Kindle Fire : la tablette pas chère, mais pas top

Nicolas Furno |

Les premiers tests de la nouvelle tablette d'Amazon ont été publiés pendant la nuit aux États-Unis. Sans trop de surprises, le Kindle Fire ne laisse personne indifférent : Amazon a frappé un grand coup en proposant sa tablette à 200 $ seulement. Pour atteindre ce prix record, il a bien fallu faire quelques concessions : le pari d'Amazon est-il payant ? Le Kindle Fire à l'épreuve du feu…

Kindle Fire

Une tablette sans saveur

La première impression dégagée par la tablette d'Amazon n'est pas très positive. Le Kindle Fire n'est pas mauvais, mais il manque vraiment d'originalité, et pour cause. Amazon a choisi une tablette qui ressemble à s'y méprendre au PlayBook de RIM : les deux terminaux ne sont pas identiques, mais ils sont si proches qu'on pourrait facilement les confondre en enlevant les logos des entreprises.

kindle fire vs playbook blackberry

À gauche, le Kindle Fire d'Amazon ; à droite le PlayBook de RIM

La construction du Kindle Fire est très simple : un écran brillant de sept pouces (1024 x 600) en façade sans aucun bouton, comme chez RIM, une façade arrière en plastique mat toujours comme pour le PlayBook, connecteurs et boutons sur les tranches. Amazon a fait dans le minimalisme et sa tablette remporte sans doute le record du moins grand nombre de boutons : le Fire ne contient en tout et pour tout qu'un seul bouton pour allumer/éteindre l'écran de la tablette. The Verge, regrette ce minimalisme : l'absence de boutons physiques pour ajuster le volume est vraiment gênante tandis que le bouton d'allumage est manifestement trop sensible et il s'actionne trop facilement par erreur.

Kindle Fire

Le Fire a aussi les avantages du PlayBook : plus petite encore que celle de RIM, la tablette d'Amazon est de taille réduite et se casera facilement avec vos autres affaires. Autre avantage, le poids est largement inférieur à celui de l'iPad : 413 g pour Amazon, contre 600 g pour Apple, la différence se sent.

Pour finir le tour du propriétaire, Amazon a intégré à sa tablette deux enceintes, mais au lieu de les placer autour de l'écran comme sur le PlayBook, elles prennent place sur la tranche. Une mauvaise idée si l'on en croit Engadget : la qualité audio est vraiment médiocre et il ne faut pas espérer un quelconque début de stéréo, alors que la tablette de RIM n'était pas trop mauvaise sur ce point. On pourra bien sûr brancher à la tablette un casque via une prise mini-jack, tandis que la prise micro-USB sert à la recharge et à la synchronisation.

Kindle Fire

Composants allégés

Pour vendre sa tablette à 200 $, Amazon a nécessairement fait quelques concessions et c'est notamment sur la liste des composants internes que cela se ressent. Le processeur, un TI OMAP 1 GHz double cœur, est le même que sur le PlayBook, mais le Kindle Fire n'a droit qu'à 512 Mo de mémoire vive ce qui est manifestement un peu juste et la cause de quelques ralentissements de l'interface. Amazon a équipé sa tablette de 8 Go de stockage, mais seuls 6,5 Go environ seront utilisables par l'utilisateur.

La liste des concessions ne s'arrête pas là : pas de GPS, pas de Bluetooth ni de 3G, il faudra se contenter du WiFi. Pas non plus de caméra en façade ou à l'arrière et si le Kindle Fire a un accéléromètre pour changer l'orientation de l'écran, il n'a manifestement pas de capteur qui permettrait de modifier automatiquement la luminosité. L'écran est par ailleurs plutôt bon, même si sa définition est dans la moyenne basse : les couleurs sont bien rendues et les angles de vision sont très bons.

kindle fire

Pour animer la tablette, le Kindle Fire contient une batterie censée fonctionner avant extinction pendant 8 heures si l'on en croit le constructeur. Le test de lecture vidéo d'Engadget permet d'arriver à une autonomie réelle proche de celle annoncée : le terminal s'est éteint après 7 heures et 42 minutes. Pas mal, mais dans la moyenne basse des tablettes récentes testées par le site : on est loin de l'iPad 2 qui dépasse les 10 heures, ou de la Galaxy Tab 10.1 qui les atteint presque.

autonomie tablettes engadget

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Une tablette Android Amazon

Les spécifications techniques ne font pas tout, Amazon comme Apple l'a bien compris. Le vendeur compte sur son écosystème pour vendre le Kindle Fire : pari aussi réussi que pour la Apple ?

On le sait, le Fire est une tablette Android, mais Amazon a tellement modifié le système mobile de Google qu'il en est presque méconnaissable. On retrouve certains éléments, comme le clavier qui est celui de départ avec simplement une interface légèrement différente, ou comme les réglages de la tablette. Cette base Android est parfois mal venue : comme l'indique Engadget, le clavier qui permet de débloquer une tablette protégée par un mot de passe n'est très bien adapté à l'écran du Kindle Fire.

Kindle Fire

Les changements l'emportent sur les ressemblances néanmoins. L'écran d'accueil habituel d'Android a totalement disparu, remplacé par le Carousel : la liste des éléments récemment utilisés par ordre chronologique, qu'il s'agisse d'applications, de livres, de films ou de musique. La présentation rappelle vaguement le Cover Flow d'Apple et elle s'avère assez pratique pour retrouver rapidement ce que vous faisiez… à moins de trop attendre. Cette liste regroupe tous les éléments sans possibilité de sélectionner un type seulement et tous les testeurs regrettent ce manque d'options qui peut rendre le Kindle Fire pénible à utiliser. La liste d'éléments récemment ouverts n'est pas modifiable : impossible de supprimer une page Internet visitée ou un magazine ouvert, sauf à attendre d'avoir suffisamment d'autres éléments.

Vous pouvez toutefois ajouter des favoris qui prennent place sous le Carousel tandis que des listes exhaustives sont proposées pour les applications, les livres et autres éléments stockés sur le Kindle Fire.

liste applications Kindle Fire

Amazon a fourni un gros travail pour masquer Android et l'améliorer et c'est en général plutôt réussi. The Verge apprécie le tiroir qui permet de modifier rapidement certains réglages comme la luminosité ou le volume. Reste qu'il s'agit là d'une première version qui nécessite encore du travail : tout le monde s'accorde à dire que le Kindle Fire est loin de l'iPad 2 d'Apple ou même d'une tablette Honeycomb. David Pogue, pour le New York Times, l'écrit clairement : la tablette ne coûte que 200 $, mais on en a pour son argent avec un système lent, qui répond souvent mal.

La grande pauvreté en boutons physiques se fait ici aussi ressentir. Comme dans Ice Cream Sandwich, on contrôle les applications directement à l'écran, mais le Kindle Fire a la fâcheuse tendance à cacher certains boutons bien utiles et notamment celui qui permet de revenir à l'écran d'accueil. Il faut souvent plusieurs taps pour retrouver le Carousel de départ et les applications n'ont pas toutes adopté le même fonctionnement, ce qui complique encore les choses…

Kindle Fire

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Navigateur et autres applications

Amazon a largement mis en avant le navigateur Internet de sa tablette, et pour cause. Silk est basé sur un moteur WebKit, comme pour les concurrents du Kindle Fire, mais il est censé être accéléré par un traitement préalable des pages sur les serveurs d'Amazon. Mieux, Amazon enregistre les habitudes de tous ses utilisateurs pour deviner ce que vous allez probablement faire après l'affichage d'une page. La tablette doit charger dans sa mémoire ce choix probable pour l'afficher encore plus rapidement.

Sur le papier, Silk est un avantage incontestable pour la tablette d'Amazon. Dans les faits, c'est moins évident : le navigateur du Fire est plutôt lent, en tout cas toujours plus lent que l'iPad 2 ou même qu'une tablette Android. Le système d'Amazon n'apporte pas grand-chose à ce jour à l'utilisateur, mais il permet toujours à l'entreprise de collecter des données utiles pour la publicité…

Silk Amazon Kindle Fire

Outre un navigateur Internet, le Kindle Fire est livré avec un client mail jugé basique, mais efficace, un lecteur musical et vidéo correct, mais sans plus (qualités audio et vidéo assez moyennes) et évidemment une liseuse numérique pour lire romans, magazines et comics qui n'est pas non plus parfaite. Elle souffre notamment de lenteurs par rapport aux applications équivalentes chez la concurrence. La lecture de magazines est également très décevante pour David Pogue : il y a deux vues, une qui présente la page en entier qui n'est pas lisible sur un écran 7 pouces et l'autre qui présente uniquement le texte. On est loin selon le journaliste des applications de magazines présentes sur l'App Store.

Qui dit tablette dit aussi applications tierces. Le Kindle Fire n'est pas compatible avec l'Android Market officiel, mais Amazon propose dans son AppStore plus de 10 000 applications. C'est largement moins que sur la boutique de Google ou celle d'Apple, mais les applications courantes sont présentes, d'Angry Birds à Facebook ou Twitter, en passant par Netflix, EPSN ou Hulu. Beaucoup de titres manquent toutefois à l'appel et la base du Kindle Fire, Android 2.3, n'aide pas à concevoir des applications prévues pour un écran de 7 pouces. Le résultat est sans appel : la plupart des applications ne sont que des versions agrandies d'applications pour smartphones.

Kindle Fire

Amazon fait un pari avec sa tablette. Si le Kindle Fire remporte un franc succès, les développeurs seront attirés et développeront des applications exclusives sur l'Amazon AppStore, initiant ainsi un cercle vertueux. Sauf que le manque d'applications et l'incompatibilité du Fire avec l'Android Market peut aussi créer l'effet inverse et limiter le succès de la tablette faute d'applications…

Une tablette pensée pour acheter

Plus encore que l'iPad, le Kindle Fire est une tablette pensée pour accéder à la boutique d'Amazon. Dans l'esprit, la tablette est plus proche de l'Apple TV : un terminal qui se connecte à une boutique pour récupérer du contenu, si possible sans le stocker en local.

La boutique d'Amazon est partout, mais il ne s'agit pas que de liens. Quand vous listez vos livres, magazines ou vidéos, le Kindle Fire présente non seulement ce qui est stocké en local, mais aussi ce que vous avez acheté sur les boutiques d'Amazon et qui est disponible en streaming, et même des éléments supplémentaires que vous pourrez acheter. Amazon fournit sa tablette avec un abonnement Prime : pour 80 $ par an, vous accéderez en streaming à 13 000 films et séries télé, mais aussi à un livre par mois.

Amazon KIndle Fire

De manière générale, le Kindle Fire a besoin d'une connexion Internet pour obtenir une expérience complète. La lecture de musique ou de vidéos se fait de préférence en streaming : les contenus achetés sur la boutique d'Amazon sont directement accessibles et vous pouvez sinon ajouter les musiques ou vidéos à la main dans le casier numérique d'Amazon. Seul problème : sans WiFi, le Kindle Fire perd de son intérêt, même si vous pouvez toujours stocker des éléments en local. Dans ce cas, c'est l'espace de stockage qui posera problème. L'absence de 3G est alors d'autant plus regrettable…

Autre avantage du Kindle Fire, la synchronisation du statut de lecture : Whispersync était déjà disponible pour les livres dans les Kindle, la tablette va plus loin en synchronisant aussi la position de lecture des vidéos. Si votre télévision est équipée d'un boitier Amazon, vous pourrez ainsi commencer une vidéo sur la tablette et la poursuivre sur votre télévision, ou vice-versa.

Pour conclure

À l'heure des bilans, c'est le prix du Kindle Fire qui ressort en premier. Certes, la tablette d'Amazon n'est pas parfaite, loin de là. Le matériel est en cause, mais une bonne partie des problèmes est plutôt liée au logiciel et pourra être réglée par une mise à jour. David Pogue, pour le New York Times, ne recommande pas le Fire toutefois et conseille plutôt un Kindle standard pour lire des livres, ou un iPad ou une tablette Android pour le reste.

The Verge et Engadget sont plus enthousiastes toutefois. Ils reconnaissent les défauts du Kindle Fire, mais le prix est toutefois imbattable et la tablette d'Amazon passe en tête du classement en terme de contenu.

Avec sa tablette, Amazon ne s'oppose ni à l'iPad, ni même aux autres tablettes Android : le Kindle Fire propose une autre alternative, une troisième voie entre l'iPad et les autres tablettes. C'est le pari d'Amazon, le grand public va maintenant décider…

avatar powerjaja | 
"Avec sa tablette, Amazon ne s'oppose ni à l'iPad, ni même aux autres tablettes Android : le Kindle Fire propose une autre alternative, une troisième voie entre l'iPad et les autres tablettes. " J'espère que ça clouera le bec à certaines mauvaises langues prétendant que "il n'y a pas 36 mille manières de faire des tablettes donc elles sont toutes FORCEMENT comme un iPad"... Un petit troll velu est lancé... ;-)
avatar RaZieL54 | 
Le Kindle Fire est un progrès majeur... par rapport au precedent Kindle. Il va ravir les utilisateurs de Kindle et certainement très bien se vendre pour ce type d'utilisation. Maintenant il ne faut pas le comparer au Galaxy et encore moins a l'iPad. Le Kindle Fire c'est une "liseuse" améliorée capable de visionner accessoirement des films... Prochaine amélioration: disposer d'un écran comme sur les autres Kindle, e-ink et mat, et tenir aussi longtemps sans recharge... Quant au design, il faut bien se rendre compte qu'il n'y a pas 36000 moyens de faire un produit répondant a une utilisation precise. La fonction limite le design, et c'est encore plus vrai sur des appareils minimalistes que sur des machines capables plus universelles. Et lorsqu'on rajoute l'optimisation des couts comme contrainte, on limite encore les possibilités...
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Une tablette qui pourra suffir à beaucoup de personnes ne faisant que consulter du contenu. Certes il n'y a pas de BT, de GPS ou de 3G mais ce n'est pas le but de cette tablette. D'ailleurs pour beaucoup, on utilise le GPS avec son smartphone. Reste qu'à 200 € cela peut être intéressant.
avatar eipem | 
@sqlut Je te met au défi de lire sur ton ipad ou sur un kindlefire un bouquin de 800 pages. J'en lis un par semaine. Mode blanc sur noir, luminosité assez basse.
avatar RaZieL54 | 
"Je te met au défi de lire sur ton ipad ou sur un kindlefire un bouquin de 800 pages." Ben toutes mes docs techniques (certaines de plus de 1000p) sont au format epub ou PDF (format moins pratique et confortable) sur iPad, et je commence aussi a bien apprécier de lire des romans sur iPad... Et je t'assure que l'iPad est aussi très bien pour lire les articles de pubmed... et autres com pro... Je maintien que si Amazon a sorti le Fire c'est bien comme une évolution des kindle, car face a l'iPad, meme a -200$ leurs espérance de vie seraient très limitée dans le temps. La technologie e-ink apporte un confort de lecture de formats statiques appréciable, mais devoir disposer d'un autre appareil avec soi en plus d'un Kindle pour les bouquin, ça va pas dans le sens de l'évolution actuelle... Et prends aussi en considération que le business majeur d'Amazon c'est les bouquins, et particulièrement les bouquins électroniques... CQFD
avatar valentinnb | 
512Mo de RAM est un peu juste mais l'iPad 1 est doté de 256Mo et tous les derniers iDevices ont 512Go.
avatar tigre2010 | 
@NoxDiurna : '512Mo de RAM est un peu juste mais l'iPad 1 est doté de 256Mo et tous les derniers iDevices ont 512Go.' Oui, mais là c'est vraiment très juste a tous les points. Système mal optimisé (a coup sur) faut pas comparer avec Apple. 6 go pour les magazines illisibles (200 mo) et les films (1 go) Pour une première version, c'est très très très juste.
avatar davmacgeneration | 
Tu fais exprès ou tu n'es pas au courant ?
avatar davmacgeneration | 
512Mo de RAM suffisant ou pas ?Question stupide sans faire référence et à un appareil et à une utilisation. L'article nous signale que 512Mo de RAM n'est pas suffisant pour le Kindle Fire. Ou est le problème ? Les Ipad et Iphone dernière génération n'ont que 512Mo... Mais là n'est pas la question : Les Iphone se satisfont de 512 Mo contrairement au Kindle Fire.
avatar powerjaja | 
En terme de design, Sony nous a prouvé qu'on pouvait faire autre chose qu'un objet plat. Et pourquoi donc personne ne supprime ces horribles bordures noires ? Après tout, rien ne l'empêche conceptuellement ni techniquement... Et pourquoi pas mettre un écran bord à bord, ou avec uniquement deux bordures ? Et un rebord comme un grip (sur les appareils photos). Bref, plein de choix pour fabriquer une apparence nouvelle autour de la "dalle toute plate de l'écran". Faut arrêter de prendre les con-sommateurs pour des truffes. Mais bon, après, on va encore nous rebattre les oreilles "qu'il n'y a pas 36 mille manières de faire des tablettes donc elles sont toutes FORCEMENT comme un iPad".
avatar napuconcture | 
Il faut qu'il y ai de la matière qui tienne l'écran, si il est juste collé ça se verra par transparence. Il faut aussi de la place pour apporter les nappes à l'écran. Mettre les capteurs de luminosité, webcam, les haut parleurs, micro (pour les smartphones). Si il n'y a pas un peu de matière autour cela rends l'appareil très fragile.
avatar powerjaja | 
De la matière dessus certes, ou en dessous pour assurer la rigidité de l'engin, mais je parlais "autour" de l'écran. De mémoire, Apple travaille sur des brevets pour coller des capteurs et autres appareils de capture d'image _DERRIERE_ une dalle LCD. Surprenant non ? Et pourtant, peut être qu'un jour... tout sera masqué derrière et on pourra avoir "bien sûr c'est évident on ne pouvait faire autrement" un écran edge-to-edge sur des tablettes avec un bord ultra minimaliste. Sinon les micros peuvent être positionnés ailleurs que sur le devant (sur la tranche comme l'iPhone par exemple). Idem les hauts-parleurs. Bref, ceci n'était que purement illustratif et ne vaut pas pour "mise en production" en l'état. ;-)
avatar powerjaja | 
"Si il n'y a pas un peu de matière autour cela rends l'appareil très fragile." Tiens, ça me fait penser à certains pronant le format 4" sur les smartphones avec écran ... edge to edge pour ne pas avoir un machin trop énorme dans la po-poche. Là pourtant, personne ne s'inquiète de la rigidité de l'engin, mais tout le monde dit ici ou là que le 4" sans bordure (sur les côtés) c'est top génial. Je souris...
avatar Satoral | 
Si, ce qui empêche d'enlever les bordures noires, d'un point de vue conceptuel, c'est que ce sont des zones prévues pour déposer les pouces sans interagir avec l'interface tactile. ;-)
avatar -oldmac- | 
Donc si je comprend bien c'est qualitativement aussi mauvais qu'un Archos, mais sans les éventuelles qualités d'Android.
avatar powerjaja | 
@rom54 [14.11.2011 - 13:02] "la fonction limite le design" Et pourtant, il y a eu l'iPod. Si on regarde sa fonction première (balladeur musical), rien ne disait "instinctivement" qu'on pouvait y mettre une molette, on ne pouvait rien imaginer d'autre à l'époque _QUE_ des boutons à côté d'un écran. Idem pour l'iPhone... Idem pour le trackpad multitouch sans bouton...
avatar RaZieL54 | 
Rate, la surface de contrôle est la meme, que l'on dispose de boutons sépares ou d'une surface tactile, que l'on remplace l'interaction linéaire par du circulaire, la zone est la meme, donc les contraintes sur design global ne sont pas changées... Quant au trackpad c'est une évolution rationnelle du trackball, lui meme bien plus efficace et précis que la souris, mais comme Apple a opte pour la souris, toute l'industrie a suivie comme d'hab... De plus l'iPhone comme l'iPod ont été crée apres le design de l'iPad (en terme de fonction). L'idee d'un assistant électronique compose d'un écran tactile multitouch, capable de diffuser du multimédia et qui soit connecte en permanence, c'est le DynaBook de Kay et le Knowledge Navigator d'Apple dont l'iPad est l'incarnation directe la plus aboutie aujourd'hui. Les iPod ne sont qu'une étape transitoire sur cette réalisation, imposée par les contraintes technico-commerciales et des opportunités marchandes de l'instant (ont fait plus de bénéfices en répartissant sur plusieurs appareils un ensemble de fonctions que les concentrer sur un seul appareil). Mais deja l'iPhone est le remplaçant des iPod dont les ventes se tassent. La prochaine étape pour l'iPad, hormis le retina, c'est une surface d'écran légèrement plus grande (format pleine page européen ou américain, ou plus tard le format double-page "pliable", car plus la surface est grande mieux on perçoit l'information, et comme la tendance est a l'affaiblissement de la mémoire de travail (instantannee) plus on a d'espace mieux c'est, enfin on verra ce que la technologies va permettre) et Siri. Donc un iPad (bref une tablette) c'est un écran/surface de contrôle le plus leger possible et autonome energetiquement, secondé par une interface vocale. Bienvenue dans le futur des années 1970... D'ailleurs Siri existait aussi dans le Knowledge Navigator et en regardant les présentations de ce concept ont peut tout a fait voir les développements qu'il va connaitre dans les prochaines années... L'evolution a plus long terms, c'est la suppression d'ecran physique et donc de limitation de la surface d'affichage. Mais ça c'est pas encore pour demain (enfin en situation de mobilité), meme si on peut raisonnablement se douter qu'Apple y travaille depuis des années (comme d'autres d'ailleurs, par exemple l'entreprise qui a créer le Kinect et rachetée par Microsoft). Illustration du concept "la fonction limite le design": l'ordinateur. Les premiers ordinateurs sont des calculateurs programmables. Ils occupent des pièces entière du aux contraintes technologiques. Ils disposent d'une entrée (un clavier ou un lecteur de carte perforée) et d'une sortie d'impression. L'evolution de l'ordinateur rendue possible par la technologie (performance, dimension, cout) c'est la bureautique, d'ou le design reprenant celui des machines a écrire (qui vont alors disparaitre), la fonction a change son design aussi. Evolution vers le traitement multimédia, l'ordinateur se concentre autour de l'écran qui devient plus imposant et precis, le clavier persiste, car nécessaire pour l edition, mais s'amoindrie d'autant qu'il est remplace par la souris pour nombre d'interactions. Evolution vers la consultation de données multimédia en situation de mobilite: seul l'écran est nécessaire, le clavier disparait... Si le sujet t'intéresse y a des cours d'ergonomie, notamment au CNAM.
avatar powerjaja | 
@rom54 [14.11.2011 - 15:22] "que l'on remplace l'interaction linéaire par du circulaire, la zone est la meme, donc les contraintes sur design global ne sont pas changées..." Vas dire ça à un conducteur de char d'assault qui manoeuvre deux manettes gauche/droite à mouvement linéaire pour avancer ou bloquer les patins de son char. Ce n'est _PAS_ du tout la même chose ni le même design qu'un volant dans une automobile que nous conduisons tous les jours. Si c'est pour suivre des cours qui me feront penser de façon aussi étrange, alors je préfère rester autodidacte... ;-) Nan parce que même avec des grands écrans soit disants pour le multimédia, on fait de la bureautique quand même. Et la souris a été créée au début non pas pour remplacer le clavier mais pour le compléter. Et puis va dire à BlackBerry que la consultation des données multimédia en mobilité entraîne NATURELLEMENT la disparition du clavier. C'est peut être le cas today, mais personne n'y aurait mise un kopek il y a 4 ans. Personne. Et pourtant les smartphones et les PDA existaient... et aucune évolution de design "naturellement limitée par la fonction" n'est arrivée à ce que nous connaissons (allier design hardware et software pour répondre à des fonctions).
avatar RaZieL54 | 
Heu, un char d'assaut et une voiture sont deux choses complètement différentes structurellement et surtout fonctionnellement. Le design du char n'est pas du tout oriente par les memes fonctionnalites que la voiture, le char c'est avant tout un canon sur une paire de chenilles, évoluant dans un environnement chaotique, hostile et avec comme fonction de canarder les lignes ennemies tout en protégeant ses occupants... Donc le design d'un char est bien oriente par des fonctions totalement différentes de celles d'une voiture... Donc, la fonction orientant le design, qu'un char ait le meme design qu'une voiture, meme au niveau de son pilotage, serait totalement inadapté... Ton argumentation démontre manifestement l'inverse de ta thèse. Consultes les travaux, écrits et interviews de Stark ou Le Corbusier et regardes aussi du cote de Ive, pour enrichir ton point de vue. Un autre référence c'est aussi Alan Kay. Et serais-tu conducteur de char, par hasard? "Et puis va dire à BlackBerry que la consultation des données multimédia en mobilité entraîne NATURELLEMENT la disparition du clavier. C'est peut être le cas today, mais personne n'y aurait mise un kopek il y a 4 ans. Personne. Et pourtant les smartphones et les PDA existaient..." Et le fait qu'aujourd'hui tous ces fabricants historiques courent (copient ou tentent de copier) derrière Apple pourtant arrivé sur le marche il y pas encore 4 ans (Apple a bien investit il y a plus de 4 ans... en fait 30 ans)... La encore tes arguments sont contradictoires avec ce que tu veux démontrer: RIM (une référence installée solidement en entreprises) vit une débâcle aussi phénoménale que l'autre reference GP depuis des années :Nokia... Non vraiment tu ne vois pas une relation de cause a effet assez directe... A noter aussi que si on fait bien encore de la bureautique sur les ordinateurs actuels, on continu aussi de les employer comme calculateurs. Je n'ai jamais dit que le fait de changer de fonction directrice éliminait les fonctions précédentes (au moins pas immédiatement - et meme si le design des supercalculateurs n'est pas très different de ceux d'il y a 20 ans)... Mais peut être remarqueras tu aussi que la façon de faire de la bureautique sur les ordinateurs actuels a énormément changé de ce qu'elle était il y a 20 ans, aujourd'hui on fait de la mise en page, plutôt que taper une lettre (et bientôt on la dictera systématiquement, la lettre), on travail plus sur la fonction présentation visuelle de la données que sur la fonction calcul de colonne d'un tableur et on passe beaucoup de temps a élaborer des présentations... Pour finir, un autodidacte, c'est un individu particulièrement intelligent, logique et observateur capable de comprendre le fonctionnement intrinsèque du monde qui l'entoure et qui développe des connaissances pragmatiques basées sur la fonctionnalite. C'est aussi un individu hypercultive et curieux dans son domaine. Et s'il a la chance (ou s'il se donne cette chance) de suivre des études, il développe encore plus son potentiel et devient d'autant plus créatif et efficace...
avatar powerjaja | 
Loupé : je parle de la fonction "diriger un engin véhiculé terrestre". Un côté c'est un volant, de l'autre des manettes... pour remplir la même fonction (tourner à gauche ou à droite). Toi tu vois le machin dans l'ensemble. A ce moment là on peut aussi voir les portes à écoutilles, les blindages, etc... au design différent. Bref pour moi tu es HS. Tu n'as vraisemblablement pas compris mon argument sur RIM : selon eux la vision d'un smartphone pour consulter ses mails en mobilité, c'était un blackberry avec full clavier. Plein d'autres constructeurs leur emboitaient le pas. comme si la voie "naturelle" pour remplir cette fonction passait pas un clavier complet. Puis Apple a réinventé le concept. A sa sauce. Point. Si Apple avait sorti son concept et s'était lamentablement trompée, ni RIM, ni Nokia n'auraient été dans la situation actuelle en pleine déconfiture. Donc la fonction (ici smartphone) n'est pas limitée ni conditionnée par le design (et vice versa). Django Reinhardt était autodidacte, talentueux, mais ne savait même pas lire ni écrire lorsqu'il a appris à l'adolescence à jouer de façon inimitable et supra talentueuse de la guitare. Je ne pense pas qu'il ait jamais eu besoin de cours. Mais plutôt que c'était à lui de donner des cours aux autres... Faut sortir du carcan des idées préconçues et préformattées , des fois... Django pour améliorer sa technique n'est pas allé en cours, mais il a failli brûler dans sa roulotte... mutilé de la main, il a du réinventer une nouvelle façon de jouer alors que tout le monde pensait que c'était mort. Donc les écoles, des fois... hein...
avatar RaZieL54 | 
Je parlais bien aussi de la facon de diriger un tank par rapport a une voiture. Les fonctions des deux étant radicalement différentes, cela implique que leurs structures le sont aussi. Dans un tank on cherche a assurer une stabilité importante et une capacité a se mouvoir sur des terrain chaotiques. Pour la voiture on va au contraire favoriser l'instabilité (que l'on va contraindre par des systèmes de rétrocontrôle) sur un substrat homogène et prévisible: la route. Si on dispose d'un volant dans une voiture c'est lie au fait que l'on peut orienter l'axe des roues pour corriger la direction du véhicule. C'est efficace sur une voiture ou justement le sol est plat et lisse et donc n'implique pas de réaction imprévisible et disproportionnée. Sur le tank, pour tourner, faut bloquer une chenille: on n'en change pas l'axe. De plus cela nécessite une certaine latence, incomparablement plus longue que celle de la voiture qui étant beaucoup plus instable est donc aussi plus maniable... Maintenant, avec l'avènement des commandes électroniques, on peut penser que les manettes ou le volant seront a terme remplacés, pourquoi pas par un joystick comme c'est le cas pour les avions. Deja des voitures adapatees pour les handicapes disposent de ce type de commande... Mais la aussi la fonction change quelque peut, le joystick n'est plus le seul système de contrôle, il est assiste par tout un ensemble (compensateur d'assiette, ABS, radar,...) "Si Apple avait sorti son concept et s'était lamentablement trompée, ni RIM, ni Nokia n'auraient été dans la situation actuelle en pleine déconfiture. Donc la fonction (ici smartphone) n'est pas limitée ni conditionnée par le design (et vice versa)." RIM est reste sur le concept du pager/messager auquel elle a greffe le mobile. Nokia est reste sur le concept du telephone - qu'elle faisait très bien. Apple a développe le concept du smartphone comme un ordinateur mobile (un Mac) ayant des capacités de téléphonie. Les fonctions sont radicalement différentes, les design aussi. RIM et Nokia ont tente de développer ensuite des smartphones tout en restant sur leur concepts propres, c'est la raison de leur échec... Le design d'Apple vient de la fonction de son terminal, hérite du Dynabook d'il y a 30 ans...
avatar RaZieL54 | 
Je ne pas argumenter sur Reinhardt car si j'apprécie son style j'ignore presque tout de sa vie. Qu'il soit autodidacte, ok c'est courant dans les arts et notamment dans la musique ou les règles sont faites pour être dépassées et ou l'expérimentation est une règle en soi, meme si c'est un peu moins valable pour les arts appliques. Le peu que je sais de lui c'est qu'il est d'origine gitane Rom, donc milieu a très forte tradition musicale. Il me semblait qu'il avait été forme par son oncle, mais voila j'en sais pas plus. Par contre je vois pas bien en quoi c'est un argument?
avatar powerjaja | 
Quand je lis : "le trackpad c'est une évolution rationnelle du trackball", j'ai l'impression de lire un truc aussi crédible que : "la souris est l'évolution naturelle des éléphants d'asie"... L'un possède une boule. L'autre une surface tactile. Les doigts ne bougent pas de la même façon. Les mouvements sur le trackball ne produisent pas le même effet que ceux sur un trackpad. Donc pour moi, ça n'a rien à voir. En revanche, le magic trackpad est une évolution du trackpad classique (mais sans boutons physiques). See ?
avatar RaZieL54 | 
Reflechis au fonctionnement d'un trackball et a celui d'un trackpad, au niveau conceptuel et non pas de la mise en oeuvre. La surface tactile determine le mouvement relatif des doigts (système électrique resistif ou capacitif), la balle détermine aussi le mouvement relatif. Imagines par exemple, si ça peut t'aider, que le trackpad est couvert de microscopiques billes munies d'un tout aussi microscopique système optique comme celui du trackball... Le principe dans les deux cas est de manipuler un objet a l'écran en faisant un mouvement minimal et en n'ayant besoin d'une surface de d'interaction physique stable et minimale. C'est pour ça que les trackball ont toujours été un avantage certain pour les personnes souffrant d'un handicap de motricité, et c'est aussi pour ça que sur les portables on dispose de trackpad et pas de souris... Le magik trackpad est une évolution du trackpad en cela qu'il ajoute la détection simultanée de la position et du mouvement de plusieurs doigts de manière distincte, ça augmente les possibilités de détection gestuelles, mais conceptuelement ça reste le meme principe. Et si il y a toujours une fonction bouton sur le magie trackpad, c'est simplement que c'est le trackpad lui meme qui rempli cette fonction... Mais on peut aussi se passer du système mécanique, puisque on peut détecter un "tap" et meme un "double-tap" ou un "triple-tap" uniquement avec la surface de détection...
avatar powerjaja | 
"Le magik trackpad est une évolution du trackpad en cela qu'il ajoute la détection simultanée de la position et du mouvement de plusieurs doigts de manière distincte" == ça existait déjà sur mon iBook G4 avec trackpad plastique et bouton physique en dur pour le défilement des pages... Sinon le trackball c'est pour moi une souris la tête en bas qui nous montre de façon osée et olé olé sa bouboule, ni plus ni moins. Alors que le trackpad c'est ton doigt qui bouge par rapport à la surface tactile. Je suis d'accord avec toi qu'ils remplissent la même fonction. Mais en terme d'ergonomie, et cinématique des doigts et des pièces mécaniques, je pense que ce n'est pas tout à fait pareil. M'accordes-tu au moins ce fait ?...
avatar RaZieL54 | 
"ça existait déjà sur mon iBook G4 avec trackpad plastique et bouton physique en dur pour le défilement des pages..." C'est vrai qu'Apple a réalise ce principe de multitouch basique il y a deja longtemps sur ses portables. Si je me trompe pas ce sont meme les PowerBook Alu de première génération qui utilisaient ces premiers trackpad multitouch (limites a deux doigts). Le Magik trackpad, va néanmoins beaucoup plus loin et permet des "gesture" bien plus nombreuses et complexes. "Sinon le trackball c'est pour moi une souris la tête en bas qui nous montre de façon osée et olé olé sa bouboule, ni plus ni moins. Alors que le trackpad c'est ton doigt qui bouge par rapport à la surface tactile." Le concept de la souris est totalement different de celui du trackball, mais le trackpad et le trackball c'est exactement le meme principe. Tu déplaces la souris sur une aire qui est pour toi une projection de l'écran et ce mouvement est reporte sur l'écran il y a donc une continuité virtuelle entre le bureau physique et le virtuel. Sur le trackball tu déplaces directement l'objet sur l'écran (pointeur ou autre), comme avec le trackpad. "Mais en terme d'ergonomie, et cinématique des doigts et des pièces mécaniques, je pense que ce n'est pas tout à fait pareil. M'accordes-tu au moins ce fait ?..." Le multitouch et le tap sont certes ingérables sur le trackball, mais pour le reste le mouvement est quasi-similaire, surtout en ce qui concerne l'ergonomie. Sur les deux on effleure avec plus ou moins de pression et de vitesse une surface pour définir un mouvement: c'est strictement identique. Plus le diamètre de la sphère du trackball est importante et plus on peut faire un mouvement long et précis, meme chose avec le trackpad ou le diamètre de la sphère est remplace par la largeur du trackpad... De plus pour avoir utilise pendant longtemps un trackball, je peux t'assurer que la sensation est très proche du trackpad. Les pièces mécaniques sont évidement différentes, puisque sur le trackpad,... il n'y a pas de pièce mécanique! Mais pour l'utilisateur, la mise en oeuvre n'est pas significative et généralement il ignore tout de celle-ci! Que le trackball soit optomecanique ou mécanique pour l'utilisateur c'est similaire. Meme chose pour le trackpad. Et il en va de meme pour la souris: une antique tout mécanique (avec une boule et des roues crantées) est complètement différente d'une souris "laser" ou il n'y a aucune pièce mécanique, pourtant pour l'utilisateur c'est similaire...
avatar cliclem | 
@sqlut: défi perdu, j'en suis à plus de 3000 pages lues sur mon ipad 2, et ce sans consultation chez l'ophtalmo...
avatar napuconcture | 
Je confirme, lire sur un Kindle ou autre e-ink c'est dur pure bonheur, même en plein soleil. L'autonomie est très loin de ce que peut proposer n'importe quel autre type d'écran.
avatar cliclem | 
C'est pas une question de geek ou pas. Lisant principalement au lit le soir, ça me permet de descendre des bouquins sans réveiller ma femme par la lumière de la lampe de chevet. Tout est question d'usage...
avatar idrobux | 
La playbook, on s'en fout, personne ne l'a eu à part les journalistes La fire est la tablette pour l'éco système Amazon, excellent aux USA avec l'abonnement Prime mais ailleurs ... sqlut : lire sur ipad c'est faisable sans pb, il n'y a pas le confort de l'encre électronique d'une liseuse passive mais ça se fait.
avatar tigre2010 | 
Et je rajoute que l'on lira et verra plus de films mais moins de magasines a cause de son format.
avatar guiz913 | 
@bibotonio: parce que le design est different des autres tablettes? Le troll velu devrait acheter un rasoir à mon avis...meme la sony de face ressemble au autre tablette:http://cellphonemobile.org/wp-content/uploads/2011/04/Sony-Tab-Android-S1-Sony-Tab-Android-S2-Specifications-Price-1.jpg. ensuite pour le fire..en gros pour une tablette a 200 dollars, on a produit qui en vaut 200 quoi..qui s'attendait qu'elle concurrence des tablettes a plus de 3x sont prix? Serieusement?
avatar powerjaja | 
@mouharf [14.11.2011 - 15:02] Humour... sarcasme... non ? ;-)
avatar Homer Simpson | 
confusion de ma part => msg effacé.
avatar stabilo11 | 
pas mal pour un premier essai. L'OS recevra à coup sur des mises à jour, et, contrairement à ce que laisse penser l'article, la fluidité est déjà au rendez vous, par rapport à ce qu'on trouve sur cette gamme de prix habituellement. Comparons ce qui est comparable. Et 512Mo de RAM, bien gérés, sont largement suffisants pour faire fonctionner une bonne tablette. l'Ipad 1 n'en a que 256Mo, et ne s'en plaint pas. Pareil pour la stéréo, l'Ipad n'a qu'un HP, sur la tranche, et a fort logiquement le même soucis de son mono. Quant à l'originalité de la forme de la tablette, ou sa ressemblance avec la RIM, est-ce vraiment un soucis ? ... Une tablette noire, sobre qui fait ce qu'on lui demande, c'est suffisant. personne ne s'est jamais plaint d'avoir des pc portables noirs ou blancs pendant des années ... Je doute qu'une tablette en forme de poire verte ou de cactus rose aurait été mieux accueillie ! Parfois, dans l'argumentaire d'un article, on s'éloigne de l'essentiel, à savoir la finalité de l'objet ! On dirait qu'Amazon à tapé dans le mille !
avatar RaZieL54 | 
"L'OS recevra à coup sur des mises à jour" Rien n'est moins sur. Le produit est bas de gamme, la R&D semble très limitée et surtout il tourne sur Android, ce qui en terme de mise a jours est plutôt de mauvaise augure. La seule vraie bonne nouvelle dans tout ça c'est que le modèle économique d'Amazon c'est de vendre du contenu (le Kindle est vendu a perte) et qu'Amazon ne va pas dépenser beaucoup pour faire évoluer le produit ni le renouveler. On peut donc espérer qu'ils le maintiennent le plus longtemps possible histoire que ça coute le moins possible. Et comme c'est de l'Android, mais bride, il faut pas espérer voir des applications autres que celles distribuées sur le store d'Amazon, et donc limitées. Donc le système peut durer longtemps... Sans mise a jours.
avatar powerjaja | 
Le fait de pouvoir proposer des mises à jour est une idée à double tranchant si elle n'est pas prise au sérieux depuis le départ. - C'est trop tentant de livrer un produit pas (ou mal) fini en se disant "C'est pas grave, on finalisera plus tard dans une mise à jour ou les utilisateurs remonteront leurs désidérata qu'on prendra en compte." == très mauvais pour les early adopters et les journalistes testeurs qui risquent de faire de la mauvaise pub au produit. Donc disposer d'un système de mises à jour ne dispense pas de finaliser le produit. Ca vaut pour tout le monde (Apple, RIM, Amazon, Google, etc.) - Dire qu'on a la possibilité de faire des mises à jour, mais finalement ne rien faire == cela génère des frustrations chez les utilisateurs qui voient les joujous concurrents évoluer et le leur scotché au siècle passé (en terme de fonctionnalités). Risque de les voir partir chez la concurrence. Pas de solution à part anticiper le marché au maximum ou avoir une super boule de cristal... ou alors dire qu'on fait des mises à jour et les faire vraiment. Bref, un système de mise à jour qui ne sert pas (alors qu'il devrait), c'est certainement un des pires choix.
avatar Satoral | 
Non, le Kindle est vendu à prix coûtant. Il coûte (selon estimations… donc coût légèrement gonflé par rapport à la réalité) dans les 82 dollars, il est vendu 99 dollars HT. La version à 79 dollars voit la différence financée par la publicité. Donc pas de vente à perte. Et d'ailleurs, les mises à jour Kindle sont assez nombreuses sur liseuse. De plus, ils n'auront pas le choix vu concurrence Kobo Vox + B&N Nook Color 2 sur ce segment. Les MAJ vont permettre des nouveaux arguments commerciaux… Argument bonus : Amazon va passer sur un nouveau format de livre numérique (On passe de mobi 7 à Kindle Format 8) pile au lancement officiel du Fire. Bref, ça présage pas mal de mises à jours correctives et donc un support plus généralisé (OS) dans le même temps (en tout cas, politique prévue, source interne) : correction bug, optimisation, etc. PS : d'autant qu'ils passent par boîtes R&D tierces et qu'il me semble que — faudrait que je vérifie — le support software est prévu contractuellement.
avatar stabilo11 | 
pour ma part, c'est pas le rétroéclairage qui me gène quand je lis sur ipad, c'est d'une part les reflets de l'écran, et d'autre part la résolution qui n'est pas assez fine et qui parfois dénature les caractères d'un magazine en laissant apparaitre le grillage noir entre les pixels. (pour info j'utilise l'application Relay.com, pour lire des mag, mais j'ai le même soucis ailleurs).
avatar Lou117 | 
Lisez donc les review comme celle de The Verge : http://www.theverge.com/2011/11/14/2560084/kindle-fire-review Voyez la vidéo... C'est très loin de ramer, le navigateur est excellent et rapide. Pour 200$ c'est une très bonne tablette. Après il faut pas s'attendre à avoir un produit qui en vaut le triple !
avatar Lou117 | 
Que c'est lent par moments dans quelques applications tierces... En effet très objectif ! Aucun mot sur le navigateur qui est excellent et super rapide au passage ? C'est pour ça que tous les sites la recommandent ? Déception ? La votre mis à part je vois pas.

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