Si l’on peut profiter d’Apple Music sur un iPhone, un iPad, un Mac, sur l’Apple TV, un PC, sous Android, ou encore avec Alexa (uniquement aux États-Unis malheureusement), le service de streaming est toujours absent du web — du moins officiellement : Apple ne propose pas de webapp pour accéder à sa bibliothèque musicale ni aux fonctionnalités d’Apple Music directement depuis un navigateur web.

En juin dernier, Apple ouvrait toutefois cette possibilité via la mise à disposition de l’API MusicKit JS. Depuis, nous avons eu droit au portail playapplemusic.com, et une autre alternative plus complète encore est apparue : Musish.

S’il est possible de naviguer dans le contenu d’Apple Music sans s’identifier, ce site web révèle tout son potentiel après avoir saisi son identifiant et son mot de passe (la demande d’accès est gérée par Apple, et Musish ne demande rien d’autre par la suite). Une fois connecté, le service affiche les recommandations « Pour vous » d’Apple Music, la section Explorer avec tout le contenu du service, quant aux radios, elles ne sont pas encore disponibles (mais c’est en développement). Les fonctions sociales, comme les morceaux écoutés par ses amis, sont également absentes.

La bibliothèque iCloud est disponible avec les albums, chansons, listes de lecture, les morceaux récemment ajoutés. À ce propos, il est possible d’ajouter un titre à sa bibliothèque, au contraire de playapplemusic. Le lecteur musical est lui aussi assez complet avec les contrôles habituels, l’affichage des paroles ainsi que la liste Up Next ; on pourra même réarranger l’ordre de lecture en glissant/déposant les titres.

Un joli travail en somme, et les développeurs n’en ont pas terminé puisqu’ils promettent un mode sombre, le support des radios, une meilleure compatibilité mobile. Si les développeurs web ont envie de jeter un œil sous le capot, voire apporter des modifications, le code est disponible sur GitHub.

Google Maps a commencé à afficher les limitations de vitesse, mais pas encore partout. Aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Danemark, les automobilistes peuvent en profiter, mais pas encore en France à notre connaissance. Cette fonction est également disponible dans Apple Plans, mais uniquement aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni (lire aussi : Plans : les vitesses maximales apparaissent au Canada).

Autre fonctionnalité apparue tout récemment dans les applications mobiles iOS et Android de Google Maps : l’affichage des radars.

Les pays qui peuvent en profiter sont plus nombreux que pour les limites de vitesse, puisque les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l’Australie, le Brésil, l’Inde, l’Indonésie, le Mexique et la Russie sont concernés. Les radars se présentent sous la forme d’une petite pastille rouge, une alerte sonore prévient le conducteur à leur approche.

Les automobilistes français n’y ont pas droit, mais il est vrai que la législation en la matière est plus contraignante puisque les solutions d’aide à la conduite ne peuvent signaler que des zones dangereuses… où l’on peut trouver des radars (lire aussi : La police veut être invisible dans Waze et Coyote).

Ces deux nouveautés sont en gestation depuis un moment. L’affichage des limitations de vitesse est en phase de test depuis au moins septembre 2016. Et en juin dernier, Google installait dans le code source de son logiciel des éléments faisant référence aux radars et à la possibilité d’indiquer à la communauté la présence d’accidents. Ce qui rappelle immanquablement Waze, bien sûr.

Toujours dans le domaine de la cartographie mais cette fois chez Apple, Plans a intégré les transports en commun en Suède, Norvège, Danemark et Finlande. Toute la Scandinavie d’un coup d’un seul, dans ce qui est la plus grosse mise à jour de cette fonction en Europe. Pour ce qui concerne la France, il faut toujours se contenter de Paris.

Si vous n’aviez pas inscrit votre carte bancaire BNP Paribas ou Hello Bank dans Wallet hier, c’est trop tard : la banque a fermé le robinet de l’activation Apple Pay il y a quelques heures. Difficile de connaitre la raison pour laquelle l’enregistrement des cartes a été suspendu, mais d’après ce que nous avons pu entendre ici et là, l’activation Apple Pay chez BNP Paribas n’était pas prévue si tôt.

Les clients qui ont eu la présence d’esprit d’enregistrer leurs cartes hier devraient être en mesure de continuer à utiliser Apple Pay avec leur iPhone et leur Apple Watch. BNP Paribas n’a rien annoncé d’officiel, si ce n’est que la prise en charge d’Apple Pay est prévue pour « début 2019 ». Une rumeur annonçait ce support pour la fin janvier.

WhatsApp va limiter à 5 le nombre de personnes ou de groupes vers lesquels un message pourra être retransmis, avec la volonté de circonscrire le périmètre de diffusion de fausses informations.

Cette limite entre en vigueur à compter d'aujourd'hui, d'abord sur Android et ensuite sur iOS, a déclaré Victoria Grand, chargée de de la communication chez WhatsApp.

Cette mesure a été testée en Inde depuis l'été dernier. Le pays avait connu plusieurs lynchages de personnes accusées à tort d'enlèvements d'enfants à la suite de la diffusion en masse de rumeurs, au travers de WhatsApp.

En plus de cette limite, La filiale de Facebook avait retiré le bouton situé à côté des images et des vidéos, qui facilite un partage rapide vers d'autres conversations (au niveau mondial, c'est en Inde que les utilisateurs de WhatsApp transfèrent le plus de textes et contenus multimédias).

Initialement, la limite au nombre de personnes ou de groupes pouvant être les destinataires d'un message retransmis dépassait les 250, en sachant qu'un groupe peut contenir jusqu'à 256 participants. Ailleurs qu'en Inde, le seuil avait été abaissé à 20 destinataires. Tout le monde est maintenant logé à la même enseigne, la plus basse.

Apple a lancé début octobre une collection de livres électroniques destinés aux enseignants et aux parents afin d’aider les élèves à créer plus facilement. Les cinq ouvrages sont maintenant disponibles dans Apple Livres en français, ainsi qu’en espagnol et en italien (le suédois et le néerlandais seront proposés au printemps).

Dans le détail, la collection La créativité pour tous (Everyone can create, en VO) se concentre sur la photo, la musique, le dessin, la vidéo, et il y a aussi un guide d’enseignement pour les professeurs.

Chacun de ces livres, réalisés avec iBooks Author, sont richement illustrés (l’opus consacré à la musique contient une vidéo de Justin Timberlake) et très didactiques, ils prennent le lecteur par la main pour lui présenter les outils mis à disposition des élèves… des outils Apple, bien évidemment : chaque guide est plus ou moins une visite guidée des applications du constructeur. Pas folle la guêpe.

Apple indique que ces ressources ont été téléchargées à plus de 100 000 reprises en Europe par des enseignants et des parents. Cette initiative participe de l’effort d’Apple dans le milieu de l’éducation, où le constructeur a perdu des plumes ces dernières années.

Le programme Apple Teacher, qui propose d’épauler les enseignants à tirer profit des produits du constructeur, est utilisé par plus de 63 000 professeurs en Europe. Ce programme existe en français, en allemand et en anglais, et bientôt il se déclinera en italien, en espagnol et en suédois.

S'il y a un ou plusieurs artistes que vous n'aimez pas ou que vous avez décidé de boycotter, Spotify permet maintenant de bloquer la lecture de leurs œuvres.

Pour cela, allez dans la vue de l'artiste et touchez le bouton pointillé dans le coin en haut à droite. Une option "Ne pas diffuser cet artiste" est proposée. L'artiste ne sera pas masqué des différents contenus de Spotify mais lorsqu'on essaie de lire un de ses morceaux, rien ne se passe, l'interface de lecture n'apparaît pas. S'il est présent dans une playlist, l'application sautera son titre et passera au morceau suivant.

Il y a une exception : si l'artiste bloqué apparaît dans une collaboration (en tant que "featuring…"), dans ce cas le morceau est considéré comme chanté par un autre et le filtre ne s'applique pas.

Il n'y a nulle part dans l'interface de l'application de liste des artistes que vous avez bloqués, il faut retourner dans leur page de profil et toucher l'option "Supprimer" pour effacer le filtre (l'intitulé n'est pas très explicite).

Enfin, cette option de blocage n'a pas encore été ajoutée dans la version desktop de Spotify. Par contre lorsqu'on veut jouer sur son ordinateur un morceau d'un artiste tombé en disgrâce, un bandeau bleu explique que « le contenu ne peut être lu pour le moment ». Là encore l'explication pourrait être plus claire et faire référence à ce blocage manuel.

Ce dispositif vient s'ajouter à l'option dont on dispose déjà dans les "Découvertes de la semaine", "Radar des sorties" et autres "Daily Mixes", avec laquelle on peut écarter un artiste de ces différentes playlists, sans pour autant le bloquer de manière globale.

Cette possibilité était réclamée depuis plusieurs années et Spotify avait officiellement rejeté cette demande à l'automne 2017. Entre temps il y a eu des affaires impliquant des chanteurs — tel R.Kelly — accusés de violences et dont les plateformes de streaming se sont plus ou moins distanciées. Au vu du timing, l'apparition de cette fonction semble liée à cette actualité.

Par ce biais, Spotify donne à tout un chacun le moyen de filtrer les artistes qu'il ne veut pas écouter, quelles qu'en soient les raisons premières.

Disponible depuis moins de deux mois en Belgique, Apple Pay rencontre déjà un beau succès. Le service comptabilise 150 000 utilisateurs, rapporte Le Soir, alors même qu’il est uniquement proposé par le groupe BNP Paribas Fortis. D’après les sources du journal, Google Pay, lancé par la même banque début 2017 et suivi après KBC, n’a que 35 000 utilisateurs environ.

« Chez Hello Bank, nous observons trois fois plus d’ouvertures de compte qu’à l’accoutumée depuis le lancement d’Apple Pay ! », a déclaré la filiale qui vise une clientèle jeune. BNP Paribas a commencé à activer Apple Pay en France depuis ce week-end, mais le lancement n’est pas encore officiel.