Un brevet pour un porte-cartes MagSafe plus intelligent, capable de détecter les cartes insérées

Pierre Dandumont |

Depuis la sortie des iPhone 12, Apple propose un porte-cartes MagSafe qui a déjà évolué deux fois : une première fois en intégrant une pseudo-fonction de localisation (iOS prévient quand il est déconnecté de l'iPhone) et une seconde lors du passage au tissage fin au lieu de cuir. Mais un brevet d'Apple montre une fonction qui pourrait être intéressante : la détection des cartes placées dans l'étui.

Le porte-cartes Apple (image Apple).

Le brevet repéré par Patenty Apple montre essentiellement une chose : des ressorts intégrés directement dans le porte-cartes, qui permettent de détecter la présence d'une ou plusieurs cartes. Il décrit comment ce mécanisme, couplé à des capteurs de pression, pourrait détecter le nombre de cartes présentes dans l'étui et prévenir l'utilisateur si une des cartes n'est plus présente après un temps défini, ce qui pourrait indiquer un éventuel oubli. Le brevet explique aussi que le ressort pourrait sécuriser l'étui quand une seule carte est insérée, pour l'empêcher de glisser hors du porte-cartes.

Une des images du brevet montre le mécanisme.

Les modifications nécessaires semblent mineures et peu coûteuses (surtout compte tenu du prix du porte-cartes, 70 €), mais comme toujours avec les brevets, rien ne dit qu'Apple va suivre cette voie.

Aperçu du nouveau porte-cartes MagSafe, qui est localisé en cas de perte

Aperçu du nouveau porte-cartes MagSafe, qui est localisé en cas de perte

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Google combine les équipes Android et Pixel pour mieux aborder l’intelligence artificielle

Anthony Nelzin-Santos |

Google mise son futur sur l’intelligence artificielle. Sundar Pichai annonce une réorganisation d’ampleur avec la formation d’une nouvelle équipe « Platforms and Devices » qui chapeautera le développement d’Android et de ChromeOS comme la conception des appareils Pixel, mais aussi le navigateur Chrome et de nombreuses applications. Rick Osterloh, patron du matériel venu de Motorola, prend les rênes de cette nouvelle équipe chargée de réorienter l’ensemble des produits de Google vers l’intelligence artificielle.

Image Anthony Nelzin-Santos.

« Ce n’est pas un secret », explique Osterloh dans un entretien accordé à The Verge, la consolidation d’équipes disparates « nous aide à innover du sol au plafond lorsque cela est nécessaire ». L’appareil photo des téléphones de la gamme Pixel est un parfait exemple de la collaboration nécessaire pour intégrer profondément les avancées de l’intelligence artificielle :

Il fallait avoir une connaissance approfondie des systèmes matériels, depuis les capteurs jusqu’aux circuits de traitement de l’image, en passant par toutes les couches de la pile logicielle. À l’époque, les premiers modèles de machine learning et HDR réalisaient tout le traitement… je pense que cette intégration du matériel, du logiciel et de l’intelligence artificielle a vraiment montré comment l’intelligence artificielle pouvait totalement transformer l’expérience de l’utilisateur. C’était important, et c’est encore plus vrai aujourd’hui.

Rick Osterloh et Hiroshi Lockheimer, qui dirigeait l’équipe responsable du développement d’Android et de Chrome, militaient depuis deux ans pour une réorganisation d’ampleur. Sundar Pichai, le CEO de Google, voulait éviter de froisser une entreprise comme Samsung, qui voyait d’un mauvais œil le rapprochement des équipes en charge du logiciel (partenaires avec Android) et du matériel (concurrentes avec Pixel). Sameer Samat, qui a longtemps été le lieutenant de Lockheimer, dirigera maintenant l’ensemble de l’écosystème Android.

Reste qu’il s’agit de faciliter la collaboration entre les équipes de Google et de faire infuser les progrès du modèle Gemini dans l’ensemble des produits. « La plupart du temps », explique Osterloh, « il s’agira de déterminer comme concevoir une nouvelle application sur la base des résultats de notre dernier modèle et d’être en mesure de déplacer rapidement des personnes pour le faire. » La firme de Mountain View veut retrouver l’agilité de ses débuts, alors qu’elle est maintenant réputée pour la rigueur de ses processus et les interminables débats entre des équipes souvent concurrentes.

L’expérience de Rick Osterloh sera déterminante : « nous ne pouvons pas larguer une nouvelle puce dans les produits existants, mais nous pouvons concevoir des appareils plus durables pour revoir régulièrement leur logiciel ». C’est l’ensemble de la culture de Google qui doit changer, un virage sur l’aile d’autant plus remarquable que Pichai est connu comme le patron le plus précautionneux de la Silicon Valley. Hiroshi Lockheimer héritera de nouveaux projets au sein du groupe Alphabet.

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Promo : le Pencil 2 à 126 € au lieu de 149 €

Florian Innocente |

Le Pencil 2 est régulièrement en promotion sur Amazon qui lui ajoute un coupon de réduction supplémentaire d'un peu plus de 8 €. Au final, ce bon stylet, qu'Apple vend 149 € peut être obtenu en ce moment pour 126,65 € avec une livraison pour lundi.

Le Pencil 2 est compatible avec les iPad Pro de 11", les iPad Pro 12,9" depuis la 3e génération, les iPad Air 4 et 5 ainsi que l'iPad mini 6.

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Netflix ne communiquera plus sur son nombre d'abonnés

Florian Innocente |

Netflix ne communiquera plus sur son nombre d'abonnés, sauf événement exceptionnel. Une décision qui peut signaler la fin d'une période de croissance régulière dans le recrutement de nouveaux clients.

À partir du premier trimestre 2025, Netflix ne donnera plus de chiffre sur son nombre d'abonnés. Ce qui est interprété comme le signe que l'époque où le service pouvait faire croitre son parc de clients de manière significative est révolue.

Il n'y aura d'exception que lorsqu'un palier symbolique sera atteint. Peut-être le jour où Netflix franchira le cap des 300 millions d'abonnés, puisqu'à la fin mars il comptait 269,6 millions de clients payant à travers le monde pour environ un demi-milliard de spectateurs au total.

Netflix ne communiquera plus non plus sur le revenu moyen par abonné. Le service justifie ces décisions par la volonté de mettre en avant auprès des analystes et investisseurs des indicateurs tels que son chiffre d'affaires et sa marge opérationnelle et par le fait qu'il propose plusieurs formules aux paliers tarifaires différents selon les pays.

Des analystes cités par Reuters s'interrogent sur la manière dont Netflix va désormais engranger de nouveaux clients alors que les bénéfices obtenus par sa politique de chasse aux comptes partagés, pour convertir ces utilisateurs en clients, finiront par s'amenuiser. Ce que d'aucuns interprètent comme une autre raison possible à ce choix de ne plus systématiquement révéler le nombre de clients ajoutés.

Netflix affirme que sa croissance va se faire au moyen d'une augmentation de la qualité et de la variété de ses programmes et par la hausse de ses revenus publicitaires.

Sa formule avec publicité — 5,99 € en France — lancée depuis novembre 2022 et étendue progressivement vers plusieurs pays a attiré 9,3 millions de nouveaux clients. C'est cinq fois plus qu'à la même période il y a un an. Cette formule "Standard avec pub" représente 40 % des nouveaux abonnements sur l'ensemble des marchés où elle existe.

Sur ce premier trimestre fiscal pour 2024, le chiffre d'affaires trimestriel s'est élevé à 9,4 milliards de dollars (+14,8 % comparé à 2023) et les bénéfices à 2,6 milliards (+54 %).

L'un des deux CEO de Netflix, Ted Sarandos, a réfuté l'idée selon laquelle Netflix entend réduire la voilure sur le nombre de films : « Juste pour être clair, il n'y a pas d'appétit pour faire moins de films", a-t-il déclaré, « Mais il y a un appétit illimité pour faire de meilleurs films, toujours. Même si nous avons fait et faisons de grands films, nous voulons les améliorer - bien sûr ».

Netflix envisage d'investir 17 milliards cette année en acquisition et développement de contenus et Greg Peters, son autre co-CEO, n'a pas exclu des augmentations à l'avenir pour accompagner ces dépenses, sans en dire plus.

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Meta continue d’imposer son équivalent à ChatGPT sur ses différentes plateformes

Félix Cattafesta |

Meta ne compte pas rester sur le bas-côté de la grande course à l’IA qui agite le monde de la tech depuis la sortie de ChatGPT. Mark Zuckerberg a annoncé hier que son assistant « Meta AI » allait commencer à apparaître dans la barre de recherche d’Instagram, Facebook, WhatsApp et Messenger. Tout comme ChatGPT ou Copilot, le chatbot va avoir droit à son propre site dédié. Rien n’est disponible en Europe pour l’instant, mais l’IA de Meta a été étendue à une poignée de pays pour l’occasion (dont le Canada et l’Australie) : cela devrait donc finir par arriver chez nous à un moment ou un autre.

Le bot peut aller chercher des infos sur les différentes plateformes de Meta, mais aussi sur Bing ou sur Google. Un bouton va être ajouté sur Facebook permettant de demander plus d’informations sur un post, ce qui ouvrira une conversation avec l’IA. Sur un autre registre, Meta a revu son outil permettant de créer des images : il est visiblement beaucoup plus rapide, affinant les images au fur et à mesure que l’on tape la commande. On nous promet des images plus belles qu’avant, ainsi que des suggestions pour obtenir des créations encore plus intéressantes. Une nouvelle fonction va également permettre d’animer une image statique pour la transformer en GIF.

Image : Meta.

Il s’agit maintenant de voir comment Meta va intégrer tout cela, et si elle le fera de manière responsable. La sortie de ses autocollants générés par IA l'année dernière avait été marquée par une certaine absence de garde-fous, permettant à des petits malins de créer n’importe quoi. Meta cherche depuis quelque temps à imposer son chatbot partout sur Facebook, et lui a permis de répondre à des publications dans certains cas. L’IA s’est récemment illustré en affirmant avoir un enfant handicapé sur un groupe de parents d’élèves du New Jersey.

Les fonctionnalités seront gérées par Llama 3, la nouvelle déclinaison du grand modèle de langage de Meta. Deux versions open source vont être mises en ligne avec 8 et 70 milliards de paramètres (plus le chiffre est élevé, plus le modèle est « intelligent »). Une autre version plus puissante avec 400 milliards de paramètres est en train d’être entraînée, bien que Meta ne soit pas encore sûre de vouloir la proposer de manière open source.

Les performances de Llama 3 selon Meta.

L’entreprise affirme que Llama 3 est plus intelligent que Gemini, Mistral 7B ou Claude 3 dans certains benchmarks. Elle explique que les testeurs humains ont tendance à attribuer une meilleure note à son modèle. Si les résultats peuvent impressionner, on notera qu'aucune comparaison n’est faite avec le GPT-4 d'OpenAI, qui n'est pourtant plus tout jeune.

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La rumeur d'un HomePod à écran relancée avec le verre qui protégerait la dalle

Nicolas Furno |

Une nouvelle photo publiée par Kosutami sur X relance la rumeur d’un HomePod à écran. Ce n’est pas une nouvelle idée, les bruits de couloir avancent cette hypothèse depuis un moment déjà. L’écran viendrait remplacer l’affichage coloré que l’on retrouve sur les HomePod actuels et il servirait à afficher davantage d’informations, comme le nom du titre en écoute. Ce changement impliquerait de revoir la conception de l’enceinte connectée, d’où cette nouvelle pièce supposée.

Voici ce qui serait la couche de protection en verre au-dessus de l’écran supposé d’un futur HomePod. Image @Kosutami_Ito@x.

L’image ne permet pas d’en apprendre beaucoup plus, si ce n’est qu’Apple conserverait le design arrondi sur le dessus, le verre étant lui-même courbe. Ce qui rejoint d’autres rumeurs et notamment ce prototype supposé croisé à l’automne dernier. Le design du nouveau HomePod ne changerait pas en profondeur si l’on en croit la photo du prototype et celle de la pièce du jour, même si la zone supérieure serait agrandie pour afficher l’écran interne.

HomePod : un prototype à écran LCD en photo

HomePod : un prototype à écran LCD en photo

Les rumeurs ne se risquent pas à prédire une date de sortie pour cet hypothétique HomePod à écran. Reste qu’à ce stade, il ne fait plus guère de doute qu’Apple travaille sur un tel produit, ne serait-ce qu’en raison de code déniché dans tvOS 17.4 qui allait déjà dans ce sens.

tvOS 17.4 relance la rumeur d

tvOS 17.4 relance la rumeur d'un HomePod à écran

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Apple retire WhatsApp et Threads de l'App Store chinois sur demande de Pékin

Florian Innocente |

Les utilisateurs chinois d'iPhone ne peuvent plus télécharger WhatsApp et Threads sur l'App Store. Apple a reçu une demande du gouvernement chinois lui ordonnant de retirer ces deux apps de Meta. Apple s'est exécutée, non sans regret dit-elle dans une déclaration transmise au Wall Street Journal :

Nous sommes obligés de suivre les lois dans les pays où nous opérons, même lorsque nous ne sommes pas d'accord.

Ces deux applications — Threads est un concurrent récent à Twitter/X — restent disponibles partout ailleurs dans le monde. L'Administration du Cyberespace n'a pas détaillé les raisons précises de sa demande, mais elle a fait valoir des considérations relevant de la sécurité nationale. Meta n'a pas commenté et renvoyé vers Apple. Les autres apps de Meta — Facebook, Instagram et Messenger — sont toujours en ligne.

Montage iGeneration, photo de base radiowood (CC BY-NC 2.0).

Les apps distribuées par l'App Store sont soumises depuis la fin de l'année dernière à une nouvelle loi qui impose à leurs éditeurs de les déclarer auprès des autorités. Pour apparaître sur l’App Store en Chine, il faut remplir un document qui oblige les développeurs étrangers, soit d’ouvrir une filiale dans le pays, soit de travailler avec un éditeur d’apps chinois. Cette règle ne visait dans un premier temps que les nouvelles apps mises en ligne sur l'App Store. Depuis mars, elle englobe les apps déjà disponibles.

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