Android One arriverait pour la première fois aux États-Unis cette année
Google devrait lancer pour la première fois aux États-Unis un smartphone répondant au label "Android One". Annoncé en 2014, Android One est la définition d'une plateforme matérielle clef en main élaborée par Google et fournie à des fabricants pour vendre des smartphones de relativement bonne qualité à bas prix. Ils utilisent une version récente d'Android (avec deux ans de mises à jour assurées), doivent récupérer automatiquement toutes les mises à jour et embarquer les services de Google.
Initialement, cette plateforme était destinée aux marchés émergents où la demande est forte en mobiles à bas prix, comme l'Inde et l'Afrique. Puis d'autres pays répondant un moins à cette description mais où Android est très populaire ont été ajoutés, comme l'Espagne ou le Portugal. Il s'agissait aussi de répondre à la concurrence de téléphones qui, bien qu'équipés d'Android, n'étaient pas forcément dotés de toutes les apps et services de Google.
L'initiative n'a cependant pas rencontré un énorme succès pour toute une série de raisons décrites en 2015 par Recode. Parmi elles, les marges trop faibles perçues sur ces téléphones par leurs vendeurs, l'impossibilité de les personnaliser avec leurs propres logiciels, un soutien perfectible de Google, des services inclus parfois trop gourmands (comme Google Now) dans des pays où la DATA n'est pas disponible en abondance, etc.
D'après plusieurs sources de The Information, Google devrait amener un premier téléphone Android One sur le sol américain vers le milieu de l'année. L'identité du fabricant n'est pas connue, tout au plus le nom de LG est-il suggéré. Son prix oscillerait entre 200 et 300 $.
L'une des justifications apportée à ce lancement à domicile résiderait dans la volonté de Google de mieux mettre en avant la marque Android. Il la jugerait insuffisamment connue par les consommateurs américains, lesquels seraient bien plus au fait de la marque (matérielle) de leur téléphone que de son système Ensuite, on assiste depuis peu à une émancipation de plus en plus partagée par les fabricants de smartphones à l'égard de technologies clefs de Google.
Les services d'intelligence artificielle tels que Siri, Alexa ou Google Assistant sont devenus essentiels dans les stratégies des uns et des autres. Google, poursuit The Information, n'a guère goûté la décision de Huawei de sélectionner l'Alexa d'Amazon comme assistant par défaut pour son Mate 9 vendu en ce début d'année aux États-Unis. Samsung va faire de même. Avec son prochain Galaxy S8 doté de BixBy, l'assistant développé en interne depuis l'acquisition de la startup "Viv" montée par les créateurs de Siri.
Après la mise en vente de ce premier modèle Android One aux États-Unis, Google devrait probablement ajouter d'autres smartphones et fabricants à sa liste, au cas par cas. Rien n'est dit en revanche de ses intentions pour d'autres pays, notamment en Europe. Il faudrait déjà que les nouveaux Pixel haut de gamme y soient mieux distribués…
Entre les One et Pro, on tourne un peu en rond au niveau de l'originalité des noms...
Entre 200 et 300 € il y a déjà aujourd'hui beaucoup de téléphones Android milieu de gamme très convaincants !
Je ne vois pas trop l'intérêt, ni pour les constructeurs ni pour les consommateurs, d'aller chercher du côté de cette Android One
Tout droit inspiré d'Apple !
Rectangulaire et avec une vitre en verre, tu as raison!
@Kriskool
Le prix inspiré de Appl€?
Je comprends pas la stratégie de proposer des critères de qualité sur des téléphones bas de gamme (2 ans de mise à jour, mise à jour immédiate,...) alors que sur le moyen et haut de gamme les fabricants font n'importe quoi et ne propose aucun de ces critères.
Pourquoi le programme ne pourrait-il pas être indépendant du prix et du marché visé, mais se contenter d'une expérience améliorée pour tous ?
Je peux comprendre que le haut de gamme ne vise pas des marchés émergents, mais moins que du bas de gamme ne vise que ces marchés.
Parceque sur le heut de gamme, les fabricants veulent en général proposer leurs innovation à la noix, et donc ne veulent pas que Google en fasse quelquechose de sobre et efficace. Le "bloatware" est un argument de vente, incompatible avec les mises à jour Google.
Par contre dans les téléphones qui se vendent comme des petits pains aux personnes qui arrivent au magasin avec 150 balles en main, c'est la cible idéal ou ils n'ont besoin de rien promouvoir et cherchent le minimum d'effort.
Ce genre d'initiative ont que très peu de chance de marcher en France. Tout comme les ventes de marques comme Meizu, Xiaomi ou oneplus sont un marché de niche ici.
En France pour 40€ et engagement deux ans ont à 20 Go d'Internet tout illimité plus appels à l'étranger, internet en Europe et sms/MMS illimité et un smartphone haut de gamme à un prix très intéressant.
Dans les autres pays 40€ c'est même pas 5Go et encore sans engagement.
Je ne vois donc pas l'intérêt de Android One en France, de même que pour le pixel.
Oui, la France est peu représentative des autres marchés, effectivement.
C'est assez dommage de ne pas le proposer aux téléphones haut de gamme. Google doit avoir peur de la reaction des constructeurs, le haut de gamme étant le marche le plus juteux.
Bon apres, entre 200 et 300 euros, on parle déjà de téléphones milieu de gamme.
Comme dit à un autre commentaire, les hauts de gamme sont reservés aux "bloatwares" des fabricants pour se départager, la course à la plus grosse. Incompatible avec le principe sobre/efficace.
A quand l'un ces comparatifs dont vous avez le secret :
iPhone 7 contre ce Lava Pixel à 123 € ?
Avec vidéo comparative j'espere, et une belle musique sivouplé
@Mike Mac
+ 1 :-)
De la merde
Commentaire extrêmement bien argumenté. Perso il m'a convaincu. Je suis sûr qu'on est plusieurs à penser la même chose.
Oui, mais le programme n'est pas obligatoire. Ce n'est pas parce que le haut de gamme est inclus que les constructeurs vont tous rentrer dedans. Par contre Google peut montrer l'exemple et peut-être que certains trouveront intéressant de rentrer dans le programme, parce que ce sont ce que les utilisateurs veulent.