Chez Simogo, les incessantes mises à jour d'iOS ralentissent le développement de nouveaux jeux

Mickaël Bazoge |

Le studio Simogo, créateur de quelques unes des plus belles perles vidéo-ludiques d'iOS (Kosmo Spin, Bumpy Road, Year Walk, DEVICE 6…) a décidé de mettre la pédale douce sur le développement mobile. Sur leur blog, Simon et Gordon les deux fondateurs de l'entreprise (Simo + Go) expliquent qu'ils vont se consacrer à la conception de jeux pour consoles. Et c'est un sacré retournement de situation !

Avant de lancer Simogo, en 2010, les deux compères développaient déjà des titres pour les consoles, mais c'était alors un cauchemar : il fallait jongler entre les problèmes techniques, les différentes certifications, les environnements de développement « primitifs », et même entre les différentes politiques des constructeurs.

Développer pour le mobile, et notamment pour l'iPhone, s'est rapidement révélé beaucoup plus facile. Mais ça n'est plus le cas aujourd'hui, se désolent-ils ; comme dans un mouvement de balancier, la conception de jeux mobiles est devenu, « pour de petits développeurs comme nous », plus difficile que pour les consoles.

« Lancer un jeu mobile nécessite de le prendre en charge perpétuellement, et c'est trop dur pour nous en ce moment » regrettent-ils. Des titres sortis en 2011 ou 2012 sont toujours mis à jour, pour le support du 64 bits ou de l'iPhone X par exemple.

Cette activité engloutit les maigres ressources du studio : en 2017, Simogo a passé le plus clair de son temps à mettre à jour ses vieux jeux mobiles afin qu'ils fonctionnent convenablement sur de nouvelles versions des systèmes d'exploitation, et sur de nouvelles définitions des appareils. En 2010, ils n'imaginaient pas que sept ans plus tard, ils auraient à mettre à jour d'anciens jeux.

La faute en revient, disent-ils, au propriétaire de la plateforme (Apple, en somme), qui ne montre « aucun intérêt dans la préservation des logiciels ». Simogo réfléchit donc au moyen de préserver les vieux titres, « car il est inévitable que nos jeux mobiles vont s'en aller dans un futur lointain, ou plutôt pas si lointain, alors qu'iOS et l'App Store ne cessent de changer et d'évoluer ». Aucune solution n'a été trouvée pour le moment.

Bien sûr, Simogo n'existerait pas sans l'iPhone et les deux développeurs en sont bien conscients. Mais cette difficulté de supporter perpétuellement des jeux qui ne rapportent plus grand chose constitue une impasse. « L'appel des plateformes mobiles est moins évident qu'il l'était il y a quelques années ».

Leur prochain titre, Project Night Road, sera un jeu uniquement pour les consoles. Il devrait être terminé l'année prochaine. « Cela ne signifie pas que nous disons adieu pour toujours au développement mobile. Mais pour le moment, nous sentons que nous devons faire une pause et essayer quelque chose de nouveau ».

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avatar ovea | 

«Mort au réalisme» ¬eXisTence
— attend rassure moi … on est encore dans le jeux (((de l'AppStore))) là ?

Plus que jamais la science du jeux en s'alliant à l'originalité et la singularité, peut réellement faciliter le déploiement sur des plateformes multiples (((et surtout se permettre des incursions en dehors du système Apple)))

avatar occam | 

Quand Simo + Go disent qu'Apple ne montre « aucun intérêt dans la préservation des logiciels », ils mettent le doigt sur la contradiction inhérente du système mis en place par Apple.

Car, souvenons-nous, Apple savait maintenir un « mode de compatibilité » sur OS X, à l'époque du Classic Mode, avec des ressources matérielles en rien supérieures à celles d'un terminal iOS récent. Côté Windows, le mode compatibilité, maintenu de Windows 2000 à Windows 7, permettait sans autre de faire tourner les vieux soft sur des bécanes pas très glorieuses. Ce n'est donc pas une question de ressources, mais de priorités et de volonté.

Pourtant rien ne donnera un coup de frein à cette spirale délétère, tant que les consommateurs seront prêts à se faire siphonner sans fin.

avatar Domsware | 

@occam

Je ne suis pas d’accord avec cela. Car les mises à jour d’iOS ne « cassent » pas les applications. Lorsque des portions de librairies sont rendues obsolètes elles continuent de fonctionner pendant des années.

Lorsque les changements de dimensions des écrans ou de résolution sont opérés les applications continuent de fonctionner avec bien entendu des dégradations au niveau graphique qui peuvent survenir. Ces dégradations peuvent toutefois être amenuisées voir réduites à zéro : il suffit de suivre là aussi les indications d’Apple sur le sujet.

avatar Lestat1886 | 

@Domsware

Exactement, et de toute façon sur console on va vers le le même modèle de rétro compatibilité. Ils vont devoir se faire à l’idée et évoluer

avatar oomu | 

Oui alors, y a de l’exageration dans les deux cotés.

Windows n’est pas le paradis
Ios n’est pas l’enfer

Oui y a de la maintenance de logiciels à faire; un service après-vente.

avatar macinoe | 

Et pourquoi donc ?

Pourquoi des développeurs indépendants seraient tenus de consacrer tout leur temps ad vitam pour résoudre des problèmes dont ils ne sont pas la cause et qui sont imprévisible, difficile à budgeter à l’avance et impossibles à financer ?

Quel rapport avec un service après vente ?

Le logiciel qui a été vendu fonctionne de la même manière dans le contexte où il a été créé.
Est-ce qu’on reproche un defaut de service après vente aux editeur qui ont fait des jeux PS2 qui ne sont plus compatibles avec la PS4 ?

Non . Le seul reproche qui peut être fait c’est à Sony qui n’assure pas cette compatibilité qui serait tout à fait faisable.

De même qu’on peut faire le reproche à Apple de ne pas faire de mode compatibilité sous iOS qui compte tenu de la puissance croissante des appareils ne serait pas un problème.

Globalement ce sont des millions d’heures de travail et des sommes folles perdues pour un problème qui ne decvait pas exister.

Apple pourrait developper des modes de compatibilite, quitte à les faire financer par les editeurs, ça leur couterait dejà bien moins cher et ce serait un budget prévisible.

avatar marc_os | 

@macinoe :
Tu fais du développement pour iOS ?

avatar Domsware | 

@macinoe

Comme je l’ai expliqué plus haut le soucis n’est clairement pas la compatibilité du côté d’Apple car les évolutions ne cassent pas les applications.

La vie d’un logiciel ne s’arrête pas à sa publication et c’est le boulot du développement que d’anticiper cela notamment dans l’architecture du code qui doit être souple et évolutive.

Dans ce cas de figure c’est faux de dire que les développeurs consacrent tout leur temps à gérer les mises à jour d’Apple. L’historique des mises à jour de leur application le montre clairement.
Cela donne plus l’impression qu’ils se sont réveillés au bout de quelques années en pensant mettre à jour leurs applications en un clic de souris.
Et donc c’est tellement plus facile de rejeter la faute à Apple plutôt que d’assumer ses responsabilités. En plus c’est l’occasion de faire un article pour parler de son activité...

avatar Lestat1886 | 

@macinoe

Oui ils peuvent délaisser leur jeu rien ne les en empêche... sauf leur image !

Quant au parallèle avec les consoles, vu leur évolution actuelle ca ne m’étonnerait pas qu’a partir de maintenant les futurs playstation seront rétro compatibles avec la ps4 etc

avatar Lestat1886 | 

@macinoe

Apple ne casse pas les apps a chaque mise a jour, sauf lors du passage au 64 bits avec ios 11

avatar macinoe | 

Préserver un environnement d’execution compatible c’est très facile.
Dans le pire des cas, avec un emulateur.
C’est ce qui est fait depuis toujours sous windows par exemple.

avatar Domsware | 

@macinoe

Avec les conséquences négatives que cela entraîne...

avatar macinoe | 

On peut faire bien des reproches à windows, mais pas celui de la retro compatibilité qui est un de ses points forts. Je ne fais pas partie de ceux qui ont le raisonnement primaire qui consiste a tout rejeter sous pretexte que c’est windows.

avatar Domsware | 

@macinoe

La rétro-compatibilité de Windows est un choix qui a ses avantages mais aussi ses inconvénients. Tout comme le choix d’Apple.

avatar dexter | 

@macinoe

La rétro compatibilité est à la fois le point fort et le point faible de Windows. Point fort car compatibilité avec la majorité des applications Windows qui sont sorties. Point faible parce qu’elle impose de conserver des pans entiers de code vieillissant et complique certaines avancées. Il n’y a qu’à voir les incohérences ergonomiques entre les applications, l’empilement de nouveaux et anciens éléments d’interface.

Apple a connu la même chose avec les bibliothèques Carbon qui produisaient des applications compatibles Mac OS 9/OS X mais au prix de performances limitées.

avatar Lestat1886 | 

@macinoe

A part pour le passage au 64 bits, je ne vois aucun cas ou la compatibilité est cassé. Après techniquement je ne m’y connais pas :)

avatar ovea | 

Mais on sait aussi qu'à la maintenance logiciel au coût exorbitant il y a des réponses dans la réécriture automne vers chaque cible à déployer.

'Vois mal comment placer cette autonomie dans une ch'tite app pour un sys plutôt temps réel, sinon en amont ?

Un livrable AppStore permet-il le déploiement ciblé pour chaque plateforme par le développeurs, ou bien Apple s'occupe-t-elle de délivrer uniquement ce qu'il convient ?

avatar occam | 

@oomu

« Windows n’est pas le paradis
Ios n’est pas l’enfer »

#AlertePétageDeCâble

Je n'ai jamais laissé entendre que Windows était le paradis ; bien au contraire.
Relisez avec un minimum d'attention ce qui est écrit.
Je parle très spécifiquement des ressources nécessaires pour un mode compatibilité.
Si les bécanes moisies sur lesquelles tournait Windows XP pouvaient le faire, les terminaux iOS actuels ou récents devraient en être d'autant plus capables.

Quant à iOS, encore une fois, relisez ce qui est écrit.
Je mets en cause le modus operandi d'Apple, et donc la logique commerciale de l'AppStore.
Ce n'est pas iOS qui est en cause, mais ce qu'Apple décide d'en faire.

Que vous soyez d'accord ou pas, que vous ayez un éclairage ou une opinion radicalement différente : pour qu'un débat puisse avoir lieu, il faut au moins lire ce que l'autre gus a écrit.

avatar Domsware | 

J’ai bondi au plafond lorsque j’ai lu la partie sur la résolution des appareils. En effet Apple propose des solutions pour cela depuis fort longtemps et cela marche parfaitement.

Je suis développeur indépendant moi-même et le contenu de cet article m’étonne vraiment.

En fait après consultation de l’historique des jeux mentionnés dans cet article je ne suis plus surpris. Il n’y a eu aucune mise à jour pendant des années : minimum 4 ans sur les jeux consultés.

avatar oomu | 

“L’appel” , que c’est laid ce charabia franglais qui dénature les deux langues.

avatar 421 | 

Quel est l’interêt de mettre à jour un jeu qui selon les dires de l’éditeur « ne rapporte plus grand chose» ?
C’est la base de la rentabilité...

avatar denisdp | 

@421

J’allais faire exactement la même remarque. Soit ça rapporte quelque chose et il faut le faire, soit il vaut mieux passer à autre chose...à moins que développer des jeux ne soit pas leur business mais leur passion. Mais le problème serait alors tout autre.

avatar fkdev | 

Le problème du développeur est que si vous voulez corriger un bug sur une vieille app, vous êtes quasiment obligés de prendre en compte les dernières évolutions. Par exemple, aujourd’hui pour sortir une mise à jour il faut prendre en compte l’iPhone X.
De plus à partir du moment où on se met à jour avec les derniers SDK, des changements peuvent intervenir, donc il faut tout revérifier. Sans parler des outils Apple qui ont toujours de nouveaux bugs amusants.
Conclusion, une modification d’une heure peut vite se transformer en deux/trois jours car il faut aussi mettre à jour les copies d’écran sur l’app store etc.

avatar Domsware | 

@fkdev

C’est le prix à payer lorsque l’on laisse une application à l’abandon sur plusieurs années. Et ce n’est pas spécifique à iOS et à Apple.

avatar webHAL1 | 

Il n'y a manifestement pas beaucoup de développeurs d'application qui commentent sur iGen... À en croire certains ici, le créateur d'un logiciel "n'a qu'à" assurer un support sur celui-ci et des mises à jour quasiment ad vitam aeternam. Et les nouvelles versions d'un système d'exploitation comme iOS ne posent aucun souci.

Sauf que la réalité n'est pas vraiment pareille. D'une part, la démocratisation des applications mobiles a dramatiquement tiré le prix de celles-ci vers le bas, et donc il est très difficile pour les petits éditeurs de rentrer dans leurs frais s'ils doivent en plus mettre à jour leurs applications en permanence (rappelons qu'Apple ne permet pas les mises à jour payantes sur l'App Store, donc ça complique bien les choses). D'autre part, il arrivera très régulièrement qu'une nouvelle version d'iOS casse quelque chose et crée de nouveaux dysfonctionnements, même mineurs.
D'un côté la Pomme met une pression intense sur les développeurs pour qu'ils consacrent des ressources importantes (voir par exemple : https://www.igen.fr/app-store/2017/12/app-store-le-bannissement-controverse-des-apps-creees-partir-de-modeles-102304) et de l'autre elle ne fait pas grand-chose pour leur faciliter la vie. Je pense qu'Apple devrait se méfier, car, si Google se montre un peu plus intelligent, il pourrait bien y avoir un mouvement de migration vers Android de plus en plus prononcé, sachant que ce système possède déjà une part de marché sans commune mesure avec iOS.

Cordialement,

HAL1

avatar Domsware | 

@webHAL1

Ce n’est pas de ça dont il est question. Simplement lorsqu’une application est laissée à l’abandon pendant plusieurs années il n’y a rien d’étonnant à ce que sa reprise en main nécessite un peu d’effort. Et que cela n’est pas spécifique à l’AppStore.

Et non il n’arrive pas très régulièrement qu’une nouvelle version d’iOS casse quelque chose. C’est même le contraire : cela est rare.

Enfin, affirmer qu’Apple ne facilite pas la vie des développeurs c’est faux. L’écosystème n’est pas parfait mais néanmoins évolue régulièrement et de manière positive pour faciliter le travail du développeur : ARC, Swift, la conversion automatique pour les nouvelles versions de Swift, AutoLayout, les assets vectoriels, Instruments...

Et c’est un développeur iOS qui écrit cela.

avatar webHAL1 | 

@Domsware

"Et non il n’arrive pas très régulièrement qu’une nouvelle version d’iOS casse quelque chose. C’est même le contraire : cela est rare."

Et pourtant, à chaque sortie d'une nouvelle version d'iOS, un très grand nombre d'applications sont mises à jour avec comme commentaire "fixes issues with iOS x"...

avatar Domsware | 

@webHAL1

Bah, ce ne sont que des commentaires promotionnels.

avatar ovea | 

C'est juste. Il faut avant tout prendre ce qui est le plus générique chez Apple donc capable d'évoluer sans travaux développeurs supplémentaires et pour le reste … il faut réinventer la roue.
Par contre, cela ne répond pas à l'obligation d'Apple d'administrer la livraison de juste la partie de code qui concerne chaque iPhone/iPad/iOS particulier pour au minimum ne pas engendrer de récessions à chaque migration … mais bon on doit pouvoir swifter cela sans que rien ne change.

avatar fte | 

@Domsware

"Et c’est un développeur iOS qui écrit cela."

Il ne t’est pas venu à l’esprit que l’expérience d’autres développeurs pouvait être différente de la tienne ?

Mon expérience se rapproche de celle de nos collègues développeurs de jeux. J’ai eu des apps dont des updates mineurs ont été bloqués pendant des semaines parce que les exigences d’Apple sur un point ou l’autre avaient changé, puis qui ont exigé des dizaines d’heures de travail pour ajuster certains points après quelques semaines de ping-pong avec les lutins qui ne se donnent pas la peine de dire clairement ce qui motive le rejet. Il est content le client qui voit un update mineur se transformer en une mise à jour à 10’000 CHF et 6 semaines de délai de livraison.

La maintenance est une chose. La maintenance imprévue et contrainte et qui profite à Apple uniquement en est une autre. Je ne suis pas un sous-traitant d’Apple...

Je refuse la plupart des mandats iOS aujourd’hui, je me suis tourné vers Android. J’en ai marre de subir les lubies d’Apple.

avatar Domsware | 

@fte

Je vais répondre sur le même ton désagréable que le tien.

Il ne t’es pas venu à l’esprit (!) d’essayer de comprendre de quoi il s’agit avant de réagir en t’en prenant à mes propos et à moi par la même occasion ? Cela t’aurait évité d’être hors sujet et désagréable.

Ici il est question de se défausser de ses responsabilités sur un tiers. Je vais continuer sur le ton désagréable annoncé en début de commentaire en prenant un ton professoral : en développement logiciel – il en va de même pour les situations de la vraie vie – il est préférable d’assurer un suivi régulier plutôt que d’agir en catastrophe au dernier moment.

Ici il n’est pas question des problèmes de validation que tu évoques – hors sujet – et surtout pas de maintenance « imprévue et contrainte ». Imprévue ce qui est entièrement faux car 1/ un OS évolue, 2/ les changements ont un rythme connu – annuel , 3/ ces changements sont connus plusieurs semaines avant leur mise en œuvre effective et enfin 4/ ces changements sont accompagnés de la documentation et des outils nécessaires pour y faire face.

Tu te trompes en affirmant que ces changements ne profitent qu’à Apple puisqu’ils profitent en fait à toute la chaîne jusqu’au client final.

Le seul point sur lequel tu as raison c’est que tu n’est pas sous-traitant d’Apple mais bien celui de ton client. Et si lui décide de ne pas vouloir payer une maintenance régulière malgré tes préconisations c’est de sa seule responsabilité. Et à lui d’en assumer les conséquences.

À bonne entendeur.

avatar fte | 

@Domsware

"Je vais répondre sur le même ton désagréable que le tien. "

Pas de surprise ici. Tu continues simplement ce que tu as commencé avec ton premier message.

Tu as une expérience différente. Top cool. D’autres en ont une autre ne t’en déplaise. Ça ne diminue en rien la tienne, ne minimise pas celle des autres.

Il ne s’agit nullement de se défausser de sa responsabilité. Il est question de la politique de marche forcée d’Apple vers les nouvelles version d’iOS sans tenir compte du support d’applications anciennes. Il est question de retirer du store des apps parfaitement fonctionnelles parce qu’Apple a décidé ceci ou cela. iOS n’est pas une plateforme durable et fiable, c’est une plateforme de téléphone mobile remplacés tous les 2 ou 3 ans au maximum. L’iPad « Pro » est traité de la même manière.

Tu n’as pas eu de problème avec l’arbitraire des lutins ? Génial ! Tu n’as pas eu de problème avec du boulot inutile nécessaire du fait de la courte vue d’Apple ? Fantastique !

D’autres ont eu des problèmes. Ou en ont.

Vraie vie, suivi régulier. Certes. Sauf que c’est de la théorie. Dans la vraie vie, ça ne se passe pas ainsi la plupart du temps, que nous - développeurs - le voulions ou pas.

Tu es un marrant lorsque tu parles de rejeter la responsabilité sur des tiers, alors que c’est précisément ce que tu as fais juste avant de le dénoncer. Bref.

avatar Domsware | 

@fte

? encore hors sujet
Bon, je perçois que l’échange est stérile et ne m’apporte rien.

avatar fte | 

@Domsware

"? encore hors sujet"

Encore cette méthode pour minimiser le point de vue et les expériences des autres, hein ?

En effet, il n’y a rien à tirer de cette conversation.

avatar webHAL1 | 

@fte :

« La maintenance est une chose. La maintenance imprévue et contrainte et qui profite à Apple uniquement en est une autre. »

Exactement. Apple ne peut être tenue pour responsable de tous les dysfonctionnements que peut connaître une application après une mise à jour d'iOS, mais la Pomme peut rendre la vie des développeurs plus ou moins facile, par exemple en :
- Leur offrant la possibilité de proposer des mises à jour de leurs application sur l'App Store (il semble normal de vouloir proposer une version 2 payante de son logiciel, mais d'offrir aux utilisateurs de la version 1 un prix plus doux).
- Assurant une prise en charge des APIs et fonctionnalités système qui soit la plus étendue possible (typiquement, éviter l'obsolescence de celles-ci et tenir compte des bugs qui sont remontés par les développeurs).
- Évitant de rejeter des mises à jour d'application sans clairement indiquer la raison et tenir compte de l'urgence de celles-ci.
- Étant cohérente dans les règles d'acceptation des applications sur l'App Store et en ne changeant pas celles-ci selon son bon plaisir. Si je suis développeur, je n'ai pas envie de vivre sous la menace que mon logiciel soit retiré de la vente parce que la Pomme a inclus la fonctionnalité dans une nouvelle version d'iOS ou parce qu'elle considère que mon application n'est plus assez moderne ou qu'elle a été développée avec un outil qui ne lui convient plus ou parce que je ne l'ai pas mise à jour depuis trop longtemps à son goût, etc.

Comme toujours, si je suis un gros éditeur Apple fera des concessions, alors que si je suis un petit indépendant je devrai vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, et cela je ne le trouve pas normal. D'un côté la Pomme met en avant ses programmes "tout le monde peut coder" (https://www.apple.com/chfr/everyone-can-code/) et d'un autre un développeur qui voudrait en faire son gagne-pain se retrouve sous le coup de règles arbitraires et variables...

Cordialement,

HAL1

avatar Domsware | 

@webHAL1

Oui, bon. C’est hors sujet tout ça, hein ! Car ici il est question d’un auteur qui se plaint des « incessantes mises à jour d’iOS ». Incessantes. Qui ne cessent pas. Une mise à jour par an ne rentre pas dans cette définition.

Le nouvel OS est annoncé en juin et mis en service en septembre/octobre. Cela laisse le temps de faire le tour du propriétaire tout de même.

Celui qui veux vivre du développement d’applications s’en donne les moyens et parmi ceux-ci les maintenir à jour ce qui les rend attrayantes auprès des utilisateurs.

Il me semble naturel qu’une activité professionnelle vitale pour moi doit mériter la plus haute attention.

avatar ovea | 

@Domsware

Hors sujet, hors sujet … hum !

Il serait plus tentant de de parler de points de vues cordialement opposés et irréconciliables.

La courte vue d'Appel est indéniable pour généricisé* son outil de DÉPLOIEMENT est indéniable.

Alors que d'autres entreprises (((que je ne citerais pas pour ne pas alimenter d'autres débats))) on adopté des langages plus déclaratifs plus propices à des déploiements d'envergure capable de s'adapter au temps et aux lieux qui passent, il semble qu'on ne reproche à l'Appel que son incapacité à fournir un outil de cohérence pour ses administrés (développeurs).

C'est possible, ça existe et ça permet de ne pas juste faire de l'occupation de territoire pour mobiliser dès développeurs sans leur donner des revenues qui sont nuls, soit dit en passant sur une application gratuite … ou trop originale pour amener des revenus drainées par d'autres gratuites avec des milliers de pieces jaunes d'achats obligatoires (en abonnement ou autres achats dans l'application), mais qui n'apporte rien, mais alors STRICTEMENT rien.

* encore un mot dont absence ne fait pas bouger l'oreille d' Appel … où ailleurs, là où ça grate.

avatar webHAL1 | 

@Domsware

« Oui, bon. C’est hors sujet tout ça, hein ! Car ici il est question d’un auteur qui se plaint des "incessantes mises à jour d’iOS". Incessantes. Qui ne cessent pas. Une mise à jour par an ne rentre pas dans cette définition. »

Ah oui, une par an ? Regardons ça de plus près, pour les deux dernières versions majeures d'iOS :
- iOS 10 : 13 septembre 2016.
- iOS 10.0.1 : 13 septembre 2016.
- iOS 10.0.2 : 23 septembre 2016.
- iOS 10.0.3 : 17 octobre 2016.
- iOS 10.1 : 24 octobre 2016.
- iOS 10.1.1 : 31 octobre 2016 et une autre le 9 novembre 2016.
- iOS 10.2 : 12 décembre 2016.
- iOS 10.2.1 : 23 janvier 2017.
- iOS 10.3 : 27 mars 2017.
- iOS 10.3.1 : 3 avril 2017.
- iOS 10.3.2 : 15 mai 2017.
- iOS 10.3.3 : 19 juillet 2017.
- iOS 11 : 19 septembre 2017.
- iOS 11.0.1 : 26 septembre 2017.
- iOS 11.0.2 : 3 octobre 2017.
- iOS 11.0.3 : 11 octobre 2017.
- iOS 11.1 : 31 octobre 2017.
- iOS 11.1.1: 9 novembre 2017.
- iOS 11.1.2 : 16 novembre 2017.
- iOS 11.2 : 2 décembre 2017.
- iOS 11.2.1 : 13 décembre 2017.

Mais ce qu'un développeur vous dira, c'est que ce n'est pas tant le nombre de mises à jour qui importe (une quinzaine par année pour iOS) que les différences entre elles et les modifications qu'elles apportent au niveau des API et des fonctionnalités système.
Pour ma part, si certains d'entre eux se plaignent je vais avoir tendance à considérer que cela est justifié, et non pas simplement qu'ils sont paresseux...

Cordialement,

HAL1

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