Android Wear ou l'échec de Google sur le haut de gamme

Mickaël Bazoge |

L’Apple Watch n’est pas attendue uniquement par les fans du constructeur. Le lancement de la montre connectée d’Apple est aussi guetté de près par la concurrence, tout particulièrement par les constructeurs de toquantes Android Wear qui n’ont pas encore trouvé la martingale pour multiplier les profits.

Avec 720 000 unités écoulées l’an dernier, les Samsung, LG, Motorola, Asus et Sony n’ont pas vraiment créé l’effet de levier attendu par Google pour imposer Android Wear comme plateforme de référence sur le marché bourgeonnant de la montre connectée — alors que le secteur est précisément en quête de son champion autour duquel se positionneront les systèmes concurrents. Malheureusement pour le moteur de recherche, il est probable que ce rôle échoie à Apple, même si le chiffre donné par Canalys recouvre des réalités différentes.

La G Watch de LG.

Si les premières montres Android Wear ont été lancées en juin (dont la G Watch qui a très mal vieilli), les ventes n’ont vraisemblablement démarré qu’en septembre, lorsque Motorola a débuté la commercialisation de sa Moto 360 : plus convaincante tant en termes de choix des matériaux que de design, cette montre a visiblement fait l’objet d’un soin particulier dans sa conception — après tout, une montre est aussi un bijou, autant avoir quelque chose de joli autour du poignet (lire : Test de la Moto 360). C’est d’ailleurs ce modèle qui s’est révélé le plus populaire du catalogue Android Wear.

Même si ce chiffre de 720 000 unités reste à confirmer (il peut être sous-évalué), il est clair que les montres Android Wear sont bien loin de se retrouver au poignet du plus grand nombre d’utilisateurs d’Android. Ils sont pourtant plus d’un milliard sur la planète : statistiquement, ces montres connectées auraient au moins dû franchir la barre du million, ne serait-ce que par la force de frappe marketing de Google et des constructeurs partenaires. Mais la déferlante n’a pas eu lieu.

Mauvaise heure pour Android Wear

L’intérêt pour les montres connectées ne date pourtant pas de la présentation de l’Apple Watch en septembre dernier. Il n’y a qu’à voir l’engouement pour la Pebble : les deux générations proposées au financement participatif ont non seulement permis à Kickstarter d’établir de nouveaux records, mais également de générer énormément de buzz sur les sites web et les réseaux sociaux.

Même si en bout de course, le constructeur n’écoulera qu’un assez faible volume de ses montres : à la fin de sa période de financement, la Pebble Time devrait atteindre les 100 000 unités vendues, peut-être plus. Sans oublier le million de Pebble vendues depuis son lancement début 2013 : c’est déjà plus qu’Android Wear. On reste loin, évidemment, des millions d’iPhone ou d’iPad qu’Apple écoule lors de leurs week-ends de lancement. Et nul doute que l’Apple Watch établira là aussi un record en la matière lorsqu’elle sera disponible, en avril.

L’erreur de Google a-t-elle été de snober ostensiblement iOS pour privilégier Android ? On peut comprendre la logique qui a conduit le moteur de recherche à s’occuper d’abord de sa propre plateforme. Il est trop tard pour refaire l’histoire, mais ce choix explique sans doute pourquoi Android Wear n’est pas devenue la plateforme vestimentaire de référence.

Alors, y a-t-il un problème spécifique à Android Wear ?

Techniquement, on peut difficilement faire le procès de Google dans cette affaire. Après tout, le moteur de recherche a plutôt bien fait les choses : Android Wear est un système d’exploitation pas désagréable, véritablement pensé pour les petits écrans, avec en plus le système de notifications « intelligentes » et contextuelles Google Now. Pour peu qu’on ait investi du temps dans cette fonction phare d’Android, cet usage cadre parfaitement avec une consultation rapide au poignet. Et l’écosystème logiciel commence somme toute à devenir intéressant.

Certes, tout n’est pas parfait. La navigation dans les menus mériterait d’être simplifiée. Certains gestes n’ont rien de très ergonomique. On aimerait avoir la main sur les « cartes » que Google Now décide de nous servir. L’affichage sur les écrans ronds n’a rien d’optimal. Bref, il y a encore du pain sur la planche pour faire d’Android Wear un système d’exploitation mature, mais le marché de la montre connectée est loin de l’être également.

La bonne volonté de Google et les efforts mis dans le développement de cette nouvelle plateforme ne sont pas suffisants pour la faire décoller. Et les ventes faibles poussent des partenaires pourtant historiques d’Android à investir leurs précieuses ressources ailleurs : Samsung mise tout sur Tizen pour ses toquantes Gear; LG a mis au point une déclinaison de webOS pour sa Watch Urbane LTE. Il est clair que les constructeurs se cherchent, ils sentent qu’il y a un espace à investir pour imposer une solution alternative face à l’ogre Google.

Cheap ou premium

En dehors des problèmes logiciels et techniques qui restent à résoudre (notamment l’épineuse question de l’autonomie qui se pose aussi à Apple), ce démarrage poussif d’Android Wear pourrait aussi s’expliquer par une des caractéristiques principales du marché Android : la frange d’utilisateurs prête à payer pour du logiciel ou des accessoires de qualité est infime face à l’immense majorité de ceux qui utilisent Android par défaut et qui se contentent de profiter des nombreux services gratuits accolés à la plateforme.

La Smartwatch 3 de Sony.

Il n’y a pas de mal : tout le monde n’a pas nécessairement le pouvoir d’achat nécessaire pour dépenser plus de 500 € dans un smartphone. Sans compter que, pour la plupart des utilisateurs, un smartphone n’est qu’un outil permettant de passer des appels et relever ses courriels — leur argent est dépensé ailleurs et c’est très bien ainsi. Mais c’est un problème qui touche moins les possesseurs d’iPhone. L’environnement mis en place par Apple est bien plus intégré, le processus de paiement y est assez simple et globalement, les utilisateurs iOS, plus « engagés » dans l’écosystème iOS, sont plus prompts à la dépense que leurs collègues sous Android.

Cela se lit non seulement dans la marge réalisée par Apple sur l’iPhone (qui a largement participé aux résultats historiques du dernier trimestre 2014), mais aussi au niveau des développeurs. Même si l’iPhone est loin derrière Android sur les parts de marché en volume (20% contre 80%, grosso modo), les revenus générés par l’App Store pour les développeurs sont plus importants que sur le Play Store. Et ce, même quand les téléchargements sont plus importants chez Google.

Cette propension à la dépense plus facile s’incarne aussi dans l’adoption d’Apple Pay : récemment, la banque Chase faisait part du profil de ses clients ayant enregistré leurs cartes de crédit dans le système de paiement sans contact d’Apple. Un rêve pour n’importe quelle marque ou annonceur : le client Apple Pay est jeune, il dispose de revenus plus élevés que la moyenne, et il dépense plus.

Plus globalement, les revenus générés par les « services », qui regroupent chez Apple les différentes boutiques et Apple Pay, ne cessent d’augmenter. Au quatrième trimestre, ils atteignaient pratiquement 4,8 milliards de dollars, un chiffre en hausse de 9,14 % par rapport au même trimestre de l’année précédente. Beaucoup d’entreprises aimeraient avoir des revenus aussi importants pour l’ensemble de leurs activités.

La clientèle premium se trouve majoritairement du côté d’Apple. On verra si les nouveaux Galaxy S6, qui jouent désormais clairement dans la cour du haut de gamme après l’abandon du plastique, arriveront à attirer ces clients plus intéressants pour les constructeurs et les développeurs; ce sont aussi eux qui ont moins de scrupules à dépenser de l’argent dans des périphériques et des accessoires. Il n’y a qu’à voir la vitalité de ce marché et la main de fer dans laquelle Apple serre ses partenaires au travers du programme MFi.

Et si le vrai problème d’Android Wear résidait dans le peu d’appétit des utilisateurs Android pour les périphériques et les accessoires ? L’écosystème de Google est tiré vers le bas par les flots de produits à bas coût qui détournent l’attention de la cible premium visée par Android Wear. Paradoxalement, c’est en se lançant sur iOS que les montres Android Wear pourraient finalement rencontrer le succès. D’une, parce que les possesseurs d’iPhone sont enclins à dépenser un peu plus pour accessoiriser leurs produits mobiles. Et aussi parce qu’ils sont comme tout le monde : ils aiment avoir le choix.

Le choix d’avoir le choix

On peut penser que le succès que rencontre la Pebble, toutes générations confondues, provient aussi du fait qu’elle est une des rares montres compatibles iOS du marché. On trouve bien, sur notre plateforme, toutes sortes de bracelets fitness dont certains affichent l’heure, mais on est loin d’une montre à proprement parler. L’Apple Watch va apporter une sacrée bouffée d’air frais à tous ceux qui veulent porter quelque chose de plus distingué qu’un Fitbit ou un UP.

Les analystes les plus optimistes estiment qu’Apple pourrait écouler une trentaine de millions d’unités de sa montre dans l’année. Pourquoi laisser un tel marché dans les seules mains du constructeur de Cupertino ? Les constructeurs concurrents seraient certainement très heureux de vendre leurs toquantes connectées à des consommateurs prêts à craquer pour d’autres formats, d’autres matériaux et d’autres prix que la montre « officielle ». Android Wear semble être le client parfait : la plateforme propose un écosystème varié, aussi bien au niveau des produits que des logiciels (au contraire de Tizen ou du webOS portable de LG). Encore faut-il que Google bâtisse le pont entre Android Wear et iOS.

Si un développeur, tout seul dans son coin, a pu s’arranger pour que les notifications reçues sur un iPhone s’affichent sur une Moto 360 (lire : Les notifications iOS compatibles Android Wear), alors Google et son armée d’ingénieurs de haut niveau sont certainement en mesure de faire au moins aussi bien. Ce d’autant que tout est déjà disponible : Google Now existe sur iOS (au sein de l’app Google) et rien n’empêche Google de plancher sur une application Android Wear pour iOS comprenant sa propre boutique de logiciels « vestimentaires » — après tout, si Pebble y est bien arrivé, pourquoi pas Google.

Même si le marché n’était pas le même, on peut dresser un parallèle entre Android Wear et l’iPod : c’est quand Apple s’est finalement décidée à prendre en charge Windows que le baladeur a fini par décoller. Steve Jobs en a peut-être mangé son chapeau, mais c’est grâce à cette décision qu’Apple a fini par sortir de l’ornière et devenir l’entreprise toute-puissante que l’on connait.

Pour Android Wear (comme pour l’iPod à l’époque), certaines fonctions manqueront sans doute à l’appel, mais l’essentiel sera là. Il se murmure d’ailleurs depuis peu que Google travaille sur la compatibilité d’Android Wear avec iOS. Si tel était le cas, l’entreprise de Mountain View lèverait le voile sur cette chimère durant Google I/O, qui se tient fin mai… soit un bon mois après le lancement de l’Apple Watch. On pourra tirer alors un premier bilan de la montre connectée d’Apple : il sera peut-être temps pour Google de présenter une alternative aux déçus de l’Apple Watch…

avatar Ast2001 | 

C'est une analyse intéressante mais je suis persuadé que c'est aussi le manque d'investissements publicitaire de Google et des constructeurs qui ont conduit à ce résultat. J'ai acheté une Moto 360 parce qu'en bon geek, j'ai vu les tests, les pubs pour Geeks mais pour le commun des mortels, ces montres sont passées sous le radar.

Je pense que google n'a pas une culture marketing puissante comme peut l'être celle d'Apple. J'ai vu à la télé quelques pubs pour Chrome de temps en temps mais pas grand chose de plus.

avatar Mickaël Bazoge | 
C'est vrai aussi, même si on a eu droit à beaucoup de bruit lors du lancement de la plateforme et de la Moto 360. Et les montres Android Wear de LG et Huawei ont eu pas mal d'écho durant le MWC… À mon humble avis, Google va laisser passer la déferlante Apple Watch et se reprendre au moment de Google I/O : Apple va « évangéliser » les consommateurs qui vont s'intéresser à l'Apple Watch mais aussi aux alternatives.
avatar Ipader | 

@MickaëlBazoge :
Si on suit le raisonnement, comme pour l'iPod il faudra que l'Apple Watch soit compatible à Androïd?

avatar Ipader | 

@Ipader :
A l'époque du début de l'iPod plus de 90% des utilisateurs potentiels était sur Windows.
Là il y a 80% d'utilisateurs sur Androïd.
Le but d'une smartwatch est justement de ne pas avoir à sortir son smartphone.
L'occasion pour certains "de se la peter"... découvrir iOS tout cachant leur smartphone à bas coût !
Apple aurait tort de s'en priver et pourrait faire switcher certains...

avatar béber1 | 

mmm, elle s'en gardera très probablement pour cantonner son pré-carré distinctif

avatar SMDL | 

@MickaëlBazoge :

"mais aussi aux alternatives."

Oui, c'est là que ça va se passer.

avatar feefee | 

@Ast2001

"J'ai vu à la télé quelques pubs pour Chrome de temps en temps mais pas grand chose de plus."

Honnêtement, à la TV, j'en ai pas vu tellement plus sur Apple ...

avatar béber1 | 

moi non plus, ou on regarde plus assez la Piste aux Etoiles

avatar Ast2001 | 

Franchement, sans avoir recours au regretté Roger Lanzac, il y a pas mal de pubs Apple. Il y en a une sur l'iPad en ce moment. Difficile de la rater.

avatar Ze_misanthrope (non vérifié) | 

J'adore iGen...
Google n'a que des échecs, des applis qui vont mal, du mal à se placer. HTC va mourir, Sony ne touche plus une quille, et Samsung est bientôt mort, n'a plus de stratégie.

Au final, une société avec plus rien qui ne va, sauf Apple dirait on.

Mais comment le monde tourne-t-il encore? Merci Apple

avatar XiliX | 

@Ze_misanthrope :
Absolument... ils ne font que suivre et améliorer. Quel marché autre que le moteur de recherche Google a réussi à faire démarrer ? Je parle bien de lancer un engouement.

avatar Yves SG | 

@XiliX :
Les moteurs de recherche étaient déjà utilisés par tout le monde bien avant Goggle. Ils n'ont fait qu'en proposer un plus performant. A mes yeux Google est très fort dans 2 domaines et 2 domaines seulement : pagerank et le marketing. Je ne connais pas un seul autre domaine ou Google ait changer la donne...

avatar Ze_misanthrope (non vérifié) | 

Waouw, ce genre de commentaire doit vous attirer même la haine des lecteurs sérieux de ce site, c'est quoi ce dénigrement sans même réfléchir un peu...

On dirait que certains d'entre vous ne se rappellent pas de gmail, des filtres, de son interface ou moment ou vivait de caramail, hotmail, yahoo..

Google Docs est certainement un truc pourri que personne n'a repris plusieurs années plus tard.

les cartes sont juste un domaine ou ils sont nuls aparemment, Streetview et Maps sont certainement un service de merde à côté de Bing et Apple, Nokia avait clairement pas mal de concurrence, on peut leur laisser.

Et tout ce qui ets maintenant sur mon iPhone 6, je les ai vu évoluer dans Android, être repris par Apple, c'est clair.

Les Google glass que vous prenez naivement pour un échec parceque ce n'est disponible en France dans votre Darty, sont utilisées par de nombreux corps de métier, et j'ai eu l'occasion d'y travailler avec un client spécialisé, et parceque ce n'est pas accessible au grand public ne veut pas dire une bouse sans nom.

Mais soit, tu as raison, on ne va pas ergoter.

avatar Yves SG | 

@Ze_misanthrope :
La haine à laquelle vous appelez, et que vous avez décidé de porter comme un étendard au sein même de votre pseudo, vous appartient. Je vous laisse la dessus à votre choix.

Quand aux services et objets que vous citez, sans entrer dans les détails ils se classe à mes yeux dans 2 catégories facilement reconnaissables : ceux qui dont de purs gadgets (et que je ne vois d'ailleurs jamais utilisés hormis pour passer le temps), et ceux dont l'offre de Google n'est qu'une offre parmis une multitude d'autre, mieux sur certains aspects mais beaucoup moins bien sur d'autre...
C'est ma vision des choses et elle aussi m'appartient. Je ne demande a personne de la partager mais j'ai en revanche le droit de l'exprimer...

Le cynisme, c'est connaître le prix de tout, et la valeur de rien.
- Oscar Wilde

Sur ce je souhaite une excellente journée à tous les lecteur de Macg (et bien-sûr à la rédaction !)

avatar Ze_misanthrope (non vérifié) | 

Vous n'aimez pas les services Google et c'est votre choix.
De là à dire qu'ils n'ont rien apporté à part de la pub, c'est juste un commentaire de dénigrement sans fond ni forme...

avatar oomu | 

Il est exact que le véritable chamboulement du marché qu'amena Google fut leur usage du moteur de recherche pour finement vendre du retour pub aux annonceurs. Pagerank fut un outil redoutablement efficace qui éclipsa très vite yahoo etc auprès des annonceurs.

Mais cela vous choque, car vous pensez que c'est rabaisser Google que de rappeler son histoire et principale activité.

On va donc vous rassurer en disant aussi que l'ingénierie et exécution de Google est excellente. Elle fut très tôt engagée dans l'usage massif de linux en cluster, de techniques de pointes pour optimiser ses data-centers. L'entreprise rendit l'usage de cartes avec GPS intuitives et franchement utiles pour le quotidien.

Son rachat de youtube n'entrava pas la progression du service. L'entreprise en général est prudente avec les rachats d'entreprise, elle ne les détruit pas.

Pour tout ce que je n'apprécie pas dans l'existence même de Gmail (les "webmails" propriétaires), il est indéniable que Google travailla d'arrache-pieds sur toutes les frustrations qu'on les utilisateurs avec le courrier électronique.

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Google a commencé à faire de sérieuses fautes avec Google+. Ainsi que la fusion toujours + inquiétante de trop de sources de données pour vendre toujours + de l'activité de ses utilisateurs aux annonceurs, donnant une excuse parfaite pour les politiciens de lui tomber dessus.

Je continue encore de penser qu'Android pervertira l'entreprise, comme Dos pervertit Microsoft.
(ça transforme une entreprise d'un commerce de services ou produit pour des _utilisateurs finaux_ (nous) en un équipementier pour industrie: le client final n'est plus un utilisateur mais un industriel dont les intérêts sont parfois contradictoires à ses propres clients. )

La critique principale faite à Google est la même que celle faite à Microsoft: l'entreprise, parce qu'elle a une vache à lait quasi automatique (la pub) passe une bonne partie de son temps à se répandre en centaines de projets avortés.

Google Glass, Wave, Buzz, etc Avortés, semi-avortés, tués rapidement, etc. Choisissez votre variante.

L'entreprise cherche constamment à être présente dans tout ce qui bouge: si demain l'hologramme est cool, google pondra Google Holo. Sans savoir pourquoi ses compétences y sont nécessaires ou intéressantes pour une activité commerciale.

Y a aussi les projets pharaoniques et ultra-médiatisés mais qui sont concrètement rien (pas un produit fini, pas un usage par le public), exemple Google Cars, les ballons pour internet en Afrique, lentilles pour diabétiques et j'en passe.

Tous sont d'excellentes idées, de merveilleuses recherches et faudrait être aigri de la vie pour vouloir autre chose qu'une réussite à Google, mais ils restent d'avantages des annonces sans lendemain que des produits concrets. Dire "notre labo fait un truc génial vous allez voir ça d'ici.. heu un jour, demain, 10 ans, ptet" n'est pas rassurant. Microsoft le fit aussi très souvent dans les années 90s.

Bref,

On a le droit de critiquer Apple et Google. La différence dans la critique, c'est que j'insiste (depuis longtemps, regardez les archives MacG) qu'un produit qui tient dans la main est supérieur à un produit hypothétique.
Je considère qu'il est + sain de vivre d'un commerce direct "fabricant vend à utilisateur" qu'un commerce indirect "fabricant vend à un industriel qui va revendre la techno sous une forme quelconque à peut être un utilisateur".

C'est ce qui fait que quand je critique Apple, c'est pour espérer dire où Apple n'est PAS le apple qu'elle doit être. Alors que quand je critique Google, c'est pour encore et toujours critiquer une mauvaise tendance de Toute L'Industrie. (en un sens, je défends le droit à Apple d'être Apple, je critique à Google d'être que Google :) ))

avatar AsUWant | 

Je te trouve bien lucide, sur le coup, oomu ! Même si je ne suis pas tout à fait d'accord pour comparer Microsoft et Google (le type de l'entreprise n'est pas la même, et lorsque tu dis "microsoft avortait plein de projet", la différence, c'est que "l'echec" et le "test" est inscrit dans l'ADN de google) , je trouve tes remarques assez pertinente, et je suis plutôt d'accord !

Pour autant, je ne critique pas Apple a faire son Apple (car il sont très bien dans leur rôle), mais je ne trouve pas non plus qu'un "google" n'ai pas sa place ! Je préférais autant pas qu'il y ai 10 Apple sur le marché!

avatar Ast2001 | 

Trop fort :-) Faut arrêter cinq minutes avec google qui n'a rien inventé ou presque. Sur la recherche, au-delà du pagerank, il faut leur reconnaître qu'il ont plus changé notre façon d'appréhender la connaissance que tout autre compagnie au monde (Si il y avait peut-être le travail des encyclopédistes). En bien ou en mal, Google est au cœur de nos existences aujourd'hui. Leurs services (recherche, cartographie, vidéos, mails, OS etc...) sont utilisés quotidiennement par des milliards de personnes.

Et après, on peut retourner ce que tu dis car en filigrane tu opposes Apple et Google. Apple, ils ont inventé quoi qui change nos existences ? Quel produit vraiment innovant ? l'iPhone ? C'est plus un formidable travail d'intégration, de design technique et logiciel qu'un ensemble d'innovations fondamentales. Je ne pense pas que le slide to unlock ou le pinch to zoom (pour autant que cela vienne de chez eux) soient des inventions à ce point fondamentales qu'elles soient au cœur de nos vies.

avatar XiliX | 

@Ast2001

Tu es sur d'avoir lu et compris mon poste ? Où ai-je dit que Google n'a rien inventé ?

Je te recite mot pour mot "Quel marché autre que le moteur de recherche Google a réussi à faire démarrer ? Je parle bien de lancer un engouement"

Apple a réussi à rendre populaire :
* L'interface graphique (certes c'est Xerox qui l'a inventé)
* Balladeur numérique avec iPod (ce n'est pas Apple qui l'ai inventé)
* Smartphone avec iPhone (ce n'est pas Apple qui a été le premier)
* Tablette avec iPad (ce n'est pas Apple qui a été le premier)
* Paiement depuis un système mobile avec ApplePay (ce n'est pas Apple qui a été le premier)
* Bientôt smartwatch avec AppleWatch (ce n'est pas Apple qui a été le premier)

Oui je répète systématiquement "Ce n'est pas Apple qui a été le premier" pour que tu comprenne que ce n'est pas le sens de mon poste. Mais c'est bien Apple qui les a rendu "populaire" et tout le monde suit. Il suffit de voir maintenant avec le smartwatch, tout le monde attend que Apple montre la voie à suivre.

Sinon, effectivement j'ai oublié de mentionner la cartographie où Google a réussi à montrer le chemin à suivre.
Mais pour le GoogleGlass, comme tu dis, il reste réservé à un "certains" publics.

avatar Ast2001 | 

Ok, j'avais mal lu / compris ce que tu voulais dire. désolé.

avatar oomu | 

il est indéniable qu'Apple est redoutable sur la mise sur le marché de produits finis et fonctionnels qui intègrent des nouveautés de l'industrie.

Apple n'a pas inventé l'écran+cpu+clavier+mémoire+souris+haut parleur qui fait DOOooooong, mais pinaize le MAC était un concentré de travail BIEN FAIT et de résolutions de problèmes pratiques pour industrialiser les belles idées des chercheurs purs.

Voir par exemple le travail fait entre la souris des travaux académiques et celle d'Apple. La première posa toutes les bases de ce qu'est une "souris" et pourquoi c'est utile (tous les travaux sur ce qu'un souris permettait comme interface et usages), l'autre rendit la souris fonctionnelle, pas chère, efficace et institua tous les concepts encore utilisés de nos jours d'une interface à base de souris.

Le soucis est que vous (vous les geeks au sens large, pas la personne à qui je réponds explicitement) cherchez à dénigrer les réussites des entreprises au lieu de les acclamer.

Ainsi, pour toutes les fautes dont j'accable Google régulièrement (très peu en fait), il est indéniable qu'elle sait créer des services en ligne et les rendre attractifs comme personne avant elle. Google Maps est une parfaite réussite. Voilà un produit qui fit la synthèse de tonnes d'innovations brutes et les rendit cohérentes, intuitives et changea notre usage des cartes. Et google l'améliore constamment (!).

Le tout est supérieur à la somme de chaque composant. C'est ce qu'il faut comprendre avec Apple et Google.

avatar enzo0511 | 

c'est vrai que google ne fait rien pour créer de l'engouement autour de son écosystème, pour peu qu'on puisse parler d'écosystème
google livre un OS à ses partenaires, et puis débrouillez vous
et enfin, ces derniers ont la fâcheuse tendance à ajouter une surcouche

avatar Bardyl | 

Haha... non.

avatar pocketalex | 

mouais

Je suis assez amusé de tout ce tintouin autour des montres connectées. Tout le monde en parle, mais personne n'en achète, et sur l'avenir, vraiment personne n'est sur de rien ni n'est capable d'affirmer si la sauce va enfin prendre ou non.

On sait tous qu'Apple vendra une pelletée d'Apple Watch à sa sortie, mais après ? La smartwatch va t'elle s'imposer durablement ? ou le soufflé va t'il se dégonfler lamentablement ?

Un smartwatch vaut-elle ses 300 à 500€ (voir plus) pour un appareil somme toute peu utile - alors qu'un smartphone est indispensable - dont l'autonomie risque de ne pas passer la journée et donc rendre l'appareil vraiment peu intéressant, et dont l'aspect est ... moche

Car une smartwatch est moche.

Excusez moi de le dire, mais les 3 seuls modèles un peu potables (celle d'Apple, la LG Urbane et la Moto) sont tout de même plus proche de la casio des années 80 que d'une IWC ou d'une Chopard. Ceux qui sont attentifs à leur style, majoritairement ceux qui ont des thunes, risquent de bouder l'aspect geeckos / techos / m'as-tu-vu

Certes il y existe un luxe "bling-bling" (est-ce du luxe d'ailleurs) et ses adeptes, les technos-beaufs, vont se ruer sur le modèle d'Apple, c'est sur. Mais le 'vrai luxe', lui, est dans la discrétion, la simplicité, un style intemporel, une certaine idée de l'élégance, le vintage et la modernité, le travail de l'artisan. Des codes que je ne retrouve pas dans le modèle d'Apple, encore moins dans la concurrence, LG Urbane comprise.

Attendons la réponse des Suisses avec peut-être des modèles "smart" qui risque de nous surprendre.

avatar Ipader | 

@pocketalex :
Oui mais les suisses n'auront pas l'App "FartWatch":
http://fart.watch

avatar Ipader | 

@Ipader :
On me dit que Tim Cook fera une démo le 09 mars, on va être éblouis !

avatar béber1 | 

Les suisses n'ont pas besoin de Fart.app, ils ont déjà les Cheese Watch pour ça
http://lallement.com/Montres/viewtopic.php?f=3&t=3681

avatar Domsware | 

@pocketalex :
Moche pour toi.
Et puis on est tous le beauf ou le Jacky de quelqu'un

avatar pocketalex | 

Ne te méprend pas, je n'ai pas dit que tous les porteurs d'Apple watch, ou de smartwatch en général, sont des beaufs.

C'est juste une question de pourquoi on achète un produit, et quel est l'objectif d'achat. Il y a ceux qui ont un iphone pour avoir un statut, pour le montrer, et ceux qui achètent un iphone parceque le produit répond bien à leur utilisation.

J'en connais des "consultant internet" qui changent de téléphone tous les 6 mois, voire qui paient des fortunes pour avoir le modèle avant tout le monde, dès le jour de se sortie, et pour certains qui ont deux voir trois téléphones à 800€. Ils sont beaux, propres sur eux, mais restent tout de même pathétiques.

C'est ça un techno-beauf, ce n'est pas forcément dans le style, mais dans l'attitude. Acheter pour exister, et non acheter pour utiliser.

Nombreux seront ceux qui achèteront l'Apple Watch pour pouvoir arborer une Apple Watch, car il FAUT avoir une Apple Watch

avatar SMDL | 

@pocketalex :

"On sait tous qu'Apple vendra une pelletée d'Apple Watch à sa sortie, mais après ? La smartwatch va t'elle s'imposer durablement ? ou le soufflé va t'il se dégonfler lamentablement ?"

Comme pour l'iPad, la question porte sur les volumes. Car oui, ne pas avoir à sortir son smartphone à tout bout de champ, surtout en société ou compagnie, est un véritable confort.

Les chiffres de la Peeble sont tout de même une base intéressante. Et ce n'est qu'une start up.

avatar pocketalex | 

Sortir son iphone ou consulter sa montre, c'est se couper de son auditoire pour consulter un écran, pas sur que socialement l'un soit meilleur que l'autre

Et quand tu dis la question porte sur les volumes ... je reste persuadé qu'a sa sortie ils vont en vendre des pelletées, mais pas sur qu'après ça se maintienne, alors que la courbe de vente de l'iPad a constamment augmentée dans le temps (avec un tassement actuel du à la faible évolution de l'appareil)

En posant l'iPad comme réponse, tu compares deux produits tout de même très différents : l'iPad est un objet utile, autonome, et avec de l'autonomie

L'apple Watch est un objet peu utile, non autonome (sans iphone associé, on ne fait quasiment rien avec) et sans autonomie (mois d'une journée de batterie, ce qui est quasi rédhibitoire)

La donne est tout de même bien différente.

avatar SMDL | 

"Sortir son iphone ou consulter sa montre, c'est se couper de son auditoire pour consulter un écran, pas sur que socialement l'un soit meilleur que l'autre"

Le coup d'œil vers la montre sera toujours beaucoup plus économique et discret que sortir son smartphone ou plus prégnant encore, le poser sur la table.

"Et quand tu dis la question porte sur les volumes ... je reste persuadé qu'a sa sortie ils vont en vendre des pelletées, mais pas sur qu'après ça se maintienne, alors que la courbe de vente de l'iPad a constamment augmentée dans le temps (avec un tassement actuel du à la faible évolution de l'appareil)"

C'est pourquoi je compare à l'iPad. Il me paraît assez évident que les gens ont statistiquement moins besoin d'une montre connectée qu'un smartphone, et même une tablette évoluée. Ce sont juste des conforts qui naissent suite à notre addiction exponentielle pour l'informatique personnelle liée à sa miniaturisation et la mobilité associée. Les deux révolutions sont le PC et le smartphone. Même l'iPod/Walkman n'est plus qu'une fonction

"En posant l'iPad comme réponse, tu compares deux produits tout de même très différents : l'iPad est un objet utile, autonome, et avec de l'autonomie"

Non, c'est un confort. Génial d'ailleurs, l'ardoise des premiers temps de l'écriture qui, plus ou moins sous son form-factor ancien, vient nous offrir les outils les plus incroyables (du temps de nos grands scientifiques qui rêvaient un tel appareil sans penser qu'il puisse exister un moyen d'un jour le fabriquer) sous l'effleurement des doigts.
Ce n'est d'ailleurs pas la faute de ces appareils d'être employés majoritairement pour la consommation mimétique. Nous sommes tous plus ou moins humains ;)

"L'apple Watch est un objet peu utile, non autonome (sans iphone associé, on ne fait quasiment rien avec) et sans autonomie (mois d'une journée de batterie, ce qui est quasi rédhibitoire)"
I
C'est la première itération de produits qui n'existent que depuis grossomodo modo le début de la décennie, si on revient aux grands ancêtres déjà lointains (!)
Nous verrons la suite...

avatar Maximei | 

Je suis tout à fait d'accord sur le côté marketing des montres Android Wear. On voit bien qu'apple, avec un produit qui n'est pas encore sortie, fait bien plus de pubs que les autres fabricants. La diversification de leurs supports (magazine, event...) montre qu'ils veulent vraiment imposer dans une nouvelle catégorie de consommateurs et c'est Ca, la clef des montres connectées je pense.

Après, je ne pense pas, à mon humble avis, que l'ouverture d'Android Wear à iOS (ça fait bizarre de parler d'ouverture pour Android !) changera fondamentalement leur problème. Comme souligné dans l'article, les possesseurs d'iPhone achètent aussi bien le produit en lui même que l'écosystème et la qualité de finition/design/matériaux ce qui entre un peu en contradiction avec Android Wear puisque l'intégration entre une smartwatch Android et un iPhone sera de facto moins poussée qu'entre une Apple watch et un iPhone.

Personnellement, je possède presque tous les produits Apple existants, mais il va sans dire que l'Apple Watch ne trouvera pas (pour le moment) place à moins poignet. Et aucune smartwatch n'y trouvera place étant donné que je n'y vois aucun intérêt. J'attendrais la V2 d'Apple pour voir s'ils me font changer d'avis et en attendant, je laisse les mouvement mécaniques Suisse m'indiquer l'heure et mon iPhone les notifications que je reçois !

avatar béber1 | 

Certes il y existe un luxe "bling-bling" (est-ce du luxe d'ailleurs) (...) Mais le 'vrai luxe', lui, est dans la discrétion, la simplicité, un style intemporel, une certaine idée de l'élégance, le vintage et la modernité..."

comme les Rolex à 50 ans ?

avatar enzo0511 | 

discrétion ?

si tu regardes une hublot, une richard mille ou une jaeger lecoultre, il n'y a rien de discret, et ça représente le top du luxe en matière de montre

avatar béber1 | 

l'Elegance ne consisterait-elle pas alors dans du matuvuisme discret ?
dans de l'exhibitionnisme pudique de richesses stylées ?
la simplicité dans de la préciosité condescendamment distillée ?

avatar SMDL | 

@béber1 :

"comme les Rolex à 50 ans ?"

Oui, parce que les montres qui correspondent à la description de notre ami existent, (il y en a de sublimes) mais sont rares.

La norme de la montre Suisse compte temps etc., c'est - a mes yeux - un gros cadran plein de petits avec des aiguilles partout, qui pend comme une couille dans sa gravité naturelle au bout d'un bracelet de menottes clinquant.

Marqueur social bien davantage que compte-temps, tel que l'était le gros Dupont en or hyper massif, compagnon de la cuite au bar d'un hôtel des Champs-Elysées, Black & White et uniforme costard cravate ("la cravate est la seule fantaisie colorée de l'Homme", après la montre est le seul bijou du Mâââle, amnésiques de la chevalière, gourmette, du collier de la boucle de ceinture du pommeau de la canne, et j'en passe).

Quant à l'héritage, mon FILS portera ma montre, et mon petit-fils, et ainsi de suite jusqu'à jugement dernier (le compte-temps ne serait-il pas plutôt un décompte-temps ? ;) ), dans les faits, ça doit être assez rare. D'autant que les passionnés de montres font collection.

Ah oui, et je suis davantage bluffé par les artisans de l'infiniment petit qui miniaturisent tant de machines, de l'appareil photo au téléviseur en passant par les outils les plus divers en un seul petit objet bientôt au poignet que ceux qui se pourrissent la vue afin de satisfaire aux goûts exponentiels d'une clientèle planant au-dessus du monde.

Non, je le répète, que l'horlogerie suisse ne soit pas un artisanat admirable, ni qu'il est vain d'aimer les montres de prestige, ni encore que je ne reluque pas quelques modèles sublimissimes (j'ai un faible pour les complications astronomiques et le Bleu de four), mais que l'idée que la plupart de ces montres sont un achèvement esthétique est fausse, au-delà même du jugement de goût, de la pure subjectivité.

Beaucoup de marques font dans le kitsch mâle, c'est un fait.
Les codes sont souvent grossiers.

avatar pocketalex | 

Déjà, Rolex est tout sauf une marque bling-bling. Les modèles qu'ils proposent sont ultra-ultra-classiques. C'est pas parceque Ségéla a fait un mauvais jeu de mot que c'est une vérité...

Ensuite, l'ensemble de l'horlogerie Suisse ne fait pas que dans le classicisme, Hublot nous pond des trucs qu'il faut tout de même oser porter. Mais les modèles originaux et imposants ne sont pas légion pour autant, et les marques qui osent des création audacieuses proposent aussi des modèles classiques (Master de jaeger le coultre, etc)

avatar apache | 

Ces matant on parle pas de ça Apple Pay à l'origine d'une fraude massive aux Etats-Unis

avatar Wolf | 

@apache : Tu a le lien pour l'´iinfo ou pas ?

avatar Ipader | 

@Wolf :
Ça a était évoqué sur ce site, c'est plus un problème au niveau des banques... Champ de distorsion quand tu nous tiens;)

avatar apache | 

@Wolf :
01 net

avatar Rez2a | 

@apache :
Et tu as la contradiction de ton affirmation dans l'article : Apple Pay n'est pas "à l'origine d'une fraude massive" comme tu dis, c'est les banques qui le sont.

avatar apache | 

@Rez2a :
Oui ce qu'il disent pas c eux les victimes puisque la majorité des achats ce trouve dans les apple store

avatar Biking Dutch Man | 

@apache :
Tapé sur une smart watch je présume...

avatar béber1 | 

"apache
Ces matant on parle pas de ça Apple Pay à l'origine d'une fraude massive aux Etats-Unis"

déjà il a eu un article sur Appe Pay et les fraudes bancaires
https://www.igen.fr/ios/2015/01/apple-pay-les-banques-negligentes-face-la-fraude-89523

 
et deuxio, il apparaitrait que les fraudeurs utilisent les milliers de numéros de cartes bancaires qui ont été volés
http://www.itespresso.fr/apple-pay-coeur-affaire-fraude-bancaire-90120.html#V58vrdSD2Ui96uHt.99
"L’erreur est humaine

Les principaux établissements financiers ont opté pour une authentification de l’utilisateur via leur application mobile. Les plus petites structures recourent plutôt à un centre d’appels : le client doit communiquer à un conseiller des informations qu’il est théoriquement le seul à détenir. Par exemple, les quatre derniers chiffres de son numéro de Sécurité sociale.

Problème : ces données peuvent facilement tomber entre les mains de tiers malintentionnés, car elles abondent sur le marché noir en ligne. Il en circule par millions après des cyber-attaques comme celles qui ont visé les enseignes de distribution Target et Home Depot (50 millions de numéros de cartes aspirés dans le premier cas ; 70 millions dans le second).

Il suffit alors aux fraudeurs de paramétrer de nouveaux iPhone avec les données bancaires, puis d’appeler les organismes financiers pour finaliser la vérification… Avec les numéros de Sécurité sociale récupérés sur Internet, mais aussi éventuellement avec d’autres informations glanées sur le Web par des techniques de social engineering.
etc."

Mais bon, c'est pas le bon sujet là,
et on ne le traite pas sans avoir recoupé un ensemble d'informations plus complètes et précises, et sans avoir été au plus prêts des sources les plus fiables.

Que tous nos posts qui n'ont rien à faire ici soient eliminés pour ne pas plus polluer ce fil de discussion
et pour faire place à un article consacré au sujet

avatar mouharf | 

Google en avait pas déjà parler il y a quelque mois? De faire sur IOS mais qu'il y avait une contrainte qui ne leur permettais pas?
Sinon j'ai une smartwatch (g watch r) et pour moi cela rste encore du domaine du gadget, je veux dire je réponds par la voix a mes whats app ou autre message,j'ai l'application bring pour mes courses (applications que je plussois fortement pour les gens en couple peu importe le support ;op) mais je pourrais faire tout ça avec mon smartphone sans que cela change grand chose en fait....
Après il y a quand même bcp plus de tintamarre sur les produit Apple que sur les autres (on m'a déjà dit :tu as une apple watch de chez lg?)et ils n'ont meme pas tellement besoin de faire de pub, tandis que les autres oui....
Bref à voir comment le marché va aller.. mais pour moi ça reste encore du gadget tout ça (Apple watch aussi..cette histoire de molette pour voyager dans les menus que tout le monde trouve incroyable...ça ma fait penser a ma vieille mpc 2000 ...bref)

avatar enzo0511 | 

De toute façon c'est totalement ridicule d'acheter une montre juste pour son design encore faut il adopter son OS et ses fonctions

Combien de collègues j'ai vu se précipiter sur la moto 360 et qui ont fini par la revendre ou la laisser au tiroir

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