Test de l’iPad Pro : design, prise en main et performances
L’iPad Pro est un monstre. C'est la première impression qui se dégage en sortant la nouvelle tablette de son emballage, et c'est aussi l'impression qui reste après quelques jours d'utilisation. L'iPad Pro est un monstre, donc, avec ce que cela comporte comme avantages et comme inconvénients.
Par bien des aspects, l’iPad Pro n’est pas une tablette, c’est un ordinateur de bureau transportable. Une sorte de chimère dont le représentant le plus connu n’est autre que la Surface Pro de Microsoft. Impossible de ne pas comparer la tablette-ordinateur de l’éditeur de Windows avec l’iPad géant d’Apple. Les concepts sont globalement similaires, et les prix dans la même fourchette.
Apple pourra s’en défendre autant qu’elle le veut, mais il est indéniable que les deux produits partagent plus qu’un air de famille : ils ont été conçus pour occuper la même place sur le marché, entre la tablette et l’ordinateur portable.
Sorti de sa boîte, l’iPad Pro est… un grand iPad. Difficile de le nier ! Le design est sensiblement identique d’un modèle à un autre : on retrouve un châssis en aluminium (avec la bande en plastique pour l’antenne dans le cas du modèle Wi-Fi + cellular), les chanfreins sur les bords, les deux boutons pour le volume (le bouton de blocage de l’orientation ne reviendra pas), un port Lightning sur la tranche inférieure, le bouton d’accueil Touch ID, la sortie jack audio et bien sûr le bouton d’allumage sur la tranche supérieure.
Un (vraiment) grand écran
L’iPad Pro a tout de même quelques signes distinctifs — en dehors de la taille de son écran, évidemment. Dans les angles de l’appareil des trous pour les haut-parleurs ont été percés (la tablette en embarque quatre, rien de moins). Et le port Smart Connector est présent sur la tranche de gauche : ces trois contacts permettent aux claviers compatibles d’être alimentés en énergie et de transmettre des informations entre le clavier et la tablette.
En dehors de ces menues différences, la vraie nouveauté visible de cet iPad, c’est évidemment son écran. Il est immense (12,9 pouces) et bien défini : 2 732 x 2 048, contre 2 048 x 1 536 sur l’iPad Air 2. Les deux tablettes partagent la même résolution de 264 ppp (326 ppp sur l’iPad mini). Comme sur les dernières tablettes, la dalle de l’iPad Pro est laminée (la couche LCD et le verre ont fusionné) et traitée avec un revêtement antireflet ; en pleine lumière l’écran restera difficile à lire, mais dans un environnement de bureau ou à la maison, il n’y a pas grand chose à redire.
Apple n’a pas profité de l’occasion pour intégrer dans l’écran la technologie 3D Touch apparue avec les iPhone 6s et 6s Plus. Dommage que l’iPad Pro n’ait pas été la première tablette sensible à la pression, mais il est vrai qu’Apple promeut beaucoup l’usage de l’iPad Pro avec l’Apple Pencil qui lui, intègre des capteurs de pression. Il n’empêche qu’on aurait bien vu des Quick Actions et le duo dynamique Peek & Pop dans les applications.
Si on fait chou blanc du côté de 3D Touch, Apple a par contre mis au point un système innovant de rafraîchissement de l’écran, dans le but d’économiser de l’énergie — un poste stratégique au vu du nombre de pixels à illuminer : 5,6 millions !
Quand la tablette ne capte aucun mouvement sur la surface de la dalle, ou quand aucun contenu ne bouge, elle ralentit le taux de rafraîchissement de l’écran à 30 images/seconde (30 Hz). En revanche, dès qu’il se passe quelque chose sur (ou dans) l’écran, le taux de rafraîchissement double pour passer à 60 images/seconde (60 Hz). Dans les faits, on ne fait pas la différence évidemment.
Finissons ce tour du propriétaire en évoquant deux « omissions ». D’une part, le capteur Touch ID n’est pas celui des iPhone 6s. La réactivité de l’identification de l’empreinte digitale est identique à celle que l’on connaissait avec les précédents iPhone et iPad : c’est rapide, mais pas fulgurant.
Apple nous a expliqué que l’on n’était pas forcément amené à allumer aussi souvent un iPad qu’un iPhone, et c’est encore plus vrai avec l’iPad Pro qui se destine moins à un usage « sur le pouce ». Mais cette raison pourra paraître bien faible et surtout, elle ne tiendra plus quand l’année prochaine ou plus tard, Apple sortira un iPad Pro 2 équipé d’un Touch ID aussi véloce que sur l’iPhone 6s…
L’autre « absence » encore plus étonnante, c’est celle de la fonction « Dis Siri » lorsque la tablette n’est pas branchée au secteur. Qu’on se rassure, l’assistant intelligent est bien présent évidemment (en maintenant la pression sur le bouton d’accueil), mais la requête « Dis Siri » lancée à la volée ne fonctionnera que si la tablette est en charge.
On perd beaucoup de l’intérêt de cette fonction si pratique avec l’iPhone 6s et l’Apple Watch. C’est d’autant plus bizarre (et Apple n’a pas su nous donner d’explication) que l’iPad Pro emporte un coprocesseur M9 dont l’écoute en continu en attente de « Dis Siri » est l'une des missions.
Prise en main
Avec un format qui représente pratiquement deux iPad Air l’un à côté de l’autre et un poids de 713 grammes, l’iPad Pro n’est pas un produit particulièrement maniable. Il pèse littéralement au bout des bras et si le tenir avec une seule main est possible, cela ne dure jamais très longtemps.
C’est encore plus le cas si l’on aime lire allongé dans le lit : l’iPad Pro n’est pas adapté à ce genre d’usage, à moins de poser la tablette sur le torse (attention au basculement inopiné vers la tête !) ou de l’utiliser calé sur un de ses coins quand on se place sur le côté du corps. Ce problème est moins présent avec l’iPad Air 2 (437 grammes) et absent de l’iPad Mini (298 grammes).
Rapidement, on envisagera l’achat d’un étui de type Smart Cover afin de maintenir la tablette sur un bureau. Apple aurait pu nous épargner cet achat additionnel qui ajoute du poids et du volume à un produit qui n’en a vraiment pas besoin, avec l’intégration d’une béquille. Microsoft en a fait un des arguments de vente de sa Surface, et il faut reconnaître que la version inaugurée avec la génération Pro 3, qui permet de positionner la tablette selon de nombreux angles, est plutôt réussie.
Si Microsoft y arrive, pourquoi pas Apple ? Mais intégrer une béquille dans l’iPad Pro aurait sans doute contrevenu au langage de design si cher à Jony Ive. Sans oublier les revenus tirés de la vente d’étuis et de claviers…
Si on ne possède pas de sacoche suffisamment grande pour accueillir l’appareil (les sacs des dames sont définitivement exclus), il faudra emporter l’iPad Pro sous le bras ou à la main. Là aussi, le transport est peu pratique, l’encombrement de la tablette étant vraiment important. Dans les transports en commun, utiliser l’engin a un petit côté incongru — en tout cas, on ne passe pas inaperçu.
En fait, l’iPad Pro ne se vit guère autrement que posé sur une surface plane ou lorsque l’on est assis dans un fauteuil, la tranche de la tablette sur les genoux. De fait, on peut presque parler de « tablette de bureau » que l’on pourra coupler avec un clavier Bluetooth ou un des périphériques spécialement conçus à cet usage (comme le CREATE de Logitech).
Des performances aussi grandes que le produit
Avec ses processeurs Ax basés sur l’architecture ARM, Apple a les mains libres pour développer des puces selon ses besoins, sans avoir à attendre derrière un partenaire. Ces processeurs sont de plus en plus puissants, à un point tel que les dernières générations peuvent rivaliser, en termes de performances brutes, avec des puces « de bureau ».
C’est encore plus le cas avec cet iPad dont le processeur A9X (double cœur, 64 bits, cadencé à 2,26 GHz) est sacrément véloce. Il met une claque à ses prédécesseurs comme on pouvait s’y attendre. Le test réalisé dans Geekbench, qui mesure les performances des processeurs dans les tâches mono-core ou en multi-core, ne dit pas autre chose.
En tâches mono-core, l’A9X est clairement au-dessus de la mêlée. En revanche, pour les tâches multi-core, l’A8X de l’iPad Air 2 (toujours bon pied bon œil !) et l’A9 de l’iPhone 6s restent encore dans la course.
La comparaison est moins aisée quand il s’agit d’opposer l’A9X à des processeurs Intel, les deux architectures ARM et X86 étant bien différentes. Néanmoins, les mesures réalisées par ArsTechnica ont le mérite d’annoncer la couleur et de préparer le terrain à de futurs Mac équipés de processeurs « maison » : l’A9X est au niveau du Core i5-6300U cadencé à 2,4 GHz qui équipe la Surface Pro 4, et un poil en dessous du Core i5 à 2,7 GHz du MacBook Pro Retina 13 pouces.
On apprend aussi que la puce de l’iPad Pro met minable le Core M 1,1 GHz du MacBook Retina, mais aussi la déclinaison cadencée à 1,3 GHz (lire : A9X : l'iPad Pro aussi puissant qu'un MacBook Pro Retina).
Le bench GFXBench 3.1, qui mesure lui les performances graphiques et la qualité du rendu en OpenGL ES 3.1, marque une amélioration réelle du test T-Rex, en particulier en 1080p Offscreen pour l’iPad Pro.
On l’avait déjà dit avec l’iPad Air 2, et on va le redire à nouveau : la puissance de l’iPad Pro restera virtuelle si les développeurs n’en tirent pas parti. Et pour le moment, force est de constater qu’aucun jeu ni aucune application ne savent quoi faire de ces performances… ce qui est encore le cas avec l’A8X pour la vaste majorité des apps.
Il faut néanmoins reconnaître que l’A9X, secondé efficacement par les 4 Go de RAM, offre un écrin particulièrement véloce pour iOS 9. Tout est parfaitement réactif, ce qui n’est plus le cas avec les iPhone 6 et 6 Plus sous la même version. On retrouve sur l’iPad Pro la même rapidité d’exécution d’interface que sur les iPhone 6s (et c’est heureux).
Après une année d’utilisation d’un iPad Air 2, j’ai pu noter une réactivité légèrement meilleure sur l’iPad Pro ; rien d’ébouriffant dans mon utilisation de tous les jours, mais les applications se lancent effectivement plus rapidement comme dans ce comparo de lancement d’Asphalt 8 :
L'iPad Air 2 reste un appareil très performant, et devoir attendre une ou deux secondes supplémentaires n'est pas réellement un problème, mais évidemment le fait d'attendre encore moins longtemps devant l’iPad Pro est un bonus que je prends volontiers. Par ailleurs, après quelques séances de jeux, la tablette n'a pas montré de signes particuliers de chauffe à l'arrière.
Prochain épisode de notre test : iOS 9 et les applications.
Merci pour ce premier test, qui répond déjà à grand nombre de mes questions
Je crois qu'elle reflète les dalles au sol...
@Elkaar :
Elle reflète les dalles du sol.
Si je comprends bien, il faut que chaque développeur tire partie de l'iPad Pro ? C'est complètement con. C'est au développeur de se fader la gestion de la mémoire comme jadis au début de iOS? Dites moi que je me trompe !
Il faut surtout qu'un développeur utilise la puissance.
C'est par exemple le soucis de l'iPhone 6S. Son GPU gère tous les jeux existant. Aucun ne le sature, donc logiquement il faudra attendre que les devs tirent parti de ce gain de puissance.
@mandrak134
non c'est pas au développeur de se "fader la gestion de la mémoire".
(Bien qu'il faut quand même pas croire qu'on peut charger n'importe quoi tout le temps sans conséquences et magiquement tout est optimum, même avec ARC)
Par contre c'est aux développeurs d'écrire des applications ambitieuses qui me laisseront créer des documents titanesques occupant 3 ou 4Go de ram. Par exemple dessiner en 300dpi avec maintes calques et effets.
C'est ça "tirer parti".
Par exemple, faire un jeu vidéo mettant en oeuvre des shaders + complexes mais que grâce au gpu/cpu + rapide permet de faire à la fois des graphismes + détaillés mais animés tout aussi vite.
@mandrak134 :
Les iPad et iPhone ont des ressources limitées (mémoire, batterie...), les développeurs doivent connaître ce qu'il est bon de faire dans un tel environnement. Cela passe par le suivi de guidelines et d'astuces d'optimisations. C'est ce qui fait la différence entre des applis réactives et d'autres (Facebook ?) carrément à la ramasse. C'est pas de la magie.
Pourquoi se plaindre du manque de béquille sur l'iPad? La béquille de la surface n'est pas pratique et l'empêche d'être utilisé sur les genoux. Au contraire de la Smart Cover très pratique pour ça.
Et puis utiliser un écran tactile à la verticale c'est vraiment bof...
A part si tu utilise la surface à bout de bras, la béquille se repose logiquement sur tes cuisses et non tes genoux. Ce qui fait qu'elle tient plutôt bien.
La smart Cover neuf tient bien aussi. Mais dés qu'elle prend de l'age ce n'est plus la même danse.
@fousfous: La béquille de la surface a plusieurs positions et oui c'est possible de l'ouvrir assez pour utiliser la Surface sur les genoux.
@fousfous :
Je ne l'ai pas essayé personnellement, mais les photos que j'en vois ne me laissent pas penser qu'il soit pratique d'utiliser un iPad sur les genoux avec un support type Smart Cover ou Smart Keyboard. Ça ne me parait pas plus pratique que la béquille de la Surface.
Par contre, la largeur de cet iPad Pro le rend plus pratique à poser (seul, sans support) sur les genoux, que ne l'est l'iPad Air.
@patrick86 :
Bah je vois pas comment tu peux le faire tomber comme ça vu qu'il est déjà à plat.
HS : Ah ben en ce qui me concerne je peux enfin mettre un visage sur Mickael, l'homme au tatouage
Test vite fait en Apple Store : iMovie crashe direct !
Ça, ça doit venir d'un problème dans l'image de démo utilisée sur les iPad Pro en Apple Store. Sinon je ne vois pas pourquoi iMovie planterait sur cet iPad alors qu'il ne plante pas sur les autres...
Et en plus ça la fout mal dans le sens où ils ont parlé de iMovie à la keynote (sauf erreur)
@FreddyF :
Ouais, moi aussi, je le voyais plus petit Mickaël.
@ Mickael
Je sais pas pour lyon mais à paris il est devenu rare de voir des ipad "normal" ou tablette "normal" dans les transports.
Ce sont plus les versions mini qui sont emporté et sortie un peu partout. Du moins c'est ce que j'ai pu constater.
@MickaëlBazoge :
Et pour compléter, prenant au quotidien depuis des années le RER et le métro, je n'ai encore jamais croisé quelqu'un avec une Surface dans ces transports.
Cet iPad m'intéressait, mais à force de lire des tests, je n'en voit vraiment pas l'utilité (pour moi). D'autant plus qu'Apple a (très étonnant...) encore une fois usé de nombreuses mesquineries, l'ancien Touch ID, le Dis Siri sur secteur, le pencil en option hors de prix alors que la tablette n'est déjà pas donnée... Bref, mon iPad Air fera encore quelques temps sans problème. Je passerai au pro peut-être l'an prochain :)
Oui, mais c'est pour les pros.
Ceux-ci ont adoubé l'ancien Touch ID plus pratique en entreprise, idem pour Dis Siri qui, s'il était tout le temps actif, ferait désordre dans les open space.
Quant au Pencil, en récupérant la TVA, le prix est plus raisonnable.
Ça ne doit pas être très commode à transporter.
Tout est parfaitement fluide sur mon iPhone 6 et deux autres 6+ je sais pas c'est quoi votre délire.
Moi je sais c'est quoi ! oO
Sur le benchmark T-Rex, comment expliquer la différence off-screen entre l'iPad pro et le 6s ?
Comment expliquer pour le 6 que le off-screen soit plus bas que le on-screen ?
D'aucuns pensent que l'explication est trop complexe pour être divulguée sur un site de vulgarisation informatique.
@Henri_MTL et Mickaël:
Pourtant ça ne tient pas sur les genoux et c'est logique...
L'iPad avec la Smart Cover à plat tient super bien et avec une très bonne inclinaison, je fais ça tout le temps.
@MickaëlBazoge :
Oui mais dans ce cas y que un ordinateur portable qui tient debout, autant l'iPad et la surface se casse la gueule.
Peut être que la fonction 3D touche était tout simplement incompatible avec le stylet ?
Autant j'adore l'iPad, la comparaison avec la surface n'a pas lieu d'être car c'est un pc dans une tablette avec tous les avantages de praticité que cela représente. L'iPad pro n'a malheureusement rien d'un mac sur tablette avec iOs. Système que j'adore sur mon iPad air et sur mon iPhone mais inadapté pour une tablette de cette taille et c'est tout simplement dommage. Espérons que l'iPad pro 2 se rapproche d'un macbook retina tactile
@maxbdx
Peut-être que les points communs entre les deux mondes sont plus importantes que les différences dans suffisamment de domaines. Je comprends que l'absence de Finder ou d'applications desktop puissent être rédhibitoire pour certains mais c'est pas le cas de tout le monde. De fait c'est cohérent pour ces gens là de comparer les deux.
Mais je t'accorde que le catalogue d'apps tirant parti de cette puissance est peut-être encore un peu maigre. Ça va être marrant de comparer les usages par contre. J'ai hâte par exemple de voir comment Première va se comporter sur Windows pour réaliser la même chose qu'iMovie (j'ai entendu dire qu'iMovie sur iPad se démerder vraiment super bien). Bien sûr on pourra me rétorquer à juste titre que Adobe Première est un logiciel Pro, mais c'est pas mon propos. Mon propos c'est de comparer des utilisations basiques, pour ceux qui n'ont qu'une utilisation basique.
L'année qui vient devrait se montrer particulièrement intéressante.
PS: Il fût un temps où Microsoft avait développé un iMovie like. Qu'en est-il aujourd'hui ? Est-ce qu'il existe sur Windows un outil qu'on pourrait comparer - dans la limite de ses fonctions - à iMovie ?
Ce que tu veux dire, c'est qu'on peut prendre un iPad Pro, les yeux fermés pour faire une utilisation basique de logicels pros ?
Ou alors je n'ai pas tout compris...
@françois bayrou :
Je ne sais si tu me poses la question... je peux dire qu'on ne devrait rien prendre les yeux fermés. Pas même une surface pro... tout dépend des besoins selon moi. Moi, j'ai déjà fait du travail de pro, avec un iPad voire avec un simple crayon... selon ce qu'on veut. C'est plutôt basique.
Je ne suis pas certain que la fonction 3D Touch soit vraiment utile sur un écran de cette taille. Le stylet peut par contre améliorer l'utilisation de l'interface.
S'ils avaient vraiment envie de faire une machine tactile et pro, il suffisait de faire un MacBookPro tactile et puis voilà. J'ai du mal à croire que l'iPad puisse rivaliser avec un ordinateur portable. Il a peut-être les muscles mais pas les mains, nuff' say ? Peut-il remplacer une Cintiq ? Une MPC ?
Flop annoncé. Le truc est inutile face a une surface. Je comprend même pas qu'apple sorte un tfuc comme ça. OSX n est pas.fait pour la prod. A l inverse s il était.sur Osx ça aurait déchiré.
Perso,j attendais beaucoup de cet iPad pro. Je pensais même pouvoir revendre mon mac mini/iPad Air et m offrir un"pro" avec un disque dur externe wifi pour stocké mes datas.
En fait je m aperçois que ce pro ne fait rien de plus que mon iPad Air couplé avec un clavier Logitech et un stylet (Ca m a coûté 350€ l ensemble neuf).
Au final tant que l on reste sur iOS , le "pro" n en n aura que le nom....
Allez, un iOS plus ouvert (un Finder???) et un clavier avec un trackpad pour au moins déplacer facilement un curseur dans pages ou Numbers.... Il me faudrait juste CA pour que mon iPad devienne plus productif.... Sinon 2016 risque de me laisser partir vers Windows et ses surfaces...
@WilliamG :
Le trackpad tu l'as déjà en posant deux doigts sur le clavier ;)
Souvenirs, le premier iPad faisait entre 680 et 730 grammes selon la version... J'ai toujours détesté ce poids !
Ça sert à rien de vouloir avoir OS X sur un iPad... C'était clair pourtant. Pour lui attribuer la dénomination de pro faut soi-même avoir réussi à travailler sur iOS comme pro. C'est un peu étrange de penser retrouver le confort du travail qu'on effectue sur OS X en utilisant iOS.
Dans le tableau comparatif avec la surface 4 pro, il aurait été honnête de choisir la version 128Go pour l'iPad Pro ce qui aurait mis les deux appareils au même prix sauf que la Surface embarque le stylet qui est à 109€ pour l'iPad.
@Ast2001
Je vois pas pourquoi. C'est ce qu'on a en modèle d'entrée de gamme pour un certain prix. D'un côté t'as une tablette graphique professionnelle (puisque du niveau d'une Wacom) mais moins d'espace (sans doute normal pour une tablette graphique d'ailleurs) et de l'autre t'as une tablette pas vraiment taillée pour le dessin numérique mais qui offre plus d'espace (donc pertinent pour une utilisation plus grand public).
Tu classes la Surface Pro 4 comme appareil pour le grand public ????????????? C'est un appareil pro jusqu'au bout des touches. Sa polyvalence lui permet de couvrir de larges besoins. Tous les commerciaux de ma boîte sont équipés en Surface Pro (3 jusque là). C'est leur poste de travail.
@Ast2001
"Tu classes la Surface Pro 4 comme appareil pour le grand public ?????????????"
Oui. Comme le MacBook ou le Air. Ça ne veut pas dire que ça n'en fait pas un bon outil professionnel par ailleurs, et surtout ça n'a absolument rien de péjoratif.
Un ordinateur qui n'est pas du tout grand public c'est le Mac Pro, parce qu'il s'adresse vraiment à une catégorie de personnes qui ont besoin de grosses ressources matérielles.
L'iPad, pro ou pas, est aussi un produit grand public très capable en milieu professionnel. Et si tu ne me crois pas tu peux toujours demander à IBM ce qu'elle en pense.
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