L'iPad est-il fait pour la lecture ?

Florian Innocente |

Alors que l’iPad fait ses premiers pas en France, de nombreuses interrogations subsistent quant aux capacités de l’appareil à venir concurrencer les livres papier et les lecteurs de livres électroniques (readers) tels que le Kindle, le Nook ou le Sony Touch Edition. Peut-on réellement considérer l’iPad comme un outil de lecture ? Est-il fait pour lire des livres électroniques, des magazines, des journaux ? Eléments de réponse…

Les considérations « hardware »

Au niveau de la configuration matérielle, l’iPad utilise un écran tactile LCD de 9,7 pouces affichant une définition de 1024 x 768 pixels. Bien que sujet aux reflets, l’écran offre des couleurs et une netteté assez incroyables. Pourtant, de nombreuses personnes estiment que les écrans LCD sont fatigants pour les yeux et leur préfèrent des écrans basés sur la technologie e-Ink utilisant de l’encre électronique.

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Cette impression est vérifiée par notre expérience sur ordinateur. Chez certains, un temps prolongé passé devant un écran LCD aura tendance à donner mal aux yeux et provoquer des maux de tête. On peut néanmoins se demander si cette réaction physique n'est le résultat d'un ensemble de facteurs, de notre position, assise les yeux fixés sur l’écran, ou de l’écran LCD lui-même…

Quoi qu'il en soit, l’écran de l’iPad ne pose pas réellement problème. Au contraire, le taux de contraste élevé et le rétro-éclairage permettent d’utiliser l’appareil en condition de faible luminosité sans que cela nuise à la lisibilité. En revanche, en situation extérieure, l’écran tend à devenir moins lisible du fait des reflets. De leur côté, les écrans e-Ink équipant les readers présentent des résultats inverses. S’il est tout à fait possible de lire un bouquin dehors en plein soleil, il est impératif d’utiliser un éclairage performant en intérieur pour lire convenablement le texte.

Le poids est un autre critère à considérer. C’est la première chose qui surprend lorsqu’on prend en main l’iPad. Avec 680 g sur la balance (730 g pour le 3G), l’iPad est nettement plus lourd que les readers 5/6 pouces (≈ 250 g) ou qu'un livre papier. Certains verront là un argument rédhibitoire, considérant le poids trop élevé, d’autant qu’il n’est pas toujours évident de savoir comment le tenir. D’autres estimeront que la lecture se faisant habituellement en position assise ou semi-couchée, il suffit de poser l’iPad sur ses genoux ou contre son ventre pour que le poids ne pose plus problème. Dans les faits, on finit par s’y habituer assez facilement.

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Enfin la réactivité et l’interface tactile de l’appareil sont sans aucun doute les deux éléments les plus importants. La navigation sur l’iPad est d’une rapidité et d’une fluidité déconcertantes, tandis que l’écran tactile contribue à créer un rapport plus intime avec le lecteur, qui peut ajuster à sa guise le niveau de zoom, la taille des caractères, et se focaliser davantage sur le contenu.

L’expérience de lecture est en ce sens incomparable avec celle que l’on pourrait avoir sur un ordinateur, et tend au contraire à bonifier les habitudes que nous avons avec un livre papier. De façon naturelle, nous allons ainsi toucher, glisser, pincer l’écran pour interagir directement avec le texte.

Les applications de lecture & l’expérience utilisateur

Au-delà de l’aspect matériel, la force de l’iPad réside dans son écosystème et le nombre d’applications proposées. Lors de la présentation du produit en janvier dernier, Apple avait clairement affiché son intention d’investir le segment de la lecture numérique en ouvrant sa propre boutique de livres électroniques : l’iBookStore, intégrée au sein de l’application iBooks.

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Et il faut reconnaître que la firme de Cupertino n’a pas fait les choses à moitié. Apple a réussi à imposer son modèle tarifaire, le système "d’agence", auprès des maisons d’édition américaines et à susciter l’intérêt des éditeurs de presse pour développer des applications innovantes (Wired, New York Times, Le Figaro).

L’application iBooks est visuellement très réussie et fait le choix d’une interface proche d’un livre classique pour ne pas déstabiliser les nouveaux lecteurs. Elle ajoute cependant des fonctionnalités appréciables comme la possibilité d’agrandir le texte, de changer la police de caractères, d’effectuer une recherche dans le document ou encore d’accéder directement à une partie du livre via la table des matières.

Avec un texte numérique, fini la mauvaise qualité de certains livres imprimés ou une police de caractère que l’on n’aime pas. Plus besoin non plus d’écorner l’ouvrage ou de chercher un marque-page pour reprendre la lecture là où l’on s’était arrêté.

Globalement, il est assez facile de se plonger dans un bouquin sur l’iPad. Le fait d’être habitué à lire sur un écran d’ordinateur, et d’avoir une application en plein écran sans distraction autour (Twitter/Mails/navigateur Internet ouverts…) favorisent notre concentration sur le texte et l’on oublie rapidement le support.

A titre personnel, je me suis ainsi surpris à lire plus de 200 pages d’une seule traite, comme je le ferai naturellement avec un livre papier alors je finis difficilement un ouvrage, aussi court soit-il, sur un autre reader électronique.

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Par ailleurs, l’accès couplé entre l’iBookStore et sa bibliothèque personnelle est tout à fait pertinent. Apple a voulu faciliter au maximum le processus de recherche/achat/téléchargement de livres pour que les utilisateurs puissent profiter des ouvrages achetés sans avoir à se préoccuper de DRM ou de logiciels à installer. Les utilisateurs peuvent en outre rajouter librement des fichiers ePub dépourvus de DRM.

Au niveau de l’offre, l’iBookStore français propose un catalogue de livres numériques déjà important. On retrouve plusieurs grands éditeurs français tels que Hachette, Eyrolles et Albin Michel même si Editis et Gallimard n’ont pas encore rejoint la librairie d’Apple.

En tout cas, l’iBookStore français devrait rapidement rattraper la concurrence (Numilog, FNAC, ePagine, Immatériel) puisque le catalogue de Numilog (Hachette), a déjà en partie intégré la plateforme d’Apple.

Le problème au final ne devrait pas concerner la disponibilité des livres électroniques, mais plutôt leur attractivité vis à vis des livres papier, compte tenu du faible écart de prix entre les deux supports - comptez entre 12,99 € et 18,99 € en général. Mais on peut en trouver à 8,50 € ou jusqu'à 30 €.

Les ebooks étant des contenus dématérialisés, ni prêtables, ni échangeables, les utilisateurs attendent une baisse de prix significative par rapport à la version papier, que ne sont pas en mesure d’accorder pour le moment les éditeurs. Pour des raisons politiques (peur d’une cannibalisation des ventes des livres papier, concurrence) et économiques (investissements, manque de visibilité sur l’essor du marché, loi Lang et TVA à 5,5 % vs 19,6 %).

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Toutefois des acteurs 100% numérique comme Publie.net font le pari d’une politique tarifaire plus adaptée et attractive avec des ouvrages compris entre 0,49 € et 5,99 €. On retrouve également de grands classiques tels que L’Art de la guerre, Les Contes des Frères Grimm ou encore des poèmes d’Arthur Rimbaud à moindre prix (entre 0,49€ et 2,49€), bien que certains soient issus du domaine public (Baudelaire, Sun Tzu).

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La donne est différente pour les éditeurs de presse, bien qu’ici aussi la question du prix et la pertinence du modèle économique soient discutables. Si la lecture de livres sur iPad peut ne pas être appréciée par tout le monde, les magazines et journaux bénéficient d’une autre considération.

Ces derniers peuvent en effet tirer plus facilement parti des capacités de l’iPad (couleur, Internet) pour proposer des applications innovantes inaugurant de nouvelles maquettes/mises en page faisant la part belle aux éléments interactifs tout en mêlant contenu éditorial et contenu Internet.

Des applications comme Wired montrent ainsi comment il est possible de repenser un magazine à partir du web et de focaliser l’attention du lecteur sur le contenu écrit et multimédia. Comme pour le livre, l’iPad offre à la presse un support à partir duquel la lecture est facilitée et agréable, car recentrée sur le texte et dépourvue d’éléments déstabilisateurs.

Conclusion

L’iPad est avant tout un appareil de consultation particulièrement approprié pour la lecture de magazines et de journaux, la navigation sur le web, la lecture de flux RSS ou de documents de travail. Il permet d’accorder une attention plus importante aux textes que sur un ordinateur, car il crée un rapport aux contenus plus direct avec l’utilisateur.

Pour les livres électroniques, la réponse est plus difficile, dans le sens où il existe une véritable culture du livre papier qui influence fortement les habitudes de lecture. Lire un livre sur écran est encore quelque chose de difficilement concevable, alors que cela n’est pas tellement différent de la lecture d’un document ou d’un article. Il ne s’agit que de textes, mais auxquels on n’attache pas la même considération. L’iPad a en tout cas le potentiel de changer notre rapport au livre et donc de modifier nos habitudes de lecture, mais la transition risque d’être lente et difficile, surtout si elle n’est pas favorisée par des prix attractifs.

À propos des auteurs de l'article : Fondé en février 2009, eBouquin.fr s’est rapidement affirmé comme la source de référence autour de la lecture numérique. Après un an d’existence, eBouquin.fr est devenu le premier site, en langue française, dédié à la lecture numérique.

avatar hdub | 
Oui, en effet, je me verrai assez bien lire des magasines, livre (roman), livre technique, sur un ipad. Mais à condition d'avoir un prix vraiment attractif, et un catalogue bien fourni. Car pour le moment, ça me semble bien maigre. Je suis, cependant,, certain que le catalogue va de plus en plus s'étoffer. L'iPad va certainement contribuer à faire décoller la presse numérique, puisque leur modèle économique semble plutôt bien fonctionner.
avatar PO_ | 
Merci pour ces quelques précisions. Il est vrai que je me suis aussi surpris à lire d'une traite une centaine de pages. Maintenant à voir au quotidien si cette habitude va perdurer ou si c'est juste l'effet nouveauté (un peu comme lorsque l'on fait joujou avec la fonction cam Photobooth lors de l'achat d'un nouveau Mac).
avatar alushta | 
Il y aura un prix attractif. Toujours au début. Je n’arrive pas à me faire à l'idée que le livre que tu tiens entre les mains serait remplacé. Enfin, ça peut venir un jour. Comme tout le monde, j'aurai peut-être moins le choix. J'ai 50 livres dans mon Ipad mec. Oh, et tu vas les lire aujourd'hui?
avatar veric8669 | 
Expérience réussi : J'ai terminé de lire un roman de 700pages sur mon iPad, et ma femme a même pu lire le sien en se passant l'ipad pendant la journée et pendant nos moment de libre. Seul hic, lorsqu'on veut lire au soleil, c'est pas top. Autrement, c'est super! Et le mieux, quand on arrive pas à dormir, pas besoin de liseuse pour éclairer le bouquin!
avatar aremorica | 
Je tiens cependant a préciser en tant que possesseur d' iPad que pour les livres électroniques que j'ai lu j'ai pût note des problème d'affichage tel qu'un manque d apostrophe et aussi de mise en page (le début d'un chapitre en plein milieu d'une page,...). Je tiens aussi a préciser que pour l'instant je n'ai pris que des livres gratuit libre de droits sur libooks store.
avatar psgfan | 
Les ouvrages libres proposés par Gutenberg ont en effet quelques défauts d'encodage, d'où les problèmes de ponctuation etc. Le souci ne vient pas d'iBooks mais des fichiers ePub fourni par Gutenberg à Apple. Je vous invite à télécharger les ouvrages ePub chez ebooksgratuits.com, et à les ajouter manuellement via iTunes.
avatar pl1997 | 
L'iPad est et sera un bon livre électronique : aux USA ! En France c'est pas demain la veille.
avatar hugome | 
Ce sont les éditeurs qui seront les grands gagnants, enfin des livres que l'on ne peut pas prêter. On pourra juste conseiller de les acheter. Pour offrir un bouquin, un coupon de téléchargement … ça craint …
avatar psgfan | 
Des technologies de prêt existent déjà, chez Barnes&Noble par exemple avec LendMe...Attendons également le développement des bibliothèques numériques. Les éditeurs ne pourront pas aller à l'encontre d'un élément fondamental propre aussi bien au livre qu'à Internet : le partage. En conséquent s'ils ne se servent pas de technologies pour permettre de prêter ses livres, les gens se tourneront vers d'autres moyens.
avatar Bond@007 | 
"En France c'est pas demain la veille" Ben non, la veille, c'était le 27 mai ...
avatar methos1435 | 
Il est pas un peu petit quand même non (question j'hésite…) ?
avatar psgfan | 
Petit ? Pour des magazines copie conforme du PDF, un peu, mais les applications permettent de zoomer facilement à l'intérieur ou d'accéder au contenu en mode HTML. Pour iBooks et les magazines/journaux nouvelle génération, le contenu est parfaitement adapté et optimisé à la taille de l'iPad.
avatar Ihabia | 
J'ai essaye de lire 3 minutes dans un Apple Store. Avec l'eclairage en spot au plafond, c'etait impossible, meme avec la luminosite a fond. Au soleil, je pense que je prefererais un vrai ebook.
avatar lgda | 
En effet zigzigspider. Si en tant que lecteur on n'a jamais été le propriétaire d'une œuvre, avec le livre papier on est au moins propriétaire du support ce qui permet de le donner, de le prêter, bref de partager la culture de manière desinterressée. On peut s'enrichir et enrichir culturellement, avec ld livre électronique c'est fini, fermez les bans, il n'y a plus que les éditeurs qui vont s'enrichir, financièrement, pas culturellement.
avatar psgfan | 
Cf la réponse donnée à zigzigspider. Si les DRM sur le livre électronique empêchent la diffusion de la culture, alors les gens trouveront des moyens de passer outre ces DRM pour partager et échanger entre eux.
avatar lamarmotte | 
moi c'est vraiment le poids qui me gêne pour l'instant. Je me retrouve tout le temps en train de m'ajuster quand j'essaie de le tenir comme un vrai livre. Pour le reste, l'expérience de lecture est superbe. J'ai déja un lecteur ebook avec e-ink, et au niveau d ela vitesse d'affichage et de la recherche, c'est le jour et la nuit.
avatar psgfan | 
Cela dépend comment vous avez l'habitude de tenir votre livre. Pour ma part j'avais l'habitude de le caler contre mon ventre. Avec l'iPad, un petit ajustement en placant un coussin ou en remontant légèrement vers moi les genoux me font totalement oublier le poids de l'appareil.
avatar Franckytoo | 
Je voudrais bien savoir pourquoi vous parlez de publie.net, le retrouve t-on sur iBook store ?!
avatar psgfan | 
Oui, le catalogue de publie.net est proposé sur l'iBookStore. Bonne découverte.
avatar crifan | 
Ce qui me conviendrais ? Acheter le livre 'papier ' et ses plaisirs mais , pour 15% de plus , avoir l'acces a la version numérique sur ipad. Cette formule permettant de lire en déplacement la suite de mon bouquin papier
avatar psgfan | 
Tout à fait d'accord. Ne désespérons pas, viendra peut être le jour où nous pourrons profiter d'une offre couplée : un livre papier acheté, le fichier numérique offert.
avatar AuGie | 
Le poids est un vrai pr moi. Pas possible de lire au lit plus de 10 min...
avatar foudeapple | 
Ce qui serait génial c'est d'avoir à disposition des publications scientifiques ,et universitaires.La ça me serait utile à pas mal de monde et un marché assez colosal.
avatar psgfan | 
Ca devrait arriver assez vite ;). Vous pouvre déjà jetez un coup d'œil à CourseSmart pour vous faire une idée des choses qui se préparent. D'autres projets prometteurs sont en cours...En France également. Patience
avatar PicaWeb | 
A oui lire un livre , c'est écrire dans la marge, prendre des notes, souligner, commenter… Là je fais comment avec Ipad
avatar psgfan | 
iBooks propose de surligner. Sinon pour les documents PDF, iAnnotate permet de souligner, commenter, griffonner, annoter...
avatar babyfaby | 
Justement c'est ça qui est génial avec l'iPad. Dans iBooks on peut retrouver tous les passages surlignés dans une liste. Certes manque les notes et surtout l'export dans Pages…
avatar PicaWeb | 
quand l'intertextualité sera mis en œuvre alors peut être à condition d'être remié à un système de prise de note simple…
avatar Franckytoo | 
@ebouquin Merci
avatar Porteli | 
Navré d'ajouter un bémol à ce concert de louanges. Pour posséder une liseuse électronique de chez Sony et, depuis peu, un Ipad, je puis vous certifier que, à tout le moins de mon point de vue, ce dernier reste avant toutes choses une tablette multi-media qui, si elle excelle pour le contenu à base d'images, reste inappropriée pour la lecture de textes monochromes. En premier lieu, le caractère dirimant de son poids, en second lieu, un moniteur qui, quoi qu'on veuille en dire, n'apporte rien de nouveau sur le plan technologique et devient fatiguant au bout d'une ou deux heures de lecture, en troisième lieu, une autonomie qui, quelque record qu'elle puisse paraître à l'aune de celle des ultra-portables, reste largement insuffisante en regard des exigences des randonnées ou d'autres déplacements prolongés. J'assentis en revanche tout à fait à la thèse d'une majoration (entre un quart et un tiers) du prix du livre papier pour faire l'acquisition dans le même temps d'une option de lecture électronique (de mon point de vue et à ce jour, la technologie e-ink reste largement plus performante)
avatar privatejohns | 
Une bibliothèque dans son iPad? Pour des romans, ce n'est peut-être pas transcendant, mais pour la presse ou des ouvrages technique, cela peu devenir génial. > Avoir tous ses hebdos et mensuels sous la main et dans le train pour confronter et croiser les informations deviendrait un plaisir. > Un avocat qui aurait en la main tous les codes et la jurisprudence pourrait vérifier ses connaissances en pleine plaidoirie. > Un ingénieur ou un expert pourrait consulter sa base documentaire sur le chantier. Quant au poids, le moindre volume d'une encyclopédie peu peser plusieurs ㎏, avec iPad, vous avez tous les volumes dans 750g. Les textes techniques et règlementaires du bâtiment occupent plusieurs mètres d'étagères. Les avoir sous la main dans 750g est plus qu'appréciable. Pour moi, c'est cela le livre électronique, et je le pratique déjà en moins bien avec mon MacBook, et c'est probablement pour cela que je passerai à l'iPad. Les points faibles : > l'impossibilité d'échanger et de prêter, mais cela ne saurai durer car les protection ne sont pas inviolables et les éditeurs devront l'accepter (AFNOR marque ses ouvrages en PDF au nom de l'acheteur, mais ne bloque pas les copies), > l'écran LCD (agressif à l'intérieur, pas assez lisible à l'extérieur), mais les écrans Oled et e-ink ne vont par tarder, ne serait-ce que pour réduire les consommations. mais les point forts : > C'est plus qu'un reader avec toutes les applications possibles, > Il est ouvert sur l'extérieur avec l'accès total aux réseaux, …, > Il est communiquant et permet d'échanger avec ses ordinateurs.
avatar lgda | 
Je partage l'avis de JLG47, pour un architecte, se balader en réunions ou sur son chantier avec l'ensemble des documents (plans, correspondance, cahiers des charges, appels d'offres, divers règlements, etc.) d'un projet est réellement intéressant. Bon sur un iPad ça va être chaud sans Finder... Mais sur le principe ça peut être vraiment pratique. Pour la presse c'est sympa de pouvoir lire ses canards sans aller les acheter chez le marchand du coin (quoi que les rapports humains s'appauvrisseront encore un petit peut) mais je ne suis pas sûre qu'on y gagne en richesse d'information. Quant j'ai un journal/magazine papier entre les mains je parcours toute les pages, je tombe parfois sur des sujets ou articles qui à priori ne m'auraient pas intéressés et que je lis tout de même. Avec une interface électronique on ne va que vers ce qui nous intéresse à priori, les autres sujets ne sont tout simplement pas parcourus, à la longue je penses qu'on s'appauvris. Pour la lecture de romans, bof bof bof... Je dois être trop vieux, j'aime l'odeur du papier, le grain sous le doigt et les pages écornées.
avatar capvarou | 
Il est vrai que le confort de lecture procuré par un vrai eReader est bien plus grand. Il faut tenter une lecture sur le fond noir en activant l'option d'accessibilité : blanc sur noir.
avatar BM-Mac | 
Moi perso c'est un peu con mais j'aime avoir les livres que j'ai lu dans ma bibliothèque c'est comme un trophée lol j'aime me retourner et voir ma bibliothèque remplie de livres!!! par contre remplacé le journal papier ou les magazines par l'Ipad je le ferais sans problème franchement c'est pas trop agréable de lire sur des papier journaux le format est grand ça se froissent facilement pour chercher un article c'est moins pratique qu'un Ipad etc je pense sincèrement que le papier journal c'est dépassé y aura plus besoin d'aller acheter son journal etc en tout cas j'espère que c'est le début de la fin des journaux. Par contre il y a un côté fort pratique du ebooks c'est genre par exemple vous êtes dans la campagne un dimanche chez de la famille vous vous ennuyez à mourir et vous avez oubliez votre livre, et bien il y a l'ipad en espérant que vous ayez une connexion wifi ou carrément l'Ipad 3G il suffit de télécharger un "livre" et le problème est réglé...
avatar BM-Mac | 
@JLG47 franchement je rejoints ce que tu dis j'avais pas pensé aux avocats ingénieur y a là un énorme potentiel mais bon il faudrait que tout ce bon monde suivent il faudrait numériser tout j'espère voir ça un jour!!! mais bon tout ce qui concerne justice etc j ' y crois pas trop l'administration française à du mal avec les ordinateurs ils sont convaincu que windows est l'unique solution...
avatar uecic | 
Ça ne remplacera jamais un vrai beau et bon livre. On perd tous sens des vraies valeurs avec ces gadgets. J'ai un mac et un iPod touch, mais c'est pas pour autant que j'approuve tout ce que le progrès apporte.
avatar capvarou | 
Je suis d'accord avec toi rien ne remplacera jamais un vrai livre. Mais parfois, lorsqu'on ne trouve pas un livre dans les librairies, c'est sympa de pouvoir le télécharger rapidement sans être obligé de le commander et attendre pendant une semaine.
avatar Shupa | 
Je disais la même chose avec les 33 tours, je l'ai redit avec les CD, et maintenant, je n'ai plus un seul disque, tout est sur mon Mac et mon iPod classique. Et je m'en félicite, je ne reviendrais pas en arrière. mais ça m'a pris des années pour accepter, assumer et apprécier ce changement. Pourquoi ce ne serait pas pareil pour les livres? Je ne sais pas. Mais c'est vrai que j'hésite encore, comme j'ai aussi beaucoup tardé pour passer aux CD, puis aux MP3. Mais je reconnais que l'avenir est là dans le iPad. Ça n'a pas de bon sens ces tonnes et ces tonnes de papier, ces entreposages gigantesques... J'y viendrai donc, au iPad, mais quand je vais me sentir prêt, c'est donc dire après tout le monde, quoi, comme pour le reste! Vos commentaires m'aident beaucoup à cheminer.
avatar barth_polux | 
bonjour avant que d'acquérir cet ipad, je souhaiterais savoir ou l'on peut avec un mac consulter listes actualisées des ouvrages disponibles (romans, histoire, revues ...) est-ce possible qq part ? merci de vos réponses gg90
avatar eMxPi | 
Après quelques jours d'utilisation, je confirme que oui, l'iPad est bien pratique pour lire des livres. Finalement, peut-être même plus pratique que le livre lui-même, grâce aux fonctions recherche, bookmarks, accès gratuit à tout une bibliothèque de classiques, choix de la taille des caractères etc etc.
avatar pilou31 | 
Je pense qu'on a encore de gros progrès à faire pour que lire sur un écran soit plus confortable que sur papier. En effet, une lecture (prolongée surtout) sur écran reste plus traumatisante pour les yeux et pour le cerveau...
avatar dje41 | 
J'ai pu tester l'iPad il a quelques jours chez un revendeur agréé. La première chose qui m'a sauté aux yeux est l'absence des césures. En tant que graphiste, je prête une attention particulière au travail macro-typographique : mon verdict est bien décevant pour un appareil arborant la pomme croquée et l'application iBooks a encore du chemin pour nous faire vivre l'expérience littéraire promise par Apple. — Gestion des césures pour chaque langue (hyphenator - césures en javascript); — Gestion de la justification des colonnes (type InDesign-XPress) ; — Plus de choix dans les contrastes (noir sur blanc de jour / blanc sur noir de nuit) ; — Possibilité de choisir une justification ou un aligné à gauche pour les dialogues ou textes de type théâtre ; Attendons les prochaines versions !

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