Pourquoi les processeurs d’Apple sont-ils les plus rapides ?

Nicolas Furno |

Tous les ans, Apple présente un nouveau système-sur-puce (SoC) mobile comprenant notamment un processeur maison. Et tous les ans, le constructeur améliore encore les performances de ce composant essentiel. La Pomme a encore battu des records cette année, à tel point que l’Apple A11 Bionic des iPhone 8 et de l’iPhone X vient titiller les MacBook Pro sur certaines mesures de puissance.

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Cet Apple A11 creuse encore davantage l’écart avec les meilleurs smartphones Android concurrents. Le processeur qui équipe les iPhone 8 et le futur iPhone X est le plus puissant jamais créé par Apple, et c’est aussi le plus puissant tout court dans un appareil mobile. Pourtant, le Snapdragon 835 de Qualcomm que l'on retrouve dans les meilleurs smartphones Android du moment présente de meilleures caractéristiques techniques sur le papier : huit cœurs au lieu de six et une fréquence plus élevée. Or, à l'arrivée, c'est bien le SoC d'Apple qui fait mieux.

Comment expliquer une telle différence et surtout une telle avance ? On fait le point !

Les processeurs d’Apple ont plusieurs avantages techniques

Commençons avec un constat : les processeurs conçus par Apple ont plusieurs avantages techniques à faire valoir par rapport à ceux de Qualcomm, Samsung et les autres. Et le premier avantage est visible à l'œil nu : ils sont plus grands que les autres. En 2016, une étude indiquait que les Hurricane, les deux cœurs puissants à l’intérieur de l’Apple A10, mesuraient 4,18 mm2 soit deux fois plus environ que ce qui se faisait dans le monde Android.

Comparaison de la carte-mère d’un iPhone 7 Plus (en haut) et d’un Galaxy S8+ (en bas). Les SoC sont encadrés en rouge dans les deux cas et on voit bien la différence de taille entre l’A10 d’Apple et le Snapdragon 835 de Qualcomm utilisé par Samsung. Cliquer pour agrandir
Comparaison de la carte-mère d’un iPhone 7 Plus (en haut) et d’un Galaxy S8+ (en bas). Les SoC sont encadrés en rouge dans les deux cas et on voit bien la différence de taille entre l’A10 d’Apple et le Snapdragon 835 de Qualcomm utilisé par Samsung. Cliquer pour agrandir

La finesse de gravure différente justifie parfois un écart, mais pas aussi important. La vraie différence est technique et elle tient dans la quantité de cache processeur utilisée par Apple. Pour faire (très) simple, la mémoire vive (RAM) est trop lente pour ne pas ralentir les processeurs modernes et on utilise de la mémoire extrêmement rapide et directement intégrée aux processeurs pour accélérer les traitements.

Cette mémoire coûte très cher à produire, mais Apple a toujours eu tendance à en utiliser davantage que ses concurrents. L’Apple A11 intègre 8 Mo de mémoire processeur au total, contre seulement 3 Mo pour le Snapdragon 835, le processeur haut de gamme du moment chez Qualcomm. L’écart ne s’est pas creusé récemment, c’est une tendance ancienne : l’Apple A7 sorti en 2013 intégrait à l’époque 5 Mo de mémoire cache, soit plus que les meilleurs processeurs Android actuels.

Image extraite de la vidéo publiée par Android Authority sur le sujet. Cliquer pour agrandir
Image extraite de la vidéo publiée par Android Authority sur le sujet. Cliquer pour agrandir

La différence est encore plus grande quand on distingue les types de mémoire processeur. En plus du cache L2, Apple utilise depuis plusieurs années du cache L3, un petit peu moins cher, un petit peu moins rapide, mais qui permet d’augmenter la quantité de mémoire totale. En comparaison, aucun autre processeur ARM n’est compatible à ce jour avec le cache L3 ! Cela devrait changer en 2018, mais en attendant, Apple a toujours pu compter sur ce surplus de mémoire pour augmenter ses performances.

Au passage, le constructeur a fait un choix très différent avec l’Apple A11. La dernière génération est dépourvue de cache L3, mais dispose d’une énorme quantité (8 Mo, un record sur un processeur mobile) de cache L2, plus rapide et plus chère, à la place. Cela ne veut pas nécessairement dire que les processeurs d’Apple n’utiliseront plus de cache L3 à l’avenir, mais ce choix a sans doute permis d’améliorer encore un petit peu les performances.

Les différents composants identifiés de l’Apple A10 (analyse Chipworks). Cliquer pour agrandir
Les différents composants identifiés de l’Apple A10 (analyse Chipworks). Cliquer pour agrandir

En contrepartie, le coût des SoC conçus par Apple est bien plus élevé que ceux que l’on retrouve dans tous les smartphones Android. Ce choix s’explique simplement : le constructeur de l’iPhone ne cherche pas vraiment à économiser sur ce composant, parce que son prix n’a pas autant d’importance qu’ailleurs.

Le coût de production du SoC n’est pas aussi crucial pour Apple que pour tous ses concurrents. La différence, c’est que l’Apple A11 n’est pas un produit vendu à d'autres constructeurs et soumis à la concurrence du marché, c’est le processeur des iPhone de 2017 et exclusivement ceux-là. Le prix de ce composant est noyé dans le prix du smartphone complet et le constructeur peut se rattraper sur un autre élément pour encaisser le surcoût.

Image TechInsights. Cliquer pour agrandir
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Un tel scénario n’est pas envisageable dans la majorité des cas pour les constructeurs Android en raison de la multiplicité des acteurs. Sans parler des coûts de recherche et développement qui sont énormes, Apple doit payer quelqu’un d’autre pour fabriquer ses puces (TSMC ou Samsung en général), ainsi qu’ARM qui fournit la plateforme de base des processeurs mobiles.

En comparaison, LG, par exemple, doit acheter un processeur prêt à l’emploi, fabriqué par un tiers, mais aussi conçu par un tiers. Ce dernier doit pour sa part payer la licence ARM, mais il doit aussi être rentable, et ses frais de recherche et développement sont uniquement compensés par la vente du processeur. Pour rester compétitif, il fera des choix différents et économisera sur certains éléments, comme le cache mémoire. Une autre possibilité est de reprendre les processeurs conçus par ARM sans les modifier, comme le fait Apple.

Qualcomm, par exemple, avait créé son propre processeur pour la génération précédente, le Snapdragon 820. En revanche, pour le 835, son plus récent modèle, l'entreprise s'est contentée d'un processeur « semi-custom », probablement pour économiser sur les coûts de recherche et développement.

Apple contrôle le matériel et le logiciel

C’est presque un lieu commun, mais cela ne veut pas dire qu'il faut l'occulter : Apple contrôle autant le matériel que le logiciel, ce qui lui donne un avantage considérable en matière de performances. Déjà, parce que le constructeur peut gagner du temps sur le développement de son système sur puce.

Présentation de la nouvelle puce A11 pendant le keynote de présentation des nouveaux iPhone, en septembre 2017. Cliquer pour agrandir
Présentation de la nouvelle puce A11 pendant le keynote de présentation des nouveaux iPhone, en septembre 2017. Cliquer pour agrandir

Puisque tout est fait en interne, les échanges entre les différentes équipes sont plus faciles et surtout plus rapides. Les ingénieurs qui travaillent sur les processeurs peuvent échanger avec ceux qui développent le système d’exploitation et les uns peuvent demander aux autres d’optimiser tel ou tel point. Pour prendre un exemple, l’Apple A10 était le premier à utiliser deux jeux de cœurs (deux cœurs puissants et deux cœurs économes). Le travail a probablement été mené de front, d’un côté pour faire fonctionner le processeur correctement, de l’autre pour optimiser au maximum iOS dans ce cadre.

En comparaison, les SoC utilisés sur Android sont des produits vendus par une entreprise tierce. Qualcomm n’est pas fermé aux besoins d’Android et des constructeurs, évidemment, mais le dialogue est nécessairement décalé et plus lent. Apple peut non seulement optimiser encore plus et pour un seul usage, mais elle peut aussi le faire plus rapidement.

On peut également souligner qu’Apple doit produire moins de processeurs différents chaque année qu’un acteur généraliste. Un Qualcomm ou un MediaTek doit concevoir divers SoC tous les ans : un pour les flagships Android, mais aussi un ou plusieurs pour les modèles de milieu de gamme, la même chose pour l'entrée de gamme, sans compter les puces spécialisées pour les téléviseurs connectés, d’autres pour les montres, etc.

Conçu en 2014 pour les iPhone 6 et 6 Plus, l’Apple A8 a une longue carrière chez Apple, puisqu’il a été exploité ensuite dans l’Apple TV de quatrième génération et bientôt dans le HomePod. Cliquer pour agrandir
Conçu en 2014 pour les iPhone 6 et 6 Plus, l’Apple A8 a une longue carrière chez Apple, puisqu’il a été exploité ensuite dans l’Apple TV de quatrième génération et bientôt dans le HomePod. Cliquer pour agrandir

Apple crée en priorité un modèle par an qui servira aux iPhone et aux iPad de l’année. Ses « vieux » processeurs servent ensuite aux autres produits : le SoC de la première Apple Watch était dérivé de l’Apple A5, l’Apple TV 4K est alimenté par un Apple A10 et le futur HomePod utilisera un Apple A8. Cela ne veut pas dire que le constructeur ne travaille pas spécifiquement sur ces déclinaisons, mais plutôt que son équipe est concentrée en priorité sur un nombre réduit de modèles.

Il faut noter toutefois qu’Apple a multiplié les puces ARM ces dernières années. Par exemple, la Touch Bar des MacBook Pro est alimentée par un SoC spécifique, même s’il est dérivé du travail des processeurs pour Apple Watch.

Apple a pris de l’avance et la maintient

Cette intégration entre matériel et logiciel, qui s'exprime concrètement par une étroite collaboration entre les concepteurs du processeur et les développeurs du système d’exploitation, explique en grande partie pourquoi Apple est le meilleur dans le domaine. Cupertino a pris de l’avance et a réussi à la maintenir jusqu’à ce jour. Pour comprendre comment, il faut remonter quelques années en arrière.

L’Apple A4, le premier SoC conçu en interne par Apple. Cliquer pour agrandir
L’Apple A4, le premier SoC conçu en interne par Apple. Cliquer pour agrandir

Apple a acheté P.A. Semi, un concepteur de processeurs à basse consommation, en avril 2008, à peine un an après avoir sorti son premier iPhone. Dès le départ, cette acquisition a été présentée comme un moyen de remplacer les processeurs ARM standard par des puces développées en interne. Dans la foulée, le constructeur a obtenu une licence complète auprès d’ARM, l’entreprise qui possède tous les brevets sur ces processeurs mobiles et qui propose des designs. Moins de deux ans après, le premier résultat est visible : le premier iPad embarque un Apple A4, le premier SoC conçu à Cupertino.

À l’époque, les commentateurs étaient surpris : comment Apple peut obtenir une autonomie de 10 heures dans une tablette aussi fine ? On ne le réalisait pas forcément encore, mais le constructeur avait pris de l’avance sur toute l’industrie, avec un processeur plus puissant et plus économe que ce qui se faisait par ailleurs. Depuis, l’entreprise a maintenu et même augmenté son avance à chaque mise à jour.

Dans ce processus, l’étape sans doute la plus importante est la sortie de l’Apple A7 en 2013, pour l’iPhone 5s. Il s’agit du tout premier processeur mobile 64 bits, une évolution que personne n'attendait de si tôt. Qualcomm avait prévu de passer au 64 bits en 2014 au mieux et même si le constructeur a essayé de ne pas le montrer en qualifiant le 64 bits de « gadget marketing », il avait pris un retard considérable sur Apple et en avait conscience.

Apple a surpris tout le monde en sortant un processeur 64 bits au moins un an avant Qualcomm. Image extraite de la vidéo publiée par Android Authority sur le sujet. Cliquer pour agrandir
Apple a surpris tout le monde en sortant un processeur 64 bits au moins un an avant Qualcomm. Image extraite de la vidéo publiée par Android Authority sur le sujet. Cliquer pour agrandir

Gadget ou pas, Qualcomm a présenté deux processeurs 64 bits en avril 2014, mais ils ne sont sortis qu’à l’automne. À la même date, Apple présentait son Apple A8, une deuxième génération de processeur 64 bits encore plus rapide. À cet égard, la firme conservait un an d’avance, mais cet écart est encore plus grand si on considère l’usage réel du 64 bits.

Ainsi, le premier smartphone Android équipé d’un processeur 64 bits, le Désire 510 de HTC, a été présenté en août 2014, mais Android n’était pas encore optimisé. Il a fallu attendre Android 5.0 « Lollipop », sorti en novembre de la même année, pour que le système commence à exploiter le 64 bits. Pour le grand public, les premiers vaisseaux amiraux Android en 64 bits sont donc sortis en 2015, deux ans après l’iPhone 5s.

Pour conclure

Au risque de décevoir les amateurs de théories du complot, Apple n’a pas signé d’accord secret avec Geekbench pour améliorer artificiellement les performances de ses processeurs. Ce n’est pas que Geekbench : la plupart des mesures montrent des écarts significatifs entre les iPhone et les meilleurs smartphones Android du moment. Et c’est le cas tous les ans, que ce soit sur des benchs théoriques ou des exemples en usage réel.

La vérité est plus simple : Apple a eu la bonne intuition que concevoir ses propres processeurs allait lui apporter un avantage concurrentiel et elle s'est donné les moyens de bâtir l’une des meilleures équipes d’ingénieurs au monde. L’acquisition de P.A. Semi a été une première étape déterminante qui a été suivie par d'autres embauches régulières importantes.

L’iPhone 7 est 120 fois plus puissant que le premier iPhone. Apple aime bien mettre en avant ce genre de comparaison qui n’a pas beaucoup de sens en soi, mais qui met en avant les progrès d’une année sur l’autre. Cliquer pour agrandir
L’iPhone 7 est 120 fois plus puissant que le premier iPhone. Apple aime bien mettre en avant ce genre de comparaison qui n’a pas beaucoup de sens en soi, mais qui souligne les progrès d’une année sur l’autre. Cliquer pour agrandir

Ça ne signifie pas qu’il n’y a qu’Apple qui sache faire de bons processeurs ARM, naturellement. Néanmoins, les progrès du reste de l’industrie sont à peu près réguliers, ce qui a permis à la firme de Cupertino de maintenir son avance. Un concurrent, que ce soit Samsung, Qualcomm ou un autre, reprendra peut-être l’avantage un jour avec une avancée du même ordre que le passage au 64 bits. Mais il n’y a rien à l’horizon de connu pour le moment, et à dire vrai, la course aux performances brutes a peut-être atteint sa limite.

Les processeurs mobiles sont si puissants qu’ils sont à peine exploités par les smartphones actuels. Cela ne veut pas dire que les progrès vont s’arrêter en la matière, évidemment. En revanche, on constate déjà que les SoC ajoutent de plus en plus de composants spécialisés, comme les réseaux neuronaux utilisés pour l’intelligence artificielle. C’est le cas pour l’Apple A11, c’est aussi le cas pour le Kirin 970, le SoC conçu par Huawei pour son Mate 10.

L’Apple A11 intègre un réseau neuronal, exploité notamment pour la reconnaissance faciale sur l’iPhone X. Cliquer pour agrandir
L’Apple A11 intègre un réseau neuronal, exploité notamment pour la reconnaissance faciale sur l’iPhone X. Cliquer pour agrandir

Apple a commencé à créer ses propres processeurs avant tout le monde et le travail en commun sur le matériel et le logiciel lui ont permis d’avancer plus vite et donc de garder son avance sur ses concurrents. Ajoutez à cela la possibilité de créer des SoC plus chers et mieux équipés, notamment en mémoire cache, mais aussi des choix techniques qui ont payé, et vous avez l’explication de l’avance des processeurs conçus à Cupertino.

Une explication sommaire, en tout cas. Le sujet est éminemment complexe et si vous souhaitez le creuser, nous avons consacré plusieurs articles au fil des années aux processeurs d’Apple et aux équipes qui les conçoivent :

avatar reborn | 

@McDO

Arrête de flooder avec ton article de LCI ?

Tu va rien nous apprendre, on a grandit avec l'informatique tout comme toi. On sait quand redémarrer.

Des ordinateurs on en a dépanné à la pelle, des clean install, nettoyage de conneries, ccleaner et autre restauration de système, montage de PC on en a fait pour ma part de win xp à w10

Pour au final conseiller au gens, "arrêtez de cliquer n'importe où et vous n'aurez même pas besoin d'antivirus."

C'est donc inutile de faire passer ceux qui ne redémarre pas des systèmes qui n'ont clairement pas besoin d'être redémarrer pour des ignares.

T'es drôle avec ton sacro saint redémarrage "règle de base en informatique"
Encore une fois les années 2000 c'est terminé ?

avatar McDO | 

@reborn

Le plus drôle ce que tu prétends t'y connaître alors que tu ne savais même pas cette règle de base qui est encore d'actualité et reste un moyen simple de préserver les performances d'un appareil. Désolé mais faut être un ignare pour ne pas savoir ça ?

Le lien LCI est correct. Si tu n'étais pas atteins de paresse intellectuel tu saurais qu'il n'y a pas que LCI qui en parle... ?

avatar reborn | 

@McDO

"cette règle de base qui est encore d'actualité et reste un moyen simple de préserver les performances d'un appareil."

Bon eh bien je suis un ignare qui ne redémarre que lorsque c'est nécessaire, honte à moi qui a perdu cette habitude car les OS ce sont améliorés ?

avatar victoireviclaux | 

@minitoine

Je confirme, au niveau fiabilité Android est en-dessous d'iOS.
J'ai un Nexus 6P (2015).

avatar Bigdidou | 

@victoireviclaux

« Je confirme, au niveau fiabilité Android est en-dessous d'iOS. »

C’est à dire ?
De quels manques de « fiabilité » d’Android te plains-tu ?

avatar mzik0013 | 

@McDO

Je confirme, mon LG G2 fonctionne toujours comme un charme! Mon iPhone 4s est inutilisable et mon 6s commence à ralentir comparer a sa sortie de la boîte... C’est visible rien que sur le lag du clavier.. et vue que c’est petit a petit, on s’y habitue presque sans s’en rendre compte

avatar reborn | 

@mzik0013

Tu parle d'un tel sortit en 2013 vs 2011 pour le 4s qui a vu passé ios 5, 6, 7, 8 et 9 ?

Combien d'update majeur pour le G2 ?

avatar cecile_aelita | 

c'est pas pour prendre la défense du monsieur :-)
étant plutôt partisan de la pomme ;-)
mais il faut bien admettre une chose c'est que ce qu'apple appelle "mise a jour du système" englobe le système (évidement) mais également les applications natives (mails/navigateur web/photo etc...)
et autant effectivement le système sur Android est très peu suivi au niveau des mises a jour, autant au niveaux des applications, il n'y a pas trop de soucis (enfin d'après ce que j'ai compris :) )
en gros si tu veux la dernière version de SAFARI de MAIL ou de PHOTO il te faut la dernière version d'iOS. sur Android tu peux très bien avoir la dernière version du client mail web ou photo de google (qui est géré comme des appli indépendante - un peu comme google le fait sur iOS d'ailleurs).
c'est dommage d'ailleurs car apple pourrait faire la même chose (elle le fait bien pour Page/numbers/keynotes), elle pourrait faire la même chose pour safari/mail et autre...
après c'est sur que ca ferait beaucoup moins bien sur les slides des keynote ;-) (aurais beaucoup moins d'exclu pour la dernière version d'iOS) mais c'est déjà en partie le cas sur macOS... safari 11 est présent sur SIERRA et HIGH SIERRA (avec un peu moins de fonction sur SIERRA mais tout de même il est la).
avec leur fonction de desinstalle des appli native j'y ai cru une seconde qu'ils allait gérer le système en // des appli native... mais en fait nan !! tant pis

avatar McDO | 

@romainB84

Exact. Un G2 peuvent avoir la toute dernière version de toutes les application du Play Store et profiter des dernières avancés. Par contre il ne peut pas profiter des dernières avancés de Android.

avatar mzik0013 | 

@reborn

Oui je sui d'accord. Je cherche à comprendre, quel évolution softwares majeur on était implanter dans iOS 9 justifie le fait qu'il est inutilisable? Pourquoi ne pas laisser au gens le choix de pouvoir revenir sur une version d'iOS antérieure pour un téléphone qui n'est même plus produits. Car certains continuerai d'utiliser leur iPhone 4s qui ferait largement le taf pour une utilisation de base? Ensuite prenons le 6s qui n'a "subit" qu'une évolution majeur 10->11. Qu'elle nouvelle fonctionnalité justifie le ralentissement Global. C'est un fait il est plus lent. Certains ne s'en rende pas compte peu être car c'est encore trop infime ou qu'il ce sont habituer? En tout cas ce n'est pas encore assez marquer je le conçois. C'est pour ça que je parle du 4s qui lui et presque devenu inutilisable c'est un fait aussi. Pour le LG G2 ok, pas d'évolution majeur, mais alors on en reviens à se demander si la fameuse évolution majeur n'est pas pire que ne pas évoluer ? Quel intérêt de passer de iOS 4 à 9 si le smartphone devient inutilisable ?? Du coup la non évolution de G2 devient un point fort... donc je repose ma question quelle évolution justifie réellement ce ralentissement ??

avatar lome_bbrr | 

dans ce cas précis pas vraiment d'intérêt, si ce n'est la compatibilité des applications.
une appli est par exemple compatible uniquement iOS10 et 11.. (obsolescence programmée ou vrai problème technique? là Apple avec le 64 bits a mis un gros coup de balais..).
Concernant Android, ce qu'on oublie c'est qu'on peut effectivement ne pas avoir la dernière version de l'OS, mais avoir les dernières mises à jour des appli et surtout avoir quand même les mises à jour de sécurité!
Quand Apple globalise tout, à mon avis android est comme scindé en 3.
Je préfère également avoir les dernières appli système, les MAJ de sécurité, mais pas la dernière version de l'OS et garder de la réactivité.

me corriger si je me trompe..

avatar andre.mordi | 

@McDO

« Au moins sur Android, t'es pas suivi aussi longtemps mais ton tel reste fluide, y a pas de cadeau empoisonné »

Haha. « Android fluide ». C’est la meilleure de la journée

avatar Ghaleon111 | 

Ça fait pourtant des années que c’est le cas et c’est même parfait même sur des smartphones a 200 euros
Il y en a encore qui sont bloqués en 2010, mon moto g5 en nougat est beaucoup plus fluide que vos iPhones 6 en ios 11 pourtant plus puissant

avatar Frodon | 

Non faux!

avatar victoireviclaux | 

@McDO

Faux, mon Nexus 6P qui date de 2015 n'est plus vraiment fluide... donc ton argument ne tient pas.

Apparemment, si certains iPhone rament après 3 ans, c'est à cause d'une mauvaise optimisation logiciel, les derniers màj sont concus pour les derniers matos, et comme le matériel ne suit pas. Les ingénieurs/développeurs (avec les nouvelles fonctionnalités qui se rajoutent) ils ne prennent pas de temps pour optimiser ça pour les anciens iDevices, pour des raisons de coûts ou tout simplement d'impossibilité de le faire.
Je préfère largement iOS pour sa gestion des mises à jour, les apps, la simplicité d'utilisation.

avatar McDO | 

@victoireviclaux

"Faux, mon Nexus 6P qui date de 2015 n'est plus vraiment fluide... donc ton argument ne tient pas."

Faux, mon ancien Xperia Z3 qui date de 2014 est toujours aussi fluide... donc ton argument ne tient pas.

Voilà, je t'es explosé en une phrase ? (en suivant ta logique boiteuse bien entendu)

avatar Bigdidou | 

@McDO

« Faux, mon ancien Xperia Z3 qui date de 2014 est toujours aussi fluide. »
Tu as bien de la chance, mon z5 ne l’a jamais été.
Avec une autonomie catastrophique.

avatar McDO | 

@Bigdidou

Le Z5 est bien connu pour être une catastrophe, avec un processeur qui chauffe énormément etc...

avatar Frodon | 

"mon ancien Xperia Z3 qui date de 2014 est toujours aussi fluide"

"aussi" fluide. Comme il ne l'est pas à la base... ;)

avatar Dranouss | 

@romainB84

Les performances du téléphone ne chutent pas !
Il y a des benchs qui le démontre.
En revanche la puissance est insuffisante pour les nouveaux usages (exemple avec l’AR)
Si tu ne mets pas à jour ton tel garde la même fluidité.
Pour le reste ça s’appelle l’évolution ! ?

avatar mzik0013 | 

@Dranouss

Non non.. des emoji en plus et des mise à jours de sécurité qui réduise les performances c’est normal ?? Donne moi des évolutions softwares actuel de ios qui justifie une baisse de vélocité et évidement sans prendre en compte que les nouvelles fonctions qui implique l’hardware ne sont jamais incluses, en toute logique. En prenant uniquement l’évolution software d’ios pour un même modèle. Par exemples dans mon 6s partie sur ios 10 et passer à 11 quels évolutions demandant plus de ressource justifie le fait qu’il a ralenti et que le clavier lag?

avatar Domsware | 

@romainB84

Tu oublies de préciser sur quelles applications cela se produit. Parce que je vois beaucoup de développement d’applications non optimisées avec des frameworks très gourmands : en gros les développeurs ne considèrent en aucun l’optimisation puisque chaque année les machines gagnent en puissance.

avatar Pyjamane | 

@Domsware

Tout à fait. Les développeurs ne savent plus programmer correctement. Ils font de plus en plus du travail de tâcheron.

avatar marenostrum | 

moi les lenteurs (saccadé, etc) je les remarque en utilisant le système et pas les apps. les apps que j'utilise au contraire sont resté rapides (ou je vois pas de lenteurs). tandis que le système dès qu'il y a une liste d'éléments à défiler, il saccade. surtout la premier fois qu'on le sollicite, après ça roule.

le défilement de la fenêtre de multitâche n'est pas fluide chez moi, iPhone 7 Plus, en dernier beta 4, de 11.1. qui améliore les performances pour mon iPad Mini 4 en plus (sans le rendre totalement fluide, pourtant).

avatar cecile_aelita | 

Pareil c’est surtout le système qui est lent.
Lorsque je quitte une appli, il y a une latence de 1-2s avant que ça me lance l’animation du springboard, lorsque je lance le multitâche c’est pareil.
J’avais le clavier qui était inutilisable mais après re-initialisation du dictionnaire c’est beaucoup mieux.
Et pourtant j’ai fait une Clean install sans reprendre ma sauvegarde et je dois avoir une dizaine grand Max d’appli d’installer (Netflix, le crédit mutuel, deux ou trois jeux, Numbers, Twitterrific et deux ou trois autre encore)
Donc rien de bien folichon pourtant (mon iPhone doit être rempli de 10-12Go sur les 64)

avatar XiliX | 

@romainB84

Étrange vraiment ???

avatar XiliX | 

@marenostrum

"le défilement de la fenêtre de multitâche n'est pas fluide chez moi, iPhone 7 Plus, en dernier beta 4, de 11.1. qui améliore les performances pour mon iPad Mini 4 en plus (sans le rendre totalement fluide, pourtant). "

Franchement c’est étrange. Je n’ai absolument pas de problème de saccade sur mon i7. Essayes de tuer les tâches une par une et fais le scroll. Il est probable justement qu’une tâche mal écrite utilise toutes les ressources.

avatar marc_os | 

@marenostrum :
On t'as jamais dit que les versions beta si elles ne sont pas utilisées pour détecter et rapporter les problèmes au développeur c'est pour les gros bêtas ?
Ni qu'il est totalement stupide d"utiliser une version beta pour juger ce que SERA le produit fini ? (Ou alors si on le sait c'est de mauvaise foi.).
Donc c'est quoi la réponse ?
Alors, t'es un gros bêta ou de mauvaise foi ?

avatar reborn | 

@Domsware

les ionic et cie ??‍♂️

C'est sur qu'avec ça c'est pas fluide.

avatar Pyjamane | 

@romainB84

Je ne sais pas comment tu fais, ou plutôt ce que tu fais avec ton iPhone. L’iPhone 6 de ma femme, mon ancien téléphone, tourne comme une horloge sous iOS 11...

avatar marenostrum | 

c'est toi que ne remarque pas le changement. le mien iPhone 7 Plus est plus lent que avant. iPhone 6, en iOS 11, est inutilisable pour beaucoup de gens dans ce site. mon iPad mini 4 aussi est plus lent en iOS11.

et quand on dit que ça n'est pas fluide, ça veut pas dire que ça marche pas. mais qu'on a le sentiment que la machine est lente. après pour envoyer un mail, ou consulter un site web, ou mesurer les benchs, les deux systèmes le font presque pareil. mais on a un sentiment général de lenteurs en utilisant l'appareil.

avatar XiliX | 

@marenostrum

Bah quand ce n’est pas fluide ça veut dire saccadé... Alors si on n’observe pas que c’est saccadé, ça veut dire que c’est fluide !

avatar Frodon | 

"on a le sentiment que la machine est lente"

Tout est dans ce mot. Ta perception est tout simplement erronée.

avatar cecile_aelita | 

J’avoue que j’ai été un peu dur!
C’est surtout le clavier qui était totalement inutilisable (et la par contre je n’exagère pas ... au bout de 3 ou 4 mot il se figeait avec la dernière lette tape du clavier qui restait sélectionnée) mais depuis que j’ai réinitialisé le dictionnaire le clavier a récupéré sa vélocité d’avant.
Pour les latences du système ... c’est pas dramatique non plus mais de manière générale ça en demeure moins fluide que sur iOS 10 ça c’est indéniable (mais ça reste encore tolérable)
Mais à cause de ce bug du clavier (qu’on utilise absolument de partout au final) ça donnait un sentiment que tout l’OS était lent ?

avatar armandgz123 | 

@Pyjamane

"L'iPhone 6 tourne comme une horloge sous iOS 11"... faut vraiment avoir une utilisation plus que basique pour dire ça. En tout cas connaissant l'iPhone 6 sous iOS 8,9,10, iOS 11 est honteux.

avatar Gagolak | 

Parce que les ingénieurs des autres sont trop occupés à imaginer des écrans courbés ?

avatar byte_order | 

ou des dalles AMOLED, de la ram flash hyper rapide, des modems LTE+ ?

avatar Ambobo25000 | 

Merci pour ce super article !

avatar McDO | 

Un article qui va faire bander les fanboy ça ?
Mais inutile de rappeler que si un processeur Qualcomm fait moins bien sur Geekbench que Apple, il en reste pas moins un très bon processeur, n'est ce pas ? ? Aujourd'hui, même un proco milieu de gamme fait largement le taff.
Savoir qui a la plus grosse en 2017 n'a plus d'intérêt. Mais si ça peut faire bander quelques geeks, pourquoi pas ?

avatar cecile_aelita | 

la grosse différence surtout, c'est que apple a besoin de cette puissance car l'ensemble des taches calculs un peu lourd est fait en local la ou google a tendance a délocaliser ca sur ces serveur (IA/detection visage dans les photos etc...) dc forcement grâce a cela, un proc plus modeste suffit largement pour le reste des taches

avatar iPop | 

@McDO

Peut être mais cela conforte en soit qu'Apple a une certaine avance. Rappelez vous le 64bit, tous les contructeurs ont été pris de cours.
Et quand apple sortira un lapin de son chapeau, pareil.
En bref, ont ignoré la feuille de route d'Apple.

avatar McDO | 

@iPop

"Apple a une certaine avance"

Et par la même occasion un TRES gros retard: écran bordeless, recharge rapide, recharge par induction,... Choses qu'on retrouvait chez la concurrence depuis plusieurs années, alors que chez Apple fallait attendre... 2017 ? lolz

avatar iPop | 

@McDO

Faire une roue carre parce que tout le monde en veut une n'est point une avance. C'est futile.
Apple a un système avec des API sur mesure, un processeur 64 bit aujourd'hui, des applications puissantes et efficace, une messagerie à toute épreuve avec ses extensions, des capteurs sur une montre, un iPad qui se bonifie du tonnerre de dieu, AR KIT, etc...
la concurrence ? À part offrir du gadget....

avatar sachouba | 

@iPop :
"Faire une roue carre parce que tout le monde en veut une n'est point une avance. C'est futile."

Ce que tu n'as pas compris, je pense, c'est que le client n'est pas complétement neuneu (en général) : il a la capacité incroyable de déterminer ce dont il a besoin, et ce qu'il attend d'un produit par rapport à son usage.

Un client ne voudrait pas d'une roue carrée, puisque ça ne conviendrait pas à ses besoins... Justement, la roue carrée, elle arrive chez Apple comme un cheveu sur la soupe, qui explique que c'est du "courage", et que c'est bon pour ses utilisateurs, qui ne savent pas ce qu'ils veulent.

Ce sont simplement des philosophies différentes : écouter son client avec une pseudo méthode Agile, ou imposer ses choix pour augmenter les bénéfices.

avatar macinoe | 

La théorie du coût de production qui empecherait les autres acteurs d’en faire autant me parait assez fumeuse.

Au contraire, Celui qui a le processeur le plus rapide peut se permettre de le vendre beaucoup plus cher et de faire de bien meilleures marges.

Intel profite de ce phénomène depuis des années en vendant à prix d’or les 10 ou 20% de performances supplémentaires de ses très haut de gamme.

Samsung ne serait pas interessée d’afficher fierement qu’ils ont le processeur le plus rapide et en profiter pour vendre le smartphone le plus cher ?

J’en doute.

avatar XiliX | 

@macinoe

"Au contraire, Celui qui a le processeur le plus rapide peut se permettre de le vendre beaucoup plus cher et de faire de bien meilleures marges."

Pas vraiment... dans la philosophie des Androphone, c’est de tirer le coût au plus bas « généralement ». Donc si tu ne proposes pas un proco moins cher, il y aura toujours la concurrence qui va proposer pour moins cher

avatar marenostrum | 

il parle pour celui qui produit le processeur. pas celui qui l'achète pour équiper ses machines. celui qui le produit il a intérêt le son processeur soit le plus rapide du marché (comme Intel), le prix est une autre chose. mais ça va avec.

avatar sachouba | 

@macinoe :
Les constructeurs Android préféreraient équiper leur smartphone d'un processeur moins puissant et plus économe, plutôt que d'acheter le processeur le plus puissant du marché, mais hors de prix.

C'est déjà arrivé en 2015, par exemple, avec le LG G4 qui était équipé d'un Snapdragon 808, un processeur moins puissant que le Snapdragon 810 de la même année, mais suffisant pour tous les usages envisageables. Et on retrouve ce genre de choses aujourd'hui encore, avec la gamme Snapdragon 6xx qui talonne les Snapdragon 8xx des années précédentes en termes de performances, tout en consommant beaucoup moins d'énergie et en disposant des dernières fonctionnalités avancées (LTE plus rapide, encodage HEVC, support pour les double caméras et les écrans QHD, charge rapide...).

La course à la puissance brute a bel et bien l'air finie, aujourd'hui, et on le constate à la rapidité des smartphones milieu de gamme.

avatar reborn | 

@sachouba

D'où la presence d'iPhones en SoC A9 dans la gamme.

Puis bon, cette puissance Apple l'utilise en machine learning local. Pour les autres c'est fait sur les serveurs de Google.

avatar pacolapo | 

j'attends avec impatience le commentaire de C1rc3@0rc :D

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