Test de l’appareil photo de l’iPhone XS

Anthony Nelzin-Santos |

Au premier coup d’œil, l’iPhone XS ressemble à l’iPhone X comme deux gouttes d’eau. Au premier coup d’œil seulement. Comme nombre de modèles « S » avant lui, il se distingue par sa fiche technique, notamment en matière d’imagerie. Montée en définition, agrandissement du capteur, perfectionnement de l’optique, stabilisation du bloc… les « années S » sont des années de progrès photographiques.

C’est encore le cas cette année : l’iPhone XS intègre un nouveau capteur et une nouvelle optique. Mais l’appareil photo n’est plus un composant isolé — il fait partie d’une chaîne de puces et de logiciels, dont les caractéristiques importent autant, si ce n’est plus, que celles du capteur. Or avec la puce Apple A12 Bionic et le Neural Engine de nouvelle génération, c’est toute la chaîne qui a été revue.

Encore aujourd’hui, l’iPhone X reste parmi les tout meilleurs « photophones » du marché. Pourtant, il fait pâle figure face à l’iPhone XS. En mariant le logiciel et le matériel, en entrant de plain-pied dans l’ère de la « photographie informatisée », Apple a franchi un cap. Explications en photos.

Un capteur plus grand

Commençons par cette photo sans grand intérêt esthétique, prise au même endroit avec les objectifs grand-angle d’un iPhone 8 Plus (à gauche) et d’un iPhone XS Max (à droite).

Comme toutes les photos de cet article, ces photos ont été prises avec l’application Appareil photo et n’ont pas été retouchées, mais seulement converties en JPEG depuis le format HEIF avec l’application Photos.

Le champ de vue de l’iPhone XS est plus étendu. Les données EXIF de la photo montrent qu’il possède une optique 4,25 mm, alors que l’iPhone 8 Plus possède une optique 3,99 mm. Comment une optique plus « longue » peut donner une photo plus « large » ? Avec un capteur plus grand — sauf qu’Apple, comme à son habitude, n’a pas détaillé les spécifications du capteur.

Il n’est pas difficile de les retrouver : les applications de traitement photographique donnent les distances focales équivalentes, 26 mm pour l’iPhone XS et 28 mm pour l’iPhone 8 Plus. Le grand-angle de l’iPhone XS est bien « plus grand-angle » que celui de l’iPhone 8 Plus, les choses rentrent dans l’ordre.

Une petite division nous donne le coefficient d’agrandissement : celui de l’iPhone 8 Plus (x7,02) correspond peu ou prou à celui d’un capteur 1/3", mais celui de l’iPhone XS (x6,12) rappelle plus le Super 8 qu’un format de capteur standard. Alors quoi ? Comme Apple parle d’un capteur 32 % plus grand et de photosites de 1,4 µm, elle utilise sans doute un capteur 1/2,3".

Les tailles des « petits » capteurs utilisés dans les smartphones et les appareils photo compacts.

Le grand-angle est plus grand-angle, le téléobjectif est… moins téléobjectif. Pour conserver un « zoom x2 », il doit passer à 52 mm, contre 57 mm sur l’iPhone 8 Plus. C’est bien le seul changement apporté à cette partie de l’appareil photo. Le téléobjectif reste comparativement moins lumineux que le grand-angle (ƒ/2,4 contre ƒ/1,8) et reste associé à un petit capteur 1/3,6" d’ancienne génération.

Le cadre du téléobjectif de l’iPhone XS Max (à droite) est légèrement moins serré que celui de l’iPhone 8 Plus (à gauche).

L’iPhone XR montre que ce deuxième capteur n’est pas absolument nécessaire, d’autant moins qu’il est régulièrement désactivé. On ne regrettera pas sa présence : il apporte des informations supplémentaires, améliore la qualité du zoom numérique, participe au mode Portrait. Mais il est difficile de continuer à s’enthousiasmer, quand on voit ce que Google sait faire avec un seul capteur, ou ce que d’autres font avec un deuxième capteur monochrome ou une deuxième optique très-grand-angle.

Des couleurs plus saturées

Ces deux premières photos vous ont peut-être mis la puce à l’oreille : l’iPhone XS accélère la tendance des dernières années en matière de réchauffement colorimétrique. Apple a rejoint le camp de Samsung, et privilégie un traitement flatteur des couleurs, alors que Google s’en tient à une interprétation plus neutre. Cette tendance touche tout le spectre, comme le montrent les photos suivantes.

Non seulement le rouge de la borne est plus saturé et lumineux sur la photo prise avec l’iPhone XS Max (à droite), mais le gris du bitume et les tons ocre des briques sont plus chauds.
La différence de traitement est encore plus marquée dans les tons verts. À côté de l’iPhone XS Max (à droite), l’iPhone 8 Plus semble bien palichon.
Le bleu, enfin. Dans cet exemple extrême, les nuages semblent virer au vert sur l’iPhone XS Max (à droite), un choix reproduit tout au long de cette sortie photo. De manière générale, on dirait que le bleu est utilisé comme une variable d’ajustement de la colorimétrie générale, avec des résultats variés d’une image à l’autre.

Faut-il s’en plaindre ? Difficile de le dire : dans les précédents exemples, l’iPhone XS nous semble mieux retranscrire la profondeur de la verdure et la chaleur des briques, mais l’iPhone 8 capte mieux le ciel orageux. Cette comparaison directe accentue la différence de traitement — au quotidien, elle n’est pas toujours aussi tranchée.

Un exemple plus subtil, qui montre l’intérêt des choix effectués par Apple. L’iPhone XS (à droite) expose globalement mieux la photo que l’iPhone X (à gauche), et le plus fort contraste entre le vert de l’arbre et le rouge de la sculpture améliore grandement la lisibilité de l’image.

Apple n’a pas fait ce choix au hasard : sur l’écran OLED de l’iPhone XS, qui prend en charge l’espace colorimétrique étendu P3, les photos sont vibrantes et lumineuses. Plus qu’une question technique, il s’agira d’une question de goût. Certains trouveront ce traitement flatteur et naturel, d’autres le trouveront complaisant et artificiel.

Un dynamique Smart HDR

Regardez le ciel de la première photo de cet article, ou le coin gauche de la précédente. Alors que les tons les plus clairs ne sont pas loin d’être « cramés » sur les anciens iPhone, ils restent colorés sur l’iPhone XS. Grâce à des photosites plus « profonds », capables de capter jusqu’à 50 % de lumière en plus, et une électronique améliorée, le nouveau capteur possède une meilleure dynamique1.

L’iPhone XS ne captera pas le souvenir du bleu dans un ciel laiteux et se laissera éblouir par un spot de chantier, mais sera capable de capter les détails d’une enseigne lumineuse ou de révéler les secrets d’un couloir obscur. Là où les iPhone 8 et X ratent la photo s’ils ne passent pas en mode HDR, et parfois même s’ils passent en mode HDR, l’iPhone XS prend une photo « normale ».

Dans cette scène typiquement bretonne, l’iPhone X (à gauche) doit passer en HDR pour préserver le peu de bleu paraissant au milieu des nuages, contrairement à l’iPhone XS Max. Remarquez, une nouvelle fois, le bleu froid produit par l’iPhone XS Max, une impression renforcée par la chaleur des pavés et des murs.

Les guillemets sont de rigueur : les seules capacités du capteur ne parviennent pas à expliquer certaines différences à peine croyables. Grâce au processeur A12 et au Neural Engine, Apple peut jouer avec le flux de données provenant du capteur pour composer et recomposer des images. À chaque fois que vous appuyez sur le déclencheur, l’iPhone XS prend jusqu’à neuf photos successives, et réalise des milliards d’opérations pour assurer le meilleur résultat.

Non, la photo issue de l’iPhone XS (à droite) n’a pas « officiellement » été prise en mode HDR. La différence est pourtant immense : pour exposer correctement le premier plan, l’iPhone X doit « cramer » l’arrière-plan.

Le téléphone est autant photographe que vous, vous ne maîtrisez pas l’ensemble des paramètres, le logiciel et le matériel font des choix à votre place. Comme celui de décider que telle photo mérite le label « HDR », et pas une autre, alors qu’elles sont toutes produites par fusion de multiples expositions.

L’un des rares cas où l’iPhone XS applique clairement le label « HDR » à une photo, tant le traitement est poussé, sans toutefois être extrême (à droite). Les vitraux sont à peine lisibles sur la photo prise avec l’iPhone 7, qui plonge l’autel dans le noir. Le traitement effectué sur l’iPhone XS n’est pas discret, mais il permet d’obtenir une photo exploitable.
Un autre exemple, plus banal et moins spectaculaire, des bénéfices du Smart HDR. En bas de l’escalier, les hautes lumières sont cramées avec l’iPhone X (à gauche), alors même que la descente est sombre. Avec l’iPhone XS Max, non seulement les ombres sont plus douces, mais les hautes lumières sont maîtrisées, et la plante se distingue mieux.
Un extrait des mêmes images, à 100 %. L’iPhone X déclenche à 1/6 s, en se reposant sur la stabilisation optique pour assurer une image nette, et conserve donc la sensibilité à ISO 80 (à gauche). L’iPhone XS Max doit déclencher à 1/25 s, pour faciliter la fusion des différents clichés, et doit donc monter à ISO 400 (à droite). Conséquence logique : la photo prise par l’iPhone XS Max est considérablement plus bruitée. Apple applique toujours un filtre de réduction du bruit assez agressif, qui affecte d’abord les détails puis les couleurs, et participe à l’apparence pointilliste de certains clichés. D’autres font beaucoup mieux sur ce plan, même avec des capteurs plus petits.

Vous voulez seulement prendre une photo au débotté ? Ces automatismes vous sauveront la mise. Vous voulez prendre le temps de composer une photo ? Ces automatismes vous mettront des bâtons dans les roues. Le logiciel veut corriger toutes les erreurs, mêmes quand elles sont intentionnelles. Ainsi, il est beaucoup plus difficile de réaliser des silhouettes, puisque le Smart HDR veut éviter de boucher les ombres, ou de « noyer » un sujet en contre-jour, puisqu’il veut éviter de cramer les hautes lumières.

Avec l’iPhone XS Max, les arbres restent clairement visibles au premier plan. Sauf à reprendre le contrôle manuel du mode HDR, il faut penser à utiliser la compensation ou le verrouillage d’exposition pour boucher les ombres et préserver le reste du cadre, ou bien passer par la case retouche.

Et puis tout « Smart » soit-il, le mode HDR n’est pas toujours pertinent. L’iPhone XS décide parfois de pousser les traitements dans des situations qui ne devraient pas poser de problème particulier, ce qui n’est pas particulièrement grave, mais aplatit quelque peu les photos, en compressant la dynamique. Surtout, il fait parfois plus de mal que de bien, comme dans l’exemple suivant, certes plutôt rare.

À vouloir préserver les ombres, le mode Smart HDR de l’iPhone XS Max accentue les aberrations provoquées par le soleil rasant (à droite). La photo prise par l’iPhone X, là aussi en mode HDR, est plus plaisante. Heureusement, ce genre de problèmes est plutôt rare.

Des portraits

Pour être tout à fait complet, il faut enfin parler du mode Portrait, qui repose désormais sur une notion d’ouverture virtuelle. Dans la plupart des cas, Apple simule le flou de profondeur d’un objectif ouvrant à ƒ/4,5 (devant un capteur APS-C ? Un capteur plein format ? Allez savoir !). Après coup, ce flou peut être renforcé pour correspondre à celui d’un caillou ouvrant à ƒ/1,4, ou diminué comme si l’on fermait à ƒ/16.

Bien sûr que cette fonction tient du gadget. Mais vous savez quoi ? Un gadget peut en dire long. La simulation de l’ouverture montre les progrès constants du mode Portrait. S’il trébuche toujours sur les mèches volantes ou les branches de lunettes, il n’est plus effrayé par les boucles et les bijoux. Surtout, en faisant varier le curseur d’ouverture virtuelle, on voit comment le flou est appliqué non pas seulement à l’arrière-plan, mais aussi à l’avant-plan.

Le visage n’est plus découpé à l’emporte-pièce sur le fond, mais graduellement flouté. À ƒ/1,4, quelques centimètres seulement sont nets, comme ils le seraient si l’on avait pris la photo avec un boîtier professionnel. C’est encore un flou trop parfait, sans les imperfections et les bokeh balls qui font le charme de certains cailloux d’exception, mais cela commence à devenir franchement impressionnant.

Et oui, cela fonctionne toujours avec les chats. iPhone X à gauche, iPhone XS à droite.

Et cela veut dire qu’à travers le logiciel, une optique physique ƒ/1,8 devient une optique logicielle ƒ/1,4. On ne parle bien sûr que des caractéristiques du flou de profondeur — aucun logiciel ne fera rentrer plus de lumière dans le boîtier. Mais cette fonction contribue à nous faire entrer dans un monde où l’on ne voit plus où s’arrête le logiciel et où commence le matériel. La photographie numérique sera — elle l’est encore à peine — le véritable produit de la vision du capteur, du traitement du processeur, de l’interprétation des algorithmes.

Comme Apple, Google mise à fond sur le traitement logiciel réalisé en local sur ses Pixel. Et si les fabricants traditionnels semblent faire du surplace depuis des années, c’est que leurs processeurs sont cruellement moins rapides que les puces conçues à Cupertino. Google produit parmi les tout meilleurs photophones, les boîtiers reflex ont encore de beaux jours devant eux : l’approche d’Apple n’est pas nécessairement meilleure, mais elle continue à distinguer clairement l’iPhone des autres appareils photo.

  1. Autres différences, toujours sur le « grand » capteur de l'objectif grand-angle : la durée maximale d'exposition passe à une seconde (contre 1/3 s auparavant) et la sensibilité maximale grimpe à ISO 2304 (contre ISO 2112). ↩︎
avatar fousfous | 

Ah on reconnaît Quimper!
C'est dommage de passer à un 26mm et 52mm, il faut continuellement se rapprocher. Vivement 3 ou 4 capteurs pour avoir du x4 et x8.

avatar Anthony Nelzin-Santos | 
@fousfous : je rêve d’un très grand angle, plutôt que d’un énième zoom, mais je crois que je vais continuer à rêver.
avatar greggorynque | 

@Anthony

J’adorerais les deux mais à choisir je préférais un zoom X5

avatar lifenight | 

Très bon test, bravo, on sent la maîtrise ! J'ai hâte de voir le test photo du XR.

avatar Bigdidou | 

Pour les vitraux, comme pour la première photo avec les buissons verts, je préfère franchement les clichés de l’iPhone 7 qui me semblent plus naturels, plus proches de la réalité telle sinon la voit quand on la photographie.
Ces deux photos sont juste horribles.

Ça m’embête de pas reconnaître sur une photo ce que j’ai vu....
Je vais voir à l’usage, mais je suis loin d’être emballé par ce test.

avatar Kaserskin | 

@Bigdidou

Tu peux toujours désactiver le traitement hdr dans les réglages pour revenir à des couleurs/eclairages plus naturels :-)

avatar Bigdidou | 

@Kaserskin

C’est sûr, mais j’ai compris de test que active ou pas le XS avait tendance à appliquer ce traitement même sans le dire...

avatar elesse | 

Merci pour ce bel article !

avatar alan1bangkok | 

je ne sais pas si cela a un rapport mais les films lus avec Quicktime et Mojave font apparaitre des couleurs bien trop saturées

avatar SIMOMAX1512 | 

Il est important d’avoir un parti prit concernant le traitement qu’une marque effectue sur la photo. Ça permet de les distinguer . Il est par contre encore étonnant que les Xs ne soit toujours pas revenu à hauteur des concurrents haut de gamme concernant les photos de nuit . Il faudrait savoir si c’est intentionnel ou un problème de savoir faire car c’est bizarre que samsung huawei et Google fasse mieux sur ce point avec des objectifs photo similaire. Y a quand même un A12 bionic dans le Xs ...

avatar Bigdidou | 

@SIMOMAX1512

« Il est important d’avoir un parti prit concernant le traitement qu’une marque effectue sur la photo »

Oui, mais enfin ce traitement qui transforme ces buissons en leur donnant un vert absolument improbable et en écrasant absolument toutes les nuances, c’est une catastrophe.
Je commence à paniquer un peu, là.

avatar Anthony Nelzin-Santos | 
@Bigdidou : dans le cas de la verdure, aucun des deux n’est parfaitement fidèle, mais franchement, le XS est plus proche de la réalité. Le 8 est beaucoup trop jaune.
avatar Bigdidou | 

@Anthony

C’est toi qui a pris les photos ?

avatar Anthony Nelzin-Santos | 
@Bigdidou : pas toutes, mais celle-ci, oui.
avatar Bigdidou | 

@Anthony

Ah, merci.
Bon, si tu dis que levXS te parait plus proche de la réalité, ça me rassure. Un peu : je la trouve quand même très saturée, cette photo.
Mes buissons à moi en cette période de l’année tirent sur le jaune comme sur la première photo, mais je vis plus au nord ;)

Merci beaucoup pour la news, en tout cas.

avatar Nesus | 

@SIMOMAX1512

Ce sont justes les choix du logiciel d’Apple qui font que les photos ont un moins bon rendu de nuit. Prenez 5 minutes pour télécharger une application comme ProCamera et vous verrez que vous avez un rendu bien meilleur que ce que font les concurrents.

Je l’ai déjà expliqué, c’est une question de temps de pose. Les concurrents ne se gênent pas pour laisser 5 secondes, quand appareil photo prend en 0,5 secondes.

avatar lil0 | 

En basse luminosité sur un sujet fixe, augmenter le temps d'exposition permet en effet d'obtenir un meilleur cliché mais la contrainte est que l'appareil doit rester stable.

Le Pixel 2 de Google combine une stabilisation optique et numérique très performante, ce qui permet une exposition un peu plus longue que l'Iphone.
La solution de Samsung en basse luminosité est l'ouverture variable.
La solution d'Huawei est une stabilisation cognitive via machine learning qui permet d'exposer jusqu'à 6 secondes à main levée.

Je suppose que tu parles du mode LowLight+ sur ProCamera (très bonne application d'ailleurs). Ce mode ne sert à pas grand chose sans trépied.

avatar Bigdidou | 

@lil0

« une stabilisation cognitive via machine learning »

Mon Dieu, une stabilisation cognitive ?
La cognition stabilise le téléphone ?

avatar lil0 | 

Huawei appelle sa technologie AIS ( AI Image Stabilisation)
J'aurais pu dire stabilisation de l'image assistée par IA mais on parle bien de systèmes cognitifs lorsque l'intelligence artificielle intervient donc je ne vois pas ce qui te choque. Ou alors tu ne comprends pas comment on peut stabiliser une image sans stabiliser physiquement l'optique ?

avatar Bigdidou | 

@lil0

« je ne vois pas ce qui te choque. »

Je ne connaissais pas l’utilisation de cognitif associé à l’IA et qui est pour le coup,totalement abusif, laissant penser que ces systèmes sont capables de cognition.
Quant aux cognitions d’un appareil photo, c’est juste n’importe quoi.Mais le marketing nous a habitué à bien des farces.

avatar Sharp | 

Conclusion : Globalement les iPhone XS prennent de meilleures photos que les anciens iPhone !
C'est la première année où on remarque une amélioration sensible et visible et je ne suis pas déçu.

Quelques fois l'iPhone XS se plante complètement et dans certaines conditions de faible luminosité surexpose énormément certaines photos et les lisse tellement ( à cause d'un bruit important) que tous les détails sont perdus ! Heureusement ce phénomène reste assez rare.

avatar Lestat1886 | 

@Sharp

Il y avait eu des progrès très sensibles déjà avec le 7 et puis le X

avatar antoinephone | 

Suis je le seul à avoir remarqué une stabilisation vidéo GRANDEMENT améliorée sur l’iPhone Xs ?

avatar marenostrum | 

ils en ont parlé pendant la présentation. pour ça que personne parle.

avatar Aladdin | 

Bravo merci pour l’article
Écrit par Siri

avatar Mike Mac | 

On dirait qu'on se rapproche de la qualité d'un Xiaomi Mi A2 qu'on trouve à 250 € en 4 Go / 64 Go internet.

Déjà que face à l'iPhone X, premier du nom, il s'en sort pas mal.

https://m.youtube.com/watch?v=H0IBD-gWRZc

avatar bl@ck warrior_69 | 

Pourquoi comparer un coup avec l'iPhone 8 Plus et un coup avec l'iPhone X ?

avatar Anthony Nelzin-Santos | 
@leguerriernoir : parce que tous les journalistes de MacG n’ont pas d’iPhone X. Vous pouvez vous plaindre de cette injustice à christophe@macgeneration.com
avatar Louisgaga | 

@Anthony

:D

avatar iVador | 

Très bon test mais ça ne justifie pas le passage d’un X a un XS.
En tout cas, la végétation saturée, c’est juste dégueulasse. Je préfère la photo de végétation du 8 Plus

avatar cecile_aelita | 

Aucun iPhone n’a jamais justifier son changement l’annee suivante !!
Chaque années, les tests le montre ?

avatar iVador | 

@romainB84

Le 5S et TouchId plus le 64 bits étaient une grosse avancée

avatar cecile_aelita | 

Je parlais des conclusion des sites comme igen mac4ever et autre !! ?
Tout les ans c’est la même conclusion!! Donc oui je re confirme mon commentaire
J’avoue ne pas avoir fait un copier coller pour chaque iPhone mais j’ai juste chercher le 5S car tu en as parler ?
« Réglons d’emblée un cas de figure : si vous avez un iPhone 5, vous n’avez sans doute aucune raison de changer pour passer à l’iPhone 5s »
https://www.igen.fr/tests/2013/09/test-de-liphone-5s-85655

avatar iVador | 

@romainB84

Merci pour le lien.?

avatar cecile_aelita | 

@ivador
De rien ?
J’ai la flemme de te chercher les autres tests (c’est chiant à faire sur un iPhone lol) mais si t’as 5mn a perdre, tu verras que la conclusion est systématiquement la même ?
Mais cela n’empêche que je suis d’accord avec toi que le 5S a été la génération d’iphone que j’ai préféré (même si je l’ai pas eu)

avatar VanZoo | 

@romainB84

L’iPhone 4 avait été un gros changement par rapport au 3GS !

avatar tleveque | 

Et si vous voulez aller plus loin, il y a l'extraordinaire "Focos"!
Même si vous prenez les photos avec l'application d'Apple, vous pouvez les corriger avec Focos. Arranger les cheveux et les branches de lunettes par exemple... Et changer l'effet bokeh.
Un petit article sur cette application serait très intéressant.

avatar Anthony Nelzin-Santos | 
@tleveque : 2017 : https://www.igen.fr/app-store/2017/11/focos-une-touche-de-flou-pour-les-photos-du-mode-portrait-102009
avatar GregH | 

@tleveque

+1 pour focos. Très bonne app !

avatar cecile_aelita | 

Et en basse lumière il donne quoi ce nouveau capteur? ?

avatar Levrai | 

La synthèse de l'article, Apple obligé de booster les fréquences des puces de l'iphone pour palier à un traitement d'image nettement moins bon que la concurrence.
La puce Visual Core du pixel 2 bien meilleur que le combo de la pomme aux nom marketing douteux...
Bref comme d'habitude chez Apple, on promet mont et merveille avec leurs noms de marketeux à la con pour se retrouver au final avec des performances qui ne justifie absolument pas son prix.

avatar Lestat1886 | 

@Levrai

Chacun fait la synthèse qu’il veut selon ses préférences apparemment

avatar anton96 | 

@Lestat1886

Oui ?

avatar pechtoc | 

Je ne suis pas forcément fan de ce genre de traitement, un parti pris certainement au goût de beaucoup mais je trouve le rendu peu naturel, trop retouché. Si on peut récupérer les "RAW" pour traiter l'image à notre goût pourquoi pas.
Je vois peu d'amélioration concrète, probablement parce que les capteurs font du surplace.

avatar Anthony Nelzin-Santos | 
@pechtoc : on peut toujours shooter en RAW, et voir que le capteur fait quand meme beaucoup. J’en parlerais sans doute dans un autre papier, je veux encore jouer un peu avant d’écrire sur le sujet.
avatar pechtoc | 

@Anthony

Top, merci pour tes premiers retours en tout cas.

avatar melen | 

Bonsoir,

Merci pour ce test venant de Bretagne !
Qu'entend-on d'une façon générale par "les photos sont vibrantes" ? Un excès de saturation, de clinquant ? Déjà, on s'éloigne d'un rendu neutre avec l'aspect chaud mentionné.

Est-ce que l'écart est important avec un iPhone SE (idem au 5S sauf erreur) ?
Probablement en condition d'obscurité, est-ce aussi le cas en condition normale ?

En tout cas, augmenter la taille du capteur va dans le sens de l'amélioration des photos. Et, sauf erreur, Apple réussit l'exploit de ne pas augmenter la taille de l'optique par rapport au téléphone.

avatar azer0147 | 

@melen

Le capteur de l’iPhone SE est le même que celui du 6s, et l’écart avec le Xs me semble majeur mais c’est une question d’appréciation personnelle, je trouve déjà l’écart entre le 6s et le 8 très important personnellement... À toi de voir !

avatar marenostrum | 

impossible ce matin de photographier la pleine lune pour ma part. avec le Max. il fait pas la mise au point du tout, sur ce qui est lumineux.

avatar melen | 

Piste d'explication : peu de contraste sur cette importante surface lumineuse qu'est la Lune.

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