Les actus du jour sur iGeneration

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Apple autorise depuis peu les émulateurs de vieilles consoles sur son App Store, et nombreux sont les développeurs à s’être engouffré dans la brèche : on a par exemple vu passer Bimmy pour NES ou encore Delta pour GBA, SNES, DS, N64… Le prochain pourrait bien être Provenance, qui émule autant la PS1 que la Mega Drive, en passant par la Neo Geo ou les vieilles Atari. Le chef du projet Joseph Mattiello a confirmé à iMore être en train de « travailler sur une sortie » sur la boutique d’Apple.

Le développement du projet a commencé en 2016, lorsque le jailbreak était la seule manière d’avoir un émulateur sur son téléphone. Si une version App Store est dans les cartons, l’équipe n’a pas donné de détails sur une éventuelle date de sortie. Joseph Mattiello explique :

J'ai besoin d'étudier les nouvelles règles avant de soumettre une application à l'App Store, et d'améliorer certains aspects de confort. Je dois également modifier certaines choses pour adhérer aux règles de l'App Store, par exemple en ajoutant la mention « beta ».

Les nouvelles règles de l’App Store sont assez confuses, n’autorisant que les émulateurs de consoles « rétro ». Provenance est un agrégateur de différents émulateurs, prenant en charge de nombreuses machines allant jusqu’à la Wii via Dolphin, ce qui pourrait potentiellement coincer avec les équipes de validation de l’App Store. Les développeurs envisagent également de prendre en charge la Dreamcast et la PlayStation 2.

En soi, ces émulateurs ne contiennent aucun fichier illégal ou protégé par le droit d’auteur. Pour les consoles récentes, il est cependant obligatoire d’aller chercher et d’importer les fichiers du BIOS des machines, qui est la propriété des différents fabricants. Delta offre cette possibilité pour l’émulation DS : laisser ce choix n’est donc visiblement pas un problème pour les équipes de l’App Store.

Un autre point qui pourrait bloquer concerne la compilation à la volée (JIT, pour Just-In-Time compilation). Cette technique est interdite par Apple pour des questions de sécurité, et les alternatives ont pour désavantage de sérieusement limiter les performances. Il n’est donc pas impossible que Provenance arrive sur l’App Store, mais il se pourrait bien qu’il soit amputé de quelques consoles intéressantes.

Après la généralisation du port USB-C et le démembrement du monopsone de l’App Store, la Commission européenne impose une troisième concession majeure à Apple, l’ouverture de la puce NFC de l’iPhone aux applications tierces. Après quatre ans d’enquête et sous la menace d’une amende pouvant atteindre 10 % de son chiffre d’affaires, Apple s’est résignée à lâcher prise sur ce composant stratégique pour le paiement et le transport. Le régulateur européen devrait accepter ces concessions dans les prochaines semaines, selon l’agence Reuters.

Image Apple.

Les conditions drastiques imposées pour avoir l’insigne droit d’utiliser la puce NFC de l’iPhone, doublées de conditions financières pour les applications bancaires, ont tous les signes d’une distorsion de la concurrence provoquée par « une position dominante », estime la Commission européenne après quatre ans d’enquête. Au-delà d’un communiqué de presse vaguement courroucé, Apple n’a pas ferraillé avec le régulateur européen et rapidement proposé une série de mesures pour éviter une amende très salée.

Les portefeuilles mobiles et les services de paiement pourront directement utiliser la puce NFC de l’iPhone, sans utiliser Apple Pay ni Wallet, et sans payer le moindre centime de commission. Les utilisateurs pourront choisir l’application de paiement par défaut, pour éviter les interactions avec Wallet, et utiliser Face ID comme s’ils utilisaient Apple Pay. Bien sûr, ces mesures seront limitées à l’espace européen, mais il s’agit d’une concession d’ampleur, Apple ayant toujours contrôlé fermement les usages de la puce NFC de l’iPhone.

La firme de Cupertino devra définir des critères « équitables, objectifs, transparents et non discriminatoires » pour les candidats à l’utilisation de la puce NFC. Des experts indépendants seront mandatés pour étudier les éventuels refus. La Commission a demandé quelques modifications à la marge avant de signer cet accord engageant les deux parties pour dix ans. Selon l’agence Reuters, le dénouement de cette affaire devrait intervenir dans le courant du mois prochain.

Mise à jour à 20 h 30 (A17S). Signal et Telegram ont aussi été retirés de lʼApp Store en Chine. « Nous sommes tenus de respecter les lois en vigueur dans les pays où nous opérons », déclare Apple, « même si nous ne sommes pas d'accord avec elles. Lʼadministration chinoise du cyberespace a ordonné le retrait de ces applications de notre boutique chinoise en raison de ses préoccupations en matière de sécurité nationale. Ces applications restent disponibles au téléchargement sur toutes les autres boutiques où elles apparaissent. »

Article original publié à 07 h 15. Les utilisateurs chinois d'iPhone ne peuvent plus télécharger WhatsApp et Threads sur l'App Store. Apple a reçu une demande du gouvernement chinois lui ordonnant de retirer ces deux apps de Meta. Apple s'est exécutée, non sans regret dit-elle dans une déclaration transmise au Wall Street Journal :

Nous sommes obligés de suivre les lois dans les pays où nous opérons, même lorsque nous ne sommes pas d'accord.

Ces deux applications — Threads est un concurrent récent à Twitter/X — restent disponibles partout ailleurs dans le monde. L'Administration du Cyberespace n'a pas détaillé les raisons précises de sa demande, mais elle a fait valoir des considérations relevant de la sécurité nationale. Meta n'a pas commenté et renvoyé vers Apple. Les autres apps de Meta — Facebook, Instagram et Messenger — sont toujours en ligne.

Montage iGeneration, photo de base radiowood (CC BY-NC 2.0).

Les apps distribuées par l'App Store sont soumises depuis la fin de l'année dernière à une nouvelle loi qui impose à leurs éditeurs de les déclarer auprès des autorités. Pour apparaître sur l’App Store en Chine, il faut remplir un document qui oblige les développeurs étrangers, soit d’ouvrir une filiale dans le pays, soit de travailler avec un éditeur d’apps chinois. Cette règle ne visait dans un premier temps que les nouvelles apps mises en ligne sur l'App Store. Depuis mars, elle englobe les apps déjà disponibles.

Dickinson, la série Apple TV+ consacrée à la célèbre poétesse américaine, a-t-elle été un succès ? Alena Smith ne saurait le dire : la scénariste accuse Apple d’avoir refusé de communiquer des informations aussi anodines qu’une date de première, une « asymétrie informationnelle radicale » qui l’a conduite à jeter l’éponge après trois saisons et trente épisodes. Dans Harper’s Magazine, Smith dénonce une forme de gashlighting maintenant les créateurs sous pression.

Haleigh Steinfeld dans le rôle d’Emily Dickinson. Image Apple.

Alena Smith voulait créer « une de ces demi-heures viscérales, sexys et dangereuses » qui ont revitalisé la création télévisuelle américaine dans les années 2000, mais sous la forme d’une fiction historique qui serait tout sauf « de la soupe grand public ». En 2013, elle commence à travailler sur ce qui deviendra Dickinson, une « série consacrée à une femme homosexuelle qui n’a pas froid aux yeux ». « Chaque épisode présente un de ses poèmes, des poèmes difficiles à comprendre. Ce n’est pas fait pour tout le monde », mais Apple achète le pilote en 2017 avec une option sur trois saisons.

La firme de Cupertino cherchait précisément ce genre de séries qui aurait pu intéresser HBO, la prestigieuse chaine payante qui s’est fait connaitre avec The Sopranos, Six Feet Under, The Wire, True Blood, Boardwalk Empire, Game of Thrones ou encore The Newsroom, dont Smith a écrit six épisodes. « C’est comme si tout un monde d’intellectuels et d’artistes avait reçu une subvention de plusieurs milliards de dollars de la part du monde des technologies », explique la scénariste, qui cite les projets encore plus ésotériques de Netflix et d’Amazon.

Apple n’avait pas lancé son service de streaming qu’elle commandait une deuxième saison… sans confirmer que la première serait diffusée. « On m’a fait comprendre que mon seul choix pour maintenir la série en vie était d’écrire une nouvelle saison sans garantie », déplore Smith, « on attendait que je prenne ce risque, alors que les entités qui avaient le plus à gagner de mon travail créatif, la plateforme et le studio, ne risquaient pas un centime. »

Dickinson a finalement été lancée alors que le tournage de la deuxième saison avait commencé depuis deux semaines, le 1er novembre 2019, avec les trois autres séries choisies pour ouvrir Apple TV+. Le succès critique n’a pas tardé, le Washington Post parlant d’« une délicieuse surprise », puis les récompenses ont suivi, notamment un Peabody en 2019. Apple n’a pourtant jamais voulu lui fournir des chiffres d’audience, ni même une copie du produit fini, qui n’existe que sur les serveurs de l’entreprise.

L’enthousiasme des débuts est retombé : « nous nous sommes trompés, nous avons été activement gaslightés en croyant que c’était parce qu’ils s’intéressaient à l’art. » Smith a finalement jeté l’éponge après trente épisodes. « Nous avons besoin d’une séparation structurelle pour mieux distinguer les activités conflictuelles de la production et de la distribution », conclut-elle, « nous devons rendre l’industrie du divertissement à nouveau compétitive et mettre un terme à ce glissement sans retour vers le monopole et le monopsone. Nous devons le faire maintenant, tant qu’il reste une industrie à sauver ».

Vous vous souvenez de la Playdate ? Non ? Ce n’est pas très étonnant : le lancement de la petite console de Panic a été retardé à la suite du COVID, et il a pendant longtemps été impossible de s’en procurer une sans attendre de longs mois. La situation s’est améliorée au fil du temps, et la PlayDate a fêté son deuxième anniversaire le 18 avril dernier. Malgré des débuts difficiles, les scores ne sont pas si mauvais : plus de 150 000 jeux ont été vendus sur la console, générant un total de 544 290 dollars de chiffre d’affaires pour les développeurs (sans les taxes et autres commissions).

Selon les données de Panic, le catalogue officiel de la console compte désormais 181 jeux, contre 24 au lancement. Le tarif moyen est d’un peu plus de 5 $, contre 4,50 $ pendant les ventes anniversaires. Un jeu pèse généralement dans les 5 Mo, ce qui est plutôt pratique vu que la PlayDate n’a que 4 Go de stockage. Et si vous commencez à avoir fait le tour de la boutique, rappelons que l’on peut télécharger plus de 800 jeux amateurs sur itch.io.

Pour rappel, la Playdate dispose d’une fiche technique assez sommaire (16 Mo de RAM, écran 1 bit de 2,7 pouces) et se démarque principalement grâce à sa petite molette située sur sa tranche. Au total, plus de 70 000 consoles se sont écoulées sur les deux dernières années. Le catalogue a été plutôt bien accueilli par la critique, et on y trouve des projets de développeurs connus comme le dernier Lucas Pope (Paper, Please) ou un jeu signé Keita Takahashi (Katamari Damacy). La console est vendue sur le site de Panic pour 200 $, auxquels il faudra ajouter 21,45 $ de frais de port et 44 $ de taxes.

Adobe Express sur iOS reçoit Firefly, la technologie d'intelligence artificielle d'Adobe. À la clef, des outils pour créer rapidement des images complexes… mais pas toujours conformes à ce que l'on voulait.

Firefly avait été intégré dans la version Mac d'Adobe Express l'été dernier. Cette application avec laquelle on peut créer toutes sortes de visuels, de logos, bannière et de vidéos pour les réseaux sociaux ou pour un événement quelconque (affiche, flyer, etc.) avait une cousine sur iOS qui récupère maintenant les outils boostés à l'IA d'Adobe.

Une nouvelle rangée d'outils basés sur l'IA Firefly.

On peut générer des images de zéro au moyen d'une description dans un prompt ; ajouter un élément à une photo existante en le nommant et en dessinant l'endroit où l'incruster ; demander à créer une typo particulière pour un texte ; gommer des éléments disgracieux, etc.

Toute cette science a besoin d'une connexion réseau pour fonctionner — les calculs sont effectués sur les serveurs d'Adobe et réclament une dizaine de secondes en général. Plusieurs résultats sont ensuite proposés afin de choisir le plus adapté… ou le moins raté.

Car la qualité des images composées peut singulièrement varier. Dans le premier exemple, on a demandé à insérer un « Petit chien roux endormi au pied du fauteuil », Firefly ne s'est pas trop mal acquitté de la tâche. Toutefois il y a des déformations plus ou moins prononcées dans le tube de la structure du fauteuil et le chien a ce rendu "brossé" qui manque de réalisme.

Dans l'exemple suivant, on a demandé à retirer un mât qui traversait l'image. Une opération plutôt simple et à la portée de beaucoup de logiciels. Le défi n'était pas très élevé.

Lors de cet autre essai, on a voulu ajouter « Une baleine en train de sortir de l'eau » dans le canal de Venise. Bien ou pas ? L'image résultante a le mérite d'intriguer. Et pour le test suivant, on lui a fait mettre « Une voiture de sport jaune » au milieu d'une rue. Les véhicules obtenus, avec leurs formes tarabiscotées, n'ont clairement pas été copiés ailleurs… Ça peut marcher ou tomber complètement à côté de la plaque, comme c'est encore le cas avec les modèles d'IA générative. Il faut essayer, s'y reprendre plusieurs fois, tâtonner.

Adobe Express est gratuit (avec 25 crédits génératifs mensuels), mais quelques-unes de ses fonctions avancées et le quota supérieur de 250 crédits génératifs requièrent un abonnement vendu 11,99 € par mois (essai gratuit de 30 jours).

Razer est une société spécialisée dans les périphériques pour les joueurs, et elle vient de lancer une manette pour iPhone qui a de solides arguments pour ceux qui veulent (au hasard) profiter d'un émulateur : la Kishi Ultra.

La nouvelle manette, avec un iPad mini.

Cette (très) grande manette berceau cible les iPhone 15 et l'iPad mini, grâce à sa prise USB-C. Elle propose un agencement asymétrique classique (la disposition des manettes de Xbox) avec de nombreux boutons et des sticks analogiques cliquables. La société a choisi un mécanisme à effet Hall pour ces derniers, ce qui devrait réduire les risques de drift, c'est-à-dire un déclenchement inopportun des sticks à cause de la poussière ou de l'usure. Razer parle de « mecha-tactile » pour ses boutons, une combinaison qui doit en théorie offrir la réactivité des boutons équipés d'un microswitch, mais avec un côté plus doux.

Elle peut être connectée en USB-C à un ordinateur.

La manette USB-C reprend une solution vue sur les manettes de Backbone : le connecteur USB-C qui sert à la recharge, placé dans la poignée de droite, peut servir à relier la manette à un PC ou un iPad en USB. Dans ce cas, la manette est vue comme une manette classique, ce qui est pratique pour dépanner même si la largeur de la Kishi Ultra (24 cm repliée) n'est pas nécessairement un avantage dans ce cas et que le câble placé à droite peut gêner.

Comment mettre à jour une manette Backbone en USB-C pour jouer avec un iPhone 15 ?

Comment mettre à jour une manette Backbone en USB-C pour jouer avec un iPhone 15 ?

Comme souvent chez Razer, vous trouverez aussi des LED contrôlables depuis une application. La manette a le bon ton d'être compatible avec les smartphones placés dans une housse. Enfin, elle intègre un système de retour haptique (Razer Sensa) mais c'est anecdotique pour une partie des joueurs : la technologie n'est pas encore prise en charge sous iOS et se limite à Android 12 ou Windows 11.

Les nouveautés et le format de la nouvelle Kishi Ultra ont un défaut : le prix est franchement élevé. À 170 €, la manette est largement au-delà des modèles concurrents ou d'une simple manette de Xbox Series ou PlayStation 5.

Enfin, en plus de la Kishi Ultra, la société a mis à jour la Kishi v2, qui passe en USB-C avec une compatibilité iPhone, en plus des smartphones Android. Cette dernière est disponible chez Razer pour 120 €.

Depuis la sortie des iPhone 12, Apple propose un porte-cartes MagSafe qui a déjà évolué deux fois : une première fois en intégrant une pseudo-fonction de localisation (iOS prévient quand il est déconnecté de l'iPhone) et une seconde lors du passage au tissage fin au lieu de cuir. Mais un brevet d'Apple montre une fonction qui pourrait être intéressante : la détection des cartes placées dans l'étui.

Le porte-cartes Apple (image Apple).

Le brevet repéré par Patenty Apple montre essentiellement une chose : des ressorts intégrés directement dans le porte-cartes, qui permettent de détecter la présence d'une ou plusieurs cartes. Il décrit comment ce mécanisme, couplé à des capteurs de pression, pourrait détecter le nombre de cartes présentes dans l'étui et prévenir l'utilisateur si une des cartes n'est plus présente après un temps défini, ce qui pourrait indiquer un éventuel oubli. Le brevet explique aussi que le ressort pourrait sécuriser l'étui quand une seule carte est insérée, pour l'empêcher de glisser hors du porte-cartes.

Une des images du brevet montre le mécanisme.

Les modifications nécessaires semblent mineures et peu coûteuses (surtout compte tenu du prix du porte-cartes, 70 €), mais comme toujours avec les brevets, rien ne dit qu'Apple va suivre cette voie.

Aperçu du nouveau porte-cartes MagSafe, qui est localisé en cas de perte

Aperçu du nouveau porte-cartes MagSafe, qui est localisé en cas de perte

Google mise son futur sur l’intelligence artificielle. Sundar Pichai annonce une réorganisation d’ampleur avec la formation d’une nouvelle équipe « Platforms and Devices » qui chapeautera le développement d’Android et de ChromeOS comme la conception des appareils Pixel, mais aussi le navigateur Chrome et de nombreuses applications. Rick Osterloh, patron du matériel venu de Motorola, prend les rênes de cette nouvelle équipe chargée de réorienter l’ensemble des produits de Google vers l’intelligence artificielle.

Image Anthony Nelzin-Santos.

« Ce n’est pas un secret », explique Osterloh dans un entretien accordé à The Verge, la consolidation d’équipes disparates « nous aide à innover du sol au plafond lorsque cela est nécessaire ». L’appareil photo des téléphones de la gamme Pixel est un parfait exemple de la collaboration nécessaire pour intégrer profondément les avancées de l’intelligence artificielle :

Il fallait avoir une connaissance approfondie des systèmes matériels, depuis les capteurs jusqu’aux circuits de traitement de l’image, en passant par toutes les couches de la pile logicielle. À l’époque, les premiers modèles de machine learning et HDR réalisaient tout le traitement… je pense que cette intégration du matériel, du logiciel et de l’intelligence artificielle a vraiment montré comment l’intelligence artificielle pouvait totalement transformer l’expérience de l’utilisateur. C’était important, et c’est encore plus vrai aujourd’hui.

Rick Osterloh et Hiroshi Lockheimer, qui dirigeait l’équipe responsable du développement d’Android et de Chrome, militaient depuis deux ans pour une réorganisation d’ampleur. Sundar Pichai, le CEO de Google, voulait éviter de froisser une entreprise comme Samsung, qui voyait d’un mauvais œil le rapprochement des équipes en charge du logiciel (partenaires avec Android) et du matériel (concurrentes avec Pixel). Sameer Samat, qui a longtemps été le lieutenant de Lockheimer, dirigera maintenant l’ensemble de l’écosystème Android.

Reste qu’il s’agit de faciliter la collaboration entre les équipes de Google et de faire infuser les progrès du modèle Gemini dans l’ensemble des produits. « La plupart du temps », explique Osterloh, « il s’agira de déterminer comme concevoir une nouvelle application sur la base des résultats de notre dernier modèle et d’être en mesure de déplacer rapidement des personnes pour le faire. » La firme de Mountain View veut retrouver l’agilité de ses débuts, alors qu’elle est maintenant réputée pour la rigueur de ses processus et les interminables débats entre des équipes souvent concurrentes.

L’expérience de Rick Osterloh sera déterminante : « nous ne pouvons pas larguer une nouvelle puce dans les produits existants, mais nous pouvons concevoir des appareils plus durables pour revoir régulièrement leur logiciel ». C’est l’ensemble de la culture de Google qui doit changer, un virage sur l’aile d’autant plus remarquable que Pichai est connu comme le patron le plus précautionneux de la Silicon Valley. Hiroshi Lockheimer héritera de nouveaux projets au sein du groupe Alphabet.

Le Pencil 2 est régulièrement en promotion sur Amazon qui lui ajoute un coupon de réduction supplémentaire d'un peu plus de 8 €. Au final, ce bon stylet, qu'Apple vend 149 € peut être obtenu en ce moment pour 126,65 € avec une livraison pour lundi.

Le Pencil 2 est compatible avec les iPad Pro de 11", les iPad Pro 12,9" depuis la 3e génération, les iPad Air 4 et 5 ainsi que l'iPad mini 6.

Netflix ne communiquera plus sur son nombre d'abonnés, sauf événement exceptionnel. Une décision qui peut signaler la fin d'une période de croissance régulière dans le recrutement de nouveaux clients.

À partir du premier trimestre 2025, Netflix ne donnera plus de chiffre sur son nombre d'abonnés. Ce qui est interprété comme le signe que l'époque où le service pouvait faire croitre son parc de clients de manière significative est révolue.

Il n'y aura d'exception que lorsqu'un palier symbolique sera atteint. Peut-être le jour où Netflix franchira le cap des 300 millions d'abonnés, puisqu'à la fin mars il comptait 269,6 millions de clients payant à travers le monde pour environ un demi-milliard de spectateurs au total.

Netflix ne communiquera plus non plus sur le revenu moyen par abonné. Le service justifie ces décisions par la volonté de mettre en avant auprès des analystes et investisseurs des indicateurs tels que son chiffre d'affaires et sa marge opérationnelle et par le fait qu'il propose plusieurs formules aux paliers tarifaires différents selon les pays.

Des analystes cités par Reuters s'interrogent sur la manière dont Netflix va désormais engranger de nouveaux clients alors que les bénéfices obtenus par sa politique de chasse aux comptes partagés, pour convertir ces utilisateurs en clients, finiront par s'amenuiser. Ce que d'aucuns interprètent comme une autre raison possible à ce choix de ne plus systématiquement révéler le nombre de clients ajoutés.

Netflix affirme que sa croissance va se faire au moyen d'une augmentation de la qualité et de la variété de ses programmes et par la hausse de ses revenus publicitaires.

Sa formule avec publicité — 5,99 € en France — lancée depuis novembre 2022 et étendue progressivement vers plusieurs pays a attiré 9,3 millions de nouveaux clients. C'est cinq fois plus qu'à la même période il y a un an. Cette formule "Standard avec pub" représente 40 % des nouveaux abonnements sur l'ensemble des marchés où elle existe.

Sur ce premier trimestre fiscal pour 2024, le chiffre d'affaires trimestriel s'est élevé à 9,4 milliards de dollars (+14,8 % comparé à 2023) et les bénéfices à 2,6 milliards (+54 %).

L'un des deux CEO de Netflix, Ted Sarandos, a réfuté l'idée selon laquelle Netflix entend réduire la voilure sur le nombre de films : « Juste pour être clair, il n'y a pas d'appétit pour faire moins de films", a-t-il déclaré, « Mais il y a un appétit illimité pour faire de meilleurs films, toujours. Même si nous avons fait et faisons de grands films, nous voulons les améliorer - bien sûr ».

Netflix envisage d'investir 17 milliards cette année en acquisition et développement de contenus et Greg Peters, son autre co-CEO, n'a pas exclu des augmentations à l'avenir pour accompagner ces dépenses, sans en dire plus.

Meta ne compte pas rester sur le bas-côté de la grande course à l’IA qui agite le monde de la tech depuis la sortie de ChatGPT. Mark Zuckerberg a annoncé hier que son assistant « Meta AI » allait commencer à apparaître dans la barre de recherche d’Instagram, Facebook, WhatsApp et Messenger. Tout comme ChatGPT ou Copilot, le chatbot va avoir droit à son propre site dédié. Rien n’est disponible en Europe pour l’instant, mais l’IA de Meta a été étendue à une poignée de pays pour l’occasion (dont le Canada et l’Australie) : cela devrait donc finir par arriver chez nous à un moment ou un autre.

Le bot peut aller chercher des infos sur les différentes plateformes de Meta, mais aussi sur Bing ou sur Google. Un bouton va être ajouté sur Facebook permettant de demander plus d’informations sur un post, ce qui ouvrira une conversation avec l’IA. Sur un autre registre, Meta a revu son outil permettant de créer des images : il est visiblement beaucoup plus rapide, affinant les images au fur et à mesure que l’on tape la commande. On nous promet des images plus belles qu’avant, ainsi que des suggestions pour obtenir des créations encore plus intéressantes. Une nouvelle fonction va également permettre d’animer une image statique pour la transformer en GIF.

Image : Meta.

Il s’agit maintenant de voir comment Meta va intégrer tout cela, et si elle le fera de manière responsable. La sortie de ses autocollants générés par IA l'année dernière avait été marquée par une certaine absence de garde-fous, permettant à des petits malins de créer n’importe quoi. Meta cherche depuis quelque temps à imposer son chatbot partout sur Facebook, et lui a permis de répondre à des publications dans certains cas. L’IA s’est récemment illustré en affirmant avoir un enfant handicapé sur un groupe de parents d’élèves du New Jersey.

Les fonctionnalités seront gérées par Llama 3, la nouvelle déclinaison du grand modèle de langage de Meta. Deux versions open source vont être mises en ligne avec 8 et 70 milliards de paramètres (plus le chiffre est élevé, plus le modèle est « intelligent »). Une autre version plus puissante avec 400 milliards de paramètres est en train d’être entraînée, bien que Meta ne soit pas encore sûre de vouloir la proposer de manière open source.

Les performances de Llama 3 selon Meta.

L’entreprise affirme que Llama 3 est plus intelligent que Gemini, Mistral 7B ou Claude 3 dans certains benchmarks. Elle explique que les testeurs humains ont tendance à attribuer une meilleure note à son modèle. Si les résultats peuvent impressionner, on notera qu'aucune comparaison n’est faite avec le GPT-4 d'OpenAI, qui n'est pourtant plus tout jeune.

Une nouvelle photo publiée par Kosutami sur X relance la rumeur d’un HomePod à écran. Ce n’est pas une nouvelle idée, les bruits de couloir avancent cette hypothèse depuis un moment déjà. L’écran viendrait remplacer l’affichage coloré que l’on retrouve sur les HomePod actuels et il servirait à afficher davantage d’informations, comme le nom du titre en écoute. Ce changement impliquerait de revoir la conception de l’enceinte connectée, d’où cette nouvelle pièce supposée.

Voici ce qui serait la couche de protection en verre au-dessus de l’écran supposé d’un futur HomePod. Image @Kosutami_Ito@x.

L’image ne permet pas d’en apprendre beaucoup plus, si ce n’est qu’Apple conserverait le design arrondi sur le dessus, le verre étant lui-même courbe. Ce qui rejoint d’autres rumeurs et notamment ce prototype supposé croisé à l’automne dernier. Le design du nouveau HomePod ne changerait pas en profondeur si l’on en croit la photo du prototype et celle de la pièce du jour, même si la zone supérieure serait agrandie pour afficher l’écran interne.

HomePod : un prototype à écran LCD en photo

HomePod : un prototype à écran LCD en photo

Les rumeurs ne se risquent pas à prédire une date de sortie pour cet hypothétique HomePod à écran. Reste qu’à ce stade, il ne fait plus guère de doute qu’Apple travaille sur un tel produit, ne serait-ce qu’en raison de code déniché dans tvOS 17.4 qui allait déjà dans ce sens.

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