Test du Pixel 4

Stéphane Moussie |

Ce n'est pas leur faire offense que de dire que les trois premiers Pixel de Google se résument à une chose, à savoir leur — excellent — appareil photo. Le Pixel 4 change la donne : sans négliger la photo, Google introduit de nouvelles technologies qui démarquent plus clairement son smartphone de la masse. C'est en tout cas l'objectif recherché, mais est-ce réussi ? Réponse dans notre test du Pixel 4.

Pixel 4. Images iGeneration

Design : essaie encore

Comme ses prédécesseurs, le Pixel 4 se décline en deux modèles : l'un avec écran 5,7", l'autre, le Pixel 4 XL, avec écran 6,3". L'unique autre différence entre ces deux modèles est la capacité de la batterie (2 800 mAh pour le premier, 3 700 mAh pour le second)… sans oublier le prix, qui est de respectivement 769 € et 899 €. Google propose seulement le coloris noir en France, dommage pour l'orange qui nous avait tapé dans l'œil à MacG.

Les Pixel n'ont jusqu'à présent jamais brillé par leur design et, malheureusement pour lui, le Pixel 4 ne déroge pas à la règle. Vu de face, c'est mieux que le Pixel 3, et en particulier que le Pixel 3 XL qui a une encoche cauchemardesque, mais ce n'est toujours pas harmonieux.

Le nouveau smartphone est affublé d'une bordure inférieure moins discrète que celle de ses principaux concurrents, et d'une bordure supérieure encore plus large. Un mal pour un bien, puisque cette grosse bordure cache un système de reconnaissance faciale aussi sophistiqué que Face ID, comme on le verra après.

Pixel 4 et iPhone 11 Pro

Ces bordures rendent le Pixel 4 un peu plus long que l'iPhone 11 Pro, qui a un écran de même diagonale (147,1 x 68,8 x 8,2 mm contre 144 x 71,4 x 8,1 mm). Bien que le dernier iPhone soit plus lourd (188 g contre 162 g), je le trouve plus confortable en main que le Pixel 4 en raison de ses bords plus arrondis.

C'est un aspect assez subjectif, mais même après deux semaines d'utilisation, je trouve encore le Pixel 4 légèrement déplaisant en main. C'est encore pire avec sa coque en tissu qui, en dépit d'un look original, n'adhère pas du tout aux doigts.

La coque en tissu de Google

Au moment où l'iPhone 11 adopte du verre dépoli au dos, le Pixel 4 fait l'inverse, en laissant tomber ce type de traitement (il faut dire que le verre mat du Pixel 3 était très sensible aux rayures) au profit d'un verre brillant. Là aussi, c'est une question de goût, mais le verre mat a au moins cet avantage de ne pas prendre trop de traces de doigts.

Autant l'iPhone 11 exhibe fièrement ses trois objectifs photo, autant le Pixel 4 essaie de les rendre aussi discrets que possible dans son bloc au dos. Le châssis est quant à lui en aluminium et héberge trois boutons sur le côté droit (verrouillage et volume + et -).

Le design du dernier né de Google n'est pas honteux et le tout est bien assemblé, mais Xiaomi, OnePlus et d'autres proposent des smartphones plus raffinés… pour moins cher.

Des innovations en quête de Sense

L'écran 5,7" du Pixel 4 est constitué d'une dalle OLED de 2 280 x 1 080 pixels, pour une résolution de 444 pixels par pouce. OLED oblige, le contraste est saisissant et les noirs très profonds. Le reste (luminosité maximale, colorimétrie…) est très bon, sans toutefois atteindre les sommets fixés par Apple ou d'autres.

Le Pixel 4 gagne la fonction Ambiant EQ qui adapte la température de l'écran à la luminosité ambiante — c'est aussi plaisant que le True Tone de l'iPhone. Surtout, sa dalle est capable de passer de 60 Hz jusqu'à 90 Hz, ce qui accentue la fluidité de l'affichage et l'impression de rapidité.

L'effet n'est toutefois pas aussi marquant que sur le OnePlus 7 Pro ou le OnePlus 7T, pour la bonne (ou plutôt mauvaise) raison que le Pixel ne déclenche pas aussi souvent cette fréquence de rafraichissement plus élevée.

Google a reconnu que, afin de préserver la batterie, l'écran ne dépasse pas les 60 Hz quand la luminosité de la dalle est inférieure à 75 %. En intérieur, on ne profite donc quasiment jamais des 90 Hz, ce qui est dommage car cela apporte vraiment un surplus de fluidité appréciable. Une mise à jour promise pour les semaines à venir favorisera une fréquence de rafraichissement supérieure.

Autre nouveauté significative, ou en tout cas présentée comme telle, l'ensemble de fonctionnalités Motion Sense. Le Pixel 4 dispose d'un mini radar issu de Project Soli, une expérimentation que Google avait dévoilé dès 2015, et qui se concrétise donc ici. Ce radar, situé à côté de l'appareil photo avant, détecte les gestes à proximité de l'appareil.

Présentation de Project Soli en 2015

Dans sa présentation en 2015, Google mettait en avant la précision de Project Soli, sa capacité à reconnaitre différents frottements de doigts. Quatre ans plus tard, rien de tout ça, les fonctionnalités Motion Sense sont bien plus basiques. En balayant sa main en l'air, au-dessus de l'écran, on passe à la piste musicale suivante ou précédente, selon que l'on fait geste de la gauche vers la droite, ou l'inverse.

Cela vous rappelle vaguement quelque chose ? C'est parce que le Galaxy S4, sorti en 2013, avait une fonctionnalité similaire baptisée Air Gesture, qui permettait de réaliser quelques actions de la même façon. La fonction a fait long feu, elle n'était pas très utile.

Bien que la technologie du Pixel 4 soit plus évoluée — le geste est assez bien reconnu, une fois qu'on a pris le coup —, cela tient toujours du gimmick. Je ne me suis pas retrouvé dans la situation où faire un geste à proximité de l'écran était plus commode qu'utiliser un autre mode d'interaction. Les mains prises ou sales, je préfère demander vocalement à Google Assistant de changer de morceau.

Motion Sense ne se résume pas à un geste pour la musique, heureusement. Le radar détecte aussi quand on approche sa main du smartphone et allume alors l'écran, bien que celui-ci ne soit jamais vraiment éteint. Comme les anciens modèles, le Pixel 4 a en effet un mode always on qui présente sur un fond noir l'heure, la date, la météo et les notifications. Quand on approche sa main, la luminosité de la dalle augmente et le fond noir est remplacé par son fond d'écran. C'est à la fois pratique et agréable : le Pixel 4 est constamment éveillé, contrairement à l'iPhone qui attend une action plus franche pour sortir de son sommeil.

Ce geste fonctionne également écran éteint.

Approcher sa main du Pixel 4 active également la reconnaissance faciale, seule méthode d'authentification biométrique sur l'appareil. Google est le premier fabricant Android à faire le grand saut et à se débarrasser, comme Apple, du capteur d'empreintes digitales.

La technologie de reconnaissance faciale du Pixel 4 est très similaire à celle de l'iPhone : un projecteur infrarouge projette sur le visage une grille de points invisibles qui sont analysés par une paire de caméras infrarouges. Si le modèle 3D détecté correspond à celui enregistré, le téléphone se déverrouille.

Face Unlock fonctionne aussi bien que Face ID et est même plus rapide du fait qu'il se met en route à peine le smartphone pris en main (ou même sans qu'on le touche) et qu'il mène directement à l'écran d'accueil, sans demander aucun geste.

Google a néanmoins oublié une chose : la reconnaissance faciale du Pixel 4 fonctionne même quand vous avez les yeux fermés, alors que Face ID demande par défaut d'avoir les yeux ouverts, pour plus de sécurité — imaginez que quelqu'un pointe votre smartphone devant votre visage pendant que vous dormez ou que vous êtes molesté.

Une mise à jour ajoutant la prise en compte du regard devrait arriver dans les prochains mois. D'ici là, il y a une option pour désactiver rapidement Face Unlock en cas d'urgence, mais par rapport au « mode SOS » de l'iPhone, elle est plus difficile à actionner furtivement et à l'aveugle, car elle nécessite de toucher un bouton à l'écran.

Des performances au top, une autonomie en berne

Le Pixel 4 emploie sans surprise le processeur de Qualcomm le plus puissant du moment. Enfin presque, car il a le Snapdragon 855 et non le Snapdragon 855+, une version overclockée sortie plus récemment, mais la différence entre les deux est minime. Le terminal a 6 Go de RAM, soit 2 Go de plus que son prédécesseur, ce qui est plus en phase avec le reste des smartphones Android haut de gamme.

Ainsi équipé, le Pixel 4 délivre logiquement de très bonnes performances. Les gros jeux, les opérations lourdes et le multitâche ne lui posent aucun problème, tout s'effectue rapidement et avec fluidité.

Ses scores sous Geekbench 4 sont légèrement inférieurs à ceux du OnePlus 7, qui utilise aussi le Snapdragon 855, ce qui s'explique peut-être par une dissipation thermique un peu moins clémente. Cependant, cela ne fait pas de différence visible à l'usage.

Si Google fait appel à Qualcomm pour le CPU et le GPU, l'entreprise a aussi mis au point ses propres puces qui déchargent le processeur central de certaines fonctions. La puce Titan M, déjà présente dans le Pixel 3, est l'équivalente de la puce T2 des Mac. Elle renforce la sécurité en vérifiant la séquence de démarrage, en gérant le chiffrement et en isolant les données sensibles, notamment.

La puce Visual Core du Pixel 3 est quant à elle remplacée par le Pixel Neural Core aux attributions plus larges. En plus d'exécuter les fonctions avancées de l'appareil photo, cette puce prend à sa charge Motion Sense, Face Unlock et Google Assistant. Google indique que le Pixel Neural Core permet de traiter plus de tâches en local (en particulier pour l'assistant), plutôt que de les envoyer dans le cloud, ce qui est bénéfique en matière de confidentialité.

Autant les performances sont sans faille, autant l'autonomie laisse à désirer. Le Pixel 4 a eu régulièrement du mal à tenir une journée entière durant mes deux semaines d'utilisation, en l'employant de manière « classique » (web, mail, photo, transports…), sans chercher à l'épuiser tout particulièrement. C'est très en deçà d'une bonne partie des autres smartphones Android — et des derniers iPhone — qui, il est vrai, sont aidés par des gabarits supérieurs permettant de caser de plus grosses batteries.

Il n'en reste pas moins que c'est un inconvénient du Pixel 4. Il faut garder un œil sur sa batterie et se servir du mode d'économie d'énergie si on veut l'utiliser régulièrement pendant une journée entière. On peut désactiver l'écran always on et les 90 Hz pour améliorer l'autonomie, mais on se prive alors de deux spécificités vraiment plaisantes.

Concernant la recharge, un chargeur USB-C 18 W est fourni. Il remplume la moitié de la batterie en 30 minutes environ. Le Pixel 4 est compatible avec la recharge sans fil jusqu'à 11 W.

Posé sur le chargeur par induction Pixel Stand, vendu 79 € séparément, le Pixel 4 devient quasiment un Google Home : il peut servir de réveil (son écran agit comme un simulateur d'aube), de petit cadre photo et il affiche la pochette de la musique en cours de lecture. Dommage que Google réserve ces fonctions à son socle. Si Apple pouvait s'en inspirer pour offrir à l'iPhone un équivalent au mode Table de nuit de l'Apple Watch…

Sur le plan de la connectivité sans fil, pas de Wi-Fi 6, il faut se contenter du Wi-Fi 5 (802.11ac), ce qui est plus dommage pour l'avenir que pour le présent. En plus de l'emplacement pour une carte nano SIM, le Pixel 4 renferme une eSIM, mais aucun opérateur français ne la prend en charge pour le moment.

Un appareil photo excellent

Après trois ans à mener les débats en photo à l'aide d'un seul objectif dopé à l'intelligence artificielle, Google ajoute finalement un second module. Étonnamment, il ne s'agit pas d'un objectif ultra grand-angle, mais d'un téléobjectif 2x.

« Étonnamment », car Google a montré avec le Pixel 3 qu'il était possible de zoomer de manière numérique jusqu'à un certain point en conservant une bonne qualité, et car il n'y a rien pour pallier l'absence de l'ultra grand-angle qui se démocratise partout ailleurs — sauf à considérer le mode panorama, mais celui-ci demande plus de temps qu'un simple cliché.

Le module principal grand-angle a un capteur 12,2 mégapixels et ouvre à ƒ/1.7. Le module téléobjectif a 16 mégapixels et ouvre à ƒ/2.4. Sans plus de suspense, le Pixel 4 a l'un des meilleurs appareils photo du marché. Il est au coude à coude avec l'iPhone 11 Pro dans la plupart des domaines. Il se débrouille aussi bien quand la lumière est présente que quand elle manque.

Grand-angle et téléobjectif. Pixel 4.
Grand-angle. Pixel 4.
Grand-angle. Pixel 4.
Grand-angle. Pixel 4.

En plein jour, avec le module principal, le Pixel produit des photos plus contrastées et un peu plus sombres, voire parfois plus ternes, que l'iPhone 11 Pro. Difficile de désigner clairement un vainqueur, cela dépend des scènes ainsi que des goûts de chacun — j'apprécie pour ma part le contraste supérieur. Les clichés sont en tout cas détaillés et l'autofocus est très rapide.

Même si j'aurais préféré un objectif ultra grand-angle qui aurait apporté plus de polyvalence, le nouveau téléobjectif n'est pas inutile, il améliore la qualité des photos zoomées, notamment quand on pousse à 8x. Le résultat est alors plus détaillé que ce que produit l'iPhone.

Grand-angle. iPhone 11 Pro / Pixel 4
Zoom 2x. iPhone 11 Pro / Pixel 4.

Le mode portrait est quant à lui très satisfaisant, même s'il n'échappe pas à quelques petites erreurs, floutant parfois certaines zones qui ne devraient pas l'être, ou l'inverse (remarquez quelques petits bouts des barrières à droite du perroquet). L'iPhone 11 Pro s'en est sorti un peu mieux lors de mes essais.

Mode portrait. Pixel 4.

Outre un zoom de seulement 1,3x par défaut (on peut l'augmenter manuellement), ce qui est un peu déstabilisant quand on vient de l'iPhone, c'est que le Pixel applique l'effet bokeh seulement après coup, une fois que la photo est prise, alors que l'iPhone donne à voir en direct l'effet produit.

Mode portrait. iPhone 11 Pro / Pixel 4.

Le mode vision de nuit, qui avait ébouriffé son monde sur le Pixel 3, est toujours de la partie. Il s'agit encore d'un mode à part entière, alors que l'iPhone 11 intègre son mode équivalent à la prise de vue standard, ce que je trouve plus astucieux. Avec le Pixel 4, il faut penser soi-même à activer le mode vision de nuit quand on prend un cliché dans un environnement obscur.

Ce mode remplit en tout cas bien son rôle. Les images sont plus lumineuses, sans que ce soit exagéré (sauf à prendre une photo dans le noir quasi complet, auquel cas le Pixel 4 rendra visible ce qui ne l'était pas). Les couleurs et les détails sont mieux retranscrits qu'avec le mode nuit de l'iPhone 11 Pro, qui est très légèrement en retrait dans ce domaine.

Pixel 4 : sans mode nuit / avec mode nuit.
Mode nuit. iPhone 11 Pro / Pixel 4.

Le Pixel 4 a même été pensé pour photographier les étoiles, mais mes quelques essais se sont soldés par des échecs. Même à la campagne, dans un endroit où l'on voit bien les étoiles, je n'ai pas réussi à devenir astrophotographe, la faute à quelques réverbères à proximité encore trop lumineux.

Sur le plan de la vidéo, le Pixel 4 se limite à la 4K à 30 images par seconde, quand l'iPhone 11 Pro monte à 60 i/s.

Un logiciel appliqué

Outre l'appareil photo, ce qui fait l'intérêt des Pixel depuis leur début, c'est leur logiciel. Contrairement à la plupart des autres marques, Google ne préinstalle pas d'applications tierces plus ou moins indésirables ni de surcouche plus ou moins ratée, il n'y a que le strict minimum, ou presque. On se passerait bien de l'app Google One qui ne sert à rien d'autre qu'à souscrire un abonnement au service de stockage du même nom, enfin on a la possibilité de la désinstaller.

Écran d'accueil / centre de contrôles et de notifications

Après avoir introduit dans le Pixel 3 une navigation gestuelle un peu bancale, Google copie finalement celle de l'iPhone, y compris le geste de retour en arrière (balayage vers la droite en partant du bord gauche de l'écran) qui n'a aucun fondement sur Android et qui va même à l'encontre des nombreux menus latéraux qui s'ouvrent de cette manière. Bien qu'elle ne soit pas originale et qu'elle paraisse même un peu hors de contexte sur cette plateforme, cette navigation gestuelle a le mérite d'être efficace — et connue des possesseurs d'iPhone.

Par ailleurs, qui dit Google, dit suivi logiciel exemplaire. À l'inverse de la quasi-totalité des smartphones Android, les Pixel reçoivent les mises à jour système et les mises à jour de sécurité dès qu'elles sont prêtes (il tourne donc sous Android 10 dès la sortie de la boîte). Le Pixel 4 est assuré d'avoir les nouvelles versions d'Android et les patchs pendant au moins trois ans. C'est toujours moins que le suivi fourni par Apple pour les iPhone, mais on ne fait pas mieux dans l'univers Android. Seuls OnePlus et Essential s'approchent de ça.

Toutes les applications préinstallées.

En outre, Google réserve temporairement certaines de ses nouvelles technologies aux Pixel. Bien sûr, chaque constructeur apporte sa propre touche à ses smartphones (Samsung a notamment l'agréable surcouche One UI, Xiaomi propose pléthore d'options…), mais les fonctionnalités exclusives des Pixel sont plus avancées que la moyenne.

Manque de bol, les trois nouvelles introduites dans le Pixel 4 ne sont pas encore disponibles en français. C'est dommage, car elles ne manquent pas d'intérêt. La première permet d'afficher des sous-titres instantanés pour n'importe quel contenu audio. C'est comme si le sous-titrage automatique de YouTube était étendu à tout le système. Non seulement c'est utile pour les personnes sourdes ou malentendantes, mais ça l'est aussi pour n'importe qui, dans les moments où l'on n'a pas la possibilité de mettre son casque pour écouter une vidéo.

La deuxième nouveauté inédite est dans la même veine : l'application Enregistreur transcrit simultanément les paroles enregistrées et ajoute des mots-clés, comme « musique » ou « applaudissements », le cas échéant. Cette fonction est capable de faire gagner un temps précieux à tous ceux qui se servent de leur smartphone comme d'un dictaphone. Elle est entièrement exécutée en local… et ne gère que l'anglais pour le moment.

Enfin, il faudra attendre 2020 pour bénéficier d'une nouvelle version de Google Assistant, encore plus profondément intégrée au système et plus intelligente. L'assistant se convoque déjà très facilement, soit en prononçant « OK Google », soit en pressant le terminal comme un citron (un geste hérité de HTC que j'ai rapidement pris l'habitude d'utiliser) ou encore en effectuant un balayage depuis un coin inférieur de l'écran.

Pour conclure

Le bilan du Pixel 4 est mi-figue mi-raisin. D'un côté, il a un des meilleurs appareils photo du marché, une partie logicielle inattaquable sur Android et de nouvelles technologies prometteuses, à défaut d'être incontournables dès aujourd'hui.

De l'autre, le design comme l'autonomie sont décevants, et il manque un objectif ultra grand-angle ainsi que quelques nouveautés logicielles (qui devraient arriver un jour) pour renforcer le tout.

Écran always on

Bien qu'il soit vendu 90 € de moins que son prédécesseur, le Pixel 4 est toujours un peu cher (769 €) face à la concurrence. À condition d'aimer les gros smartphones, le OnePlus 7T vendu 599 € est une meilleure affaire.

Les choses devraient cependant rapidement évoluer. À l'occasion du Black Friday, Google va réduire le prix de son smartphone aux États-Unis et probablement en France également (ce fut le cas l'année dernière, avec une réduction de 100 € et un Pixel Stand offert). De quoi rendre le Pixel 4 bien plus attractif.

avatar Dazoudaz | 

Andr🤮id, c’est pas possible pour moi...

avatar cecile_aelita | 

@Dazoudaz

?? 🧐
Mais encore ^^
Avec des arguments ça passe mieux nan ?

avatar Dazoudaz | 

@romainB84

Nan

avatar cecile_aelita | 

@Dazoudaz

C’est à partir du CM1 qu’on apprend qu’une idée se défend avec des arguments 😉
Ça aurait pu être utile d’être aller jusque là 😉

avatar Dazoudaz | 

@romainB84

C’est à partir de quelle classe qu’on arrête les réflexions bidons ?

avatar cecile_aelita | 

@Dazoudaz

Réflexion bidon? Du genre « andr🤮id »?
Bah CE2 visiblement nan? 😉

avatar Dazoudaz | 

@romainB84

Ok, bonne journée.

avatar cecile_aelita | 

@Dazoudaz

Pareillement 😉

avatar julien74 | 

@Dazoudaz

Ton commentaire restera dans les annales ;-)

avatar cecile_aelita | 

@julien74

Au vu de tous les commentaires en dessous c’est lui qui a raison 😅
Apparement c’est plutôt bien de ne pas argumenter 😁
Du coup:
l’iPhone c’est le meilleur smartphone !!
(En fait c’est vachement simple comme approche 😂😂)

avatar julien74 | 

@romainB84

Oui
iPhone: biieeennn!
Android: pas biieennn!
Débat terminé
😂

avatar cecile_aelita | 

@julien74

Attend on peut même aller plus loin:
« le foot c’est pourri »
« Les américains sont tous des cons »
Etc..
Mais c’est tout un monde de facilité qui s’ouvre en fait 😁😁

avatar J'en_crois Pas_mes yeux | 

@romainB84
Je crains que tu n'aies pas compris ce que j'exprimais.
Car je continue à penser que même si je m'exprime mal, nos points de vue ne sont pas éloignés. Probablement mes messages étaient trop confus.
Bien sur "une thèse doit être défendue par des arguments", comme le précise très justement @Niteor une thèse, une pensée une réflexion.
Par contre un sentiment ne peut être défendu par des arguments.
La phrase "un spectacle est ennuyeux" ne peut être argumenter car la phrase est fausse.
par contre "je me suis ennuyé au spectacle" est une phrase vraie qui doit être développée pour être comprise par l'auditoire.
Pas sur que je me sois mieux exprimé et que je sois à présent plus clair :-(

"le foot c'est pourri"... quelle phrase idiote. "Le foot c'est génial", l'est tout autant. Pourri par le fric par la drogue ? mais alors on ne parle pas "du foot" mais de la compétition/spectacle et donc facette même personne pourrait aussi dire le "foot c'est génial" en parlant de l'activité des enfants ou des clubs amateurs.

avatar cecile_aelita | 

@J'en_crois Pas_mes yeux

Ah oui pardon je la refait :
« Fo🤮t!! »
Mieux comme ça? 😉

Forcément si « andr🤮id » ça marche!
Alors « fo🤮t » ça marche aussi !!
Je ne suis qu’un petit professeur des écoles mais, j’ai vaguement compris quand même 😉

avatar cecile_aelita | 

@julien74

Après le débat « argumenter ... pourquoi faire? »
Vivement le débat « les limitations de vitesse... pffffff »
😂

avatar claudhya | 

@julien74

Étant utilisateur de deux systèmes, mon constat est un peu bizarre et en même temps décevant pour IOS que je croyais supérieure à tout point de vue: le clavier prédictif de base qui accompagne le téléphone sous android stock est plus bon, avec une bonne prédiction que celui d’IOS ou IPadOS

avatar J'en_crois Pas_mes yeux | 

@ romainB84
Ce serait idiot d'argumenter.
Il est bien naturel que sur un forum consacré aux chats, lorsque l'on voit un chien passer, on puisse exprimer son rejet... son dégout, sans avoir à argumenter. Ce serait stupide de prétendre expliquer. Faut-il chaque fois que je n'aime pas un plat que je rationalise.
Il y a une seconde raison de ne pas argumenter. C'est que chacun sait pourquoi sur un forum de chats... un chien : beurkh, toute monde le sait, tout le monde le comprend
Et s'il y a des chiens parmi le lectorat assez stupides pour demander des justifications, le mieux, c'est de les ignorer ;-)
Je me demande quelle pathologie pousse des Chats-Haters à fréquenter des forums consacrés aux chats ? Je me demande si sur les forums consacrés aux chiens il y a aussi des Chiens-Haters qui viennent polluer leurs forums ?

"C’est à partir du CM1 qu’on apprend qu’une idée se défend avec des arguments"
Géguerre niveau école primaire !

avatar J'en_crois Pas_mes yeux | 

@ romainB84
Je viens de lire tes commentaires suivants et je m'aperçois (avec plaisir) que tu as un rapport harmonieux avec les chiens et les chats... avec selon les perspectives des préférences mais équilibrées.
Mon message précédent ne te répond pas de manière pertinente,ne le prend donc pas pour toi.
Je le laisse pourtant adressé à destination de ceux qui fréquentent ce forum le coeur rempli de haine pour l'objet(1) auquel il se consacre.
(1 : les chats)

avatar cecile_aelita | 

@J'en_crois Pas_mes yeux

Je ne l’avais pas pris pour moi 🙂
Le jour où nous vivrons dans une société ou argumenter, penser et respecter ne seront plus à l’ordre du jour, alors ce jour là, on pourra commencer à s’inquiéter ! (Même si internet et à magie de l’anonymat bien planqué derrière son écran le favorise beaucoup 🙂 mais heureusement cela reste une minorité)

avatar marc_os | 

@romainB84

« Le jour où nous vivrons dans une société ou argumenter, penser et respecter ne seront plus à l’ordre du jour, alors ce jour là, on pourra commencer à s’inquiéter ! »

Bon ben vu les argumentations du personnel politique en général et les commentaires des forums , même ceux dédiés à la vulgarisation scientifique où on peut voir passer des noms d’oiseaux, je crains qu’on soit mal barrés, qu’on doive vraiment s’inquiéter. Surtout si on considère la tendance à croire n’importe quoi et ses fake news...

avatar cecile_aelita | 

@J'en_crois Pas_mes yeux

« Ce serait idiot d'argumenter »
Tu devrais préciser que c’était ironique, tu vas tomber sur des gens qui vont te prendre au 1er degré 🙂

« "C’est à partir du CM1 qu’on apprend qu’une idée se défend avec des arguments"
Géguerre niveau école primaire ! »

C’est même pas une gueguere niveau primaire, c’est juste que les programmes nous disent que c’est à ce moment là que l’on doit commencer à leur apprendre à argumenter leurs dires et surtout respecter les avis des autres qui peuvent être différents des siens!
Et honnêtement, on voit vraiment bien la différence!
J’ai jamais eu de classe de CE2 par contre j’ai eu des CE1 et aujourd’hui des CM1, et c’est vraiment flagrant la difference d’attitude des élèves et le plaisir qu’ils éprouvent à ne plus communiquer avec un style (je vais caricaturer ... quoi que quand on voit le commentaire de la personne plus haut... pas tant que ca😅) « bouhhhh c’est nul » vers un niveau plutôt orienté « je n’aime pas parce que ... et parce que... »
(Les termes exacts de l’Education nationale sont « former un citoyen éclairé, respectueux des autres et autonomes ») 🙂

avatar J'en_crois Pas_mes yeux | 

"« Ce serait idiot d'argumenter » Tu devrais préciser que c’était ironique, tu vas tomber sur des gens qui vont te prendre au 1er degré 🙂"

(rires) mais c'était bien du premier degré !.. mais avec un complément tout de même :
Bien sure qu'il faut argumenter une pensée, mais il faut aussi accepter l'aspect irrationnel des sentiments. On doit donc séparer les sentiments qui sont une expérience personnelle qui ne demandent pas (qui ne peuvent pas) (à) être justifiés et qui requierent des années de psychanalyses pour être compris, de la pensée qui elle est un exercice que l'on peut partager et s'enrichir dans un débat constructif.
Malheureusement, les combats "chiens/chats" ne permettent jamais (rarement?) d'aboutir à un enrichissement. Les "arguments" de réflexion sont remplacés par des arguties qui dégénèrent.

Tout ceci dit, j'argumenterai bien avec toi... mais ce serait une parfaite perte de temps !
En effet pour débattre et argumenter, il faut aussi qu'il y ait une opposition, une différence de point de vue, dont la résolution devient enrichissement. Mais comment s'enrichir alors que nous sommes d'accord ?
Quelle perte de temps !
;-)
:-) :-) :-)
Pourtant, pourtant, j'aimerai bien un jour continuer cette conversation.

avatar J'en_crois Pas_mes yeux | 

Tient par exemple dire « bouhhhh c’est nul », ou c'est génial, ça n'enrichit pas le débat...
Comment savoir ? Faut-il justifier ou accepter le "A chacun sa vérité ? "
Bon on peut aussi compter : combien disent que c'est nul/combien disent que c'est génial? (*populisme*)
Ou on peut demander à l'élite qu'ils nous disent ce qu'il faut penser. (élitisme)
Il ne faut pas argumenter le "ce spectacle est drôle" ou "ce spectacle est ennuyeux"
Car ces deux affirmations sont fausse. Pour les argumenter il faudrait pouvoir dire : "tous (TOUS) les spectateurs se sont amusés (ou ennuyés)... ou encore avoir entendu dieu maugréer ou rire.
Donc l'affirmation le spectacle est ennuyeux ne doit pas être argumentée elle doit être refusée.
Par contre le rire du narrateur (ou son ennui) est vrai, c'est en l'explorant que le narrateur le (se) comprendra et pourra nous le partager,
l'ennuie d'un spectateur et le rire de l'autre ne se contredisent. Ces deux vécus se complètent. Ils permettent de dépasser la subjectivité des points de vue par la "compréhension" (définition de l'herméneutique). Bref ni relativisme ni objectivisme mais possibilité d'un vivre ensemble.
"La valeur d'un spectacle, ce n'est pas ce qu'en disent les professionnels, ce n'est pas non plus ce qu'en pense le public, c'est ce qui reste de vivant en nous quand le rideau est retombé"
On te pèse avant le spectacle, on te pèse après, on multiplie par le nombre de spectateurs la différence et on obtient la "vraie" valeur d'une œuvre d'art.

avatar marc_os | 

@J'en_crois Pas_mes yeux

Le truc que tu n’as pas vu, c’est que iGen/macg n’est pas consacré seulement aux chats !
La rédaction convoque souvent bien d’autres animaux pour nous égayer, comme les chiens et veaux, vaches, cochons, couvées...

avatar J'en_crois Pas_mes yeux | 

@marc_os "iGen/macg n’est pas consacré seulement aux chats !"
Bonne remarque
"convoque souvent bien d’autres animaux pour nous égayer"
Et c'est une bonne chose :-)
J'ai commencé sur un mode binaire car c'est plus simple mais aussi parce que cela correspond à une grande majorité des pages, mais surtout surtout cela correspond à la quasi totalité des dérapages où des intervenants investissent leur dégout, leur rejet, parfois jusqu'à leur haine, sur un sujet qui n'en demandait pourtant pas tout autant.

"Le truc que tu n’as pas vu"
Heu, ce serait mieux que tu me demandes ce que je vois et ce que je ne vois pas
si tu ne veux pas écrire des bêtises

avatar marc_os | 

@J'en_crois Pas_mes yeux

Euh.,. Ton discours binaire chats : chiens laisse entendre que tu n’a vu que les chats !
Si tel n’est pas le cas, euh... que dire. C’était de l’ironie ? Sauf que si on écrit des paragraphes entiers pour défendre une thèse qu’en vérité on ne défend pas, il est très difficile de ne pas croire que le texte défend bel et bien la chose. Ou pas. Bref, le discours devient incompréhensible.
Mais bon si c’est juste pour brasser du vent...

avatar J'en_crois Pas_mes yeux | 

@marc_os "Bref, le discours devient incompréhensible."
Je t'explique puisque tu ne comprends pas :
Non mon discours n'est pas incompréhensible. Oui tu ne le comprends pas.
C'est pas grave, tu peux bien sur me poser des questions si tu le souhaites :-)
Mais me comprendre est-il ton objectif, ou plutôt trouver des arguties pour polémiquer ?

avatar marc_os | 

@J'en_crois Pas_mes yeux

Bla-bla-bla, au revoir.

avatar marc_os | 

@romainB84

Tu vois, quand on défend l’argumentation en soi en passant d’abord par une attaque ad hominem plutôt qu’en argumentant, je me dis : Tiens, encore un donneur de leçons qui pratique le «  faites ce que je dis, mais pas ce que je fais »...

avatar adrien1987 | 

@Dazoudaz

+1.

Du moment qu'il y a Android dedans on sait que ce sera merdique. Sur le papier de belles promesses, mais la réalité revient toujours. Comme les bagnoles françaises un peu.

avatar Ali Ibn Bachir Le Gros | 

J'ai essayé iOS et je préféré Android. Largement.

avatar Godverdomme | 

Idem.

Cette gaine et ce dégoût gratuit me laissent perplexe.

avatar Phiphi | 

@Dazoudaz

Oh. Au vu de la première photo de l’article, à côté d’un X, les différences de design ne sautent pas aux yeux à part l’encoche du haut.

avatar Krysten2001 | 

@Phiphi

Et les matériaux :)

avatar Phiphi | 

@Depret Lucas

Difficile d’en juger au vu d’une photo 😉

avatar Krysten2001 | 

@Phiphi

J’ai vu des vidéos de déballage et le pixel a son contour en aluminium :)

avatar clem1074 | 

Pour l’avoir eu entre les mains, j’ai beaucoup aimé la fluidité générale, l’appareil photo et l’interface sans surcouche bidon que la plupart des constructeurs rajoutent.
Habitué à iOS depuis la 1.0 je n’ai pas envie de changer mon iPhone pour Android mais il faut reconnaître que c’est globalement un bon produit

avatar cecile_aelita | 

@clem1074
Pareil je l’ai eu en main pas très longtemps
Et je rejoins exactement ton avis !!
Ça ne me fera pas changer mon iPhone car je n’arrive pas à me faire à android (malgré toutes ses qualités) mais c’est surtout l’autonomie qui vient un peu gâcher la fête ! Parce que en dehors de ça il est vraiment sympa !

avatar clem1074 | 

@romainB84

Et mon collègue qui l’a a pris la coque tissu comme dans l’article. J’aime beaucoup aussi, ils devraient faire quelque chose du genre chez Apple
J’ai aussi une coque tissu sur mon depuis 2 ans X et je trouve dommage que ça n’existe pas en officiel

avatar cecile_aelita | 

@clem1074

J’avoue que pour la coque, je ne juge pas trop car c’est de l’ordre des accessoires et d’autre fabricant peuvent venir combler ce manque!🙂
C’est du vrai tissus ou une imitation? Dans le sens où ça peut se tacher si on renverse quelque chose dessus?

avatar clem1074 | 

@romainB84

Oui c’est du vrai, mais selon ses dires elle est lavable

avatar cecile_aelita | 

@clem1074

Énorme 😅
Vivement le programme « coque de téléphone » dans les futures machines à laver 😂🙂

avatar ValeRoss46 | 

@clem1074

100% cotton ou laine de mérinos?

avatar clem1074 | 

@ValeRoss46

Hahahaha trop drôle.

avatar ValeRoss46 | 

@clem1074

Du vrai tissu... 😂

avatar monsieurg33K | 

Il s’agit de mon mobile pro et j’en suis très content. Le seul reproche que je peux lui faire est l’autonomie. Un peu déçu également de la qualité des selfies mais comme je ne m’en sers pas pour cet usage, ça passe.

avatar lome_bbrr | 

« alors que Face ID demande par défaut d'avoir les yeux ouverts, pour plus de sécurité — imaginez que quelqu'un pointe votre smartphone devant votre visage pendant que vous dormez ou que vous êtes molesté »

Bon, je vous assure que quand on est molesté on se dépêche d’ouvrir les yeux pour que ça s’arrête (si c’est le sujet bien sûr.. sauf sinon est diplomate ou 007.. bien que lui saura s’en sortir sans ouvrir les yeux)

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