Fujitsu présente une interface qui marie le réel et le virtuel

François Tsunamida |

Fujitsu Kenkyûsho (ou Fujitsu Laboratories) est une filiale du groupe japonais Fujitsu située à Kawasaki. Elle présentait il y a quelques jours un prototype d’interface baptisée « FingerLink Interaction System », qui permet de passer de l’analogique au numérique en un geste de la main, ou plutôt des doigts, car c’est eux que surveille le système.

Fujitsu voit son appareil comme le complément idéal d’un smartphone, permettant de numériser facilement des informations provenant de documents papier et de les transmettre au téléphone mobile, ou comme une aide pour compléter un formulaire administratif d’une administration en fournissant des exemples et des explications sur les parties du document sélectionné par l’utilisateur. Le japonais compte le commercialiser durant l’année fiscale nippone 2014, prenant fin en mars 2015.

Pour se servir du FingerLink Interaction System, on place sous la plate-forme surélevée à 50 cm de hauteur un document (livre, magazine, publicité, journal…). Les 2 caméras que comporte la plate-forme vont permettre à l’utilisateur d’opérer une série de commandes avec ses mains : sélections des zones du document qui l’intéresse, scanne et analyse des informations (textuelles ou graphiques)…

Le système de Fujitsu permet d’opérer sur un document « analogique » les gestes que l’on a désormais l’habitude de faire sur l’interface d’un écran tactile capacitif moderne: sélection, copie, zoom…

L’utilisateur voit ce qu’il est en train d’accomplir, car un vidéoprojecteur miniaturisé est également présent dans la plate-forme, qui affiche en temps réel une représentation graphique des actions demandées ou en train d’être effectuées par l’appareil.

Le rectangle tracé à l’aide d’un doigt sur le document pour délimiter la zone de sélection, par exemple, se matérialise sous la forme d’un cadre coloré. Le texte sélectionné se remplit d’une teinte grise au fur et à mesure qu’il est analysé par le module OCR de l’appareil. Des icônes s’affichent pour délimiter les zones de dépôts au-dessus desquels l’utilisateur pourra relâcher un élément du document qu’il vient de sélectionner : copie, envoie des informations par mail, tri ou recherche sur le Net…

Le document posé sous l’appareil reste mobile : s’il est déplacé, l’appareil repositionnera les repères, indications et icônes que le vidéoprojecteur affichait dessus. De même, il est possible de placer sous la plate-forme un livre à plat, ouvert, et de tourner ses pages pour numériser des informations, lancer des recherches sur des éléments, etc.

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