4,5 milliards de dollars, pour être précis : 1,2 milliards pour s'offrir Palm, puis 3,3 milliards… pour arrêter le développement de webOS. Cette décision coûte en effet très cher à HP : 142 millions de dollars pour financer les baisses de prix des produits destinées à vider les stocks ; des ventes qui coûtent à HP 548 millions de dollars en frais divers ; ou encore 885 millions de dollars de pertes correspondant à la baisse de la valeur des brevets de Palm, qui ont moins d'intérêt maintenant que la société est exsangue.
La tâche du nouveau PDG de HP, Meg Whitman, s'annonce difficile : elle doit non seulement finalement décider du sort de webOS, mais aussi définir une stratégie pour l'activité PC, qui perd 2 %, dont 9 % dans le secteur grand public.