La riposte graduée coûte que coûte (même le ridicule)

Parfois, on se demande ce qu'il peut se passer dans la tête de nos politiques. Le Parlement européen a adopté jeudi, peut-être qui sait grâce peut-être à l'apport de quelques voix de députés français appartenant à la majorité, l'amendement Rocard-Bono qui estime que la suspension de l'abonnement à internet est contraire aux droits fondamentaux et aux droits de l'Homme.

Suite à l'adoption de ce texte, on aurait pu penser qu'au moins, le projet de loi Hadopi visant à instaurer un mécanisme de riposte graduée vis-à-vis des internautes pirates pouvant aller jusqu'à la suspension de l'abonnement Internet, serait mis en stand-by.

Mais, en politique comme ailleurs, le ridicule ne tue pas et Christine Albanel nous le démontre une fois de plus : elle a confirmé que le projet de loi sera bien présenté en mai au Conseil des ministres et débattu comme prévu au parlement juste au moment où la France prendra la Présidence du Conseil de l’Union européenne. C'est ce qu'on appele montrer l'exemple ?