Les disques durs vont-ils souffrir du succès des tablettes ?

Florian Innocente |

Derrière la gué-guerre des tablettes, il y a une autre bataille qui fait moins parler d'elle, c'est celle des fabricants de disques durs qui se voient ignorés de ces appareils basés sur des composants flash.

IDC estime que la montée en puissance des tablettes pourrait signifier 2 à 3% de ventes (mondiales) en moins en 2010 chez les fabricants de disques durs.

Et quand bien même les besoins en stockage augmentent et que le marché du disque dur répond à cette tendance (650 millions d'unités en 2010, soit +16,7%), en 2011, les tablettes pourraient ralentir cette progression de l'ordre de 3,8%.

L'idée est que ces appareils viennent mordre sur les ventes de petits portables. Une autre firme, iSuppli, mise sur 15 millions de tablettes vendues en 2010 et pas moins de 48 millions en 2011. Ce qui se traduirait par un recul de 18% sur les ventes mondiales de netbook.

Des fabricants comme Seagate et Western Digital espèrent que les besoins en stockage et à des prix plus intéressants que la mémoire flash leur permettront de tirer leur épingle du jeu. Autre espoir, le port USB, synonyme de point d'entrée pour un volume de stockage externe.

Tout ce qui a un port USB me permet de [leur] vendre des périphériques de stockage externe” espère le vice-président du marketing de Seagate.

Un sentiment partagé chez Seagate mais avec une vision plus large “La raison pour laquelle ces appareils ont des capacités internes de stockage très limitées réside dans le fait qu'ils auront besoin au final d'accéder à d'autres ressources de stockage. Qu'elles leur soient rattachées directement, en réseau ou dans le nuage, tout cela ne pourra que bénéficier à Seagate

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