L'ARCEP vient de rendre publique sa décision d'attribution du premier lot de fréquences pour la licence 4G en France. Chaque opérateur repart les mains pleines, et ce premier tour de table rapportera quelques 936 millions d'euros à l'État français, alors que la mise à prix de cette enchère se montait à 700 millions.

C'est SFR qui s'en tire le mieux avec 150 millions d'euros pour une plage de 15 MHz, le tout sans même avoir eu à s'engager à héberger des opérateurs virtuels (MVNO). Pour une plage de même hauteur, Bouygues Telecom débourse 228 millions d'euros. Free et Orange ont toutes deux obtenu une plage de 20 MHz, respectivement pour 271 et 287 millions d'euros.

Free se trouvera donc à pied d'égalité avec les autres opérateurs sur la 4G, contrairement à la 3G où elle devra s'appuyer sur le réseau d'Orange pour compenser ce déficit.

Une deuxième enchère aura lieu sur la plage des 800 MHz, qui permettront de mieux couvrir les zones peu denses, et dont le gouvernement espère obtenir 1,8 milliard d'euros. Les attributions seront publiées le 15 décembre.

La technologie 4G pour laquelle la France a opté est le LTE (Long Term Evolution), qui offre une meilleure couverture en intérieur, une meilleure sécurité, la compatibilité IPv6, et un débit 10 fois supérieur à la 3G.