Mieux vaut prévenir que guérir ?

Christophe Laporte |

L'industrie du livre, qui se porte actuellement plutôt bien, suit avec attention les déboires des industries du disque et du film. Selon des responsables, le piratage existe, mais est limité essentiellement à la BD ou à des ouvrages spécialisés comme ceux consacrés à la cuisine ou aux voyages. Toutefois, l'éditeur Dargaud n'a constaté "aucun impact sur les ventes". Au lieu d'avancer à reculons comme ses confrères de l'industrie du disque, Dargaud voit les nouvelles technologies comme une fantastique opportunité de croissance. Pour ce faire, la société a créé un département étudiant les différentes possibilités pour exploiter ces nouveaux moyens de communication. Enfin, afin d'éviter des débordements sur la Toile de passionnés mettant à disposition un trop grand nombre de planches, Dargaud a créé une charte de bonne conduite qui "fixe les règles d’utilisation partielle, raisonnable et raisonnée, de nos BD". Selon Marie-Helène Lernoud, directrice juridique de Dargaud, celle-ci a été acceptée par l'immense majorité des internautes. Les majors devraient en prendre de la graine...

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