Windows Phone 7 : Ballmer est sûr de son fait

Anthony Nelzin-Santos |

De passage à Paris pour la remise des prix du concours développeurs Windows Phone 7 et pour signer un contrat avec la BNF, Steve Ballmer, le PDG de Microsoft, s'est dit confiant au sujet de Windows Phone 7.

Il commence par faire son mea culpa : « nous aurions dû réaliser une nouvelle version de notre système d'exploitation plus tôt, j'ai déjà eu l'occasion de le dire », faisant là référence au vieillissant et sclérosé Windows Mobile 6 / Windows Phone 6.5. Au contraire, il se félicite de Windows Phone 7 : « nous avons un nouveau produit, vraiment très bon, avec une interface novatrice et d'excellents terminaux associés ». Si on ne peut pas faire de commentaires sur la qualité de l'OS et des téléphones avant de les avoir eu en mains, on peut tout de même constater que l'interface Metro de WP7 propose une vraie évolution et est un choix tranché qui n'est pas dans les habitudes de la firme de Redmond.

De quoi, selon Steve Ballmer, créer une véritable « identité Windows Phone 7 » : « rendez-vous à la même époque l'année prochaine : les Windows Phone seront les seuls sur le marché à avoir une identité aussi forte que les iPhone », claironne-t-il. Contrairement à Android, Microsoft empêche toute personnalisation graphique de WP7, ce qui autorise justement cette cohérence, cette identité visuelle et fonctionnelle forte qui a fait le succès de l'iPhone. Son cahier des charges est suffisamment permissif pour permettre plus de choix matériel que chez Apple tout en évitant la grande fragmentation d'Android. Pour peu que les ventes suivent, et Microsoft s'en donne les moyens en termes de budget publicitaire, Ballmer pourrait bien ne pas trop s'être avancé.

Il a en tout cas déjà réussi sur un terrain où Google avait échoué : alors que la BNF a toujours refusé que la firme de Moutain View vienne numériser ses ouvrages, le géant de Redmond a été autorisé à indexer 1,25 millions de documents dont la Bibliothèque nationale a la garde, dont les 200.000 ouvrages de Gallica.

Le Monde via MacBidouille

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