Apple annonce finalement l’arrivée d’une nouveauté annoncée en juin dernier avec iOS 17 et retardée à 2024 : AirPlay dans les hôtels. Le principe est de simplifier la connexion entre un appareil Apple et un téléviseur placé dans une chambre d’hôtel. L’écran affiche un code QR qui permet à un iPhone ou un iPad de se connecter au réseau Wi-Fi de l’hôtel, puis automatiquement au téléviseur via AirPlay. Le lancement se fait d’abord exclusivement aux États-Unis au Canada et au Mexique et encore, uniquement dans une soixantaine de propriétés appartenant au groupe IHG.

Ces hôtels sont tous équipés de téléviseurs LG, puisque le constructeur coréen est le seul pour le moment qui prend en charge cette fonctionnalité. Outre le matériel adéquat, les hôtels doivent faire tourner un logiciel capable de générer un code QR unique par chambre, de façon à éviter de projeter ses vidéos de vacances sur le téléviseur de la chambre voisine. Le lien entre le smartphone et le téléviseur est automatiquement effacé dès que l’on quitte l’hôtel.

Du côté des clients, un iPhone XS ou plus récent sous iOS 17.3 ou bien un iPad sous iPadOS 17.3 ou mieux est nécessaire. Apple promet que la liste des hôtels gérant cette fonctionnalité s’agrandira au fil des mois qui viennent. Le groupe IHG a aussi des propriétés en Europe et notamment en France, puisque c’est notamment à lui qu’appartiennent les hôtels Holiday Inn, Crowne Plazza, Regent ou encore InterContinental.

D’après Ross Young, la dalle du futur iPhone 17 Plus serait plus petite que celle de l’iPhone 16 Plus, et par extension du 15 Plus. L’analyste spécialisé dans les écrans étant en général d’une grande fiabilité dans ce domaine, on porte une attention plus importante à ses rumeurs, même si celle-ci est assez légère. En effet, il ne donne pas la taille de la nouvelle dalle, si bien qu’on ne sait pas s’il s’agit d’une toute petite réduction ou bien d’un changement plus radical de format.

Pourquoi toucher au format de l’iPhone 17 Plus ? On ne peut que spéculer à ce stade, mais il pourrait s’agir de mieux distinguer les différents appareils. Jusque-là, Apple proposait une gamme assez simple, avec quatre iPhone et deux tailles d’écran différentes : un iPhone standard et la version Pro à 6,1 pouces et l’iPhone Plus ou la variante Pro Max avec une dalle de 6,7 pouces. Cette année, les deux iPhone 16 Pro devraient grandir légèrement en passant à 6,3 et 6,9 pouces respectivement.

Peut-être qu’Apple accentuerait l’écart entre les deux gammes l’année suivante, avec des iPhone 17 et iPhone 17 Plus légèrement plus petits que les modèles Pro et Pro Max. Ou alors, le changement sera si minime qu’on ne le percevra même pas, on verra bien à l’automne 2025.

Tout vient à point pour qui sait attendre… longtemps. 5 ans après la métropole, Orange a lancé l'eSim à la Réunion et à Mayotte. Les abonnés de l'opérateur peuvent choisir une eSIM lorsqu'ils prennent un nouveau forfait ou demander à transférer leur carte physique vers cette version dématérialisée. Cela vaut aussi pour Sosh, par ailleurs.

La manipulation ne pose pas réellement de problèmes, a priori — elle a eu le temps d'être rodée… — l'un de nos lecteurs à la Réunion nous a dit l'avoir effectuée sans difficulté. Orange est le seul opérateur sur place à offrir ce service.

La Réunion avait été précédé l'année dernière par les Antilles qui ont aussi découvert l'aspect pratique de l'eSIM via Orange. Apple a pris en charge l'eSIM à partir des iPhone XS et XR.

Il manque toujours à l'appel le forfait adapté pour utiliser la connexion cellulaire d'une Apple Watch, chose qu'Orange sait faire depuis quelques années.

Orange gère le transfert rapide d’eSIM entre deux iPhone

WELOV commercialise désormais aux États-Unis le P200 Pro, un purificateur d’air connecté qui a deux particularités qui le rendent particulièrement intéressant, même s’il n’est pas disponible hors des frontières nord-américaines. C’est d’une part le premier à être compatible avec Matter, le nouveau standard de domotique, ce qui veut aussi dire qu’il pourra être ajouté à l’app Maison et contrôlé par ce biais. C’est d’autre part le seul, à notre connaissance du moins, à intégrer les données de l’app Santé, avec une excellente idée : baisser automatiquement le niveau sonore quand vous dormez.

Côté Matter, le constructeur a choisi une connexion Wi-Fi, ce qui veut dire que l’appareil n’a pas besoin d’une Apple TV ou HomePod avec Thread et encore moins d’un pont ZigBee en intermédiaire. L’intégration à Santé est plus intéressante : à condition d’utiliser un appareil de mesure capable d’envoyer à l’app Santé des données sur vos phases de sommeil, comme une Apple Watch, le fonctionnement du purificateur varie en fonction des phases. Lorsque vous êtes en phase de sommeil profond, il s’activera plus rapidement et se coupera pendant les phases de sommeil léger, pour éviter de vous réveiller.

Le P200 Pro est un purificateur d’air par ailleurs assez classique, capable de purifier une pièce de 30 m² en 12 minutes selon le constructeur et même une pièce de 150 m² en une heure. Trois filtres sont proposés, dont un pensé pour les COV très présents dans les nouvelles maisons et un autre optimisé pour les parents d’animaux de compagnie à poils. L’ensemble est affiché aux États-Unis à 200 $, même si l’appareil est actuellement vendu autour des 150 $. Amazon pourra le livrer en France à condition d’ajouter 113 $ de frais de port et de douane, autant dire que cela devient rédhibitoire.

Google a annoncé quelques changements pour Maps, à commencer par l’affichage d’itinéraires alternatifs moins polluants quand ils sont d’une durée similaire, voire plus courts. Sur l’exemple donné par le service, il s’agit d’un trajet dans le centre de Paris : en voiture, l’app prévoit au minimum 28 minutes, alors que les transports en commun ne demanderaient que 25 minutes pour parcourir la même distance. La même idée sera aussi appliquée à la recherche de Google : si vous cherchez un trajet en avion, alors qu’une solution en train ou bus existe, cette alternative sera également suggérée.

Le déploiement de ces nouveautés sera progressif. L’affichage d’itinéraires moins polluants est d’abord centré sur les villes et lancé dans une quinzaine de villes dans le monde, dont Paris. Google annonce aussi la fonctionnalité à Amsterdam, Barcelone, Bruxelles, Budapest, Cologne, Hambourg, Londres, Madrid, Montréal, Melbourne, Milan, Münich, Rome, Sydney, Vienne et Zürich. Le déploiement est prévu dans les prochaines semaines. L’affichage dans la recherche d’alternatives à l’avion est disponible dès maintenant dans 35 pays, dont la France, la Belgique, la Suisse et le Canada.

Environnement toujours, les véhicules électriques ont droit à trois nouveautés, dont un résumé généré par l’IA (évidemment) des instructions nécessaires pour accéder à un chargeur. Google base ce résumé sur les avis des utilisateurs et il sera particulièrement utile pour les stations de charge difficiles d’accès, typiquement celles qui sont au fond d’un parking. Et pour améliorer à l’avenir la qualité de ces résumés, Google Maps affichera un formulaire dédié lors de l’ajout d’un nouvel avis sur une borne de charge. Cette nouveauté sera accessible à tout le monde, contrairement aux suivantes.

Les conducteurs d’une voiture avec Google intégré (Google Built-in, qu’on nommait auparavant Android Automotive) verront désormais automatiquement les chargeurs les plus proches sur la carte lorsque la batterie de leur véhicule sera à un niveau bas. L’interface affichera au passage le nombre de bornes disponibles en temps réel et permettra d’ajouter une étape si c’est nécessaire.

Toujours spécifique à Google Built-in, la recherche d’itinéraires avec prise en compte des arrêts recharge fonctionne désormais aussi pour les itinéraires complexes, composés de plusieurs arrêts. Vous pouvez créer votre itinéraire avec toutes les étapes nécessaires et Google Maps se débrouillera pour trouver les bornes sur la route, en fonction de la consommation estimée et de l’autonomie restante envisagée à tout moment. Cette nouveauté, comme la précédente, sera déployée progressivement dans les prochains mois.

Google note aussi que la recherche d’hôtels avec son moteur de recherche intègre désormais un filtre pour ne conserver que les lieux avec une borne de recharge pour les véhicules électriques. Le filtre est actif dès maintenant, y compris en France et même en Bretagne.

Pour finir, Google Maps améliore ses listes, avec notamment trois listes qui sont générées automatiquement pour mettre en avant les lieux tendance, les mieux notés ou encore les « gemmes », des lieux dans les environs peu connus, mais qui méritent votre attention. Ces listes commenceront à être affichées dans une quarantaine de villes nord-américaines dès cette semaine.

Si vous créez vos propres listes de lieux, Google a aussi prévu quelques nouveaux outils, dont la capacité de réorganiser les endroits dans l’ordre qui vous convient le mieux, ce qui sera pratique en cas de road trip. L’intelligence artificielle va aussi servir davantage sur les fiches des lieux. Parmi les nouveautés, Google va utiliser une IA pour tenter de deviner quel plat est pris en photo et filtrer les avis pour ne garder que ceux qui évoquent le plat en question.

AltStore PAL, la première boutique parallèle à l'App Store est disponible en Europe. Elle est presque vide mais le symbole n'en est pas moins important.

Après la mise en œuvre du Règlement européen sur les services numériques (DMA) place à son exploitation concrète et pratique par les développeurs d'apps. Riley Testut propose aux utilisateurs européens d'iOS 17.4, d'installer sa boutique AltStore PAL sur leur iPhone. C'est la toute première plateforme de distribution d'apps, alternative à l'App Store, qui soit disponible dans un cadre légal et accompagnée — les dents bien serrées — par Apple. Développée en open source, elle n'est disponible que pour l'Europe et n'a pas d'équivalent dans les autres régions du monde.

Il n'y a pas beaucoup de monde sur la piste de danse, AltStore PAL n'a pour l'heure que deux apps, conçues par Testut. L'une est Delta (ex-GBA4iOS), son émulateur de vieilles consoles Nintendo, l'autre est Clip, un gestionnaire de presse-papier moins bridé — il peut fonctionner en arrière-plan — que s'il était distribué par l'App Store.

DMA : Apple fait de nouvelles concessions à Bruxelles sur la distribution des apps

Sur le modèle économique d'AltStore PAL, Testut a pris le parti d'un abonnement à 1,80 € par an. Pas tant pour gagner de l'argent que pour couvrir les frais de gestion de ces paiements et surtout le Core Technology Fee, cette taxe d'Apple pour les apps distribuées hors de ses murs. Les apps qui font office de boutiques pour d'autres apps doivent payer à Apple 0,5 € par téléchargement annuel, dès le premier téléchargement effectué. Pour cette catégorie de logiciels, cette taxe ne se déclenche pas à partir du premier million de téléchargements comme pour toutes les autres apps.

Ensuite, Delta est gratuit dans AltStore tandis que pour Clip, Testut a opté pour un soutien via un financement participatif avec la plateforme Patreon. Un système que là aussi Apple empêchait dans ses règles de l'App Store.

AltStore proposera d'autres modèles économiques, dont une intégration avec Patreon

AltStore PAL étant lancé, d'autres développeurs peuvent maintenant rejoindre cette boutique. On s'attend plus particulièrement à voir arriver des indépendants ou des développeurs dont les apps avaient une fonction qu'Apple rejetait. Ils pourront proposer leurs réalisations gratuitement ou ils devront passer par Patreon s'ils veulent les vendre (ce qui implique pour l'utilisateur final de créer un compte Patreon), explique Testut dans son billet de lancement d'AltStore PAL.

En plus d'être une nouvelle façon de monétiser les applications, elle [Patreon] offre également aux développeurs une relation directe et personnelle avec leurs utilisateurs. Patreon a été créé pour que les créateurs se connectent avec leur public d'une manière qui n'a tout simplement pas été possible sur l'App Store, en donnant par exemple accès à des Discords privés ou en offrant du contenu exclusif. Maintenant, les développeurs d'applications peuvent également en tirer parti — et vous pouvez même émettre des remboursements, quel concept !

L'installation d'AltStore PAL se fait depuis son site web — encore quelque chose d'inédit amené par le DMA. Après avoir validé le paiement de l'abonnement depuis la page web de téléchargement (on peut utiliser Apple Pay) on récupère l'app.

Pour l'ouvrir, il faut en accorder l'autorisation à iOS. Dans la fenêtre d'alerte, Apple aurait pu mettre un bouton pour envoyer l'utilisateur au bon endroit dans les réglages d'iOS, mais elle s'en est gardé… D'une manière générale ce nouveau mode de distribution d'apps risque d'intéresser d'abord des utilisateurs relativement aguerris. Indépendamment du type d'apps qui seront disponibles.

L'option requise est toutefois au tout premier niveau de Réglages. Une fois l’app autorisée, il apparait une rubrique "Installation de l'app" sous "App Store". C'est depuis cette nouvelle section que l'on gèrera les futures apps installées en dehors de l'App Store, en sideloading.

S'agissant de Delta, il faudra ensuite aller chercher les ROM de jeux sur internet et on les installe dans l'app depuis l'interface de Fichiers. Il est à noter que Delta est disponible aussi en solo depuis ce soir sur les App Store des pays autres que ceux couverts par le DMA. L'app y est gratuite alors qu'en Europe qu'il faut d'abord s'acquitter de l'abonnement à AltStore PAL pour ensuite la récupérer.

Ce choix de ne pas proposer Delta tout seul sur les App Store européens aura peut être été motivé par la volonté de rendre le lancement d'AltStore PAL un peu plus attractif. Ce faisant, Riley Testut s'épargne également tous les possibles tracas des équipes de validation d'Apple lorsqu'il mettra à jour Delta sur AltStore PAL. Sitôt la mise à jour prête, elle sera à disposition des utilisateurs.

Surfshark VPN est désormais également une app tvOS, ce qui veut dire que c’est un VPN de plus que l’on peut activer sur l’Apple TV. C’était l’une des grosses nouveautés de tvOS 17, on peut désormais configurer un VPN sur le boîtier d’Apple à relier à son téléviseur, une fonctionnalité présentée par l’entreprise pour les entreprises et le monde de l’éducation, même si tout le monde peut en bénéficier. Y compris désormais les abonnés à Surfshark, qui peuvent accéder à leur compte et choisir une géolocalisation dans les réglages de l’app tvOS, parmi les 100 pays proposés par le service.

La liste de VPN qui s’intègrent à tvOS 17 grandit régulièrement et tous les grands noms s’y trouvent désormais, preuve que la fonctionnalité était attendue et demandée par les utilisateurs. Vous trouverez une liste régulièrement mise à jour des services de VPN compatibles avec l’Apple TV dans cet article :

VPN sur Apple TV : voici les services disponibles et comment les utiliser 🆕

L’intégration est gérée par tvOS lui-même, si bien qu’elle est similaire pour toutes les apps. La différence se fait entre les services de VPN eux-mêmes. Surfshark propose plusieurs options, à partir de 15,45 € HT par mois et avec un tarif dégressif si on s’engage sur la durée, par exemple environ 60 € HT pour deux ans.