Apple distribue iOS 17.4.1 qui vient apporter quelques correctifs. « Cette mise à jour apporte des correctifs importants et des améliorations liées à la sécurité », indique Apple, qui ne précise pas si le problème avec le baromètre numérique est réglé. On le saura juste après l'installation.
De nos jours, la vie privée en ligne semble être un luxe réservé à quelques-uns, et protéger ses données personnelles est devenu un combat quotidien. C'est particulièrement vrai lorsqu'il s'agit de notre téléphone portable, cet appareil qui nous accompagne partout.
Le téléphone portable, qui a une connaissance intime de nos vies, stocke une quantité incroyable de données personnelles. Le fait qu'il puisse être suivi est donc un obstacle majeur à la protection de notre vie privée.
Néanmoins, il existe des méthodes pour rendre ce traçage aussi difficile que possible. Diverses stratégies pour sécuriser votre vie privée mobile, certaines plus évidentes que d'autres, en tentant de trouver un compromis entre commodité et confidentialité.
Choisir un smartphone respectueux de la vie privée
Le choix de votre appareil est primordial. Si Apple tire plutôt bien son épingle du jeu en termes de confidentialité, vous pouvez aussi optez pour des modèles conçus avec la vie privée à l'esprit, comme le Librem 5 de Purism ou le PinePhone de PINE64.
Ces téléphones fonctionnent sous des systèmes d'exploitation ouverts à l'audit public et incluent des interrupteurs physiques pour désactiver les modules de communication, offrant ainsi un niveau de contrôle et de sécurité inégalé. Le problème, c'est qu'ils ne sont pas du tout faciles à trouver sur le marché.
Installer un système d'exploitation respectueux de la vie privée
Si vous possédez déjà un smartphone Android, envisagez de remplacer le système d'exploitation par une version open-source centrée sur la vie privée, comme /e/OS, GrapheneOS, ou CalyxOS. Les utilisateurs d'iPhone, cependant, se heurtent à la politique restrictive d'Apple en la matière.
Mettre à jour régulièrement et vérifier les malwares
Sur iOS, mais aussi sur Android, assurez-vous que votre système d'exploitation et vos applications sont toujours à jour pour bénéficier des dernières corrections de sécurité. Utilisez également des outils comme LibreAV pour scanner régulièrement votre téléphone à la recherche d'évntuels malwares.
Utiliser le mode avion et éviter le WiFi public
Le mode avion et l'évitement des réseaux WiFi publics non sécurisés sont des mesures simples, mais efficaces. Pour une protection supplémentaire, utilisez un VPN pour chiffrer votre trafic.
Bloquer les publicités et les traqueurs
L'utilisation de navigateurs et d'extensions qui bloquent les publicités et les traqueurs peut considérablement réduire la collecte de données. Optez pour des moteurs de recherche respectant la vie privée comme DuckDuckGo. Sinon, utilisez des bloqueurs efficaces, comme uBlock Origin.
Gérer les services de localisation et les permissions des applications
Désactivez les services de localisation et soyez vigilant quant aux permissions accordées aux applications. Réfléchissez bien avant d'installer de nouvelles applications et limitez autant que possible les accès qu'elles demandent.
Sécuriser la carte SIM et opter pour des alternatives à la surveillance des opérateurs
Verrouillez votre carte SIM avec un code PIN complexe et désabonnez-vous des programmes de suivi de votre opérateur téléphonique. Cela empêchera les accès non autorisés et réduira le suivi par l'opérateur.
Utiliser Incogni
Alors, est-il possible de rendre votre téléphone totalement intraçable ? La réponse est complexe. Si désactiver complètement et ne jamais utiliser votre téléphone reste la solution ultime, ce n'est pas une option viable.
Mais en prenant des mesures proactives et en choisissant judicieusement votre matériel et vos logiciels, vous pouvez grandement réduire les risques de traçage. C'est un équilibre délicat à trouver, mais votre vie privée en vaut la peine.
Le service, développé par Surfshark, mise sur la prévention, en aidant ses utilisateurs à comprendre et à gérer les permissions accordées aux applications sur leur smartphone.
Incogni agit en envoyant des demandes de suppression de vos données à une multitude d'entreprises qui pourraient les détenir (les courtiers en données), s'appuyant sur les lois en vigueur sur la protection des données pour assurer leur conformité.
Dans les grandes lignes, Incogni prend les devants pour vous, en naviguant à travers les complexités juridiques et les procédures administratives, afin de réclamer le respect de votre droit à la confidentialité.
Il s'agit d'une solution proactive pour ceux qui valorisent leur vie privée mais qui n'ont pas le temps ou les connaissances nécessaires pour affronter seuls cette bataille. Tout est automatisé, il n'y a rien à faire : le service se charge de faire les demandes de suppression de vos données à votre place, et vous pourrez suivre l'avancement sur un tableau de bord dédié.
Avec un peu de retard, Call of Duty : Warzone Mobile est désormais disponible sur l’App Store et sur Android. Ce jeu de tir multijoueurs avait été présenté officiellement en 2022, et les précommandes ont été ouvertes début 2023.
Pour ceux qui ne connaitraient pas, Warzone est un mode de jeu type battle-royale dans lequel le joueur doit être le dernier à survivre face à un grand nombre d’autres joueurs. Tout droit tirées des versions consoles, les deux cartes de Verdansk et Rebirth Island sont au programme, que l’on pourra explorer via différents modes de jeux. On nous promet des combats opposant jusqu’à 120 joueurs et des graphismes spectaculaires. La particularité de cette déclinaison est que les niveaux et les armes pourront être partagés entre les plateformes, par exemple sur Modern Warfare III ou la version PC de Warzone.
Le jeu est compatible avec iOS 16 et dispose évidemment d’une palanquée de microtransactions. Les propriétaires d’un iPhone 15 Pro ou d’un iPad M1 auront droit à un mode de graphismes avancés promettant des textures plus agréables à l’œil ainsi qu’une meilleure gestion des éclairages. Le jeu prend en charge les manettes Bluetooth ou la nouvelle BackBone One, et pèse un peu plus de 3 gigas.
Si vous aimez les objets connectés, il y a de nombreux produits Eve en promotion pour les offres de printemps d'Amazon. La marque allemande a l'avantage d'offrir une compatibilité HomeKit mais aussi (sur certains produits) une compatibilité avec le protocole Matter. Cette solution permet le contrôle par d'autres applications et même une prise de contrôle avec un smartphone sous Android.
Commençons par l'extérieur, avec l'Eve Aqua proposé à 100 € au lieu de 150 € habituellement. Il permet de contrôler un robinet extérieur, par exemple pour mieux gérer l'arrosage. Le petit boîtier Eve Weather, lui, est à 60 € au lieu de 80 € habituellement et mesure la température, le taux d'humidité, etc. Et pour la surveillance, la caméra prévue pour l'extérieur (compatible HomeKit Secure Video, abonnement iCloud obligatoire) est à 190 € en noir et 180 € en blanc.
Après s'être frôlées à trois reprises ces toutes dernières années, les courbes des chiffres d'affaires en France du jeu sur PC et sur mobiles se sont enfin croisées en 2023, avec un avantage pour les smartphones.
L'année dernière, l'écosystème du jeu vidéo sur smartphones a dépassé en valeur celui du PC traditionnel, avec 1,48 milliard d'euros pour le premier (+4,8 % en un an) et 1,43 milliard pour le second (-8,5 %). L'année 2023 a marqué une inflexion assez nette pour les PC, indiquent les chiffres du Syndicat des éditeurs de logiciels et de loisirs (SELL).
Plus haut, beaucoup haut, se trouve la courbe de résultats pour les consoles, qui a grimpé en flèche en un an (+72 %). Elle est passée de 2,53 milliards à 3,14 milliards en 2023. Un « résultat historique », se réjouit le SELL qui montre l'appétence des français pour ce type de plateformes. Au total, le CA du jeu vidéo dans l'Hexagone a atteint la somme record de 6,06 milliards d'euros. C'est une progression annuelle de 9,6 % et la France est l'un des pays moteurs en Europe.
Il faut expliciter ce que le SELL entend par écosystème de consoles, de PC et de mobiles. Pour les deux premiers cela recouvre les ventes de matériels (consoles, ordinateurs, écrans, etc.) et les jeux en boites et dématérialisés, alors que pour le troisième cela recouvre uniquement les ventes d'apps, d'in-apps ou les revenus tirés de la publicité qu'elles contiennent.
Le rapport annuel du SELLdétaille chacun de ces trois grands écosystèmes. Celui qui nous intéresse en premier lieu, le mobile, est porté à hauteur de 99 % du chiffre d'affaires par des jeux gratuits financés par la pub. Le pourcentage restant, les miettes, s'est réparti entre les jeux payants, ceux de réseaux sociaux et des web apps. Mais ces deux derniers sont en très forte baisse (respectivement -22 % et -66 %). Ce petit bout qui semble presque se diriger vers son extinction n'a pesé que 20 millions d'euros sur les 1,4 milliard.
Un chapitre du rapport s'intéresse aux profils des joueurs. Ils sont 39,1 millions en France à jouer au moins de temps en temps. 86 % d'entre eux (33,4 millions d'individus) ont 18 ans et plus, les 14 % restant (5,7 millions) ont entre 10 et 17 ans.
Dans la globalité, l'âge moyen est de 40 ans, avec 52 % d'hommes et 48 % de femmes. Chez les joueurs pour qui il s'agit d'une occupation régulière, les hommes sont encore un peu plus nombreux que les femmes : 53 % contre 47 % et l'âge moyen baisse à 38 ans. Le noyau dur des joueurs adultes — ceux qui lancent un titre plusieurs fois par jour — pèse pour 19 %, et ils sont 29 % à jouer presque quotidiennement. Chez les enfants ces valeurs sont plus importantes encore.
La bonne santé de ce domaine ne doit pas faire oublier que l'industrie du jeu vidéo voit s'enchainer des plans sociaux depuis plusieurs mois, rappelle le SELL. C'est le contre coup de la période faste du Covid qui avait été l'occasion d'embauches et d'investissements massifs puis un trop plein de jeux a rattrapé les éditeurs lorsque la situation sanitaire a retrouvé sa normalité et que des projets ont été abandonnés.
Philips va fermer le Hue Labs en juin 2024, selon une note de support de la firme. Lancé en 2015, le Hue Labs était une section un peu expérimentale de l'application Hue, qui permettait de tester des fonctions dans une sorte de bêta.
Comme l'expliqueHueBlog, le Hue Labs avait permis d'avoir des automatisations très spécifiques absentes des fonctions classiques de l'application, parfois pour proposer des animations liées à des événements ponctuels et parfois pour pallier des absences dans les fonctions natives de certains accessoires. Les Formulas, comme les appelle Philips, seront encore accessibles après le mois de juin si vous les avez activées, mais elles ne pourront plus être modifiées.
Dans la pratique, Philips devrait proposer une section « Bêta » dans son application Hue pour remplacer le Hue Labs, avec peut-être une interface plus pratique et moins cachée : jusqu'à maintenant, elle était dans l'onglet Automatisations, accessibles à travers un bouton (…).
En dépit de nombreuses critiques, Gabriel Attal veut vraiment voir fusionner la carte d’identité et la carte Vitale. Après avoir lancé cette idée il y a un an alors qu’il était ministre de l'Action et des Comptes publics, l’homme politique récidive, cette fois en tant que chef du gouvernement.
Lors de la présentation du bilan de son plan antifraude à Bercy hier, mercredi 20 mars, Gabriel Attal a déclaré que la fusion des deux cartes était un chantier « prioritaire ». « Vous avez des personnes qui viennent parfois se faire soigner en France, utilisent la carte Vitale de quelqu'un d'autre, sont accompagnées par la solidarité nationale alors même qu'elles n'ont pas les droits à l'Assurance Maladie qui leur sont ouverts », a déclaré le Premier ministre pour justifier le rapprochement des cartes.
Au printemps 2023, la Caisse nationale de l'Assurance Maladie avait émis de « très fortes réserves » quant à cette fusion « ne [répondant] à aucun besoin. » L’organisme soulignait le risque de fragilisation de son projet de modernisation de carte Vitale déjà en cours. Une carte dématérialisée sous forme d’application est actuellement expérimentée dans une dizaine de départements. Sa généralisation est prévue cette année. Gabriel Attal a laissé entendre hier que l’app carte Vitale pourrait être abandonnée au profit de l’app France Identité, qui accueille déjà la carte d’identité et le permis de conduire.
En dehors de la question de l’application mobile, la CNIL avait émis de multiples avertissements en matière de confidentialité des données et de sécurité. Si le numéro de sécurité sociale devait être inscrit dans la carte d’identité biométrique — la solution la moins intrusive et la moins risquée selon l’autorité —, il faudrait en particulier que le numéro soit isolé des autres données, lisible uniquement par le corps médical et que des alternatives à l’utilisation de la carte d’identité (qui est facultative) soient maintenues. Sacré casse-tête en vue.
Au sein même du ministère de l’Intérieur, un cadre interrogé par l’AFP l’année dernière estimait que cette fusion était « techniquement impossible à mettre en œuvre » et qu’elle présentait des risques pour la protection des données.
Au-delà des considérations techniques, les complémentaires santé doutaient de leur côté que la fusion soit un bon moyen de lutter contre la fraude. « Le postulat de base de ce projet repose sur l’usurpation d’identité et la possibilité de se faire rembourser à tort des prestations sociales. Or, la majorité des fraudes à la carte Vitale ne vient pas de l’usurpation d’identité mais de pratiques imputables aux professionnels de santé », expliquait une source à l’Argus de l’assurance. Qui plus est, l’Assurance Maladie indiquait que les montants des fraudes susceptibles d’être liés à une utilisation frauduleuse de la carte Vitale étaient « minimes ».