IA : Spotify crée des playlists à partir de prompts

Florian Innocente |

Spotify adopte le système des "prompts" popularisés par les outils d'IA pour demander à l'app de créer des playlists sur la base de quelques critères.

Les prompts sont utilisés dans ChatGPT pour poser des questions ou demander un conseil, dans Midjourney ou Dall-E pour obtenir une image au contenu et au style bien précis. Idem désormais dans Spotify qui teste ce mode d'interaction sur iOS et Android pour une fonction baptisée IA Playlist, en commençant par les abonnés Premium australiens et anglais.

Spotify donne quelques exemples de prompts qui génèreront une compilation de morceaux : « Une liste de lecture folk indie pour donner à mon cerveau un gros câlin chaleureux » ; « Une liste de lecture qui me fait me sentir comme le personnage principal » et après quelques secondes de cogitation, l'app affichera une playlist prête à l'emploi. Elle pourra être modifiée en retirant des morceaux ou affinée en tapant une requête supplémentaire.

Les prompts peuvent tourner autour de thèmes comme les activités d'une journée, les personnages de film, les animaux, les couleurs, des lieux ou inclure des émojis. En précisant une décennie musicale, une humeur, un genre ou un nom d'artiste, le résultat n'en sera que meilleur, explique Spotify.

Les testeurs sont aussi prévenus que ces requêtes sont filtrées, on ne peut pas en utiliser qui n'ont aucun lien avec la musique, ou qui font référence à l'actualité du moment ou à des marques ou qui peuvent être considérés comme offensants.

Spotify avait déjà lancé une fonction "DJ" basée sur l'IA, avec le concours d'OpenAI. Une playlist est constituée et régulièrement mise à jour en fonction de l'historique d'écoute. Mais des morceaux sont lancés par un DJ virtuel qui fait un bref commentaire sur la musique à venir, un peu comme à la radio. Apparue il y a plus d'un an, cette fonction n'est toujours pas déployée partout et pas en France.

Lire les commentaires →

Apple recommande les piles que Duracell a modifiées pour les AirTags

Pierre Dandumont |

Au lancement des AirTags, un problème s'était posé : les piles CR2032 de Duracell, une marque très courante, étaient incompatibles. La société avait corrigé le problème il y a quelques mois et les versions modifiées arrivent enfin en France. Et Apple en profite pour recommander les piles CR2032 de la marque.

Le revêtement est bien visible sur la pile de droite. Et n'oubliez pas d'enlever le sticker avant de mettre les piles dans un traqueur.

Un problème lié aux AirTags et à une protection contre l'ingestion

Le problème d'origine était double. Premièrement, Duracell place sur ses piles un revêtement de benzoate de dénatonium (plus connu sous la marque Bitrex). Ce produit très amer est là pour empêcher l'ingestion des piles au lithium, qui peuvent faire de gros dégâts internes, notamment chez les enfants ou les animaux. Cette substance amère, présente aussi sur les cartouches de Nintendo Switch, devrait normalement forcer un enfant à recracher la pile s'il avait l'idée saugrenue de l'ingérer.

Le contact négatif est dans la périphérie de la pile.

Deuxièmement, Apple a choisi une disposition particulière pour les contacts de ses AirTags : alors que la majorité des appareils placent le point de contact au centre de la pile (c'est le cas des traqueurs tiers, d'ailleurs), il est placé sur la périphérie dans le cas des AirTags. Si ce choix atypique ne pose pas de soucis avec les piles CR2032 classiques, c'était un problème avec les piles Duracell : le revêtement d'origine était placé sur la périphérie et n'était pas conducteur, ce qui rendait les piles inutilisables dans les AirTags.

Les piles récentes ont un logo dédié.

Depuis, Duracell a modifié ses piles : les dernières générations de piles Duracell fonctionnent parfaitement avec les AirTags et affichent même un logo indiquant la compatibilité avec les traqueurs d'Apple. Le changement est par ailleurs assez évident : au lieu de placer le revêtement sur la partie négative de la pile, il est sur la partie positive.

Lire les commentaires →

App Store : Apple fait un geste envers Spotify et les émulateurs

Stéphane Moussie |

En réponse aux procédures dont elle fait l’objet aux États-Unis et en Europe, Apple a modifié deux règles de l’App Store le 5 avril, avec des changements significatifs à la clé. La première règle modifiée concerne les applications de streaming de musique (guideline 3.1.1(a)). Celles-ci ont désormais le droit d’inclure un lien, pouvant prendre la forme d’un bouton d’achat, qui mène à une offre sur leur site web.

Une maquette de ce que Spotify entend proposer dans son app.

Cette nouvelle permission, valable uniquement dans l’Union européenne, est une réaction à la condamnation de la Commission européenne pour abus de position dominante sur le marché des applications de streaming de musique. Dans cette affaire intentée par Spotify, Apple a été frappée d’une amende de 1,8 milliard d’euros.

La deuxième règle modifiée est la 4.7, celle qui concerne les « mini apps, mini jeux, jeux en streaming et les chatbots. » Apple a ajouté une catégorie d’applications parmi celles-ci : les émulateurs de jeux. Ce changement vaut pour le monde entier.

Jusque-là, les émulateurs n’étaient tout simplement jamais mentionnés dans les guidelines de l’App Store et étaient donc bannis de la plateforme. À présent, ils sont officiellement reconnus par Apple et peuvent donc figurer dans sa boutique d’apps iPhone et iPad.

Changements de la règle 4.7 (à droite, la nouvelle version).

Est-ce que cela veut dire que vous pourrez installer un émulateur populaire, comme RetroArch, puis importer la ROM de n’importe quel jeu ? Ce n’est pas très clair. « Les applications d’émulation de console de jeu rétro peuvent proposer de télécharger des jeux », indique Apple à propos des émulateurs. Cette phrase prise seule peut laisser penser que la porte est grande ouverte au téléchargement de ROMs sur le web, sauf qu’elle est suivie de la phase suivante (qui n’est pas nouvelle) : « Vous êtes responsable de tout logiciel proposé dans votre application, et vous devez veiller à ce que ce logiciel respecte ces directives et toutes les lois applicables. » Or, certaines ROMs sont dans une zone grise.

L’interprétation la plus stricte que l’on fait de cette règle 4.7 modifiée est que les éditeurs de jeux vidéo, par exemple Sega, sont maintenant autorisés à publier des émulateurs dans lesquels il est possible de télécharger des jeux rétro supplémentaires. Quant à savoir si un émulateur communautaire compatible avec n’importe quelle ROM peut dorénavant figurer dans l’App Store, il faudra qu’un de ces projets fasse l’essai pour voir la réponse d’Apple.

L’émulateur Delta disponible dans la future boutique AltStore en Europe.

Cette reconnaissance officielle des émulateurs semble en tout cas être une réponse à AltStore, la future boutique alternative qui devrait bientôt ouvrir ses portes en Europe avec à son catalogue Delta (ex-GBA4iOS), un émulateur de consoles Nintendo.

Quoi qu’il en soit, ne serait-ce que pour une raison technique, iOS ne va pas devenir du jour au lendemain la plateforme idéale pour tous les émulateurs : faute de pouvoir utiliser la compilation à la volée, ces programmes ne peuvent pas proposer des performances optimales, ce qui est problématique pour ceux destinés aux jeux 3D pas trop anciens.

Lire les commentaires →

Refurb : l'Apple TV 4K à 139 € (-30 €)

Florian Innocente |

Ce n'est pas souvent qu'on voit des Apple TV sur le refurb et encore moins deux modèles d'un coup. Les boitiers proposés sont ceux de la dernière génération en date, sortie fin 2022. Elle est équipée d'un processeur nettement plus puissant (A15 au lieu de l'A12), d'une télécommande avec un port USB-C et d'une prise en charge du HDR10+. Son prix avait aussi baissé.

Les Apple TV n'étant jamais en promotion, c'est le seul moyen d'en avoir avec une remise (de 30 € sur le refurb).

Test de l

Test de l'Apple TV 4K 2022 : plus compacte, plus puissante, mais pas si différente

Lire les commentaires →

Apple réfléchirait à un Apple TV avec caméra

Florian Innocente |

Apple a quelques idées pour remplir le foyer de nouveaux produits, explique Bloomberg mais ces projets sont encore au stade de la réflexion et des essais.

Mark Gurman évoque ainsi des discussions autour d'un Apple TV qui intègrerait une caméra. Le boitier ainsi équipé servirait aux échanges FaceTime et serait en mesure de capter certains gestes de l'utilisateur qui servent de déclencheurs pour des animations à l'écran.

On peut faire tout cela depuis tvOS 17, qui est arrivé avec une app FaceTime, en utilisant un iPhone ou un iPad posé près de son téléviseur et que l'on connecte à l'Apple TV avec Continuité.

FaceTime et interface rafraîchie : aperçu de tvOS 17

FaceTime et interface rafraîchie : aperçu de tvOS 17

Autre piste, celle d'un écran à tout faire que l'on balade de pièce en pièce en le déposant sur un Dock lorsqu'on a besoin de le recharger ou d'un support fixe. En somme, un iPad basique. Apple aurait produit quelques unités à des fins de test et n'aurait pas décidé encore de la suite à donner.

À défaut de voiture, Apple réfléchirait à créer des robots domestiques

À défaut de voiture, Apple réfléchirait à créer des robots domestiques

Lire les commentaires →

Apple lancerait ses nouveaux iPad la semaine du 6 mai

Florian Innocente |

C'est probablement la semaine du 6 mai que l'on découvrira les premiers iPad 2024, indique Mark Gurman dans son infolettre dominicale. Le journaliste de Bloomberg avait précédemment eu vent d'une commercialisation repoussée au mois prochain, il affine cette fois la fenêtre de tir. Ajoutant que les Apple Store s'apprêtent à recevoir les supports marketing de ces produits à cette même période.

Les nouveaux écrans OLED — en lieu et place du LCD et du Mini LED — auraient été une source de complications sur ces nouveaux produits et la raison d'une arrivée plus tardive que prévu. Ce sera le premier lancement d'iPad après une année 2023 blanche pour les tablettes d'Apple.

Le menu annoncé depuis des mois par les rumeurs ne change pas. La première vague de cette année comprendrait deux iPad Pro, des iPad Air en deux tailles et de nouveaux Magic Keyboard et Pencil. Il faut aussi s'attendre à une hausse des prix, prévient Gurman.

L

L'iPad Pro M3 et l'iPad Air attendraient le mois de mai pour se dévoiler

Pour les autres gammes d'iPad, Apple ne donnerait pas de rendez-vous avant la fin de cette année, au mieux. Quant à l'iPad pliable, ce serait encore un projet plein d'incertitudes sur sa faisabilité — Apple ne voulant pas d'effet de pliure au centre de son écran.

Les iPad Pro 2024 seraient plus grands et plus fins

Les iPad Pro 2024 seraient plus grands et plus fins

iPadOS 17.5 annonce un Pencil que l

iPadOS 17.5 annonce un Pencil que l'on peut presser

Gurman :  un iPad 14" abandonné et un Magic Keyboard plus métallique

Gurman : un iPad 14" abandonné et un Magic Keyboard plus métallique

Lire les commentaires →

Test de l'ampoule, de la lampe et du bandeau LED Matter de Razer : le jeu en vaut la chandelle

Pierre Dandumont |

Connu au départ pour ses souris, Razer a élargi considérablement son catalogue de produits. Outre la lampe d’écran que nous avons récemment testée, le fabricant commercialise une gamme de luminaires pour les joueurs… mais pas que. Ces appareils prennent en charge le protocole Matter, ce qui permet une compatibilité assez large avec les différents écosystèmes. Voici notre test de l’ampoule, de la lampe de bureau et du bandeau de LED de Razer.

Chez Razer, on aime les couleurs.

Une fois n'est pas coutume, commençons par Matter, justement. Pour rappel, il s'agit d'un protocole de domotique ouvert et interopérable : un objet compatible fonctionne dans l'application Maison d'Apple, dans l'écosystème Alexa d'Amazon, avec Google Home, etc. Razer met en avant Google et Amazon et la boîte, mais propose aussi sa propre application. Assez bizarrement, Apple n'est pas de la partie sur les boîtes, mais tout fonctionne avec l'application Maison… ou presque.

En réalité, il y a un petit bémol, peut-être lié à iOS 17.4 : lors de nos essais, la lecture du code QR de connexion n'a pas fonctionné avec un iPhone 15. Plus exactement, l'interface de connexion de Maison n'arrivait pas à lire les codes, quand l'application Appareil photo de l'iPhone, elle, y arrivait (tout comme un iPad). C'est un problème mineur et peut-être lié à un bug, mais qui nécessite donc de se reposer sur la détection en Bluetooth et de taper le code de connexion à la main.

Bug ou souci inhérent aux codes de Razer, l'iPhone 15 n'a jamais détecté les différents codes.

Le second bémol est un classique : si les applications d'Apple ou Amazon permettent de choisir la couleur des différents luminaires testés, les effets de couleurs chers à Razer ne sont accessibles que dans l'application idoine.

Les appareils reposent tous sur une connexion Wi-Fi dans la bande des 2,4 GHz. La consommation des luminaires une fois éteints est de 0,5 W environ selon notre wattmètre, une valeur qui a peu d'impact du point de vue individuel1 (4 kWh annuels), liée au maintien de la connexion.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, un détail : les produits testés fonctionnent avec l'application Gamer Room (sous iOS ou Android) directement, mais nécessitent un concentrateur si vous comptez en profiter avec Matter dans l'application Maison. Il peut s'agir d'un HomePod ou d'une Apple TV. Ils peuvent aussi être intégrés dans l'application Synapse de Razer (par exemple pour synchroniser les lampes avec les LED de vos écouteurs), à travers l'application Gamer Room.

Tout savoir sur Matter et Thread, les deux nouveaux standards de domotique à ne pas confondre

Tout savoir sur Matter et Thread, les deux nouveaux standards de domotique à ne pas confondre

Aether Lamp Pro, une lampe assez pratique

La lampe Aether, dans sa version Pro, se présente sous la forme d'un cylindre de 21 cm de haut et 10 cm de diamètre. Elle s'alimente en USB-C avec un bloc fourni, mais vous pouvez employer n'importe quel chargeur2 (ou même ordinateur) capable de fournir une puissance de 10 W. Cette lampe propose un éclairage à 360° avec au choix de la lumière blanche ou de la couleur, le tout pour 150 €3.

Nous vous laissons imaginer le contenu si vous êtes fan de films d'horreur. Image iGeneration.

La version Pro, testée ici, amène deux différences par rapport à la version classique : une luminosité plus élevée (500 lumens, contre 300) et des boutons directement sur la lampe. Si Razer parle de commandes tactiles, ce n'est en réalité pas le cas : il y a deux boutons physiques pour activer une lumière blanche ou un éclairage RGB, un bouton on/off central et une molette rotative pour faire varier les teintes. Cette dernière n'est pas tactile, mais mécanique, comme sur le premier iPod.

Pages