Une nouvelle grande banque permet à ses clients professionnels de réaliser des encaissements rien qu’avec leur iPhone. BNP Paribas prend désormais en charge Tap to Pay sur iPhone, la fonction qui transforme le téléphone d’Apple en un terminal de paiement sans contact. Les encaissements se font par le biais de l’application Tap to Pay AXEPTA BNP Paribas sur un iPhone XS ou plus récent.

Comme le groupe BPCE (Banque Populaire, Caisse d’Épargne), BNP Paribas impose un abonnement mensuel pour pouvoir utiliser le service. L’abonnement coûte 5 €/mois par identifiant créé, utilisable sur un seul téléphone sur lequel est chargé l’application. Pour ne pas trop rebuter les commerçants, l’abonnement est offert jusqu’à la fin de l’année 2024. En plus de l’abonnement, il faut ajouter des commissions de 1,2 % + 0,10 € par transaction, ce qui est proche des frais de BPCE. Les clients professionnels de BNP Paribas intéressés sont invités à contacter un conseiller pour souscrire l’offre.

D’autres partenaires d’Apple permettent d’utiliser Tap to Pay sur iPhone avec des conditions tarifaires différentes. Pas d’abonnement additionnel ni de frais fixe chez Revolut, mais une commission variable de 1,7 %, par exemple. La liste complète des banques et services de paiement compatibles est disponible dans l’article suivant :

Tap to Pay sur iPhone : les banques et services compatibles avec la solution de TPE d’Apple

Bonne nouvelle pour les propriétaires de Xbox, qui ont désormais droit à 3 mois d’abonnement gratuit à Apple TV+. Il leur suffit pour cela de télécharger et de lancer l’application de la plateforme sur leur console. « Tout ce que vous avez à faire est de souscrire à un nouvel abonnement ou à un réabonnement éligible Apple TV+ sur votre Xbox avant le 7 juillet 2024 », précise le communiqué.

Ce genre d’opération est habituelle chez Apple, qui distribue des mois gratuits à tour de bras sur consoles, TV connectées ou plus globalement à la sortie de films évènements. Les abonnés Xbox Game Pass Ultimate ont déjà eu droit à 3 mois gratuits à la fin 2022. La Pomme s’est montrée plus généreuse avec les propriétaires de PlayStation, leur offrant jusqu'à 6 mois d’abonnement l’été dernier. Malheureusement, l’offre est depuis terminée.

La prochaine fournée de systèmes d’Apple devrait apporter plusieurs fonctionnalités liées aux nouvelles IA génératives. Si les rumeurs vont bon train, le patron du marketing Greg Joswiak a indirectement confirmé que le sujet serait un point important de la prochaine WWDC. Reste à savoir comment tout cela va tourner : en local pour plus de confidentialité, ou depuis le nuage pour des fonctionnalités étendues ? Dans son infolettre dominicale, Mark Gurman persiste et signe : les calculs seront effectués directement sur le processeur de l’iPhone.

Le journaliste de Bloomberg avait avancé cette théorie il y a une semaine, affirmant que « la première vague de nouveautés » du système fonctionnera en local sur le téléphone. Il réitère aujourd’hui, précisant que « tous les signes montrent qu’il [le LLM d’Apple] tournera entièrement sur l’appareil ».

Cette approche est évidemment bien meilleure d’un point de vue vie privée étant donné que les données et opérations de l’utilisateur n’auront pas besoin de transiter via des serveurs distants. Les requêtes devraient également être résolues plus vite, et être accessibles même en mode hors connexion.

Ce choix apporte tout de même des compromis : il faut beaucoup de puissance pour tout faire tourner en local. Les outils d’Apple devraient avoir une base de données moins étendue que celle de la concurrence hébergée dans le nuage, comme Google ou OpenIA. Mark Gurman précise cependant que « l'entreprise pourrait combler ses lacunes en s'associant à Google et à d'autres fournisseurs d'IA ». Les rumeurs voudraient que le Gemini de Google puisse être appelé à la rescousse sur certaines tâches :

IA : Apple envisagerait d’inclure Gemini et non son propre modèle de langage dans iOS 18 🆕

Apple voudrait miser sur une approche différente de celle d’OpenAI, Google ou Meta. Plutôt que de vanter la puissance de son modèle d’IA, elle aurait prévu de mettre l’accent sur les multiples façons dont l’IA peut améliorer le quotidien de ses clients. On devrait être fixé sur tout cela le 10 juin prochain, lors du Keynote d’inauguration de la WWDC.

Beats a visiblement une nouvelle enceinte en préparation. Le célèbre joueur de basket LeBron James a été filmé avec une enceinte jamais vue jusqu’à présent. La vidéo a été partagée par le compte Instagram des Lakers, où l’on peut découvrir ce qui semble bien être une révision de la Beats Pill.

La première version de la Beats Pill a été mise en vente en 2012, avant que l’accessoiriste ne soit racheté par Apple. Une déclinaison « + » a par la suite été lancée en 2016, embarquant un port de charge Lightning. Le produit a été abandonné en début d’année 2022, bien qu’il soit revenu d’entre les morts à l’occasion de plusieurs éditions spéciales. Le produit était vendu 260 €.

Si rien n'a été confirmé, on peut s'attendre à ce que cette nouvelle version passe à l’USB-C. Elle a visiblement gagné une lanière permettant de la transporter plus facilement ainsi qu'un nouveau design. On peut s’attendre à une meilleure qualité de son ainsi qu’à des améliorations côté connectivité. Ce n’est pas la première fois que Beats dévoile un produit de cette manière : en 2021, Lebron James avait déjà été aperçu en train de porter les Beats Studio Buds quelque temps avant leur annonce officielle. La marque est sponsor de la NBA depuis 2018.

Apple aurait mis un terme prématuré à la production de sa gamme d’accessoires FineWoven si l’on en croit Kosutami sur X. Ce compte avait eu de bonnes informations sur les nouvelles coques des iPhone 15 dans ce matériau, si bien que l’on accorde un petit peu plus de crédit à la rumeur du jour, aussi improbable soit-elle. En effet, son message suggère qu’Apple aurait non seulement arrêté la production des accessoires FineWoven, elle ne compterait pas la reprendre.

Le FineWoven, ou « tissage fin » dans la version française, est un matériau tissé à partir de matières plastiques, même si la recette exacte est restée secrète. Apple l’a en tout cas présenté comme un successeur au cuir, abandonné entièrement l’an dernier, avec un tarif similaire. Même si les produits en cuir pommés n’ont jamais été d’une très grande qualité, ceux en FineWoven étaient indéniablement pires, alors que le prix n’a pas baissé dans la transition.

Aperçu des coques FineWoven pour iPhone 15 et iPhone 15 Pro

Depuis le lancement en septembre dernier, les utilisateurs ont aussi rapidement appris que ce matériau moins premium au toucher était aussi moins solide. À tel point que même Amazon a fini par ajouter un avertissement sur les pages de ces accessoires, une première pour un produit conçu par Apple. Dans ces conditions, on peut imaginer que les ventes n’ont pas été très bonnes depuis l’automne, du moins pas celles qui ne se terminent pas par un retour.

Les coques FineWoven vieillissent mal, même Amazon l'indique

Il semble acquis dans ces conditions qu’Apple ne devrait pas s’entêter avec le FineWoven, en tout cas pas dans sa forme actuelle. Les iPhone 16 et 16 Pro de l’automne devraient être accompagnés d’accessoires dans un autre matériau, signale Kotusami en indiquant dans la foulée qu’il ne s’agirait pas de revenir en cuir. Les raisons environnementales sont suffisamment nombreuses pour ne plus utiliser la peau d’animaux, reste à trouver le bon équivalent en plastique.

Il faudrait un matériau plus proche du cuir sur l’aspect et surtout bien plus résistant que le maillage fin utilisé cette année. Apple pourrait s’inspirer de l’industrie automobile, qui parvient à se débarrasser du cuir avec beaucoup plus de succès pour recouvrir les sièges et volants des voitures modernes.

Apple autorise depuis peu les émulateurs de vieilles consoles sur son App Store, et nombreux sont les développeurs à s’être engouffrés dans la brèche : on a par exemple vu passer Bimmy pour NES ou encore Delta pour GBA, SNES, DS, N64… Le prochain pourrait bien être Provenance, qui émule autant la PS1 que la Mega Drive, en passant par la Neo Geo ou les vieilles Atari. Le chef du projet Joseph Mattiello a confirmé à iMore être en train de « travailler sur une sortie » sur la boutique d’Apple.

Le développement du projet a commencé en 2016, lorsque le jailbreak était la seule manière d’avoir un émulateur sur son téléphone. Si une version App Store est dans les cartons, l’équipe n’a pas donné de détails sur une éventuelle date de sortie. Joseph Mattiello explique :

J'ai besoin d'étudier les nouvelles règles avant de soumettre une application à l'App Store, et d'améliorer certains aspects de confort. Je dois également modifier certaines choses pour adhérer aux règles de l'App Store, par exemple en ajoutant la mention « beta ».

Les nouvelles règles de l’App Store sont assez confuses, n’autorisant que les émulateurs de consoles « rétro ». Provenance est un agrégateur de différents émulateurs, prenant en charge de nombreuses machines allant jusqu’à la Wii via Dolphin, ce qui pourrait potentiellement coincer avec les équipes de validation de l’App Store. Les développeurs envisagent également de prendre en charge la Dreamcast et la PlayStation 2.

En soi, ces émulateurs ne contiennent aucun fichier illégal ou protégé par le droit d’auteur. Pour les consoles récentes, il est cependant obligatoire d’aller chercher et d’importer les fichiers du BIOS des machines, qui est la propriété des différents fabricants. Delta offre cette possibilité pour l’émulation DS : laisser ce choix n’est donc visiblement pas un problème pour les équipes de l’App Store.

Un autre point qui pourrait bloquer concerne la compilation à la volée (JIT, pour Just-In-Time compilation). Cette technique est interdite par Apple pour des questions de sécurité, et les alternatives ont pour désavantage de sérieusement limiter les performances. Il n’est donc pas impossible que Provenance arrive sur l’App Store, mais il se pourrait bien qu’il soit amputé de quelques consoles intéressantes.

Après la généralisation du port USB-C et le démembrement du monopsone de l’App Store, la Commission européenne impose une troisième concession majeure à Apple, l’ouverture de la puce NFC de l’iPhone aux applications tierces. Après quatre ans d’enquête et sous la menace d’une amende pouvant atteindre 10 % de son chiffre d’affaires, Apple s’est résignée à lâcher prise sur ce composant stratégique pour le paiement et le transport. Le régulateur européen devrait accepter ces concessions dans les prochaines semaines, selon l’agence Reuters.

Les conditions drastiques imposées pour avoir l’insigne droit d’utiliser la puce NFC de l’iPhone, doublées de conditions financières pour les applications bancaires, ont tous les signes d’une distorsion de la concurrence provoquée par « une position dominante », estime la Commission européenne après quatre ans d’enquête. Au-delà d’un communiqué de presse vaguement courroucé, Apple n’a pas ferraillé avec le régulateur européen et rapidement proposé une série de mesures pour éviter une amende très salée.

Les portefeuilles mobiles et les services de paiement pourront directement utiliser la puce NFC de l’iPhone, sans utiliser Apple Pay ni Wallet, et sans payer le moindre centime de commission. Les utilisateurs pourront choisir l’application de paiement par défaut, pour éviter les interactions avec Wallet, et utiliser Face ID comme s’ils utilisaient Apple Pay. Bien sûr, ces mesures seront limitées à l’espace européen, mais il s’agit d’une concession d’ampleur, Apple ayant toujours contrôlé fermement les usages de la puce NFC de l’iPhone.

La firme de Cupertino devra définir des critères « équitables, objectifs, transparents et non discriminatoires » pour les candidats à l’utilisation de la puce NFC. Des experts indépendants seront mandatés pour étudier les éventuels refus. La Commission a demandé quelques modifications à la marge avant de signer cet accord engageant les deux parties pour dix ans. Selon l’agence Reuters, le dénouement de cette affaire devrait intervenir dans le courant du mois prochain.

En Europe, Apple accepte d'ouvrir la NFC des iPhone à toutes les apps de paiement