Promo : iPhone 15 à 819 €, iPhone 15 Pro 1 To à 1 583 €

Florian Innocente |

Amazon baisse plus de que coutume les prix sur deux variantes de l'iPhone 15 et du 15 Pro en leur appliquant 15 % de remise.

Pour l'iPhone 15 (le bleu uniquement) cela met son prix à 819 € au lieu des réductions habituellement à 859 ou 869 €. Sur l'Apple Store il vaut 969 € (+150 €). On peut sinon le trouver en ce moment à 771 € mais il faut aller sur Amazon Italie (lire aussi Promo : iPhone 15 à 771 €, iPhone 15 Pro à 1 027 €).

L'autre gros coup de rabot est pour l'iPhone 15 Pro dans sa version avec 1 To (et coloris titane noir). Il vient de descendre à 1 583 € au lieu de 1859 € chez Apple (-276 €).

Témoignages : un iPhone de 1 To, un iPad de 2 To… ça sert à quoi ?

Témoignages : un iPhone de 1 To, un iPad de 2 To… ça sert à quoi ?

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App Store : Apple valide un émulateur NES… qui disparaît aussitôt 🆕

Félix Cattafesta |

Modification le 16/04 à 22 h : Décidément, l’arrivée des émulateurs sur l’App Store se fait dans la douleur. Bimmy a été supprimé quelques heures après sa mise en ligne par son propre développeur, qui a expliqué avoir pris peur. Si Bimmy ne proposait techniquement rien d’illégal, la démarche peut se comprendre au vu du passif entre Nintendo et les développeurs d’émulateurs. « Je suis vraiment désolé d’avoir fait de faux espoirs à tout le monde, et j'espère qu'il y aura d'autres développeurs plus courageux que moi à l'avenir », a déclaré le développeur sur les forums de MacRumors.

Article original : Apple a autorisé un émulateur de NES sur l’App Store, ce qui en fait le premier du genre distribué officiellement sur la boutique. Il s’agit de Bimmy, un programme open source dont le code est disponible sur Github. Une version iPhone et iPad est proposée, mais l'app fonctionne également sur les Mac Apple Silicon. Il nécessite iOS 17.4.

La fiche de l’App Store indique que Bimmy est « un émulateur simple pour aider au développement et au test de jeux homebrew ». Si le développeur met uniquement en avant le fait de pouvoir lancer des ROM du domaine public ou ses « propres créations », il est tout à fait possible de lancer n’importe quel jeu étant donné que l’émulateur donne accès à Fichiers.

L’émulateur est assez minimaliste, avec une fonction de sauvegarde rapide ou automatique lorsque l’on quitte un jeu. Quelques paramètres audio ou vidéo peuvent être changés, mais rien de trop pointu. Les contrôles tactiles ne sont pas terribles, mais Bimmy a l’avantage d’être compatible avec jusqu’à deux manettes en même temps.

Cette mise en ligne fait suite à un récent assouplissement des règles de l’App Store au niveau des émulateurs, qui autorise depuis peu ceux pour les « consoles rétro ». La formulation du texte laissait craindre que seuls certains émulateurs officiels créés par des éditeurs de jeux puissent être proposés, mais il semble que Cupertino accepte également les projets indépendants laissant accès à des jeux stockés localement.

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Le Maestro d’Amazon Music génère des playlists grâce à l’IA

Félix Cattafesta |

Au tour d’Amazon Music de proposer des playlists générées par IA. L’entreprise a présenté dans un billet de blog son nouveau Maestro, une fonction générant une liste de lecture à partir d’une commande textuelle ou d’un simple emoji. Elle est pour le moment en version bêta et réservée à un petit nombre d'abonnés à la plateforme aux États-Unis.

Amazon explique que l’on pourra choisir entre des commandes longues ou courtes, avec des exemples pour le moins originaux : « 😭 en mangeant des 🍝 », « J'ai suivi mes amis et ils traînent tous sans moi » ou encore « Musique sur laquelle mes grands-parents se sont embrassés ». La nouveauté sera complète pour les abonnés, tandis que les membres Prime et auditeurs avec un compte gratuit pourront écouter 30 secondes des pistes des playlists.

Image : Amazon.

Amazon se dédouane en cas de résultat peu satisfaisant, expliquant que la technologie est nouvelle et qu’elle va faire en sorte de s’améliorer. Elle affirme que les mots grossiers ou potentiellement problématiques ont été bloqués. Rien n’indique quand la nouveauté sera déployée plus massivement, ou encore si elle arrivera en France. Spotify a récemment dévoilé une fonctionnalité similaire, uniquement disponible pour les abonnés australiens et anglais.

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AirPods 3 : faut-il acheter un boitier de charge USB-C venu de Chine ?

Pierre Dandumont |

Il y a quelques mois, Apple a décidé de vendre un boitier de charge USB-C pour les personnes qui avaient des AirPods Pro 1 ou AirPods Pro 2 Lightning. Mais qu’en est-il des AirPods 3 ? Si Apple ne propose rien en option, les fabricants asiatiques (comme XIEANDKONG1) commercialisent des versions alternatives du boitier, équipées d’une prise USB-C. Ils se trouvent vers 30 € et nous en avons donc acheté un pour un essai.

Il ne faut surtout pas montrer les AirPods 3 (image XIEANDKONG )

Au premier abord, le ressenti n’est pas très bon : le boitier semble plus fragile et il est nettement plus léger que celui d’Apple, 28 grammes contre 38 grammes, ce qui implique une batterie d’une capacité considérablement moins élevée. D’un point de vue physique, il fait tout de même illusion… tant que vous ne le prenez pas en main. Dans les différences, outre l’absence de marquage, il faut noter que le bouton de synchronisation est placé à l’avant du boitier et — évidemment — qu’il possède une prise USB-C.

iOS 17.5 bêta passe la seconde et permet de télécharger des applications depuis un site web

Pierre Dandumont |

Après une première bêta il y a deux semaines, Apple reprend un rythme de croisière : iOS 17.5 passe en bêta 2 ce soir. La première bêta avait donné quelques indices sur un nouveau modèle d'Apple Pencil, mis en avant une détection des traqueurs Android et montré comment les nouvelles boutiques s'installent. Nul doute que cette bêta amènera donc des petits changements intéressants, et une de ces nouveautés est déjà connue : elle va permettre de télécharger des applications depuis un site web en Europe, pour se conformer au DMA.

Image : Apple.

Les conditions d’Apple pour proposer son app depuis le web sont assez strictes. Les applications doivent être soumises au processus de notarisation d'Apple, et les développeurs doivent être membres du programme des développeurs depuis au moins deux années consécutives. Il faudra également que l’app ait été aux moins installée un million de fois dans l’UE au cours de l’année précédente pour être proposée par ce biais. Apple précise qu’il faudra publier des politiques transparentes de collecte de données.

La distribution passe par les API propriétaires de Cupertino, et il ne sera donc pas possible de télécharger un paquet hébergé n'importe où comme avec les APK d'Android. En pratique, un bouton sera proposé sur les sites pour l’installer l’app : à la manière des boutiques tierces, il sera nécessaire d’aller valider l'installation depuis les Réglages. Un écran affichera différentes infos, avec le nom du développeur ou des captures d’écran (dans la même veine que ce que l’on a sur l’App Store).

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YouTube s'intéresse désormais aux apps tierces qui bloquent les publicités

Nicolas Furno |

YouTube ne se contente pas de s’attaquer aux bloqueurs de publicités dans les navigateurs web, comme c’est le cas depuis près d’un an. Le service de streaming vidéo de Google s’en prend désormais aux apps tierces qui n’affichent pas les publicités, comme le rappelle un message publié hier. Les apps tierces qui ne respectent pas les conditions imposées par YouTube pourraient perdre entièrement leur accès à l’API du service, ce qui voudrait dire qu’elles ne pourraient plus du tout fonctionner.

Le Vision Pro n’a pas droit à une app officielle de YouTube, alors en attendant Juno fait le travail demandé. Image iGeneration.

Les utilisateurs pourront désormais voir un message signalant que le contenu n’est plus accessible depuis l’app concernée. Même si le contenu reste visible, il pourra désormais être ralenti lors du chargement. Qu’il s’agisse du site web de YouTube ou bien des apps tierces, l’objectif reste de toute façon le même : inciter un maximum d’utilisateurs à payer pour YouTube Premium s’ils souhaitent se passer de publicités.

Pour rappel, YouTube Premium est facturé en France 12,99 € par mois, avec une réduction pour les étudiants (7,99 € par mois) et un forfait famille facturé 23,99 € pour cinq personnes. Dans les trois cas, on peut tester le service gratuitement pendant un mois.

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Europe : Apple, X, Meta… doivent être plus transparents sur les publicités qu'ils diffusent

Florian Innocente |

Les grandes entreprises technologiques qui diffusent des publicités en Europe ont encore des progrès à faire en matière de transparence sur ces annonces, en dépit de nouvelles règles encadrant cette activité.

Depuis le 11 mars, le Conseil de l'Union européenne a adopté des règles relatives à « La transparence et au ciblage de la publicité à caractère politique, visant à lutter contre la manipulation de l'information et les ingérences étrangères dans les élections ». Le texte a été voté, il est maintenant entré en vigueur mais toutes ses dispositions ne le seront qu'à l'automne 2025.

Alors que se profilent les élections européennes en juin, ces règles imposent aux grands groupes mondiaux désignés comme « Very Large Online Platforms and Search Engines », et qui diffusent des publicités, d'en consigner toutes les informations, sous la forme d'archives librement consultables par tout un chacun. Qu'il s'agisse d'un utilisateur lambda curieux ou d'une équipe de chercheurs.

Le contenu de ces publicités et les opinions qu'elle défendent n'est pas encadré, si ce n'est par les lois propres à chaque pays. Ce que veulent les instances européennes c'est mettre en lumière qui paye pour ces annonces, quels sont les budgets consacrés, qui sont les personnes ciblées, où géographiquement et dans quelles proportions. Et fort de ces données, pouvoir poser la loupe sur les annonces à caractère politique qui sont devenues des véhicules de choix pour des campagnes de désinformation, parfois étrangères.

13 sociétés sont obligées de tenir une base de données des publicités — des dépôts — diffusées sur leurs plateformes en Europe : AliExpress, Amazon, Alphabet, l'App Store d'Apple, Bing, Booking, LinkedIn, Meta, Pinterest, Snapchat, TikTok, Zalando et X.

Après avoir tapé "économie" comme mot clef dans le dépôt de Meta on obtient les publicités qui ont été diffusées et, pour chacune, des informations sur leur provenance et leurs cibles (ci-dessous).

Chacun s'y est pris d'une manière différente pour archiver ces données, avec des résultats tout aussi disparates et globalement décevants relève Mozilla dans une étude commanditée à Check First.

Il en ressort qu'aucun de ces protagonistes ne propose une archive à la fois complète dans la variété des informations qu'elle recèle et adaptée à des consultations plus ou moins élaborées (moteur de recherche en ligne, filtres, API, etc). Les meilleurs du classement — Apple, LinkedIn, Meta, TikTok — ne le sont que parce que d'autres se sont révélés mauvais dans cet exercice (X est le plus décrié pour la sécheresse de ce qu'il propose, mais aussi Zalando, Bing, Snapchat et Alixepress). On peut tester ces archives depuis cette page.

Les dépôts laissent souvent beaucoup trop d'incertitudes quant à savoir qui se cache derrière une annonce — et le système peut facilement être détourné. Meta divulgue le bénéficiaire et le payeur, tandis que la plupart des plateformes divulguent l'« Annonceur » ou le « Sponsor » sans autre contexte. TikTok, Bing et Google, par exemple, incluent l'emplacement enregistré de la partie qui paie pour l'annonce.

Pour Apple (sa base de données) — qui n'est pas riche en publicités spécifiquement politiques puisque l'App Store opère en vase clos avec des pubs pour des apps qu'il contient — les responsables de l'étude pointent quelques lacunes. Particulièrement l'absence d'informations sur les profils ciblés et le nombre de ces individus, alors qu'il s'agit justement de l'un des principaux objectifs de ces règles. Contrairement à d'autres qui n'offrent aucun moteur de recherche en ligne ou trop pauvre, l'effort d'Apple en la matière est noté.

Le dépôt de publicités de l'App Store.

Peut (beaucoup) mieux faire, pourrait-être la conclusion de cette étude qui n'accorde de satisfecit plein et entier à personne : « Le lot actuel d'outils existe, oui — mais dans certains cas, c'est à peu près tout ce que l'on peut dire à leur sujet », cingle Mozilla.

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