The Tortured Poets Department, le prochain et onzième album de Taylor Swift, explorera-t-il « les cinq étapes d’un chagrin d’amour » ? C’est la théorie échafaudée par les « Swifties ». Sans rien dévoiler du contenu de l’album attendu pour le 19 avril prochain, Swift répond à ses fans en publiant cinq playlists sur Apple Music, chacune accompagnée d’un message vocal de la chanteuse.
La première artiste devenue milliardaire grâce aux seuls revenus de sa musique prend, au beau milieu de la tournée la plus lucrative de tous les temps, le temps de s’amuser avec une communauté connue pour son obsession maladive. Les cinq listes de lecture, uniquement composées de morceaux issus des précédents albums de Taylor Swift, correspondent aux cinq étapes du deuil selon le modèle de Kübler-Ross :
Critique du modèle économique des services de streaming, Swift avait refusé de sortir son cinquième album sur Apple Music. Après quelques semaines de négociation, 1989 était finalement sorti sur le service d’Apple, qui s’est imposée comme un partenaire privilégié de l’artiste. Swift était apparue dans plusieurs publicités au lancement du service et a récemment obtenu un Apple Music Award comme « artiste de l’année ».
Google met la dernière touche à son réseau Localiser développé sur le modèle de celui d'Apple. Par ricochet, il pourra détecter la présence d'un AirTag utilisé comme mouchard, tout comme les iPhone pourront détecter des balises étrangères à leur écosystème.
Depuis trois ans au moins, Google travaille sur une large évolution de son réseau Localiser — Find My Device en anglais — fonctionnant sur le principe de celui d'Apple. Dans quelques jours il devrait entrer en service et s'appuyer sur le milliard et plus de terminaux Android en circulation pour repérer un accessoire égaré.
Potentiellement il pourrait être plus efficace encore puisqu'il y a davantage de smartphones Android à travers le monde et certains pays sont peu équipés en iPhone.
Un courriel envoyé cette semaine à des utilisateurs Android parle d'un lancement imminent, la date évoquée correspondant à ce dimanche ou lundi. En mai dernier, Google avait annoncé l'extension de sa fonction de localisation d'un objet à des catégories comme les écouteurs, casques et tablettes.
Car cette détection va pouvoir se faire grâce à l'aide des smartphones Android passant à proximité de l'objet égaré, au moyen d'un bref échange Bluetooth. Exactement comme le fait Apple avec Localiser et la myriade d'iPhone. Google a déjà une fonction de recherche dans Android mais l'objet perdu ne peut se signaler à son propriétaire que s'il a une connexion Wi-Fi ou cellulaire. Le Bluetooth ouvre le réseau à beaucoup plus d'objets et à beaucoup plus d'endroits.
Enfin, le dernier point important est l'accord noué entre Apple et Google autour de leurs services respectifs. Un smartphone Android peut alerter son propriétaire s'il détecte qu'un AirTag le suit depuis un bon moment.
Pareil pour les iPhone, avec la toute prochaine mise à jour 17.5. Ils devraient être en mesure de signaler la présence d'une balise tierce — c'est-à-dire non compatible avec le Localiser d'Apple — qui se montre un peu trop collante. Pour que ces détections croisées se fassent, il faut néanmoins que les fabricants de traqueurs suivent les spécifications techniques mises au point par Apple et Google.
Orange n’apprécie pas du tout la façon dont Free présente les performances de son réseau 5G, et y voit même une communication trompeuse. L’opérateur historique a donc attaqué son rival au Tribunal de Paris en février 2021, révèle aujourd’hui La Tribune. Il exige que Free indique clairement les différences de débits en fonction des bandes de fréquences utilisées.
Un point technique s’impose. La 5G passe par plusieurs bandes de fréquences : 3,5 GHz pour les bandes « hautes », 2,1 GHz pour celles dans la moyenne et 700 MHz pour celles dites « basses ». Ces dernières ont une portée plus étendue, mais offrent des débits moins importants. Or, Free a largement misé sur celles-ci pour accélérer le déploiement de son réseau et mettre en avant une plus grande couverture. Free affirme couvrir « plus de 94 % » de la population, là où Orange avance un chiffre de 60 %. L’opérateur historique a tablé sur la stratégie inverse en privilégiant les bandes 3,5 GHz, quitte à se déployer plus lentement. Un choix qui lui permet d’offrir « les meilleurs débits à ses utilisateurs ».
Dans sa brochure tarifaire, Free affirme que le débit maximum théorique en réception de sa 5G est « jusqu'à trois fois les débits de la 4G de Free ». Même chose pour l’émission 5G, présentée comme allant jusqu’à 1,7 fois plus vite. Un argument commercial mensonger selon Orange, qui exige plus de clarté. L’opérateur voudrait que Free détaille les débits maximums pour chaque bande de fréquence, de la même manière que ce que font déjà les autres opérateurs. L’audience a eu lieu le 26 mars dernier, avec un jugement prévu pour le 15 mai.
Selon le dernier rapport de l’Agence Nationale des fréquences, Free dispose de 19 040 sites utilisant le spectre 700 MHz. En face, Orange n’en a pas étant donné qu’il a choisi de faire uniquement appel à la bande 3,5 GHz pour sa 5G. Il en a ici 9 476 sites, contre 5 727 pour Free ou 7 970 pour SFR. Selon les calculs d’UniversFreebox, l’opérateur de Xavier Niel doit encore équiper 2 273 sites d’ici la fin de l’année pour respecter ses engagements auprès de l’ARCEP, à savoir 8 000 sites 3,5 GHz pour la fin 2024.
Les nouveaux iPad sont visiblement dans les starting-blocks. Hier, une nouvelle référence de tablette a été repérée dans la base de données du Bureau of Indian Standards (BIS), un organisme de certification indien. Deux modèles supplémentaires ont été découverts aujourd’hui par le site MySmartPrice, avec pour identifiants respectifs A2898 et A2899.
Les deux références observées hier sont A2386 et A2387. Si la première n’est liée à aucun appareil existant, la seconde correspond à la batterie de l’actuel iPad Pro 12,9". Le duo de nouvelles entrées repérées aujourd’hui ne renvoie à aucun composant actuel. Difficile de dire quels sont les modèles que Cupertino va présenter, mais il semblerait logique que les iPad Pro aient droit à une révision avec la puce M3. On s’attend également à un passage à l’OLED ainsi qu’à un design plus fin. Un Pencil 3 et un nouveau clavier pourraient aussi faire leurs débuts dans la foulée.
Les rumeurs voient également arriver une nouvelle fournée d’iPad Air, qui pourrait inaugurer un format plus grand. On trouverait donc un modèle 10,9" standard au côté d’une déclinaison XL format 12,9". On pourrait aussi voir débarquer un nouvel iPad mini, même si les bruits de couloirs misent plutôt sur une présentation dans la deuxième partie de l’année avec l’iPad 11. Il faudra sans doute patienter un peu pour avoir une réponse : selon Mark Gurman, les premières annonces côté iPad attendraient le mois de mai.
Bonne petite promo ce matin sur les manettes de Xbox : le modèle standard blanc revient à 44,99 €, soit 25 % de remise par rapport à son tarif habituel de 59,99 €. L’offre est proposée chez Amazon comme sur le site de la FNAC. C’est son tarif le plus intéressant depuis plusieurs mois selon le comparateur CamelCamelCamel. Seul le coloris blanc est affiché à ce prix.
Si vous voulez une manette plus fun, plusieurs modèles sont proposés à un tarif légèrement plus onéreux : rose, vert, bleu, violet et jaune. Ces coloris sont affichés à 49,99 €. Notons que la FNAC s’est aligné sur ces prix.
Une manette de Xbox fera un bon cadeau pour un joueur Mac, PC ou sur iPad. L’accessoire est compatible avec iOS, macOS et tvOS, ce qui en fera un bon allié pour les titres Apple Arcade. Elle fonctionne à l’aide de piles, et dispose d’un système de vibrations.
L'iPhone 15 Pro de 128 Go est revenu à un prix intéressant chez Amazon Italie, avec une promotion à 1 036 € frais de port compris (le prix indiqué au moment de la commande est toujours inférieur à celui de la page). C'est 193 € de moins que l'Apple Store.
Les quatre coloris de titane sont concernés, on a tout le choix possible. C'est quasiment son meilleur prix, on peut trouver un tarif approchant à celui de l'Italie chez Amazon Allemagne à environ 1 070 €.
En France, ce modèle sur Amazon ne passe pas en dessous des 1 109 €, ou alors il faut aller sur des marketplace avec des vendeurs tiers et trier le bon grain de l'ivraie.
Comme tous les premiers mercredis de chaque mois, la solution de domotique open source Home Assistant a eu droit à une grosse mise à jour. La version 2024.4 est plus grosse encore que la moyenne, avec plusieurs changements qui permettent de mieux organiser sa maison connectée et tous les accessoires qu’elle contient. On fait le point sur les principales nouveautés.
Si vous découvrez Home Assistant, je vous recommande de commencer par notre série qui vous donnera les bases pour installer le logiciel, connecter tous les appareils et ensuite les exploiter avec des tableaux de bord et des automatisations. Si vous le préférez, la série est aussi vendue sous la forme d’un livre numérique qui reprend tout le contenu.
Commençons par l’ajout d’une fonctionnalité qui manquait pour une solution censée organiser une maison : on peut désormais associer les pièces du logement à un étage. C’est quelque chose que Maison et bien d’autres solutions de domotique proposaient, mais pas Home Assistant bizarrement. L’idée est la même, chaque pièce définie dans le logement est « rangée » à un étage et il est ensuite possible d’agir à l’échelle d’un étage plutôt que de le faire pièce par pièce.
La création puis la gestion des étages se fait sur l’écran des pièces (lien direct). Il affiche désormais deux boutons en bas à droite, dont un nouveau pour créer un étage. L’écran qui s’affiche alors consiste à donner un titre, choisir un niveau et modifier l’icône si vous le souhaitez. Par défaut, l’icône de maison est sélectionnée avec le numéro qui correspond au numéro. Si vous utilisez un assistant vocal, vous pourrez définir des alias pour nommer différemment l’étage.
C’est aussi sur cet écran de création que vous pourrez choisir les pièces à associer à l’étage. Une pièce ne peut être rangée que sur un seul étage à la fois, ce qui s’explique par l’utilisation qui peut être faite par la suite.
En effet, tout l’intérêt des étages se retrouve dans la gestion de plusieurs pièces associées par ce biais. Par exemple, vous pourrez désormais éteindre toutes les lumières d’un étage dans une automatisation, sans avoir à sélectionner les différentes pièces. Home Assistant a mis à jour le sélecteur de pièces dans les automatisations, scripts et autres scènes et peut ainsi agir à ce niveau plutôt que pièce par pièce.
Les développeurs du projet suggèrent aussi que ces étages devraient prendre de l’importance dans de futures mises à jour. Les tableaux de bord pourraient être générés automatiquement en fonction de ce paramètre, les assistants vocaux devraient en tirer davantage parti et il reste sans doute d’autres idées à explorer. Quoi qu’il en soit, c’était un oubli assez évident et cet ajout est bienvenu.
Les catégories et étiquettes pour ranger tout le reste
L’organisation des pièces par étage est loin d’être la seule nouveauté. Dans la tradition du ménage du printemps, les développeurs de Home Assistant ont ajouté deux gros éléments pour mieux ranger la domotique : les catégories et les étiquettes. Ces nouvelles boîtes virtuelles permettent de regrouper les appareils, entités, entrées, automatisations, scripts et scènes selon la logique de votre choix. Elles doivent permettre de mieux s’y retrouver, surtout avec une grosse installation domotique. Les deux concepts sont assez proches, même s’il y a des différences fonctionnelles et visuelles. Commençons par les étiquettes, car ce sont peut-être les plus pratiques.
Vous pouvez désormais associer une étiquette à de nombreux éléments de Home Assistant, des appareils aux entrées, des automatisations aux entités. Plusieurs logiques sont envisageables selon vos besoins et l’ampleur de votre installation. Les créateurs du projet donnent quelques exemples : une étiquette « Noël » peut regrouper tout ce qui concerne les décorations hivernales ; « Sécurité » servira aux accessoires et toute la logique des dispositifs de surveillance ou de fermeture du domicile ; les plus gros consommateurs d’électricité peuvent être associés à une étiquette pour les (dés)activer selon la production solaire.
Il existe plusieurs voies pour créer une étiquette, comme la modification des paramètres d’un accessoire. Sous le champ destiné à l’associer à une pièce, une nouvelle ligne permet de sélectionner une étiquette. Par défaut, Home Assistant n’en aura aucune, alors un bouton permettra d’en créer une nouvelle.
Une étiquette est définie par un nom, une icône et une couleur. Seul le premier élément est obligatoire, les deux autres sont optionnels, même si la couleur est bien utile pour distinguer les étiquettes par la suite.