On le sait, l'iPhone coûte cher aux opérateurs, qui le subventionnent à une hauteur bien supérieure à la moyenne, même si le tarif des forfaits spécifiques au téléphone d'Apple doit bien leur permettre de se rattraper. Le dernier rapport de Strand Consulting pointe cependant un aspect nouveau : la garantie de l'iPhone pourrait représenter, à terme, un risque financier pour les opérateurs.

En effet, comme le rappelle l'étude, la plupart des pays de l'Union européenne imposent une garantie de deux ans sur les produits électroniques (les pays scandinaves demandent même cinq ans). Dans la majorité des cas, les fabricants se sont pliés à la règle — pas Apple : « Apple n'offre à ses clients qu'un an de garantie, ce qui oblige les distributeurs à couvrir les frais de réparation pendant la deuxième année de vie du téléphone ».

On ne connaît pas forcément de gros défauts à l'iPhone (les écrans fissurés ne semblent pas encore être une règle, et on ne sait pas s'il s'agit d'un défaut de l'iPhone lui-même), mais cet état de fait pourrait coûter bien cher aux opérateurs, 35 à 70 € par appareil défectueux en comptant les frais de logistique (comptez 5 % de défauts, et ce sont près de 4 millions d'euros qui partent en fumée…). Apple n'offre semble-t-il aucune garantie de prise en charge auprès des opérateurs des téléphones défectueux au-delà de la première année, et c'est bien là le nœud du problème : on imagine ce qu'il pourrait se passer si toute une série d'iPhone devait s'avérer défectueuse 12 mois après avoir été vendus… Mais nul doute que les opérateurs ont pensé à cette éventualité et se sont couverts…

Via 9to5

Les désormais clients français des boutiques Apple Store (et les autres à l'étranger) pourraient prochainement disposer d'une application iPhone dite de "Concierge". Elle permettrait, selon MacRumors qui en a eu vent, de s'enregistrer aux séances de formation one to one et de réserver sa place pour une visite au Genius Bar.

L'application Mail incluse avec l'iPhone et l'iPod touch est fort agréable à utiliser, mais également très limitée à certains égards. Avec iPhone OS 3.0, Apple a inclus un moteur de recherche, simple d’emploi, mais qui se révèle vite être assez limité, surtout si vous avez de gros besoins en la matière.

DeepFish est un logiciel, qui se présente comme étant le véritable Spotlight pour Mail. Contrairement à Mail, il permet de faire des recherches dans le contenu de vos courriels, et non uniquement dans les champs 'De', 'À', 'Objet'…

Lorsque vous lancez l'application pour la première fois, il faut indiquer les paramètres de vos différents comptes. Ensuite DeepFish est utilisable quasi instantanément. Vous sélectionnez le dossier qui vous intéresse et vous tapez les mots de votre requête.

DeepFish dispose de dossiers intelligents afin de vous faciliter la vie. Il permet notamment de restreindre vos recherches dans vos courriels non lus ainsi que de lancer d'un coup une recherche dans l'ensemble de vos dossiers.

Ce logiciel pour fonctionner nécessite d'être connecté. Il marche avec les comptes MobileMe / GMail et plus généralement avec n'importe quel compte compatible IMAP. Prix : 1,59 €.

Sur le même sujet :
- FolderBuddy gère les comptes IMAP de l'iPhone

C'est toujours le flou à propos de la date de mise en service de la messagerie visuelle vocale pour les abonnés iPhone de Bouygues Telecom. L'opérateur nous a indiqué que ce service restait bien prévu et qu'il "mettait tout en oeuvre pour [le] proposer au plus vite". Un "plus vite" qui dure, puisque l'iPhone est disponible chez Bouygues depuis le 29 avril. SFR qui l'avait commercialisé un peu avant (le 8 avril) propose cette fonction depuis la fin août.

Bouygues Telecom ne s'étend pas sur les raisons de cette longue attente, évoquant simplement des "ajustements techniques" en cours. Rien de neuf non plus du côté des hot-spot Wi-Fi. Les abonnés grand public doivent s'en tenir aux bornes ADSL des autres abonnés de l'opérateur et qui autorisent un accès public pour espérer se connecter en Wi-Fi. Contrairement par exemple à Orange avec son réseau de partenaires (hôtels, restaurants, etc). À la fin septembre, Bouygues revendiquait 200 000 clients iPhone.

A son tour, Jean-Louis Gassée a pris sur lui de publier un test du Droid de Motorola, non sans se priver de quelques amabilités envers certains journalistes qui n'avaient pas même eu l'appareil en main alors qu'ils publiaient leurs conclusions : l'ancien patron d'Apple a payé l'appareil de sa poche, et s'est déplacé en personne dans un magasin Verizon le jour de la sortie du téléphone.
Une semaine plus tard, son verdict est globalement similaire aux autres : le Droid est un bon second choix si vous ne pouvez ou ne voulez obtenir un iPhone. Il n'est pas très enthousiasmé par le clavier physique de l'appareil, la gestion de média n'est pas à la hauteur d'un iPod ou de l'iPhone, mais à part ça le produit est plutôt bon. A ceux qui préfèrent un clavier physique, Gassée recommande plutôt un Blackberry, et à ceux qui préfèrent le clavier virtuel, il vaudra mieux se tourner vers un iPhone.
Mais Jean-Louis Gassée brosse un tableau plus large de la situation : l'iPhone conservera-t-il longtemps sa longueur d'avance, à voir les progrès indubitables que fait la concurrence ?
La réponse vient en deux points : tout d'abord, Apple se préoccupe plus de ses bénéfices que de sa part de marché, comme il l'avait évoqué la semaine dernière au sujet du Mac (voir notre article Jean-Louis Gassée : Android, Windows Mobile, et les autres). Ainsi, avec moins de 10 % de parts de marché des ordinateurs, Apple gagne plus d'argent que Dell et HP réunis, qui contrôlent 33 % du marché. De même, on apprenait cette semaine que malgré ses 2,5 % du marché des téléphones, l'iPhone rapportait plus d'argent (1,6 milliard de dollars) que les téléphones de Nokia (1,1 milliard de dollars), pourtant bon premier avec 35 % du marché mondial (voir notre article Apple devient le fabricant de téléphones le plus rentable).
Deuxièmement, il rappelle comment Apple en est arrivée où elle est dans le marché de la téléphonie : en contrôlant le logiciel, le matériel, le marketing, la distribution, et le service après vente. A l'inverse, la plateforme Android s'adresse à une pléthore de constructeurs et de matériels différents, dont chacun voudra se différencier en proposant une version personnalisée du système d'exploitation open source, personnalisation qui peut entraîner des problèmes de compatibilité d'une machine à l'autre.
Enfin, il rappelle également quel est l'objectif de Google, souligné par son acquisition récente de la société AdMob (voir notre article Google rachète AdMob) : bénéficier du plus de surfaces d'affichage possible pour ses publicités, la seule manière dont Google gagne de l'argent. Il ne s'agit pas tant de mener une bataille commerciale sur le front des appareils mobiles que de s'assurer une base qui lui permet d'induire un équilibre des forces et d'éviter l'avénement d'un acteur dominant, mais l'objectif reste avant tout de vendre de la pub.
via Monday Note

Suite à la décision du gouvernement de faire payer la redistribution publique des prix des carburants (lire : Mobicarbu et €sssence en danger ?), Lionel Guéganton a été contraint de développer une toute nouvelle version - payante - de son logiciel.

mobicarbu+, qui est présenté comme étant plus qu'une simple évolution, se base sur désormais sur deux sources de données afin d'avoir les prix les plus fiables possible : la base de données Prix-carburants.gouv.fr (mise en place par le gouvernement) et celle du site communautaire Carbeo.com.

Cette version comporte au total une base de données de plus de 14000 stations en France métropolitaine et Corse, qui est mise à jour toutes les heures. Le logiciel est capable de faire des recherches par position GPS, ville, ou carte postale, permet de garder en mémoire vos stations "favorites", de filtrer les stations par marque, de faire un tri par distance / prix et possède d'une carte dynamique.

Pour l'heure, mobicarbu+ est vendu 1,59 €.

L'affaire Storm8 fait encore quelques remous, avec des retombées inattendues (voir nos articles Un développeur accusé de vols de numéro de téléphone et Storm8, accusée de vol de numéros de téléphone, s'excuse encore).

Le développeur indélicat utilisait notamment deux API privées, _NSGetEnviron et exc_server. Or c'est également le cas du moteur de jeux 3D Unity, par le biais de Mono : la première lui sert à implémenter une méthode de .NET, Environment.GetEnvironmentVariable(), et la seconde lui permet de gérer les résultats nuls de manière élégante. Moralité, ce point commun avec Storm8 rend tous les jeux créés avec Unity suspects aux yeux d'Apple, de facto. Celle-ci a donc rejeté nombre de jeux, dont le très attendu Ravensword, un jeu de rôle prometteur. Apple ne fait d'ailleurs pas dans le détail en rejetant des jeux qui n'ont pourtant aucune fonctionnalité utilisant le réseau.

Mais l'issue n'est pas loin et il ne s'agit que d'un malheureux contretemps, puisque Unity a d'ores et déjà été modifié pour remédier au problème, et une nouvelle version de Ravensword qui en tire parti a été soumise à l'approbation d'Apple. Seul bémol, l'opération a remis tous les jeux incriminés en queue de peloton pour la validation. Il faudra donc s'armer d'un peu plus de patience, mais au final, plus de peur que de mal.

source : TouchArcade