Le prix des téléviseurs OLED devrait bien baisser dans les années à venir. Le site spécialisé FlatpanelsHD explique que le coût de production d'une dalle QD-OLED de 65 pouces devrait chuter de 30 % en 2023 par rapport à 2022. Ce changement devrait logiquement se faire sentir sur le prix des appareils grand public. Actuellement, une TV OLED est facturée entre 1 100 € et 1 500 € selon les marques et les promotions.
Une TV OLED chez LG.
Un rapport du cabinet de recherche spécialisé DSCC prévoit que les coûts de production des écrans WOLED (White OLED) devraient constamment diminuer sur les prochaines années. Si la fabrication d'une dalle 55" coûtait plus de 450 $ en 2022 dans une usine LG chinoise, on devrait passer sous la barre de 300 $ en 2026.
Même bonne nouvelle pour les dalles QD-OLED : leur prix devrait chuter « significativement » en 2023 en raison de l'amélioration du rendement des usines. DSCC prend l'exemple d'un modèle 65" produit par Samsung Display en Corée. Le cabinet s'attend à ce que l'on passe d'un coût de fabrication de plus de 1 000 $ l'année dernière à 750 $ en 2024.
Cette chute se justifie par une baisse de prix de certains composants ainsi que par des chaînes de fabrication plus rentables. Le co-fondateur de DSCC explique à propos de Samsung Display :
Le rendement moyen par an pour les panneaux QD-OLED de 65 pouces n'était que de 68% en 2022. Nous nous attendons à ce que cela s'améliore et que ce chiffre passe à 84% en 2023, puis 85% en 2024. Le grand bond dans le rendement en 2023 permet une amélioration substantielle du coût total par unité. En plus de l'amélioration du rendement, l'utilisation moyenne des usines QD-OLED de Samsung Display Corée s'améliore et passe de 77 % à 89 %."
FlatpanelsHD précise que l'année 2022 a été compliquée pour les fabricants de dalles : les usines ont tourné en sous-régime en raison d'une demande faible. Le site coréen de LG pour les TV OLED a ainsi fonctionné à moins de 50 % de sa capacité maximale au troisième trimestre, rendant la production plus coûteuse.
Mise à jour le 30 mai : Bouygues Telecom et SFR ont finalement repris leurs bonnes vieilles habitudes, à savoir commercialiser les mêmes offres. Ainsi, vous pouvez avoir 5 Go pour 4,99 €/mois sous la marque SFR RED comme B&You. Autrement, SFR et Bouygues proposent tous les deux 40 Go pour 9,99 €/mois, une offre qui convient au plus grand nombre quand on sait que la consommation mensuelle moyenne de 4G s'élève à 14 Go.
Pour départager les deux opérateurs, prenez en compte la couverture de leur réseau mobile respectif dans les zones qui comptent pour vous, ainsi que leurs options. Par rapport à Bouygues, SFR a l'avantage de proposer un forfait pour l'Apple Watch à 5 €/mois.
Article original publié le 13 mai : SFR a amélioré le forfait de base de son offre sans engagement RED. Il est toujours facturé 7,99 € par mois, mais propose désormais 20 Go de 4G chaque mois, le double de ce que l’on avait auparavant. Pour tous ceux qui ont besoin d’un forfait généreux, sans multiplier les giga-octets et tout en restant dans un budget serré, c’est une bonne affaire en ce moment.
C’est le seul changement appliqué par SFR RED à sa grille de forfait, les autres options ne changent pas. On paiera ainsi 13,99 € par mois pour 100 Go de 4G ou encore 17,99 € par mois pour 200 Go, sachant que l’on peut activer la 5G pour 3 € de plus sur tous ces forfaits.
Web Roulette! est une sorte de navigateur web exclusivement conçu pour l’iPhone et qui n’ambitionne pas de remplacer Safari ou Firefox. Créée en quelques jours seulement, cette app propose de basculer d’un site à l’autre en fonction d’une liste définie par vos soins, mais qui reste fixe. Il n’y a pas de barre d’URL ni de champ de recherche pour ouvrir un autre site et il n’y a même quasiment aucune interface autour de la page web.
Avant de pouvoir utiliser l’app, une page explique son concept (gauche) et vous pouvez choisir les sites qui seront affichés, en piochant dans la liste intégrée ou en ajoutant vos propres URL (droite).
Au lieu de créer une interface complexe, les développeurs d’Impending ont opté pour un geste simple. Glissez de la droite vers la gauche et vous basculerez à l’un des autres sites définis dans votre liste. Vous pouvez alors cliquer sur les liens pour ouvrir de nouveaux articles et même potentiellement vous rendre sur un autre site, mais il n’est pas question d’ouvrir une autre page web avec une recherche ou en saisissant son adresse. Notez tout de même les deux icônes en haut de l’écran, une pour afficher et ajuster la liste de sites, l’autre pour activer le menu de partage d’iOS.
Il reste toujours la possibilité de secouer son iPhone, ce qui affiche alors une page web au hasard. Enfin, pas totalement au hasard, les développeurs ont prévu une liste d’URL qui pourront être affichées lorsque vous le demandez. Pendant mes essais, je suis tombé sur une photo, une vidéo mignonne ou même une découverte du moteur Unreal Engine publiée en 2009. La sélection semble ainsi variée, mais vous n’avez aucun contrôle dessus, c’est le hasard qui est à la manœuvre.
Deux pages web dans Web Roulette! : à gauche, l’une des pages que j’ai configurées et à droite, une page obtenue en hasard après avoir secoué mon iPhone.
Pour compléter le tout, il y a une mécanique de jeu : c’est une roulette, après tout. Les sites au hasard ne sont disponibles sans limite, il faut effectuer un certain nombre de glissements et afficher suffisamment de sites définis par vos soins pour débloquer la possibilité d’accéder à une page aléatoire. Un disque se remplit progressivement en haut à droite de l’écran et des sons ont été ajoutés pour les amateurs, voilà qui rappelle le gestionnaire de tâches Clear des mêmes développeurs.
À vous de voir si c’est un concept qui vous plait, sachant que l’app est entièrement gratuite, sans aucun achat ou abonnement in-app, ni publicité. Web Roulette! nécessite iOS 15, son interface n’est pas traduite en français.
This is the simple preview video for App Store page. Bothers me quite a bit how imperfect it and the 0.1 initial release is! But gotta stick to MVP mindset with Web Roulette being a side quest to our new Clear main quest: pic.twitter.com/yX5xVGVyci
La probabilité que la gamme d'iPhone 16 Pro bénéficie d'écrans plus grands gagne du muscle. Mark Gurman a ainsi indiqué qu'Apple avait l'intention d'agrandir la diagonale des écrans pour ses smartphones haut de gamme prévus l'année prochaine. Il parle de quelques « dixièmes de pouce », alors que Ross Young s'était montré un peu plus précis au mois de mai, parlant de 6.2x pour l'iPhone 16 Pro (contre 6,1 pouces actuellement) et de 6,8x pouces pour le 16 Pro Max (au lieu de 6,7 pouces).
L'iPhone 16 Pro Max à droite avec son écran supposé de 6,9 pouces.
La rumeur s'est précisée la semaine dernière, avec 9to5Mac qui parlait de 6,9 pouces pour le (très) grand modèle. La poussée de la diagonale prévue sur l'iPhone 16 Pro pourrait lui permettre d'intégrer l'objectif périscopique qui ferait son apparition dans l'iPhone 15 Pro Max. Le composant est en effet assez imposant et le châssis du 15 Pro, qui devrait conserver l'encombrement actuel du 14 Pro, ne laisserait pas suffisamment d'espace à l'intérieur pour accueillir ce téléobjectif.
C'est à prendre avec les pincettes d'usage, mais une rumeur chinoise parle également de l'intégration d'un capteur photo principal de 1/1,14" — plus grand que le modèle actuel de 1/1,28" — dans l'iPhone 15 Pro Max. Une augmentation de la taille physique du composant qui, à définition unique, devrait logiquement offrir de meilleures performances notamment en situation de luminosité un peu faiblarde.
Les box Android TV/Google TV sont généralement bon marché, à l'image du propre Chromecast de Google à 37,99 €. Et pourtant, il est toujours possible de trouver moins cher, une simple recherche sur Amazon permet de s'en rendre compte (et ne parlons pas des échoppes chinoises en ligne).
Le Chromecast avec Google TV.
Méfiance toutefois. Il se trouve qu'un certain nombre de ces box de streaming bon marché intègre aussi des malwares, comme l'a découvert le chercheur en sécurité Daniel Milisic en début d'année. Ces programmes malveillants se retrouvent d'un appareil à l'autre, qui ne sont d'ailleurs jamais mis à jour.
Google a reconnu le problème il y a quelques jours. Le moteur de recherche explique pour commencer que ces boîtiers fonctionnent non pas sur Android TV ou Google TV, mais avec la version open-source d'Android (AOSP). Certains d'entre eux peuvent embarquer des applications Google ainsi que le Play Store, sans pour autant être dûment certifiés — ils ne bénéficient donc pas du niveau de sécurité « Play Protect ».
Pour savoir si telle box est bien ce qu'elle prétend être, l'entreprise renvoie sur le site web officiel d'Android TV où l'on trouve la liste des constructeurs officiels de produits légitimes.
L'écosystème de produits compatibles avec le réseau Localiser d'Apple s'étend petit à petit. On peut ainsi trouver sur Amazon le nouveau traqueur d'Atuvos qui bénéficie de l'ensemble des fonctionnalités des AirTags (exception faite de la localisation précise accessible uniquement avec une puce U1). Le petit bidule, qui intègre un trou pour y accrocher un porte-clefs ou une dragonne, est certifié IP67 pour la résistance à l'eau. Et on peut remplacer sa pile CR2032 facilement.
On peut par contre interroger la portée Bluetooth de 120 mètres promise par le constructeur, possiblement le résultat de la traduction brinquebalante de la fiche en français. D'ailleurs, ce traqueur ressemble beaucoup à ce qu'on peut trouver sur AliExpress pour moins cher. Ça n'empêche pas des produits comme le sympathique iTag à 8 € (environ) de fonctionner correctement sur le réseau Localiser.
Le traqueur est vendu 19,99 € l'unité, 39,99 € le pack de deux, et 69,99 € les quatre.
Netflix a annoncé ce que beaucoup redoutaient : il ne sera plus possible de partager son compte avec des amis ou des membres de sa famille qui ne vivent pas sous le même toit que soi. Les personnes à distance devront avoir leur propre abonnement — soit un abonnement complètement à part, soit un abonnement à 5,99 €/mois payé par le titulaire du foyer Netflix. Mais c'est quoi un « foyer Netflix » ? La question est importante, car c'est elle qui détermine qui va devoir payer (ou faire payer) un abonnement supplémentaire.
Sur son centre d'assistance, le service explique qu'un foyer Netflix « regroupe tous les appareils connectés à Internet à l'endroit depuis lequel vous regardez Netflix. » Il y a un élément central dans le foyer Netflix : le téléviseur. Le service indique en effet que « les appareils qui utilisent votre compte Netflix à partir de la même connexion Internet que cette TV sont automatiquement intégrés à votre foyer Netflix. »
Image Netflix.
En théorie, il est possible de configurer ou mettre à jour un foyer depuis l'application Netflix sur un téléviseur de la manière suivante :
Depuis l'écran d'accueil de Netflix sur votre TV, appuyez sur la flèche gauche de votre télécommande pour ouvrir le menu.
Sélectionnez Obtenir de l'aide > Gérer le foyer Netflix.
Sélectionnez Confirmer le foyer Netflix ou Mettre à jour mon foyer Netflix.
Sélectionnez Envoyer un e-mail ou Envoyer un SMS. Un lien de vérification sera envoyé à l'adresse e-mail ou au numéro de téléphone associé au compte.
En pratique, nous n'avons encore rien vu de tel dans l'application Netflix sur Apple TV. Cela arrivera peut-être dans une prochaine mise à jour.
Si vous ne configurez pas vous-même de foyer Netflix, le service va le faire automatiquement pour vous en se basant sur l'adresse IP, les identifiants des appareils et l'activité du compte. Et si vous ne regardez pas Netflix sur un téléviseur, qu'est-ce qui se passe ? « Vous n'avez pas besoin de configurer un foyer Netflix pour votre compte », indique le service. Pour autant, pas sûr que cela suffit à échapper à la chasse au partage de compte, il faudra voir ce qu'il en sera une fois que le système entrera en vigueur.
Tel qu'il est présenté en schéma, le foyer Netflix paraît très rigide, même trop rigide quand on pense aux familles séparées, recomposées ou même aux vacances. La plateforme a heureusement prévu une certaine souplesse. Comme expliqué à BFMTV, les enfants en garde alternée n'auront pas à devenir des « abonnés supplémentaires » lorsqu'ils changeront de résidence parentale. Le système de Netflix pourra normalement associer deux réseaux Wi-Fi à un même foyer en cas de connexion régulière.
La prise en compte de ce paramètre signifie également que vous pourrez profiter de Netflix dans votre résidence secondaire, celle-ci ne sera pas considérée comme un foyer étranger. Par contre, il ne faudra pas partir en vacances trop longtemps, car le service impose une connexion au Wi-Fi du foyer au moins une fois par mois. Ce laps de temps n'est pas inscrit noir sur blanc dans la documentation de Netflix, mais il avait été évoqué un peu plus tôt.
Il reste encore des zones d'ombre, et même si ce système a été mis en place au premier trimestre dans une poignée de pays, Netflix n'a pas répondu clairement à toutes les situations. Le compte Twitter @FilmsdeLover a fait parler un de ses contacts au sein du service de streaming et réalisé un schéma pour y voir un peu plus clair.
Bon, j'ai du neuf sur les restrictions de partage chez Netflix auprès d'un contact chez eux. C'est provisoire en attendant de plus amples précisions. Voilà ce que ça donne, notamment si on tente de s'authentifier sur un appareil qui ne s'est pas connecté depuis 31 jours au foyer. pic.twitter.com/YQDq4OMoSf
Pas sûr qu'on y voit réellement plus clair, mais néanmoins il confirme ce qui se passe pour les appareils qui se connectent en Wi-Fi ou en 4G/5G à Netflix : du moment que ces appareils ont été utilisés pour regarder le service à partir du réseau internet du « foyer » il y a moins de 31 jours, il n'y a aucune vérification de faite. De fait, les étudiants habitant loin du foyer familial mais qui se connectent à Netflix au moins une fois par mois au réseau du domicile pourront continuer à profiter du compte du titulaire.
Au-delà de la période de 31 jours, bim, l'accès à Netflix devient impossible. On pourra alors changer le foyer de l'abonné, et il y a aussi d'autres méthodes de résolution dont on ne connait pas les modalités, ce qui ne nous aide pas beaucoup.
