Home Assistant : l’installation avec Docker est-elle une bonne idée ?
Dans ma série sur Home Assistant, j’ai fortement recommandé d’installer cette plateforme de domotique open source sur un Rapsberry Pi, en utilisant le système d’exploitation complet fourni par les développeurs du projet. Cette méthode est la plus simple à mettre en œuvre et aussi la plus complète en matière de fonctionnalités, si bien que cette voie me semblait la plus cohérente.
Était-ce réellement le meilleur choix néanmoins ? Pour en avoir le cœur net, j’ai profité d’avoir sous la main un ordinateur plus costaud pour le vérifier. Pour les besoins d’un futur article sur Frigate, un gestionnaire de caméras de sécurité qui est un excellent complément à Home Assistant, j’ai mis en place un « Mini PC », sorte de successeur aux NUC d’antan. Je comptais y installer une distribution Linux avec Docker pour les besoins de Frigate, alors pourquoi m’arrêter en si bon chemin ? Je me suis lancé un défi en basculant toute ma domotique sur ce petit ordinateur.
De quoi me faire changer d’avis ? Réponse dans cet article qui servira aussi de guide condensé si vous voulez vous aussi installer Home Assistant sur Docker.
Au programme
Installer Home Assistant avec Docker
La souplesse est un mot clé de Home Assistant, qui propose pas moins de quatre options différentes pour son installation. Je les avais rapidement évoquées dans mon article dédié au démarrage, avant de me concentrer sur la procédure à suivre pour installer HAOS, le système d’exploitation complet, sur un Raspberry Pi. Cette fois, nous allons installer le « Container », c’est-à-dire Home Assistant dans un conteneur géré par Docker. Pour aller vite, Docker est un outil de virtualisation très populaire sur les serveurs, car il offre de bonnes performances tout en isolant les applications les unes des autres.
La documentation pour installer Home Assistant par ce biais est proposée à cette adresse. Elle part du principe que vous avez un ordinateur où Docker a déjà été installé. Si ce n’est pas le cas, vous trouverez facilement des explications pour l’installer sur n’importe quelle machine, y compris un Mac, même si je recommande plutôt d’utiliser une distribution Linux en guise de base. Sur mon Mini PC, j’ai ainsi installé Debian 12 en téléchargeant la dernière version de la distribution sur le site officiel et en créant une clé USB grâce à Etcher. Pour démarrer dessus, un passage dans le BIOS a été nécessaire pour modifier l’ordre de démarrage et ne pas lancer Windows 11, préinstallé sur la machine.
(Re)découvrez Home Assistant avec notre nouveau livre
Après la série sur le Club iGen, voici le livre. Découvrez Home Assistant vous apprendra tout ce qu’il faut savoir pour libérer votre foyer connecté avec une solution open source d’une flexibilité incomparable. Alexa, Google Home et HomeKit vous ont fâché avec la domotique ? Découvrez Home Assistant vous réconciliera avec les appareils connectés et vous apprendra comment en tirer le meilleur parti.
Pourquoi choisir Home Assistant ? Après vous avoir convaincu que vous avez fait le bon choix, Nicolas Furno vous accompagnera dans l’installation et la configuration du micro-ordinateur Raspberry Pi qui contrôlera votre système domotique. Vous apprendrez ensuite comment connecter vos appareils, créer votre tableau de bord, suivre votre consommation d’énergie, mais aussi et surtout automatiser le fonctionnement de votre foyer connecté.
Vous êtes abonné au Club iGen ? Merci ! Sans votre soutien indéfectible, nous n’aurions jamais pu réaliser la série « Découvrez Home Assistant », que vous retrouverez in extenso dans ce livre. Vous n’êtes pas (encore) abonné ? Découvrez Home Assistant vous donnera un bon aperçu du contenu de nos séries. Comme les 49 précédents, notre cinquantième ouvrage est distribué au format EPUB sans plombage numérique et peut donc être lu sur tous vos appareils.
Découvrez Home Assistant est disponible chez Apple Books et Rakuten Kobo, ainsi que notre propre boutique bien sûr, pour la modique somme de 4,99 €.
Lire les commentaires →
Promo : une batterie externe magnétique Ugreen à seulement 20 €
Amazon propose aujourd’hui une bonne remise sur une batterie magnétique 5 000 mAh de la marque Ugreen. Celle-ci est habituellement vendue 30 €, mais passe à 20 € en cochant un coupon présent sur la fiche produit. Une bonne affaire pour cet accessoire compact de seulement 145 grammes qui trouvera facilement sa place au fond d’un sac.
La batterie dispose d’un design simple avec un unique bouton permettant de l’allumer ou de l’éteindre. La charge sans fil est limitée à 7,5W, mais on pourra doubler la puissance en passant par la charge filaire (USB-C). La batterie est magnétique, mais il faudra vous assurer que votre coque est MagSafe afin qu’elle puisse tenir correctement. Les accessoires de ce type tournent généralement plutôt autour des 30-40 € sur Amazon, ce qui en fait une offre intéressante.
Lire les commentaires →
Un smartphone sur cinq utilisé en France acheté d’occasion
Doucement mais surement, le marché des smartphones d’occasion gagne du terrain. C’est le principal enseignement de la septième édition du baromètre annuel de Recommerce, mené avec Kantar dans une douzaine de pays européens. Plus de 45 % des Français ont déjà possédé un smartphone de seconde main, contre 27 % en 2018, et ce sont maintenant 20 % des smartphones en circulation qui ont été achetés d’occasion, contre seulement 7 % il y a six ans.
Qu’il s’agisse de smartphones reconditionnés par des professionnels ou revendus par des particuliers, de plus en plus d’appareils connaissent une seconde vie. La France est particulièrement en pointe dans le domaine, puisque 56 % des Français sont intéressés par les smartphones reconditionnés, quatre points de plus que la moyenne européenne, et même 67 % sont intéressés par l’achat d’autres produits reconditionnés comme des ordinateurs ou des téléviseurs.
Seuls 23 % pensent toutefois passer à l’acte dans les douze prochains mois, un chiffre qui stagne depuis deux ans, signe que le contexte économique rattrape aussi le marché du reconditionnement. De fait, le prix reste le principal levier d’achat (72 %), loin devant les préoccupations environnementales (38 %). Un montant trop faible de reprise est, de la même manière, le principal frein à la revente (30 %).
Quatre Français sur dix revendent leur ancien téléphone pour financer le nouveau, mais encore 35 % d’entre eux (- 5 points) le conservent en argüant qu’il pourrait encore servir. Alors que 35 % des Européens se tournent vers les filières professionnelles, 47 % des Français font reprendre leur téléphone par leur opérateur, le fabricant ou un reconditionneur. Le secteur souffre toujours d’un déficit de confiance, puisque 44 % des personnes interrogées expliquent ne pas être « convaincues » par le reconditionné.
Lire les commentaires →
Quelques iPad ne lisent plus les codes QR avec iOS 17.4, mais il y a une solution
Si vous avez un iPad de 6e génération, 7e génération, un iPad Pro 10,5 pouces ou un iPad Pro 12,9 pouces de seconde génération, vous avez peut-être remarqué un problème avec iOS 17.4 : la lecture de codes QR ne fonctionne plus depuis l'appareil photo. C'est un bug visiblement connu, car Apple explique comment passer outre dans une page de support.
La solution est très simple : il faut lancer l'application dédiée d'iOS pour lire le code. Elle est accessible dans le Centre de contrôle si vous l'avez ajoutée dedans. SI ce n'est pas le cas, il faut vous rendre dans Réglages > Centre de contrôle et simplement ajouter Scanner de code. L'autre solution consiste à chercher Scanner de code dans la Spotlight, il devrait apparaître directement. Nous pouvons supposer qu'Apple corrigera ce (petit) bug avec une mise à jour du système, et en attendant le pis-aller devrait suffire.
Lire les commentaires →
Tap to Pay sur iPhone : les banques et services compatibles avec la solution de TPE d’Apple
Depuis la fin de l’année dernière, les commerçants peuvent se passer d’un terminal de paiement (TPE) pour encaisser leurs clients. Grâce à la nouvelle solution Tap to Pay, il suffit d’un iPhone1 pour accepter tous les paiements par carte. Enfin, un iPhone et une application compatible. Apple laisse effectivement la main à des partenaires pour la partie financière. Quels sont les banques et les services de paiement compatibles avec Tap to Pay sur iPhone ? Quels sont les frais chez chacun d’entre eux ? On fait le point.
Une solution d’encaissement pour les professionnels
Avant de dresser la liste des partenaires d’Apple, il est bon de rappeler que Tap to Pay n’est pas fait pour les particuliers. Demander un remboursement à un ami en lui tendant simplement votre iPhone serait pratique, mais le service n’est pas pensé pour ça : il y a des frais sur chaque transaction et il faut un compte professionnel, lié à une entreprise, chez n’importe quel partenaire d’Apple. Apple Cash n’étant malheureusement toujours pas disponible en France, il faut toujours utiliser Lydia ou faire des virements à vos proches.
Tap to Pay sur iPhone est dès à présent utilisée dans les Apple Store et plusieurs enseignes, comme Dyson et Sephora, sont en train de déployer la solution dans leurs points de vente. Elle est compatible avec les paiements mobiles (Apple Pay, Samsung Pay, Google Pay, Paylib…) ainsi qu’avec les paiements sans contact réalisés avec une carte bancaire. Les paiements sans contact sont acceptés y compris au-delà de 50 € grâce à la fonctionnalité PIN Online : lorsqu’une transaction dépasse ce seuil, l'iPhone qui sert de TPE demande au client de saisir le code PIN de sa carte.
Apple compte déjà une dizaine de partenaires, parmi lesquels des banques, des néobanques et des services spécialisés dans les paiements.
Banque Populaire, Caisse d’Épargne, Crédit Coopératif, Payplug (groupe BPCE)
Premier grand groupe à avoir adopté Apple Pay en France dès 2016, BPCE fait aussi parti des premiers à prendre en charge Tap to Pay sur iPhone. Ce sont ainsi la Banque Populaire, la Caisse d’Épargne, le Crédit Coopératif et Payplug qui sont dès à présent compatibles. Les paiements se font par le biais des applications Tap to Pay dédiées de chaque filiale : Tap to Pay Banque Populaire, Tap to Pay Caisse d’Épargne, etc.
Pour les clients professionnels du groupe BPCE, le service nécessite un abonnement sans engagement à 4,90 € HT/mois, sans compter le coût du compte bancaire. Cet abonnement est facturé uniquement si une transaction remisée a été effectuée dans le mois calendaire. BPCE est pour l’heure le seul partenaire d’Apple à facturer un abonnement supplémentaire obligatoire pour l’utilisation de Tap to Pay.
Par ailleurs, la banque prend une commission fixe de 0,15 € HT sur chaque transaction ainsi qu’une commission variable de 1,25 % pour les cartes des particuliers et de 2,5 % pour les cartes business ou hors zone euro.
Bunq
Spotify demande une intervention de Bruxelles pour la validation d'une app chez Apple
Spotify s'agace auprès de la Commission européenne du temps mis par Apple à valider une mise à jour qui présentera à l'utilisateur des formules d'abonnements disponibles depuis son site web.
Une mise à jour de Spotify est coincée dans les couloirs de la validation d'Apple et le service de streaming s'en plaint vivement auprès de la Commission européenne, dans un courrier dont a pris connaissance The Verge. La mise à jour en question affichera à l'utilisateur les différentes formules d'abonnement disponibles depuis le site de Spotify, plutôt que par des In-Apps d'Apple que le site n'utilise plus de toute façon.
Depuis deux ans, Apple laisse certaines catégories d'apps — dites "reader" — envoyer leurs utilisateurs vers un site externe. Mais sans possibilité d'afficher préalablement la nature des formules ou promotions qu'ils y trouveront et en montrant au préalable un panneau d'information type qui les prévient de leur sortie de l'app et d'une transaction qui ne se fera plus avec Apple.
Le 5 mars, au lendemain de l'annonce par Bruxelles d'une copieuse amende infligée à Apple pour abus de position dominante sur le marché de la distribution d'apps de musique en streaming, Spotify a soumis une mise à jour intégrant ces informations d'offres d'abonnement.
App Store : Bruxelles frappe Apple d'une amende de 1,8 milliard d'euros
Depuis c'est le silence radio du côté d'Apple. Spotify affirme que la Pomme n'a absolument pas réagi à cet envoi qui attend une décision : rejet ou mise en ligne sur l'App Store. Pour le service suédois, cette absence de communication et ce délai sont une nouvelle illustration « De la façon dont Apple, si elle n'est pas chapitrée, cherchera à contourner ou à ne pas appliquer les décisions de la Commission ». Spotify en appelle à celle-ci pour qu'elle intervienne auprès d'Apple, en jugeant que ce délai, plus long que la moyenne dont se prévaut habituellement Apple, est « intentionnel et vise à retarder ou éviter une mise en conformité ».
Apple n'a pas donné sa version de l'histoire et s'agissant de l'amende de Bruxelles, elle avait déclaré son intention de faire appel.
Lire les commentaires →