Mise à jour le 19/03 à 20h :Hades est enfin disponible sur iOS pour les abonnés Netflix. Les contrôles tactiles sont personnalisables, même si le jeu prend en charge les manettes. Ce portage peut tourner à 60 i/s et dispose de sauvegardes synchronisées dans le nuage pour reprendre une partie sur sa tablette ou son iPhone. Hades pèse 3,7 Go et peut être téléchargé via l’App Store.
Article original :Hades sera proposé dans une version mobile adaptée aux appareils iOS, iPhone ou iPad, dans le courant de l’année 2024. C’est ce qu’annonce son éditeur, en précisant que le jeu d’action-RPG sera distribué par Netflix et nécessitera ainsi un abonnement au service de streaming. L’adaptation a été réalisée par Secret6 et elle permettra de bénéficier du titre complet, avec des contrôles tactiles pour les amateurs, même s’il sera aussi possible — et probablement recommandé — de connecter une manette Bluetooth.
Netflix aura l’exclusivité sur Hades jusqu’à nouvel ordre et l’adaptation ne concerne que iOS pour l’heure. Il n’est pas encore question d’une version Android, même si on peut envisager que cela arrive dans un deuxième temps. Les créateurs du jeu indiquent qu’iOS 16 sera nécessaire au minimum et que le titre sera compatible avec un grand nombre d’iPhone et d’iPad, sans donner les détails à ce stade. On ne sait même pas si la sortie est prévue plutôt en début ou en fin d’année, juste que cela arrivera en 2024.
Autre jeu prestigieux attendu sur iOS, l’adaptation mobile de Frostpunk qui a été annoncée au printemps 2021 et qui n’est toujours pas commercialisée. On n’a pas encore de date, mais un communiqué distribué à la presse indique qu’il sera « bientôt disponible » et précise qu’il le sera également sur Android, en plus de l’App Store pour les iPhone et iPad. Le contenu du titre original est bien au programme, ainsi que quelques éléments supplémentaires, comme un mécanisme de guilde et de commerce, ainsi qu’un refuge pour animaux. De quoi enrichir un petit peu plus le gameplay de ce jeu de gestion post-apocalyptique.
Ces deux jeux vidéo sont disponibles sur PC, consoles et le Mac depuis quelques années maintenant. Si vous préférez jouer sur un grand écran, vous pouvez les découvrir notamment sur Steam : Hades et Frostpunk.
Dans le petit monde des manettes de type « berceau » pour les iPhone, les modèles de BackBone font figure de bons élèves. La société propose en effet des produits bien finis, efficaces et avec de nombreuses fonctions. La marque confirme ces points avec une nouvelle version, qui corrige un problème souvent remonté : la version 2 est maintenant compatible avec les coques.
Les deux variantes de la première version, disponibles en Lightning et en USB-C, sont bien ajustées et il est donc généralement impossible d'installer un iPhone avec une coque. La nouvelle génération, elle, est compatible avec « la majorité des coques » selon la marque. En plus de ce point, BackBone annonce une croix directionnelle améliorée, sans plus de précisions. Nous avions noté dans notre test qu'elle était un peu molle. Enfin, les partenariats avec les plateformes dédiées aux jeux évoluent, avec trois mois d'Apple Arcade offerts, ou des récompenses exclusives dans Call of Duty : Warzone Mobile.
La nouvelle génération est vendue au même prix que l'ancienne, c'est-à-dire 120 €, mais les manettes sont souvent en promotion aux alentours de 90 €. De plus, la société propose une réduction de 30 % aux personnes qui possèdent déjà une manette et qui sont abonnées à l'offre premium (1 an offert à l'achat d'une manette).
Cette version 2 est déjà en vente sur Amazon pour la variante USB-C mais ce n'est visiblement pas encore le cas pour celle équipée d'une prise Lightning. Nous vous proposerons prochainement un test de la nouvelle version, pour vérifier si les modifications tiennent leurs promesses.
Amazon fait une promotion sur un équipement CarPlay qui pourra intéresser les propriétaires de véhicules passablement anciens et dépourvus d'une solution intégrée.
Le modèle 10,2" de Podofo affiche en large les informations de CarPlay (ou d'Android Auto) au moyen d'une connexion sans fil. L'accessoire, de bonne taille, est fourni avec le nécessaire pour une fixation à la planche de bord. L'alimentation se fait au moyen de la prise d'allume-cigare. Amazon affiche actuellement cet écran tactile à presque 90 € au lieu de 111 à 130 € selon les périodes.
Les concepteurs de puces, vous le savez, aiment segmenter. Il faut que les fabricants de smartphones (PC, tablettes, cartes graphiques, etc.) puissent attaquer tous les segments, quitte à n'avoir que de petites différences entre les différents modèles. Qualcomm, une société américaine, tend donc depuis de nombreuses années à proposer de nombreuses références, avec parfois de petites différences. Après le Snapdragon 8+ Gen 1 (qui était une version à peine améliorée du Snapdragon 8 Gen 1), voici le Snadragon 8s Gen 3, une version un peu plus lente du Snapdragon 8 Gen 3. Car si chez Apple un iPhone S est plus rapide, chez Qualcomm un Snapdragon s est plus lent.
Le but de Qualcomm est simple : une puce performante dans la gamme Snapdragon 8 (le haut de gamme) mais moins onéreuse que la version classique, pour des smartphones « haut de gamme, mais pas trop quand même ». Dans la pratique, il se place entre le Snapdragon 8 Gen 2 (star des smartphones du début de l'année 2023) et le Snapdragon 8 Gen 3 (présent dans les modèles récents). Dans la suite, nous utiliserons 8G3 (Snapdragon 8 Gen 3), 8sG3 et 8G2.
Sur la mémoire et le GPU, il reprend les composants du 8G2 : un GPU Adreno compatible ray tracing avec de la mémoire LPDDR5X à 4 200 MHz, contre 4 800 MHz sur le 8G3. Le GPU perd certaines fonctions, comme l'illumination globale, mais elle reste rarement employée. La partie photo semble la même, mais la prise en charge de la vidéo en 8K a été supprimée, tout comme la possibilité de filmer en 720p à 960 images/s. La partie Wi-Fi reste compatible Wi-Fi 7, mais la 5G est un peu moins performante que sur le 8G3 : le 8sG3 reste sur le modem X70 vu dans le 8G2.
Les deux différences majeures viennent du CPU et du NPU. Pour le processeur, il se contente d'un cœur X4 à 3 GHz (300 MHz de moins que le 8G3), de quatre cœurs Cortex A720 à 2,8 GHz (contre cinq cœurs à 3 et 3,2 GHz) et trois cœurs Cortex A520 à 2 GHz (contre deux à 2,3 GHz). Il y a donc toujours huit cœurs, mais en configuration 1+4+3 au lieu de 1+5+2. Le 8SG3 devrait rester plus rapide que le 8G2 sur ce point, grâce à une architecture plus moderne malgré des fréquences un peu en retrait.
Pour la partie IA, c'est un peu plus compliqué : Qualcomm ne détaille pas les différences. Le NPU est a priori le même que sur le 8G2 mais avec une option supplémentaire : la possibilité d'activer certains modèles de langage en local, ce que le 8G2 ne permet pas (c'est une des nouveautés du 8G3).
Le but de Qualcomm semble en fait de proposer une puce qui affiche le nom le plus prestigieux (Snapdragon 8) sans le coût associé. Sur le papier, il pourrait en fait parfaitement s'appeler Snapdragon 7+ (comme les gammes des années précédentes) mais c'est probablement moins vendeur. Le nouveau système sur puce devrait se retrouver dans des smartphones chinois assez rapidement, pour venir combler un éventuel trou dans les gammes.
« Très franchement, les 18 derniers mois ont été incroyablement intenses. » C’est par ces mots qu’Apple a débuté hier, le 18 mars, son grand oral à Bruxelles portant sur sa mise en conformité au Digital Markets Act. Pendant une journée complète, l’entreprise a justifié son plan controversé face à des développeurs et diverses associations.
La Commission européenne n’est pas intervenue dans les débats, elle s’est tenue aux rôles d’organisatrice et d’observatrice. Les éventuelles réprimandes publiques à l’encontre d’Apple attendront. L’objectif de ce « workshop » (atelier) était de donner du grain à moudre au régulateur en faisant entendre les avis des acteurs qui sont censés bénéficier de l’ouverture à la concurrence d’iOS et de l’App Store. Les autres grands groupes soumis au DMA (Meta, Amazon, Google…) se plieront au même exercice tout au long de la semaine.
Apple était représentée par trois cadres impliqués au premier chef dans l’application du DMA : Kyle Andeer (Vice President, Products & Regulatory Law), Brendan McNamara (Director, Competition Law & Policy) et Gary Davis (Global Senior Director of Privacy & Law Enforcement Requests). Face aux questions directes et précises de l’audience, les trois hommes ont tour à tour fait preuve de fermeté, de souplesse, de transparence ou de duplicité selon les sujets.
Une « version 1.0 » du plan de mise en conformité
En introduction, les représentants d’Apple ont rappelé tout le mal qu’ils pensaient de la législation européenne : « Nous sommes inquiets de perdre la spécificité de l’iPhone. […] Nous avons été contraints de faire des compromis qui pourraient mettre nos utilisateurs en danger. » Pour l’entreprise, plus de liberté équivaut à moins de sécurité.
Permettre la distribution des apps iPhone en dehors de l’App Store, désolidariser Safari d’iOS ou encore autoriser les systèmes de paiement tiers sont autant de tâches « incroyablement compliquées » à réaliser tout en préservant la sécurité, a assuré Kyle Andeer. En dépit des 18 mois de préparation dont a bénéficié Apple, « je ne vais pas m’asseoir ici et dire que tout fonctionnera parfaitement dans la version 1.0 », a déclaré le responsable des affaires réglementaires.
Depuis la présentation de son plan « 1.0 » (à moins qu’il s’agissait d’une bêta ?) fin janvier, Apple a déjà effectué de nombreuses concessions : annulation de l’abandon des PWA, suppression de la garantie bancaire d’un million d’euros pour les créateurs de boutique tierce, autorisation de retour aux anciennes conditions commerciales, téléchargement d’applications depuis les sites web des développeurs…
« Nous écoutons attentivement ce que les développeurs, la commission et les autres parties prenantes ont à dire sur nos projets », a fait valoir Kyle Andeer. Quand bien même Apple est censée respecter à la lettre le DMA depuis le 7 mars, le représentant a estimé que la mise en conformité sera un « processus très itératif » qui s’étalera durant les mois et les années à venir : « le changement ne se produit pas du jour au lendemain, cela prend du temps, surtout lorsqu’il survient en raison d’une pression externe réglementaire plutôt que par l’innovation. »
Google à l’assaut de Safari
La première des quatre parties de la journée était consacrée aux règles autour de la sélection du navigateur par défaut. Après l’installation d’iOS 17.4, les utilisateurs européens voient apparaître un écran de sélection du navigateur principal au premier lancement de Safari. Pourquoi au lancement de Safari et pas au démarrage du système, comme le fait Android ? Parce que le DMA n’impose de le faire que lors de la première utilisation du navigateur du contrôleur d’accès, ont justifié les représentants d’Apple en préambule. Pas question de faire du zèle et de rendre le remplacement de Safari plus facile qu’il ne devrait l’être.
À entendre Kyle Andeer, les concurrents de Safari peuvent presque s’estimer heureux de voir cet écran de sélection implémenté de la sorte dans iOS. Au départ, Apple avait envisagé rendre l’écran facultatif pour ne pas sacrifier la simplicité d’utilisation de l’iPhone, mais après des discussions avec la Commission européenne, l’entreprise s’est résolue à le rendre inévitable.
Lors de la séance de questions-réponses, interrogés par le navigateur Ecosia sur le pourcentage d’utilisateurs européens ayant vu cet écran, les représentants d’Apple n’ont donné aucun chiffre précis, tout en mettant en avant l’adoption généralement rapide des mises à jour d’iOS.
À DuckDuckGo qui demandait s’il serait possible de détecter les installations provenant de l’écran de sélection, Apple a répondu que ce le sera très prochainement. Même chose pour une requête d’Ecosia et du collectif Guardian Project qui aimeraient déterminer quand leurs applications sont sélectionnées comme navigateur par défaut.
Déjà en pointe dans l’épisode de l’abandon avorté des PWA dans iOS 17.4, l’association Open Web Advocacy a poursuivi son rôle de poil à gratter. Le membre de l’association John Ozbay a affirmé qu’en ne mettant pas le nouveau navigateur par défaut à la place de Safari dans le Dock d’iOS, Apple plombait l’efficacité du DMA. Ce à quoi Kyle Andeer a répondu que l’une des « beautés » de l’iPhone était qu’il était personnalisable et que les utilisateurs pouvaient déplacer les icônes.
Nanoleaf a ajouté trois systèmes d'éclairage à son catalogue de printemps, selon qu'on veuille illuminer un mur, balader une lampe ou en avoir une sur sa table de bureau ou de chevet.
Les deux premiers luminaires sont signés du Canadien Umbra qui y a intégré le système connecté de Nanoleaf avec ses variations possibles de couleurs. Les deux lampes en soi ne sont pas rigoureusement nouvelles, on les croise ici et là depuis plusieurs semaines.
Le modèle Cono se transporte d'une pièce à l'autre pour créer de petites ambiances lumineuses et se pose aussi bien à la verticale que sur le côté grâce à son pied en croix. La batterie peut tenir au moins 5h, la lampe est compatible Matter. Nanoleaf la vend 110 € mais Umbra la propose à 93,50 €, frais de port compris. Elle est aussi à 103 € chez Amazon dans l'un des deux coloris "terre cuite" (l'autre est un gris clair).
La seconde lampe d'Umbra, la Cup, a un pied en forme de gobelet pour y ranger par exemple des crayons ou stylos et son abat-jour est plat. Sa base est munie d'un port USB-A pour servir de chargeur. Il n'y a qu'un coloris noir, la lampe coûte 150 €.
Enfin, Nanoleaf a de nouveaux modèles pour ses panneaux de petite taille en forme de triangle. Le kit d'extension Ultra Black Mini Triangles reprend le principe d'autres panneaux qui, éteints, sont d'une surface noire plutôt que blanche afin de donner une allure particulière à sa mosaïque murale (lire aussi Test des Nanoleaf Shapes Ultra Black, les panneaux lumineux qui ne broient pas du noir).
La CSA (Connectivity Standards Alliance) ajoute une corde de plus à son arc décidément de plus en plus chargé. L’alliance qui est déjà à l’origine de Matter, le standard de domotique qui s’impose progressivement dans l’industrie, annonce en effet un nouveau standard, cette fois pour certifier la sécurité des appareils connectés. Joliment nommé « IoT Device Security Specification 1.0 », ce standard définit des règles de sécurité que les constructeurs d’appareils peuvent respecter et recevoir, s’ils en font la demande, une certification. Un nouveau logo servira par ailleurs à identifier les produits qui respectent le standard.
Ce nouveau standard définit plusieurs règles que les accessoiristes qui souhaitent l’utiliser doivent respecter. Chaque appareil certifié doit avoir un identifiant unique, il ne doit pas contenir de mot de passe prédéfini dans sa mémoire, les données stockées localement doivent l’être de manière sécurisée, de même que pour les données sensibles transmises par l’appareil. D’autres critères sont également prévus, comme un processus de mise à jour sécurisé ou encore une documentation qui précise notamment la durée de prise en charge de l’appareil.
En respectant les règles du standard, le constructeur du produit pourra automatiquement bénéficier de certifications locales de sécurité dans le monde. La première version du standard respecte ainsi les critères des États-Unis, de l’Union européenne et de Singapour, même si l’objectif à terme est bien de couvrir le monde entier. Avant cela, les fabricants devaient respecter des procédures spécifiques pour chaque marché, ce qui alourdit logiquement le processus de certification.
Le standard s’adresse aussi aux clients, qui pourront vérifier grâce au logo de la CSA si le produit qu’ils visent est certifié. Ce logo nécessitera d’obtenir en amont la certification, un processus qui passera par la vérification du respect des règles établies pour le standard. Les premiers produits certifiés devraient commencer à apparaître d’ici à la fin de l’année, d’après l’alliance. Sachant que la certification n’est pas réservée aux nouveaux produits, les constructeurs peuvent la demander pour leur catalogue actuel s’ils le souhaitent. La majorité des catégories de produits connectés utilisés en domotique peuvent être sécurisés par ce biais, des caméras de sécurité aux thermostats en passant par les ampoules ou autres interrupteurs.
À noter que l’on parle bien de sécurité contre une attaque, pas de protection des données confidentielles. Un constructeur peut toujours vous espionner grâce à un appareil de domotique tout en affichant le logo de la CSA. Comme le rapporte The Verge qui a interrogé plusieurs acteurs du domaine, c’est un premier pas dans la bonne direction, mais il s’agit d’assurer le strict minimum en matière de sécurité. C’est d’ailleurs pour cette raison que la première version diffusée cette semaine ne sera pas la dernière, l’alliance compte la mettre à jour au fil du temps, notamment pour renforcer les contraintes imposées aux constructeurs.
Même si la CSA gère aussi Matter, il n’y aura pas de lien systématique entre les deux standards. Pour le dire autrement, un produit Matter ne devra pas obligatoirement arborer le logo vérifié lié au standard de sécurité, tandis qu’un constructeur pourra au contraire obtenir le label pour un produit, même s’il n’est pas compatible Matter.