101, c’est le score DxOMark de l’iPhone XR. C’est un peu moins que le Huawei P20 Pro (108 points) ou l’iPhone XS (105), mais ça en fait le champion si on s’intéresse uniquement aux smartphones qui n’ont qu’un seul appareil photo.
Il surpasse d’un poil le Pixel 2 (98), grâce à la présence inférieure d’artefacts et de bruit. Par rapport à l’iPhone XS, la qualité d’image proposée par l’iPhone XR est très similaire, confirme le spécialiste des tests photo.
Cependant, équipé d’un seul objectif, les prises de vue en mode zoom et bokeh ne sont pas aussi bonnes que sur le XS Max, mais Apple a réussi à améliorer un peu le flash sur le XR, ce qui était un point faible du XS Max.
Apple vante la latence zéro au déclenchement des prises de vue, grâce à une mémoire tampon active lorsque l'appareil photo est ouvert. DxOMark relève à ce sujet que l'image enregistrée est en fait capturée un tout petit peu (environ 130 ms) avant la pression sur le bouton. Ce procédé est employé pour éviter le flou dû à l'iPhone qui bouge quand on appuie sur le bouton.
Dans les points positifs, DxOMark note une très bonne exposition et une très bonne dynamique, des détails bien préservés, des couleurs vives et agréables, ainsi qu’un autofocus rapide et fiable. Quant aux points négatifs de l’iPhone XR, il y a les détails inférieurs en zoom, du bruit dans les environnements sombres et un flou jugé non réaliste en mode bokeh. Le Pixel 3, qui n’a pas encore testé par DxOMark, va-t-il détrôner l’iPhone XR ?
Les Lego, déjà, c’est plutôt cool. Mais si on y ajoute la réalité augmentée, c’est encore mieux ! C’est en tout cas le message que veut faire passer le constructeur danois de briquettes en plastique (et Apple aussi, sans aucun doute), qui a mis en ligne juste avant Noël Lego AR Playgrounds. Cette application avait été présentée sur la scène du keynote de la WWDC, en juin, où elle avait fait son petit effet.
Il est maintenant temps que chacun puisse jouer avec, et la première expérience AR proposée concerne la gamme Ninjago. Pas besoin de posséder un des deux kits Lego compatibles, puisque le jeu propose à un ou deux joueurs, chacun équipé d’un appareil iOS, d’affronter de vilains ninjas. Le jeu scanne une surface plane et ensuite, c’est la baston contre des vagues d’ennemis de plus en plus nombreux et puissants. C’est ce qu’offre le jeu jusqu’au niveau 5 car ensuite, il faut posséder un kit pour poursuivre.
Le décor constitué par le kit Ninjago est un élément important pour la suite, ARKit lui permettant de « prendre vie » (il lancera des missiles virtuels, par exemple). D’autres expériences sont en développement : à la WWDC, on avait pu voir la démonstration d’une opération de secours avec un hélicoptère et un camion de pompiers venus à la rescousse de victimes d’un incendie.
Apple aurait bien voulu obtenir les droits de streaming de la série Friends. Les 236 épisodes (!) répartis sur dix saisons (!!) des aventures de Chandler, Rachel, Joey, Ross et les autres ont aiguisé bien des appétits quand WarnerMedia, propriété d’AT&T, a lancé des enchères pour les droits sur ce trésor de la télévision américaine.
Netflix, qui diffusait déjà la série, a arraché les droits pour l’année prochaine, pour une somme rondelette qui avoisinerait les 100 millions de dollars. Plusieurs prétendants étaient intéressés : Hulu, qui a permis aux enchères de s’envoler au-delà des 30 millions de dollars l’année (ce que payait Netflix), et Apple.
Recode, qui relaie le bruit de couloir, n’en dit guère plus, si ce n’est que la Pomme a lâché l’affaire. Dans un contexte où Apple finance des productions originales et exclusives pour nourrir son futur service de streaming vidéo, il est néanmoins intéressant de voir que le constructeur cherche à se constituer un fonds de catalogue, sans y parvenir manifestement.
Aux dernières nouvelles, ce futur service pourrait se lancer au cours du premier semestre 2019. Apple plancherait même sur un « stick » TV moins cher que l’Apple TV pour faciliter le recrutement d’abonnés.
La dernière bêta de watchOS va redonner de l’espoir à tous ceux qui espéraient le grand retour de l’étui-batterie d’Apple pour l’iPhone (La fameuse Smart Battery Case). Le fouineur Guilherme Rambo a mis la main sur une icône dans la bêta 2 de l’OS des montres, qui servirait au statut de chargement de l’accessoire dans le widget batterie.
Cette nouvelle icône ressemble à la précédente, exception faite qu’elle ne présente pas de galoche et qu’une ouverture verticale est prévue pour accueillir le bloc appareil photo. Il est encore impossible de déterminer les iPhone qui pourraient recevoir cet étui-batterie (X et XS ? XS Max ? Et quid du XR ?). Le modèle précédent, avec sa bosse dans le dos, se destinait aux iPhone 6, 6s et 7.
Il reste aussi à voir comment Apple s’est arrangé pour la recharge par induction : faudra-t-il retirer la coque pour regarnir la batterie de l’iPhone sur un socle à induction ? Ou pourra-t-on simplement déposer sur la base de recharge l’ensemble iPhone et étui ?
Command & Conquer se décline maintenant en version mobile, Electronics Arts ayant mis en ligne Command & Conquer : Rivals sur l’App Store. Le jeu de stratégie temps réel avait été annoncé en juin et déjà à l’époque, on se doutait bien qu’on ne retrouverait pas toute la profondeur des autres titres de la saga.
Après quelques minutes passées avec le jeu, on ne peut pas dire qu’on soit spécialement emballé. On passe plus de temps à surveiller le compteur de tiberium, la fameuse énergie au cœur de C&C qui permet de construire des unités d’infanterie et des véhicules, plutôt qu’à élaborer une stratégie efficace. À vue de nez, le jeu ne va pas tellement plus loin que ça, mais comme il est gratuit rien ne vous empêche de tester par vous pour même.
Attention cependant, Electronic Arts oblige, ce C&C version mobile est bourré de tous les mécanismes propres au freemium : minuteurs, packs de cartes, diamants à acheter… De plus, une connexion internet est obligatoire pour en profiter.
Après les iPhone XS/XS Max et XR, Fortnite offre aux iPad Pro sortis cette année le support de l’affichage en 60 images par seconde. C’était attendu et annoncé, et c’est donc arrivé par l’entremise de la version 7.0 du jeu d’Epic. Hélas, les joueurs équipés des derniers appareils d’Apple n’ont toujours pas droit aux graphismes qualité « épique », mais le 60 FPS donne au jeu une bien meilleure fluidité. On regrette toutefois que le jeu n’en ait pas profité pour prendre en charge les écrans aux coins arrondis des tablettes.
Pour économiser la batterie, les réglages du jeu permettent toujours de choisir une fréquence de rafraîchissement moins élevée. Si les smartphones et tablettes d’Apple ont été privilégiés, les joueurs Android ne seront pas laissés sur le bord de la route : l’éditeur réalise actuellement des optimisations sur des appareils haut de gamme, sans toutefois donner de date précise.
Cette mise à jour marque aussi le départ de la saison 7 de Fortnite, avec l’hiver qui s’est abattu sur l’île. Le passe de combat (950 V-Bucks) comprend une centaine de nouvelles récompenses, des tenues évolutives, et… des revêtements afin de personnaliser ses armes et ses véhicules.
Le mode créatif permet quant à lui de « fabriquer le Fortnite de ses rêves ». Tout cela est bien excitant et promet de nombreuses heures pas très productives au bureau. La saison 7 se terminera le 28 février, dans l’intervalle il faudra s’attendre à de petites surprises aux alentours de Noël et du premier de l’an.
Après une fuite, Qualcomm a présenté officiellement la plateforme Snapdragon 855 qui équipera la plupart des smartphones Android haut de gamme en 2019. « Plateforme », car c’est bien plus qu’un simple processeur. Ce ne sont d’ailleurs pas les performances du CPU ou du GPU qui sont le plus mises en avant, mais la compatibilité 5G.
Modem
Le nouveau modem Snapdragon X50 responsable de la compatibilité 5G n’est pas intégré au Snapdragon 855, il s’agit d’une puce à part entière. Il faudra donc trouver un peu de place pour elle sur la carte mère.
Avec ses débits ultra-rapides et sa latence ultra-basse, la 5G va permettre de nouveaux usages, promet Qualcomm, qui cite la XR (terme qui englobe la réalité virtuelle et la réalité augmentée) en temps réel et le jeu en streaming. Le fabricant ne précise pas les débits précis supportés en 5G par son modem. Il vante simplement une vitesse jusqu’à 20 fois plus importante que la 4G.
Qualcomm et les constructeurs Android ont d’autant plus intérêt à communiquer sur la 5G que l’iPhone ne serait pas compatible avant 2020. Si cela se confirme, les concurrents d’Apple ne manqueront pas de pousser cet argument en leur faveur, quand bien même les réseaux sont embryonnaires. La 5G vient de faire ses premiers pas en Corée du Sud et devrait arriver au Royaume-Uni dès l’année prochaine (l’opérateur EE prévoit de couvrir 16 villes).
Le Snapdragon 855 n’oublie pas la 4G, qui ne va pas être remplacée du jour au lendemain. En 4G (LTE Cat. 20), le modem Snapdragon X24 intégré peut atteindre jusqu’à 2 Gbit/s en download et 316 Mbit/s en upload. Quant au Wi-Fi, la plateforme est « prête » pour le Wi-Fi 6 (802.11ax), quatre fois plus rapide que le Wi-Fi 5 (802.11ac).
CPU et GPU
À l’instar de l’A12 d’Apple, le Snapdragon 855 est gravé en 7 nm, contre 10 nm pour les anciens. Cette nouvelle finesse de gravure permet d’améliorer l’efficacité énergétique de la puce. Le CPU du Snapdragon 855 est constitué de 8 cœurs Kryo 485 cadencés jusqu’à 2,84 GHz (+ 40 MHz par rapport au Snapdragon 845). Qualcomm annonce des performances jusqu’à 45 % supérieures.
Le GPU Adreno 640 est quant à lui jusqu’à 20 % plus puissant que le précédent Adreno 630. Il prend en charge les dernières technologies graphiques : Vulkan 1.1, HDR10+, décodage HEVC et VP9…
Cela va-t-il permettre de combler l’écart avec l’A12 des derniers iPhone qui a pris une bonne longueur d’avance ? Qualcomm a publié des graphiques montrant que le Snapdragon 855 ouvrait plus rapidement les applications et tenait mieux la charge que deux concurrents gravés en 7 nm, qui sont selon toute vraisemblance l’A12 et le Kirin 980 de Huawei. À vérifier.
AI, photo, lecteur d’empreintes…
Le Snapdragon 855 embarque également un système neuronal dédié à l’intelligence artificielle (une première sur une puce Qualcomm). Ce moteur AI est capable d’effectuer plus de 7 000 milliards d’opérations à la seconde. Un chiffre certainement pas pris au hasard, puisqu’Apple communique de son côté sur 5 000 milliards d’opérations par seconde concernant l’A12 Bionic.
Côté image, le nouveau système sur puce sait notamment prendre des vidéos en HDR10+ et enregistrer les photos en HEIF (comme l’iPhone). Le processeur d’images est par ailleurs jusqu’à quatre fois plus économe que l’ancien, un gain important alors que les smartphones se reposent de plus en plus sur lui pour améliorer les photos.
Enfin, il faut retenir que le Snapdragon 855 prend en charge le Qualcomm 3D Sonic Sensor, un lecteur d’empreintes digitales qui fonctionne sous l’écran. Ce système biométrique est censé être plus performant que les capteurs optiques, comme en utilise le OnePlus 6T, par exemple.
En parlant de OnePlus, le fabricant chinois a profité de la conférence de presse de Qualcomm pour annoncer que son futur smartphone phare bénéficiera du Snapdragon 855 et de la 5G. Alors que OnePlus s'est fait connaître pour ses appareils puissants mais abordables, la 5G va entraîner un surcoût significatif. Le CEO Pete Lau a déclaré à The Verge que la facture pourrait augmenter de 200 à 300 $, soit pas moins de la moitié du prix du OnePlus 6T. C'est pour cette raison que la marque va également continuer à sortir des smartphones uniquement 4G.