iPad Pro 2018 : pas de changement pour les définitions des écrans ?

Mickaël Bazoge |

Les nouveaux iPad Pro sont dans la nature, au moins dans les journaux de connexion de la plateforme analytique Appsee. Six modèles en tout ont été attrapés par la patrouille : les iPad8,1, iPad8,2, iPad8,3, iPad8,4, iPad8,5 et iPad 8,8. Des numéros de modèles qui correspondent aux révélations du début de semaine de 9to5Mac. Il manque cependant à l’appel les iPad8,6 et iPad8,71.

Concept iDropNews.

Appsee donne une autre information plus intéressante, puisqu’il s’agit des définitions en points de ces appareils. Celles-ci sont identiques aux iPad Pro actuels de 10,5 pouces (1 112 x 834 pour les iPad8,1 à iPad8,4) et de 12,9 pouces (1 366 x 1 024 pour les iPad8,5 à iPad8,8).

Les écrans des iPad étant @2x (4 pixels équivaut à 1 point), les définitions en pixels sont de respectivement 2 224 x 1 688 (10,5 pouces) et 2 732 x 2 048 (12,9 pouces). À la lumière de ces révélations, il est probable que la rumeur d’un iPad Pro de 11 pouces ne se réalisera peut-être pas. On peut aussi penser qu’avec des bordures plus fines et la disparition de Touch ID au profit de Face ID, l’encombrement des deux tablettes soit plus réduit qu’actuellement.


  1. Les iPad8,1, iPad8,2, iPad8,5 et iPad8,6 qui sont les versions Wi-Fi des futures tablettes, et les iPad8,3, iPad8,4 and iPad8,7 et iPad8,8 pour les moutures cellulaires. ↩︎

Lire les commentaires →

Sygic dans les roues de CarPlay

Mickaël Bazoge |

iOS 12 ouvre plus largement les portières de CarPlay aux éditeurs d’applications de navigation : Google Maps et Waze se sont récemment lancés à l’assaut de la plateforme à quatre roues d’Apple, et parmi les autres poids lourds du secteur, Sygic se signale aujourd’hui. La dernière mise à jour de l’app Car Navigation apporte en effet le support de CarPlay !

On retrouvera sur l’écran de sa voiture la représentation 3D des lieux, les limitations de vitesse, un assistant pour choisir la bonne voie. Sygic prépare son coup depuis un petit moment, en fait depuis le mois de juin. L’application est gratuite, mais ensuite il faut mettre la main à la poche pour en profiter (plusieurs achats intégrés et abonnements sont disponibles).

Lire les commentaires →

Les Pixel 3 repoussent les limites de la photographie informatisée

Nicolas Furno |

Avec les Pixel, Google a réussi à proposer des smartphones parmi les meilleurs en photographie, si ce n’est les meilleurs. Un an après sa sortie, certains journalistes considèrent toujours que le Pixel 2 fait mieux que les iPhone XS, ce qui montre bien au minimum que l’entreprise a réussi à proposer un excellent module photo. On attendait beaucoup du Pixel 3, son successeur présenté cette semaine et Google le savait. Que ce soit pendant sa conférence de présentation ou même sur son site, l’appareil photo est mis en avant en premier, ce qui trahit l’importance de cette fonction.

Contrairement à tous ses concurrents maintenant, Google a opté pour un appareil unique au dos. Là où certains en installent quatre différents, la firme de Mountain View conserve son approche originale, avec un seul objectif et un seul capteur au dos. Le matériel est d’excellente qualité, mais la vraie différence vient du logiciel. Le Pixel 3 compte encore plus que son prédécesseur sur la photographie informatisée (« computational photography ») et c’est sans doute le smartphone qui va le plus loin dans le domaine, bien plus loin que les iPhone de 2018.

Le site spécialisé DPReview a obtenu, outre une galerie de photos, quelques informations techniques exclusives de la part d’ingénieurs Google qui ont travaillé sur le Pixel 3. Ils apportent plusieurs idées nouvelles dans l’univers des smartphones et repoussent encore les limites de ce que la photographie assistée par ordinateur peut faire… on fait le point.

Les mouvements pour améliorer la qualité des photos

Plusieurs nouveautés introduites avec le Pixel 3 dépendent en fait d’une même idée. Comme l’iPhone XS Max, les smartphones de Google prennent en fait plusieurs photos à chaque fois que l’on appuie sur le bouton pour en prendre une. C’est ce qui a permis au géant de la recherche d’introduire le mode HDR+ il y a quelques années, équivalent du Smart HDR d’Apple, et c’est ce qui permet d’obtenir des photos bien équilibrées, même avec des conditions lumineuses difficiles.

Photo prise avec un Pixel 3, fournie par Google.

Google a conservé ce principe général sur le Pixel 3 et l’a amélioré sur deux points importants. Déjà, le smartphone prend plus de photos à chaque fois, jusqu’à quinze images qui sont combinées en une seule. C’est cinq de plus que le Pixel 2 et six de plus que l’iPhone XS qui compose chaque image de neuf clichés différents au mieux.

La vraie différence toutefois est ailleurs. Le Pixel 3 ne se contente pas de prendre quinze photos en variant les paramètres d’ouverture et de sensibilité, le smartphone profite des mouvements naturels de votre main pour améliorer la qualité de l’image en augmentant le nombre de pixels. Son capteur de 12 mégapixels ne peut pas produire une photo de 20 mégapixels, mais en bougeant légèrement l’appareil photo, on peut gagner des pixels sur tous les côtés. Par ailleurs, cela améliore la qualité en apportant la même quantité de lumière, non seulement à chaque pixel, mais aussi à chaque sous-pixel rouge, vert et bleu qui compose le pixel complet1.

Même si le smartphone est parfaitement immobile, cette technique est utilisée en sollicitant la stabilisation optique. Normalement, la stabilisation permet de compenser un mouvement involontaire en imprimant au capteur un mouvement inverse. Google a détourné cette fonction pour faire varier très légèrement la position du capteur et ainsi obtenir le même résultat : une photo avec une définition légèrement plus élevée, et surtout une meilleure qualité d’image.

Photo prise avec un Pixel 3, fournie par Google.

Cette technique n’est pas nouvelle et quelques appareils photo la proposent, comme le Sony A7R III ou encore le Pentax K-1. Néanmoins, le Pixel 3 est le premier smartphone à le faire et surtout, Google a amélioré l’idée de base à tel point que la fonction est constamment utilisée. Sur les appareils dédiés, c’était une option, voire un mode spécifique, et il était lié à des contraintes importantes pour obtenir un résultat correct. Du côté de Sony, par exemple, le système consiste en quatre prises différentes, avec une attente d’une seconde entre chaque, ce qui rend l’utilisation d’un pied obligatoire.

Rien de tel sur un smartphone, on s’en doute bien. Google combine nettement plus d’images et tout ce travail est effectué en une fraction de seconde seulement et à chaque fois que vous prenez une photo. Il n’y a pas un mode spécifique à activer et il n’y a aucune condition particulière, il est disponible en permanence pour améliorer chaque photo prise avec le Pixel 3.

Mais en utilisant cette fonction, l’équipe en charge de la photo a trouvé de nouvelles idées pour enrichir l’appareil photo du Pixel 3. En particulier, deux nouvelles fonctions dépendent directement de ce capteur en mouvement : le zoom haute résolution et le mode « Night Sight » pour les photos de nuit. Le premier permet d’obtenir un zoom numérique de bien meilleure qualité, équivalent d’après Google à un zoom 2x optique.

Exemple du zoom proposé par le Pixel 3, photos fournies par Google.

Un zoom 2x, c’est exactement ce que propose Apple avec le téléobjectif de ses iPhone. Le Pixel 3 pourra aller bien au-delà de ce niveau, mais les meilleurs résultats seront obtenus sur les plus petits niveaux de zoom. Sur l’exemple ci-dessus, on voit bien quelques défauts, notamment le long du bras du modèle, mais l’image reste mieux définie qu’un zoom numérique traditionnel. DPReview ajoute que des exemples montrés par les ingénieurs de Google étaient plus impressionnants encore, il faudra voir ce que cela donne à l’usage.

L’autre fonction ne sera pas disponible au lancement du Pixel 3, mais sera activée par une mise à jour ultérieure. Night Sight sera un mode spécifique, qui ne sera activé qu’à la demande et qui nécessite des conditions particulières. Contrairement au fonctionnement normal de l’appareil photo, il nécessite en effet de maintenir le smartphone immobile pendant une seconde ou deux après avoir déclenché.

Tout cela, pour un résultat spectaculaire : des photos dans le noir qui ressemblent à des photos prises en journée. Pour parvenir à un tel résultat, Google exploite la capacité du smartphone à prendre jusqu’à 15 photos pour en créer une seule, mais aussi sur les mouvements du capteur. La différence avec le mode HDR+ qui est actif en permanence, c’est que chaque cliché intermédiaire est pris plus lentement, jusqu’à un tiers de seconde à chaque fois. En les combinant toutes, le Pixel 3 obtient le résultat d’une pose de 5 secondes, mais condensée en un temps nettement plus réduit.

Selfie de base à gauche, selfie avec la caméra grand-angle et surtout le mode Night Sight à droite.

Les algorithmes de fusion de Google se chargent d’éliminer le flou, mais aussi d’éviter les effets d’images fantômes sur les sujets en mouvement. Le rendu final n’est pas forcément naturel, dans le sens où la photo sera plus lumineuse que ce que l’œil humain peut apercevoir. Mais l’idée de l’entreprise, c’est d’offrir une option dans les situations si sombres où l’on ne sortait plus du tout un appareil photo auparavant.

Toute cette mécanique des photos combinées en une et du capteur qui se déplace n’est pas réservée aux JPEG. Le Pixel 3 est le premier smartphone de Google à proposer un mode RAW directement dans l’appareil photo de base. Et contrairement au mode RAW d’un iPhone XS, le rendu n’est pas radicalement différent entre les deux. La firme de Mountain View parle de « computational RAW » et c’est a priori une première dans l’industrie, et pas uniquement pour les smartphones.

Le mode RAW devra être activé dans les réglages du Pixel 3 (capture écran d’une vidéo de MKBHD).

Comme pour le JPEG, l’idée est de combiner jusqu’à quinze images en une seule photo et de l’enregistrer en DNG, un standard pour le RAW. Grâce à cet assemblage, Google a de grandes ambitions, puisqu’elle promet des RAW de la qualité d’un reflex équipé d’un capteur APS-C. Pour vous donner une idée, le capteur d’un iPhone XS mesure 40,6 mm², là où un capteur APS-C tourne autour de 350 mm².

Pour le dire autrement, Google a réussi à obtenir la qualité d’un appareil photo dédié avec un capteur de smartphone huit à dix fois plus petit. En tout cas, c’est ce que l’entreprise promet et évidemment, les reflex conservent de nombreux avantages, à commencer par une optique bien meilleure, mais il n’empêche que le Pixel 3 a bien progressé dans ce domaine. Et le smartphone a aussi des arguments à faire valoir, comme sa connexion cellulaire qui permet de partager immédiatement une image, ou encore la possibilité de stocker toutes les photos originales gratuitement sur Google Photos.

Photo prise avec un Pixel 3, fournie par Google.

L’intelligence artificielle à la rescousse

Google a aussi amélioré les algorithmes d’apprentissage automatisé (« machine learning) qui sont également au cœur de l’appareil photo de son smartphone. Ils servaient déjà dans les Pixel précédents, mais leur rôle est plus que jamais prépondérant dans le nouveau modèle. En particulier, le mode portrait repose plus largement sur l’intelligence artificielle pour distinguer les différents plans.

À la base, Google utilise une fonction de son capteur, qui présente des pixels légèrement décalés, pour obtenir une évaluation des distances. C’est ce qu’Apple et tous les autres constructeurs font avec deux appareils photos distincts, mais à une échelle qui ne permet pas d’obtenir naturellement un bon résultat. C’est pourquoi le calcul nécessaire est encore plus important sur les Pixel, et avec cette troisième génération, il se base aussi sur des modèles d’apprentissage pour améliorer le rendu.

Prenez cet exemple donné par Google. Sur la gauche, vous avez un mode portrait effectué essentiellement à partir du décalage des pixels, avec une carte de profondeur basée sur la stéréoscopie. Sur la droite, le décalage sert toujours, mais il alimente un algorithme de détection qui a identifié le sujet et l’isole mieux de l’arrière-plan. Notez en particulier la barrière derrière l’enfant, elle est parfaitement floue avec l’intelligence artificielle, alors qu’elle est partiellement nette sur l’ancienne version.

Les algorithmes de Google détectent parfaitement les formes humaines, mais pas seulement. Cet exemple montre aussi que des progrès sont à attendre pour appliquer du flou uniformément sur l’arrière-plan derrière un objet, ou dans les trous entre premier et dernier plan. Notez la différence entre le bras de l’enfant et la cuisse, c’est totalement flou sur la version basée sur les nouveaux algorithmes, plus nette sur l’autre.

On pourrait dire qu’il s’agit toujours de formes humaines, mais ce dernier exemple devrait alors vous convaincre. C’est un sujet très complexe, puisque cet objet troué laisse voir l’arrière-plan, ce qui nécessite un détourage complexe. La version basée sur le décalage n’affiche pas un flou uniforme du fond, celle créée avec l’intelligence artificielle offre un rendu bien meilleur, plus proche de ce qu’un appareil photo dédié pourrait offrir.

Google a aussi repris l’idée de l’éclairage de portrait d’Apple, mais en l’utilisant un petit peu différemment. Pour rappel, l’idée est de simuler l’éclairage que l’on pourrait obtenir dans un studio sur les portraits. Avec les iPhone de 2017 et les suivants, on a quatre éclairages différents sur iOS et on peut passer de l’un à l’autre sur toutes les photos prises avec le mode portrait.

Sur le Pixel 3, il n’y a qu’un seul éclairage, mais il est appliqué systématiquement à tous les visages. Google nomme cette fonction « Synthetic Fill Flash », c'est-à-dire un flash artificiel chargé de « déboucher » les ombres ou de mettre en avant un visage pour un portrait. L’entreprise évoque l’équivalent généré par des algorithmes d’un réflecteur physique, utilisé par les photographes professionnels.

Photo prise avec un Pixel 3, fournie par Google. Cet exemple montre l’effet du flash artificiel du smartphone, appliqué automatiquement sur les visages.

Dans ce cas, l’intelligence artificielle est utilisée pour distinguer les visages du reste — c’est le même mécanisme que pour le mode portrait — et pour modifier leur éclairage. Les traitements ajoutent un petit peu de luminosité pour simuler un flash sans avoir à utiliser le flash physique présent au dos du Pixel 3. Cela fonctionne aussi bien avec la caméra arrière, que les deux devant.

Ce même mécanisme sert aussi à une nouvelle fonction de stabilisation vidéo sur la caméra avant. Le Pixel 3 analyse le flux vidéo et détecte les visages sur chaque image, pour garder la mise au point sur lui, plutôt que l’arrière-plan ou un autre objet. Cette nouvelle stabilisation réduit la taille de la vidéo, mais elle permet apparemment d’obtenir un rendu beaucoup plus fluide.

Pour finir sur le chapitre de l’intelligence artificielle, notons qu’elle sert encore pour les photos de nuit avec le mode « Night Sight ». Google utilise ses algorithmes avancés pour la balance des blancs, puisqu’il n’y a plus assez de lumière pour un mode automatique traditionnel. Le Pixel 3 va essayer d’estimer la meilleure balance des blancs pour obtenir un rendu aussi réaliste que possible… il faudra voir ce que cela donnera en conditions réelles.

Photo prise avec un Pixel 3, fournie par Google. Même sans le mode Night Shift, l’appareil photo devrait bien s’en sortir de nuit.

L’intelligence artificielle est au cœur de l’expérience et nous n’avons pas encore évoqué tous les cas de figure où elle est utilisée dans l’appareil photo du Pixel 3. La fonction « Meilleur cliché » qui suggère une meilleure photo dans la demi-seconde qui précède et qui suit la prise2 est basée entièrement sur des algorithmes chargés de vérifier si le sujet sourit, s’il ferme les yeux, etc. Même chose pour la mise au point intelligente, capable de suivre une personne en mouvement, ou même un objet, si vous le sélectionnez sur l’écran.

Les tests du Pixel 3 n’ont pas encore été publiés, nous ne savons pas encore ce que vaut cet appareil photo hors d’un environnement contrôlé par Google. Néanmoins, ces premiers éléments sont prometteurs et on voit que l’entreprise continue d’innover dans ce domaine. Apple a fait un grand pas en avant cette année en matière de photographie, mais ça ne sera peut-être pas suffisant pour tenir la distance…


  1. Le Pixel 3 n’a plus besoin de passer par l’étape de dématriçage, ce qui améliore mécaniquement la qualité des images. ↩︎

  2. Au passage, les ingénieurs de Google ont indiqué que la qualité de cette photo serait inférieure à l’originale, mais suffisamment bonne pour que la différence ne se voit pas. On verra si c’est bien le cas, mais on imagine/espère que la perte de qualité sera inférieure à celle que l’on connaît sur iOS, quand on change la photo principale d’une Live Photo. ↩︎

Lire les commentaires →

iPhone, iPad, Apple Watch et Android : les tarifs de reprise en occasion chez Apple

Florian Innocente |

Combien peut-on espérer d'Apple lorsqu'on veut revendre un ancien iPhone ou iPad, une Apple Watch ou même un smartphone Android ? Le tout avec l'intention d'utiliser la somme pour un nouvel achat en Apple Store.

La réponse se trouve dans une grille tarifaire mise à jour ce mois-ci et dont la précédente mouture datait de juin. Ces estimations sont aussi proposées via un petit formulaire à remplir en ligne. D'une saison à l'autre, ces prix sont ajustés, généralement à la baisse mais il arrive qu'ils remontent (un peu). Ce n'est pas le cas ici, ça l'est par contre pour les ordinateurs.

La reprise contre un crédit d'achat fait partie du programme GiveBack d'Apple, qui assure un recyclage du produit rapporté.

Un contact chez Apple nous a expliqué que le rôle de la Pomme se limitait à la collecte des appareils et à leur contrôle. C'est son partenaire Brightstar qui établit les grilles de tarifs. Les variations qui peuvent y être constatées découlent à la fois de l'ancienneté du produit et d'un historique sur ses conditions de récupération. En gros, si les contrôles qualité au moment de la collecte sont correctement effectués par Apple, et que l'appareil est conforme à l'état qu'en attend Brightstar, ce dernier pourra augmenter le montant de la reprise proposé au client lors de la mise à jour saisonnière du barème. Dans le cas des Mac, certains modèles sont (un tout petit peu) mieux repris aujourd'hui que cet été.

iPhone en bon état

Première nouveauté, l'iPhone X est entré dans la cote avec cette révision automnale. S'il est en bon état, comme les autres appareils de ce tableau, Apple vous en donnera 445 € pour le 64 Go et 500 € pour le 256 Go.

Les autres modèles ont perdu 15, 20 voire 40 € (sévère baisse pour l'iPhone 6S en 128 Go par exemple, qui est affiché 95 € au lieu de 135 € cet été).

En queue de peloton, les iPhone 5, 5s et 5c restent évalués à 25 €, qu'importe la capacité de stockage interne.

iPhone abîmés

Une cote existe aussi pour des iPhone qui ne sont plus au mieux de leur forme. Apple le décrit ainsi : « La valeur de reprise des appareils endommagés s’applique en cas de dommages au niveau de l’écran, du boîtier et des boutons. Les appareils doivent s’allumer et ne doivent présenter aucun signe visible de dommages causés par un liquide ».

Les iPhone en dessous du 7 ne sont plus éligibles, l'édition d'octobre de ce document ne contient que des prix pour les 7, 8 et X. Un seul exemple : un iPhone 7 Plus sera repris 20 € s'il est abîmé (peu importe son stockage) contre une fourchette allant de 210 € à 255 € s'il est en bon état.

Smartphones Android

Apple peut donner quelque argent lorsqu'on lui apporte des appareils d'autres plateformes. Les switchers sont une part importante de la clientèle des iPhone. Le tableau ne recense que des modèles parmi les plus populaires. Si on a autre chose, direction le devis en ligne.

Cet automne, la liste s'est enrichie de nouvelles références : Pixel 2, Xperia XA Ultra, Huawei P20/Mate9 Pro et des Galaxy S9. Les BlackBerry sont toujours de la partie, avec les modèles Priv et le Passeport.

Un Samsung S9, celui sorti cette année, sera repris 315 € et 349 € pour le grand modèle Plus. Ce sont les BlackBerry qui valent le moins aux yeux d'Apple : 25 € seulement, le prix d'une grosse BD.

iPad

Il n'y a pas de cote pour les tablettes endommagées, on part du principe qu'elles sont apportées en bon état de fonctionnement, notamment leur écran le bouton Home et le châssis (un coin enfoncé peut impliquer des dégâts à l'intérieur — la batterie pour ne citer qu'elle — étant donnée la densité de ces appareils).

Tous les modèles, depuis l'iPad Pro jusqu'au premier mini, sont listés. Tous ont perdu quelques plumes. Pour donner une idée de l'écart des tarifs, le 12,9" est repris entre 230 et 270 € selon qu'il est Wi-Fi ou 4G (c'était 295 € et 325 € cet été) tandis que l'iPad mini 1 vaut entre 35 et 40 € au lieu de 40 et 50 € en juin.

Les propriétaires d'iPad le savent, si ces tablettes sont bien entretenues elles peuvent durer très longtemps. Même sans avoir le tout dernier iOS installé, on peut s'en servir pour quantité de choses, quitte à ce que ce soit un peu poussif. Exemple personnel : un iPad 3, le premier à écran Retina, sert toujours pour Netflix, Molotov, Minecraft et des jeux type Toca Boca. Ce qui contribue à relativiser encore l'attrait de ces tarifs.

Apple Watch

Les Series 3 ont été ajoutées à la grille, ne cherchez pas en revanche les modèles or ou les céramiques, ils n'y sont pas. Un point à souligner : Apple ne reprend pas le chargeur à induction vendu avec ces montres. Tant mieux, il continuera de servir avec le modèle acheté dans la foulée.

Les Series 3 sont reprises 130 € en finition aluminium, 175 € pour les alu compatibles 4G et 195 € pour les modèles acier. Tout en bas de la liste, le modèle d'origine est repris au mieux 40 €. Autant le garder comme objet de collection, au titre de premier représentant d'une nouvelle ligne de produits chez Apple.

Ces tarifs de reprise sont souvent dissuasifs, on tentera d'abord sa chance auprès de canaux plus classiques comme les sites d'annonces spécialisés ou non.

Ensuite, faut-il toujours chercher à revendre ? Tout comme un iPad peut se transmettre d'utilisateurs en utilisateurs, un iPhone est tout sauf un produit rapidement obsolète, contrairement à une mauvaise image tenace. Un iPhone 5 ou 5c repris 25 € par Apple feront des heureux moyennant un simple changement de batterie.

Même une Apple Watch de toute première génération peut encore servir si l'on fait abstraction des attraits — bien réels — de la dernière génération (lire Pourquoi passer de l'Apple Watch 2015 à la Series 4).

Ces barèmes ont quand même un mérite, ils peuvent servir de référence pour établir son propre tarif avant de partir en quête d'un acheteur.

Lire les commentaires →

Un étui transparent signé Apple pour l’iPhone XR

Mickaël Bazoge |

Apple n’oublie jamais d’accompagner le lancement de nouveaux appareils avec des étuis maison. Ça n’a pas loupé avec l’iPhone XS et XS Max, pour lesquels on peut claquer quelques dizaines d’euros dans des coques de toutes les couleurs, en silicone et en cuir. L’an dernier, avec l’iPhone X, le constructeur a même lancé un étui folio aussi sympathique que chérot.

L’iPhone XR sera l’occasion pour Apple de se lancer dans un nouveau modèle d’étui transparent. Il en est fait mention dans les communiqués de presse de certains pays (au Canada, mais pas en France). Ce nouvel accessoire est encore bien mystérieux, mais si l’on devait deviner, on parierait sur une coque en plastique. Toujours bien renseigné, 9to5Mac partage l’image de cette coque (ci-dessus).

Rien d’exceptionnel en somme, mais cette protection aura le mérite de ne rien cacher du design et de la couleur du smartphone. Comme les autres étuis cuir et silicone des autres iPhone (à l’exception du Folio), cette coque transparente ne protègera pas l’écran et il y a une large ouverture en bas pour faciliter les gestes. Au Canada, ce nouvel étui s’affiche à 55 $CA, soit environ 36 €. L’iPhone XR sera en précommande le 19 octobre.

Lire les commentaires →

Pocket 7 lit à votre place les articles que vous avez archivés

Florian Innocente |

En plus d'une interface refaite de neuf, la grosse mise à jour de Pocket sur iOS fait la part belle à sa fonction audio. Pour ceux qui veulent écouter, plutôt que lire, les articles trouvés sur le web, et archivés pour les consulter plus tard.

Vous partez courir, vous faites de la gym vous cuisinez, vous n'avez pas envie de lire sur votre téléphone ce matin… ? Il y a plusieurs cas de figure où l'on peut préférer que l'app lise ces articles pour vous.

Pocket savait déjà le faire, mais avec cette version 7, le logiciel s'appuie sur Polly, un service d'Amazon de transcription du texte vers l'audio. Ce qui signifie aussi qu'en l'absence de connexion réseau, la fonction deviendra indisponible. Sauf si la coupure est brève et que la lecture a été déjà lancée. Une lecture audio hors-ligne est prévue dans un second temps ainsi qu'une skill Alexa pour faire la même chose depuis une enceinte Amazon Echo.

Quant à l'interface du logiciel, elle a été remaniée pour mettre en avant cette disposition. Une icône de casque apparaît dans les articles pour lancer l'écoute ainsi que dans la liste générale pour basculer dans une toute nouvelle vue qui fait ressembler Pocket à un lecteur de podcasts. Un carrousel avec les articles surplombe les contrôles de lecture et son réglage de vitesse. On passe d'un sujet à l'autre bien plus vite et plus facilement qu'avant.

La nouvelle interface de lecture audio des articles et les habituels réglages de présentation (taille du texte, couleur de fond, police de caractère…)

Quant à la synthèse vocale (il y a deux voix, une masculine et une féminine), elle est meilleure que la précédente utilisée tout en demeurant monocorde et mécanique. On se voit mal passer un long moment en sa compagnie mais ça peut dépanner. Les voix anglophones qui se déclenchent automatiquement en présence d'un texte en anglais sont plus naturelles.

Autre remarque, certains articles, pourtant correctement stockés dans Pocket, ne sont pas compatibles avec cette lecture. À part leur absence dans l'interface audio, rien ne permet de les repérer à l'avance et de comprendre pourquoi.

Pocket est une app amplement utilisable gratuitement avec quelques fonctions supplémentaires accessibles moyennant un abonnement.

Lire les commentaires →

Xiaomi Mi 8 et Pocophone, des smartphones trop beaux pour être vrais ?

Stéphane Moussie |

Depuis le 22 mai, Xiaomi n’est plus un fantasme en France. Plus besoin de les importer ni de passer par des sites spécialisés, les smartphones du fabricant chinois sont en vente à tous les coins de rue. Xiaomi a en effet noué des partenariats avec les principaux distributeurs hexagonaux : Amazon.fr, Fnac, opérateurs, grandes surfaces… Mieux que ça, la marque a même ouvert deux Mi Store où elle commercialise ses multiples produits.

Inauguration du premier Mi Store à Paris en mai. Image Xiaomi.

Le quatrième fabricant mondial de smartphones, derrière Apple, pourrait vite devenir incontournable en France, au détriment de Wiko et Archos. Car non content de bénéficier d’une large distribution, il propose des smartphones particulièrement attrayants à des prix plancher.

Rendez-vous compte, le Snapdragon 845, la puce la plus puissante de Qualcomm, celle utilisée par le Galaxy S9, fait partie du Pocophone F1 vendu seulement 359 €. Y aurait-il anguille sous roche ?

Les forces en présence

Avant de nous intéresser au Pocophone F1 et à l’autre modèle phare de Xiaomi, le Mi 8, un coup d’œil sur la gamme. Il y a onze modèles différents (en incluant le Pocophone F1) concentrés entre 119 € et 499 €.

La majorité est en fait vendue moins de 300 €, et la différence de prix entre certains modèles est de 20 € seulement. Un comparateur, comme en propose Apple avec l’iPhone, ne serait pas du luxe pour distinguer facilement le Redmi 5 à 139 € du Redmi 6 à 159 € (le second a un double appareil photo, un écran plus petit et un processeur plus rapide, notamment).

Pas facile de s’y retrouver dans ce peloton, d’autant que les tailles d’écran varient sans logique apparente et que les processeurs ne viennent pas tous du même fournisseur.

Quoi qu’il en soit, pour le profane comme l’initié, Xiaomi a deux modèles phares. À 499 €, le Mi 8 représente tout simplement « le meilleur de Xiaomi » : Snapdragon 845, écran AMOLED 6,2", double appareil photo, coque en verre…

Pocophone F1 et Xiaomi Mi 8

Lancé plus récemment, le Pocophone F1, qui inaugure une nouvelle marque encore plus concurrentielle, mise quant à lui sur les performances à prix d’ami, à savoir 359 € ou même moins dans certaines boutiques. Ses principaux atouts sont son processeur Snapdragon 845 et sa batterie de 4 000 mAh.

Pour mettre les choses dans le contexte, à 499 € chez Apple, on n'a… rien. L’iPhone 7 qui joue le rôle d’entrée de gamme démarre à 529 €. En réalité, si on sort de l’Apple Store, l’iPhone 6s est toujours en vente à 419 € et l’iPhone SE est à 309 €.

Dans l’univers Android, le Mi 8 est en concurrence directe avec le OnePlus 6 que nous avions testé précédemment et est moins cher que les vedettes que sont le Huawei P20 Pro et le Galaxy S9, même si leurs tarifs ont considérablement baissé depuis leur sortie.

Un design déjà vu et une bonne fabrication

De face, le Mi 8 et le Pocophone se ressemblent beaucoup. Leur écran fait quasiment la même taille (respectivement 6.21“ et 6.18”) et ils ont une encoche identique… à celle de l’iPhone X. De dos aussi, le Mi 8 rappelle l’iPhone X, avec son double appareil photo vertical et sa plaque de verre.

Ce n’est pas un clone non plus. Quand l’iPhone X utilise de l’acier inoxydable pour son pourtour, le Mi 8 emploie de l’aluminium, et son dos est légèrement incurvé, à la manière d’un Galaxy S, ce qui est assez agréable en main. Il s’agit dans tous les cas d’un bel appareil bien fini.

iPhone XS et Mi 8

Le Pocophone est moins raffiné, ça se voit et ça se sent immédiatement à cause de sa coque en plastique. Cependant, cette coque n’est pas forcément un mal. En cas de chute, il y aura moins de dégât qu’avec du verre. Sa fabrication est somme toute correcte, mais le Honor Play peut faire valoir un dos en métal pour moins cher.

Ce qui ne se voit pas et qui est une différence significative avec les concurrents plus chers, c’est la résistance à l’eau. Ni le Pocophone ni le Mi 8 n’en bénéficient. Il s’agit sans nul doute d’un point sur lesquels les futures versions sont amenées à s’améliorer.

Pocophone et Mi 8
Port USB-C pour les deux. Le Pocophone a une prise jack sur la tranche supérieure. Le Mi 8 n’en a pas.

Et puisque l’on parle d’absences, le Pocophone n’a ni NFC (pas de paiement mobile, donc) ni prise en charge de la bande des 700 MHz, utilisée en France par Free Mobile et dans une moindre mesure Bouygues Telecom. La NFC et les 700 MHz ne manqueront pas à tout le monde, mais il est impératif de connaître ces lacunes pour éviter de se retrouver le bec dans l’eau si l’on est chez Free Mobile ou si l’on utilise Paylib ou autre.

Des performances excellentes

Le Mi 8 a un écran OLED 6,21" affichant 1 080 x 2 248 pixels, soit une résolution de 402 ppp. Le Pocophone a lui aussi un écran 1 080 x 2 248 pixels (403 ppp), mais coût oblige, il s’agit d’une dalle LCD.

Pocophone, Mi 8 et iPhone XS (avec un film de protection)

L’écran du Pocophone est moins saisissant que celui du Mi 8, mais il ne démérite pas pour autant. Les deux offrent une très bonne qualité d’affichage, à condition d’aller faire un tour dans les réglages dédiés pour sélectionner le mode « par défaut » (qui n’est pas activé par défaut, malgré son nom) afin d’avoir un rendu des couleurs plus juste — autrement les écrans, spécialement celui du Pocophone, tirent vers le bleu.

Les performances sont tout autant réjouissantes. Sans surprise, avec un Snapdragon 845 et 6 Go de RAM, rien ne résiste aux deux smartphones, qui chauffent peu même en usage intensif.

C’est là où se situe l’intérêt du Pocophone : on peut s’offrir un smartphone taillé pour les gros jeux mobiles sans vider son compte en banque. Il est plus agréable de jouer à PUBG Mobile sur le Pocophone que sur l’iPhone 7 qui a un écran riquiqui à côté.

L’autonomie est, elle aussi, excellente. Le Mi 8 et le Pocophone, respectivement équipés d’une batterie de 3 400 mAh et 4 000 mAh, tiennent bien un jour et demi en utilisation courante, voire un peu plus pour le modèle qui a la batterie la plus grosse. Pas de recharge sans fil, en revanche.

La photo ne déçoit pas non plus. Ce n’est pas aussi bien qu’un iPhone XS, certes, mais ce n’est pas le même prix non plus. Le Mi 8 a un double appareil avec grand angle 12 MP f/1.8 et téléobjectif 12 MP f/2.4. Le Pocophone à quant à lui un capteur principal 12 MP f/1.9 plus un secondaire 5 MP f/2.0.

Dans les environnements lumineux, les smartphones produisent tous les deux des photos satisfaisantes, même si on aimerait un peu plus de détails et de contraste. Ça se gâte en basse luminosité, spécialement pour le Pocophone qui a plus de mal à faire le point.

iPhone 7 / Xiaomi Mi 8 / Pocophone F1
iPhone 7 / Xiaomi Mi 8 / Pocophone F1
iPhone 7 / Xiaomi Mi 8 / Pocophone F1
iPhone 7 / Xiaomi Mi 8 / Pocophone F1

Et toujours sur le Pocophone, avant de prendre la moindre photo, il y a une manipulation indispensable à faire : désactiver le filigrane. Xiaomi a en effet la drôle d’idée d’apposer par défaut un watermark « Pocophone, Shot on Pocophone F1 » sur chaque photo prise. Si c’était la seule bizarrerie logicielle, passe encore, malheureusement ce n’est pas le cas…

Une surcouche médiocre

Les deux smartphones tournent sous Android 8.1 Oreo à l’heure de l’écriture de ces lignes. La mise à jour vers Android Pie est promise d’ici la fin de l’année — le OnePlus 6 l’a déjà reçue, lui.

Ils disposent aussi tous les deux de la surcouche maison MIUI (version 9.6 actuellement), dans une version un peu spéciale pour le Pocophone, qui comprend notamment un tiroir d’applications.

Pocophone
Mi 8

Dans les deux cas, la surcouche est médiocre. L’esthétique peut se discuter, c’est une question de goût après tout — personnellement, je trouve que les icônes vraiment très simples et le reste font cheap. Magie d’Android, si on n’apprécie pas l’interface de base, on peut changer de thème ou même plus globalement de design grâce à un autre launcher.

Sauf qu’il faut toujours se cogner les réglages MIUI, parsemés de coquilles, qui s’apparentent à un vrai fouillis. Vous voulez modifier le code de déverrouillage ? Il faudra déjà désactiver le code puis en recréer un nouveau (heureusement que j’ai trouvé ce tuto, sinon je serais encore en train de chercher dans les réglages).

Le Pocophone et le Mi 8 intègrent un centre de sécurité (qu’on ne peut pas désinstaller) dont il vaut mieux se tenir à l’écart, si on veut y rester, en sécurité. Outre faire des choses inutiles, comme vider les caches et libérer la RAM, ce qu’Android sait très bien faire tout seul quand il y a besoin, cette application affiche des publicités en son sein.

Des publicités au sein de l’application Sécurité.

La présence de publicité n’est pas véritablement une surprise. Lors de la première configuration, le système demande si on préfère de la publicité ciblée ou non. Si on décoche la case, la pub n’est pas ciblée, mais il y a quand même des bannières. Pour l’instant, j’en ai rencontré seulement dans l’app Sécurité. Cependant, Xiaomi peut très bien l’étendre à d’autres parties de sa surcouche, comme il l’a fait récemment dans certains pays en ajoutant des bandeaux aux réglages.

Cette nuisance se double d’une politique de confidentialité pour le moins ouverte vers l’extérieur. Avant d’utiliser pour la première fois certaines fonctions du centre de sécurité, si vous cliquez trop vite sur « OK », les noms de vos dossiers et de vos applications seront envoyés à des entreprises tierces (Avast, Tencent, Cheetah Mobile…).

Autre particularité logicielle qui n’est pas en faveur du Mi 8 et du Pocophone, une prise en charge du DRM Widevine au niveau 3 seulement. Ça signifie concrètement qu’on ne peut regarder de vidéos en HD sur Netflix, myCanal ou Molotov, ces services demandant une compatibilité Widevine L1 plus sécurisée pour les contenus. Plus que dommage d’avoir un grand et bel écran et d’être limité à une définition SD sur des services vidéo importants…

Tout n’est pas à jeter dans MIUI. La possibilité de créer deux « espaces » (bureaux) distincts est utile pour séparer ses applications professionnelles et personnelles — d’autant que les smartphones sont double SIM.

Pour conclure

Du bon matériel en partie gâché par du logiciel douteux, c’est le bilan que laissent les deux smartphones phares de Xiaomi. Sur l’essentiel — écran, performances et photo —, le Pocophone et le Mi 8 assurent.

Pocophone et Mi 8

Mais pour proposer cet équipement à prix plancher, Xiaomi fait des compromis très discutables. Le Pocophone fait l’impasse sur deux éléments (paiement mobile et prise en charge des 700 MHz) quasiment indispensables pour certains utilisateurs.

Et puis il y a la surcouche, brouillonne et contenant de la pub, qui fait tache. Même pour le client Apple qui est prêt à faire des efforts pour passer sur Android au vu des tarifs alléchants, cette surcouche risque d’être un obstacle infranchissable.

Autour de 500 €, je préfère le OnePlus 6, au système plus propre et mis à jour plus rapidement vers les nouvelles versions d’Android. Quant au Pocophone, à moins de jouer beaucoup, autant opter pour le Galaxy A8 plus équilibré qui est au même prix.

Au bout du compte, les smartphones de Xiaomi sont convenables, à condition de savoir où l’on met les pieds. Le fabricant chinois pousse ses concurrents à mieux armer leurs appareils sur le plan matériel. Espérons qu’il soit poussé pour sa part à améliorer son logiciel.

Lire les commentaires →

Pages