Apple a amené un autre petit changement à l'interface d'iPhone OS 4 (lire aussi Troisième bêta pour iPhone OS 4 et nouvelle fonction). Il concerne la manière dont on supprime les icônes d'applications dans une nouvelle liste qui affiche celles qui ont été précédemment lancées. Une sorte "d'Eléments récents" à la manière de Mac OS X.
Pour évacuer rapidement ces icônes, il suffit d'appuyer un moment sur l'une d'entre elles pour qu'apparaisse le symbole rouge sur toutes les autres, et on les supprimera alors d'une tap rapide sur chacune.
L'article a été actualisé dans l'explication de cette nouvelle fonction
Deux jours durant, 150 Lyonnais(es) ont découvert l'iPad… sous l'oeil attentif d'ergonomes. L'initiative, probablement inédite en France, était organisée par Altics et Kreactive Technologies. Le premier est une agence spécialisée dans le conseil Internet. Elle aide les entreprises à améliorer leurs outils de communication sur le réseau (site, newsletter…) en analysant le comportement d'utilisateurs confrontés à une interface ou au contenu d'une page. Le second a notamment réalisé des applications iPhone (celles par exemple du quotidien Le Parisien) et propose une régie pub pour mobiles.
Pendant 10 à 15 minutes - cela reste court pour bien appréhender l'iPad mais - chacune de ces personnes manipulait la tablette, essayait Safari, l'album photo, des jeux, l'application Paris Match, France 24, etc. Les profils étaient très variés : enfants, étudiants, personnes plus âgées, avec ou sans expérience informatique ou de l'iPhone. Et chacun d'être invité à réagir en direct au gré de ses découvertes et des questions des ergonomes.
Installés derrière un miroir sans tain, nous avons pu observer et écouter les réactions de quelques-unes de ces personnes. Parmi ceux que nous avons pu suivre, aucun n'était équipé d'un iPhone ou d'un iPod touch.
En tout premier lieu, il était frappant de constater la facilité avec laquelle tous se saisissaient de l'iPad. Il y avait bien sûr quelques interrogations sur le fonctionnement de telle ou telle fonction, mais rien de comparable à ce qu'aurait donné le même test devant un Mac ou un PC, avec leurs claviers, souris et interfaces à multiples tiroirs.
Une absence d'appréhension secondée par une grande curiosité devant cet appareil largement médiatisé, mais que peu de personnes ont encore vu en France. Tous ne seront pas clients du produit, mais le premier contact fut à chaque fois très bon, par son design, son écran et la réactivité de son interface. "C'est clean, c'est léché, il n'y a rien en trop, ils ont épuré au maximum pour se concentrer sur les fonctions" observait un jeune homme que l'on devinait d'obédience PC.
"On ne se pose pas de questions, on comprend tout de suite" s'exclamait le même devant une application de dessin tandis qu'une jeune femme trouvait épatant de faire défiler les pages web directement avec le doigt, sans autre intermédiaire. Elle s'étonnait aussi de l'impression de réalisme procurée par un jeu d'adresse - Labyrinth 2 HD - "On a vraiment la sensation d'un vrai jeu".
Une tablette que l'on tient à pleines mains et qui induit dès lors un nouveau rapport à la machine, "On s'identifie à l'objet, on le tient comme un livre, on voit d'ailleurs la page qui tourne" commentait un utilisateur. Mais tout agréablement surpris qu'il était, il disait préférer son ordinateur "C'est pratique, c'est rapide, c'est super, mais je préfère avoir quelque chose avec lequel je peux faire ce que je veux et que je peux customiser". Une femme d'une quarantaine d'années se disait elle aussi séduite, mais regrettait l'absence d'un vrai clavier physique.
Pour Olivier Marx, Directeur et fondateur d'Altics, l'iPad ouvre une nouvelle ère informatique… et de sérieuses opportunités pour les sites marchands. Car c'est aussi l'objectif de cette étude, analyser les comportements, la relation à l'objet et le traduire sous la forme de futures interfaces. En résumé, présenter mieux pour vendre plus.
"Les sites d'e-commerce devront réfléchir à de nouvelles interfaces, on ne pourra pas se contenter de proposer son site web à l'identique, il faudra créer des applications sur mesure, avec une interface qui tienne compte de cette manière d'interagir avec l'écran."
D'autant que l'acte d'achat, que l'on soit assis devant son ordinateur ou calé dans son canapé, iPad sur les genoux, ne sera peut-être pas le même. On peut imaginer une notion de plaisir supplémentaire, entretenue par cette proximité avec l'objet que l'on peut en outre consulter et partager entre ami(e)s. Charge aux vendeurs de pousser dans ce sens avec des interfaces faciles à parcourir et des objets mieux mis en valeur que par de simples vignettes repiquées du site web.
Olivier Marx s'amusait ainsi de retrouver chez ces cobayes ce geste machinal de tourner des "pages" sur leur iPad "Quand on sonde des gens à propos d'un catalogue dont on doit d'améliorer le contenu, ils ont ce même comportement de feuilleter rapidement, l'iPad redonne une certaine matière à quelque chose qui à l'origine en est dépourvu".
Un livre blanc devrait prochainement faire la synthèse de cette étude grandeur nature (Altics a mis en ligne une vidéo en attendant sa publication).
MacBidouille a répondu à la question que tout le monde se posait à savoir si l’iPad 3G vendu aux États-Unis fonctionne bel et bien sur les réseaux français. La réponse est oui.
Le seul problème à l’heure actuelle est de trouver une carte microSIM. Ces dernières ne sont pas encore utilisées par les opérateurs en France. MacBidouille a donc découpé une carte SIM afin de la faire tenir dans un emplacement microSIM. L’opération s’est bien passée et l’iPad s’est connecté sans problème au réseau SFR.
Si vous avez l’occasion d’aller aux États-Unis, vous pouvez donc revenir avec un iPad 3G dans vos bagages. Il fonctionnera sans problème et vous pourrez souscrire à une offre de SFR, Orange ou Bouygues lorsque la tablette d’Apple sera officiellement commercialisée en France.
Ces derniers temps, Steve Jobs est très bavard par courriel, enfin à supposer que cela soit vraiment lui qui réponde aux courriels en question, et non un imposteur… Quoi qu’il en soit, Danny Sullivan aurait envoyé un mail au patron d’Apple pour se plaindre de la taille des mises à jour d’iTunes. À chaque mise à jour, il faut compter au bas mot 90 Mo. Reste qu’à l’heure du web 2.0, ce n’est pas grand-chose.
Avec son style inimitable, Jobs aurait répondu : «C’est un peu près la taille d’un album téléchargé. Ce n’est pas si gros». Dernier détail hyper important : le courriel a été envoyé depuis un iPad.
Jobs aurait récemment répondu à un autre mail dans lequel il confirmait que la prochaine version d’iPhone OS permettrait de gérer les notes avec MobileMe. Pas vraiment une surprise, il l’avait annoncé lors de la présentation d’iPhone OS 4.0
Quelqu’un se dévoue pour lui envoyer un courriel au sujet des performances d’iTunes qui sur ce point n’a rien à envier à Flash ?
Apple s'est bien amusée aux dépends de Microsoft avec ses pubs Get a Mac mais elle semble moins goûter les (fausses) pubs réalisées à ses dépends et passées en prime time à la télé américaine.
L'actrice et humoriste Ellen DeGeneres qui anime une émission quotidienne s'est ainsi confondue en excuses (amusées) pour avoir montré la veille un clip réalisé par ses soins où elle jouait à l'utilisatrice passablement empruntée avec le clavier de son iPhone. Rien de méchant, mais Apple s'en est émue auprès de DeGeneres.
A croire qu'elle craignait que ce clip, qui se termine sur son logo, puisse, une fois lâché sur Internet, être pris au sérieux malgré le ton tout en exégarations. Car personne ne s'est jamais emmêlé les doigts avec le clavier virtuel d'un iPhone, c'est bien connu.
Plusieurs médias américains dont CNET vont officiellement demander à ce que le mandat de perquisition qui a permis la saisie des matériels informatiques du rédacteur de Gizmodo auteur de l'article sur l'iPhone 4G soit rendu public.
CNET explique vouloir savoir, par la nature de ce mandat, si le juge qui a autorisé cette perquisition considérait le salarié de Gizmodo comme un journaliste ou non. Dans le premier cas, cette opération policière n'avait pas lieu d'être, en vertu de lois protégeant les sources des journalistes. Et cela peut se traduire par des amendes et versement de dommages et intérêts.
Le contenu de ce mandat, toujours selon la loi, aurait déjà dû être rendu public, mais il est toujours placé sous le sceau de la confidentialité. Même le document qui instaure cette confidentialité n'a pas été produit. CNET, Wired.com et une association vont ainsi rédiger une demande formelle d'accès à ces documents. Ils se sont attachés les services d'un cabinet d'avocats qui avait notamment travaillé sur une affaire d'écoutes illégales de la part d'AT&T.
La semaine dernière, une étude publiée par AdMob affirmait qu’aux États-Unis, les téléphones équipés d’Android sollicitaient désormais plus ses serveurs que l’iPhone. De là à dire que les téléphones sous Android sont plus nombreux sur la toile que les terminaux d’Apple, il n’y a qu’un pas que beaucoup ont franchi à tort.
L’affaire est plus complexe que cela. À son tour, Chitika vient de faire paraitre une étude dans laquelle elle affirme le contraire. Selon cette régie publicitaire, l’iPhone est encore devant avec un rapport de 2 contre 1. Cependant, elle note que Google rattrape petit à petit son retard. En janvier, ce même rapport était de 3 contre 1.
Pourquoi une telle différence ? Les affichages publicitaires d’AdMob sont pour la plupart générés dans les applications alors que Chitika se base sur les impressions réalisées via des pages web. L’approche de cette dernière est beaucoup plus juste. Il suffit qu’AdMob soit en perte de vitesse auprès des développeurs iPhone et gagne du terrain sur Android pour constater des écarts importants sans que le rapport de force ait forcément changé entre iPhone et les téléphones Google.
Les chiffres les plus fiables sont sans doute à mettre à l’actif de comScore ou de Net Applications qui analysent le trafic d’un grand nombre de sites web. Cependant, comme le montraient les dernières statistiques de ComScore, il est indéniable que Google gagne petit à petit du terrain…