L'iPad s'installe chez Amazon France et T-Mobile Allemagne

Florian Innocente |

La filliale allemande de l'opérateur T-Mobile a un temps affiché toute la gamme d'iPad sur son site web, même les modèles vendus sans équipement 3G. Une page qui n'est restée en ligne que quelques minutes avant d'être retirée. Y figuraient également des tarifs en euros de la tablette. De parfaits décalcomanies des prix américains, mais tant que rien d'officiel ne sera annoncé sur ce point pour les pays européens, le doute subsistera.

La même apparition s'est produite sur certains sites d'Amazon, des tarifs y identiques y sont apparus un temps. Cependant la boutique en ligne reste sur les starting-blocks, la tablette d'Apple y est toujours affichée, par exemple sur Amazon France qui livre tout le descriptif du produit, excepté son prix…

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via setteB.it

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Quel prix pour l'iPad en France ?

Christophe Laporte |

À partir de quel prix sera vendu l'iPad en France ? La question est sur toutes les lèvres ou presque. Aux États-Unis, le modèle de base est vendu 499 $.

Si l'on prend en compte le taux de change du jour, il serait vendu 375 € HT, soit 426 €. Mais avec Apple, mieux vaut ne pas y compter.

Aux États-Unis, le prix de l'iPad Wi-Fi équivaut à celui de 2 iPod classic 160 Go. Si on fait une bête multiplication par deux (à partir du prix HT) avec le prix du Classic en France, il serait vendu 458 €.

Pour le modèle 32 Go, les éléments de comparaison sont plus simples. Il équivaut au prix du Mac mini. Celui-ci est vendu en France 549 €. Dans les deux cas, le taux de change est assez similaire. En toute logique, l'iPad haut de gamme devrait se situer aux alentours des 640/650 €.

Si l'on prend les mêmes critères en compte, l'iPad 3G+Wi-Fi devrait coûter 570/580 € dans sa version 16 Go, 660/670 € dans sa version 32 Go et 750/760 € dans sa version 64 Go.

Connaissant Apple, il est possible qu'elle s'accorde des marges plus ou moins importantes en fonction des modèles. Enfin, un élément pourrait changer légèrement la donne : la taxe sur la copie privée qui pourrait rendre l'iPad un peu plus cher.

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Publicité : petits arrangements avec Flash sur l'iPad

Florian Innocente |

Cherchez l'erreur, entre l'une des photos d'écran de l'iPad qui tourne sur la page d'accueil du site d'Apple et la page correspondante sur le site du New York Times. Si l'on ne croit que ce que l'on voit, alors l'iPad supporte Flash comme le prouve la photo des parasols, issues d'un diaporama créé avec l'outil d'Adobe.

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Évidemment, il s'agit d'un montage (le gros bloc de pub Google Ads sur la droite a d'ailleurs lui aussi disparu). Mais c'était plus joli avec que sans. Comme en témoigne la lecture de la même page avec Safari Mobile sur l'iPhone et qui, à l'endroit prévu pour ces photos, invite à télécharger le plug-in Flash.

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via AI

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Amazon, Apple, Jobs et Mossberg

Arnaud de la Grandière |

Walt Mossberg, le monsieur high tech du Wall Street Journal, était bien évidemment présent lors du special event qui a dévoilé l'iPad. Steve Jobs est allé à sa rencontre à l'issue de la présentation, car Mossberg avait précédemment conclu, à l'annonce que l'iPad coûterait moins de 1000 dollars, que "ça voulait dire $999 en langage codé". Jobs voulait avoir la réaction de Mossberg au tarif substantiellement moins élevé.

Le journaliste en profite pour lancer une interview impromptue, notamment pour comparer l'iPad au Kindle : si l'iPad dispose d'une autonomie de 10 heures, l'écran e-ink du Kindle lui permet de tenir… 7 jours ! Jobs ne manque pas d'arguments : « Personne ne lit pendant 10 heures… vous allez bien finir par le brancher tôt ou tard ».

Egalement interrogé sur les différences tarifaires entre le Kindle Store et l'iBooks Store (la rumeur dit que les iBooks coûteront $14,99, soit $5 de plus que leur pendant sur le Kindle Store), Jobs déclare que « les éditeurs diffèrent la publication chez Amazon, ils n'en sont pas contents », et que « les prix seront identiques », bien qu'on ne sache s'il s'agira de la résultante d'une baisse chez Apple… ou d'une hausse chez Amazon.

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iPad : l'ordinateur "Pour les nuls" ?

Florian Innocente |

L'iPad n'est-il qu'un gros iPod touch ou va-t-il poser les bases d'un nouveau rapport à l'informatique comme l'a fait le Mac en son temps ? Non pas une redéfinition dans son ensemble de l'informatique personnelle mais une voie parallèle à celle que nous empruntons tous au quotidien ?

Laissons de côté les avis passionnés d'utilisateurs qui ont déjà condamné cette tablette qui, il n'est pas inutile de le rappeler, n'a été à ce jour tenue en main que par trois douzaines de journalistes. Non pas que ces commentaires n'apportent rien au débat, mais ils émanent quasi uniquement d'utilisateurs saturés de produits informatiques et de gadgets électroniques.

En prenant un peu de distance vis à vis de ces débats de technophiles jamais rassasiés on peut se demander s'il n'y aurait pas un marché auprès d'une population qui, à l'inverse de la précédente, considère toujours l'ordinateur comme un adversaire. Ou chez ceux qui s'y sont mis à reculons, sur l'amicale pression de la famille. Et ce ne sont pas forcément des personnes âgées, loin des clichés, la maîtrise de l'outil informatique est parfois une épreuve même pour des trentenaires (si ce n'est des plus jeunes encore).

Peu importe le système d'exploitation, cet univers reste l'objet d'une large incompréhension. Le clavier et la souris sont des dos d'âne qu'il faut à chaque fois franchir, les Finder et Explorateurs de fichiers des labyrinthes aux arborescences sans fins, les "disques durs", "RAM", "applications", "logiciels", "fichiers" ou "documents" des concepts définitivement abstraits.

Certains parviennent à se frayer un chemin, montrant parfois même une surprenante aisance, qui pour commander des livres, qui pour vendre sur eBay, qui pour taper une lettre, mais ce sont souvent des victoires isolées, obtenues sur un terrain informatique qui reste largement hostile dès que l'on s'éloigne un peu trop de ces fragiles acquis.

L'iPad, tel qu'il se présente, efface la quasi-totalité de ce qui peut effrayer ces personnes. Une interface jolie, légère et pilotée de la plus simple des manières : le doigt. Apple n'a pas cherché à rendre Mac OS X compatible avec des interactions tactiles, elle a transformé son système pour que celui-ci, et non l'utilisateur, se plie à cet usage.

C'est aussi l'iPad qui suit l'utilisateur et pas l'inverse. Oui on peut emmener les 2 ou 3 kg de son MacBook dans son canapé, on le fait tous, mais l'iPad pèse 700 g. Enfin, il ne suffit que d'un abonnement Internet (voire peut-être même, si les conditions tarifaires des opérateurs s'avéraient par miracle, intéressantes, d'un simple abonnement 3G) pour être opérationnel.

Sur les choix techniques, certaines absences qui font hurler les premiers détracteurs de l'iPad se transforment quasiment en avantages. Autant les accros de l'iPhone peuvent s'agacer (non sans raison) de l'absence d'un multi-tâche - généralisé - dans iPhone OS, autant on peut se demander si ces utilisateurs novices vont jongler entre plusieurs applications. Ne vont-ils pas plutôt porter leur attention sur une seule chose à la fois (pendant que l'iPad jouera tranquillement de la musique en fond…) ?

Pas d'appareil photo, pas de webcam… chacun aura son avis sur ces absences. Le couple Skype + webcam aurait eu du charme c'est vrai. Mais cela ne rend pas l'iPad fondamentalement inexploitable (ni n'empêche des évolutions futures). Des années durant l'iPod est resté sans tuner FM alors qu'il s'agissait d'une fonction courante chez ses concurrents. On pourrait aussi dresser la liste des lacunes des premiers iPhone… La tablette n'aurait pas de Wi-Fi, un écran médiocre là, oui, l'affaire serait sérieuse.

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Ensuite, l'iPad propose l'essentiel pour un usage standard d'Internet : aller sur les sites d'info, sur les sites marchands, sur Flickr, Picasa ou YouTube pour voir les photos et vidéos familiales. L'absence de Flash est là aussi à pondérer. Ce sera un obstacle pour accéder à certains sites ou contenus, c'est indéniable, mais une bénédiction chez d'autres qui ont en horreur la pub. Même des utilisateurs rompus à Internet ne se privent pas pour installer des bloqueurs de contenus Flash…

Le client mail paraît suffisant pour qui n'échangera qu'une poignée de messages par semaine. Le clavier et ses grosses touches semble lui aussi relativement praticable (bien plus que celui de l'iPhone) et, au pire il y a la solution du Keyboard Dock qui transforme l'iPad en une petite station Internet tout sauf encombrante, avec un clavier identique à celui d'un Mac.

Pour la suite iWork, les choses sont moins claires. Apple a produit des démos très convaincantes… avec des documents tout prêts. C'est une chose de bouger du doigt une image dans un document Pages riche en contenus et déjà terminé, on verra ce qu'il en est lorsqu'on part d'une feuille blanche. A défaut on se rabattra sur les modèles fournis. Mais là aussi, si l'on s'en tient à de la petite correspondance (lettre de contestation d'un PV ou réclamation auprès de son centre des impôts) l'iPad devrait être dans les clous (on pressent toutefois qu'il faudra une imprimante sans fil si l'on n'a pas d'ordinateur).

Et ne parlons même pas de l'App Store et de la future librairie d'e-Book, qui seront autant de sources de contenus, et où la notion "d'installation du logiciel" est aussi évacuée. En outre toute une nouvelle génération d'applications pourrait bien naître dans la foulée de l'iPad et des possibilités offertes par son grand écran. L'App Store de l'époque iPhone a été une surprise, avec l'arrivée de l'iPad on n'a peut être encore rien vu. 

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Si l'on envisage l'iPad sous cet angle, comme une porte d'entrée vers Internet et aux usages de base de l'informatique, et non pas uniquement comme un joujou supplémentaire pour qui en a déjà plein la maison et les poches remplies, Apple a peut-être une carte à jouer. Sondez autour de vous les personnes répondant à ce profil, les réponses pourraient être intéressantes (et le cadeau de Noël 2010 tout trouvé).

D'autant que l'iPhone et l'iPod touch - comme autant de mini tablettes qu'ils sont - ont largement labouré et semé le champ du multi-touch et de l'internet mobile. Apple lance un tout nouveau produit dont l'essentiel du fonctionnement est déjà compris sinon acquis par des dizaines de millions d'utilisateurs qui seront autant de porte-voix. Le pari de l'iPad n'est pas gagné d'office - Apple a beau ne pas sauter sur chaque nouvelle mode - comme les netbook - elle peut s'être trompée - mais l'objet part avec du vent dans le dos.

Cependant, il y un "mais", et il s'appelle iTunes. On peut utiliser l'iPad sans cette application (on voit parfois des gens sans ordinateur s'équiper d'un iPhone), mais c'est se priver de sauvegardes, de mises à jour système, d'un moyen aisé de transférer une collection existante de musique ou de photos. Qui dit iTunes dit ordinateur, et là on se mord la queue.

C'est ce dernier obstacle qui n'a pas (encore ?) été levé. A défaut d'avoir une indépendance pleine et entière de l'iPad vis-à-vis de l'ordinateur, au moins que son autonomie soit plus prononcée. Sauf à ce qu'Apple - qui a tout de même intérêt à vendre du Mac - ne permette au minimum ces sauvegardes et mises à jour système via Internet, on aura toujours ce fil à la patte. Plus que l'absence de port USB, de webcam, de port HDMI et autres acronymes, c'est peut-être ce point qui le plus regrettable.

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iPad : la concurrence surprise par le prix

Christophe Laporte |

Le fait que l'iPad soit vendu à partir de 499 $ est un coup dur pour la concurrence. À en croire DigiTimes, celle-ci était persuadée que la firme de Cupertino allait sortir un appareil plus proche des 1000 $.

Des fabricants comme Asus et MSI pensaient investir tranquillement ce marché en proposant des produits concurrents 20 à 30 % moins cher que l’iPad. Mais à 499 $, la donne est différente. Cela les contraint donc à revoir leurs stratégies. Visiblement, ils ont peur se lancer dans une guerre des prix et de se retrouver sur un nouveau créneau difficile à rentabiliser.

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SFR : 700 000 iPhones vendus en 2009

Christophe Laporte |

SFR ne doit sans doute pas regretter d'avoir commercialisé l'iPhone. En 2009, la filiale de Vivendi a écoulé 700 000 exemplaires du téléphone d'Apple. Une performance d'autant plus remarquable qu'elle a commencé à le vendre seulement au mois d'avril.

À titre de comparaison, l'année dernière, il se serait vendu en France entre 1,8 et 2 millions d'iPhone.

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