Android 2.0 : les points à retenir

Anthony Nelzin-Santos |

Android 2.0 est désormais officiel : Google permet aux développeurs de télécharger un SDK prenant en compte les nouvelles fonctions d'« Eclair », listées par ailleurs sur cette page.

Parmi les principales nouveautés d'Android 2.0, il faut noter le support d'Exchange, ou la boîte mail unifiée. Du côté des contacts, plusieurs comptes push peuvent être ajoutés pour la synchronisation, les développeurs pouvant ajouter de nouvelles sources de données depuis leurs applications. Un clic sur un contact, et une bulle apparaît, qui permet d'appeler le contact, ou de lui envoyer rapidement un mail ou un SMS.

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Le clavier virtuel d'Android a été largement amélioré, avec une nouvelle manière de détecter les erreurs de frappe et un nouveau dictionnaire. Le navigateur a été lui aussi revu et supporte désormais le HTML5, ou peut zoomer avec un double-tap. Du côté des développeurs, de nombreuses API ont été ajoutées.

Le Droid de Motorola devrait être le premier smartphone a inclure Android 2.0. Nouvelle version d'Android, processeurs plus puissants, les prochains téléphones équipés du système de Google devraient lui donner une nouvelle dimension.

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Concours Ave!Comics : 10 bandes dessinées à gagner !

Nicolas Furno |

Aquafadas a été, avec Ave!Comics, le premier à proposer des bandes dessinées adaptées au format particulier des iPhone et iPod touch dans l'App Store. La collection est déjà importante, et à chaque fois on retrouve le même moteur facilitant la lecture sur les petits écrans. Des animations dynamisent la lecture, et peuvent faire sens : une case rebondit en cas de chute dans l'action par exemple.

Nous vous proposons d'essayer la collection Ave!Comics avec deux bandes dessinées : d'une part le premier tome de la série de l'Incal (4,99 € / Lite) et d'autre part le premier tome de la série Sanctuaire (4,99 € / Lite). Pour obtenir un des deux volumes, répondez à cette question : quelle est la nationalité de Mœbius ? Bonne chance !

Règles :

  • - Les 10 commentaires avec une réponse correcte tirés au sort remportent un code de téléchargement pour L'incal tome 1 (5 gagnants) ou pour Sanctuaire tome 1 (5 gagnants). Le tirage au sort aura lieu après la clôture du concours.
  • - Pour être valide, un commentaire doit avoir été rédigé entre 20 h et 23 h et répondre à la question posée. Un seul commentaire par personne est autorisé, sous peine d'exclusion du concours.
  • - L'adresse mail de votre compte sera utilisée pour vous envoyer le code. Veillez à ce qu'elle soit valide et surveillez votre boîte mail. Votre adresse mail sera transmise après le concours à Aquafadas : merci de ne pas participer si vous ne le souhaitez pas.
  • - /!\ Un compte iTunes Store américain est obligatoire ! /!\ Si vous n'en disposez pas, vous pouvez consulter le tutoriel d'iGeneration pour en créer un.
  • - Si l'application ne vous intéresse pas, ou que vous l'avez déjà acheté, vous avez le droit d'écrire un commentaire, mais précisez que vous ne voulez pas de code.
  • - Si vous avez gagné un code, vous pouvez remercier le développeur par un commentaire sur l'App Store, ou en parlant de l'application autour de vous.

Vous développez une application ? N'hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez offrir des codes à nos lecteurs.

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Un quatrième opérateur mobile sous le sapin de Noël ?

Florian Innocente |

Sauf surprise, Free devrait être le seul en lice pour l'attribution de la 4eme licence UMTS et la décision le concernant pourrait alors être prise "avant Noël". C'est ce qu'explique Jean-Ludovic Silicani le président de l'Arcep, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes dans un entretien au Monde.

"Nous pensons avoir au moins une candidature. Il faudra qu'elle remplisse les conditions de forme et de fond de l'appel à candidatures, qui sont publiques et consultables sur le site de l'Arcep, notamment la crédibilité sur le plan technique et financier. Si nous n'avons qu'un dossier à examiner, la décision sera prise avant Noël. Sinon début 2010."

Les candidats ont jusqu'à ce jeudi midi pour se déclarer, plusieurs ont déjà jeté l'éponge.

Sur le même sujet :

4e licence UMTS : Free seul en lice

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VoIP : Skype demande une action européenne

Arnaud de la Grandière |

Jean-Jacques Sahel, responsable des affaires gouvernementales pour Skype dans la région EMEA (Europe, Moyen-Orien, Afrique), a publié une lettre ouverte, intitulée "plus de réthorique politicienne ni de retards : l'UE doit agir", qui presse l'Union Européenne de prendre position en matière de VoIP.

L'UE a en effet pour projet de se pencher sur la neutralité du net en 2010, tout en utilisant les moyens actuellement en son pouvoir pour combattre les abus d'ici là (voir notre article : VoIP : vers une solution européenne ?). Cependant le cadre de Skype se languit de voir un quelconque changement, alors que nombre d'opérateurs téléphoniques en Europe interdisent toujours l'utilisation de la VoIP sur leurs réseaux 3G.

Il insiste sur le fait que les Etats Unis avancent à grand pas, et que les acteurs du net n'ont pas les moyens des opérateurs en matière de lobbying : d'ici à ce que l'Europe fasse un geste, il sera peut-être trop tard pour nombre de ces acteurs.

Enfin, il enjoint chacun de signer cette pétition et de contacter les législateurs pour faire avancer les choses.

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Test de la balance Withings

vincent absous |

Quand on dit que le Mac sert à tout, on ne croit pas si bien dire ! Quand on dit que l'iPhone sert également à tout, on ne croit toujours pas si bien dire ! Car si le Mac sert à rédiger sa thèse de doctorat, à monter le film de sa vie, à écrire son courrier personnel, à surfer sur Internet, si l'iPhone sert à passer des coups de fil, à faire également du net, à écouter de la musique et à regarder des films, l'un et l'autre peuvent aussi être des auxiliaires précieux dans le maintien de sa bonne forme physique.

À l'image de ce que permet la Wii de Nintendo quand on lui adjoint le Balance Board, la balance de Withings modifie carrément l'image qu'on peut avoir du bon vieux pèse-personne.

Withings, c'est en fait deux ou trois composantes : un pèse-personne, un ordinateur (Mac ou PC), un iPhone (ou un iPod touch).

Découverte de la balance

Un mot, pour commencer, sur le packaging. Withings fait bien, fait même très bien les choses. L'objet est livré dans une jolie boîte qui n'est vraiment pas sans rappeler celle des MacBook Pro. Apple ne renierait certainement pas cette façon de faire. Pas de polystyrène, mais du carton pour protéger la balance. Bien vu là encore. Outre l'appareil, la boîte contient quatre piles, un câble USB (qui ne servira qu'une seule fois, normalement), quatre pieds pour surélever la balance si on choisit de la poser sur une moquette ou un tapis et même un ruban pour mesurer son tour de taille ! Tout est là pour utiliser très vite le pèse-personne.


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Ce dernier, il faut le dire, est assurément un bel objet. Assez lourd (un peu plus de deux kilos), il donne pourtant une véritable impression de légèreté. Le verre n'y est certainement pas pour rien. À l'évidence, il ne vous fera pas honte dans votre salle de bains. En tout cas, il ne fait vraiment pas cheap.


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Pour le reste, il ressemble à tout autre pèse-personne. L'affichage du poids se fait dans une petite fenêtre (62 mm sur 40) dont on verra plus loin qu'elle affiche bien d'autres informations. Une fois qu'on a retourné l'objet, on peut toutefois être un peu surpris, non pas par ce qu'on devine être le logement des quatre piles, mais par une petite concavité dont la forme rappelle celle d'un iPhone. Bingo ! il s'agit bien de l'emplacement prévu pour loger le téléphone d'Apple (ou son cousin, l'iPod touch). Mais, patience, on reviendra sur ce point. On trouve également (sous la trappe des piles) un petit commutateur qui permet de choisir l'unité de mesure et d'affichage : le kilogramme ou la livre.

Les quatre piles placées dans le compartiment ad hoc, il faut en passer par la nécessaire phase de configuration.

L'installation de la balance

La première chose à faire et de se connecter au site mis en place par la fabricant. Bonne idée : ce dernier a placé un autocollant sur sa balance où est indiquée l'adresse dudit site : http://start.withings.com. Cette adresse saisie on est accueilli par un gentil compliment. Ne reste plus alors qu'à suivre la démarche proposée. Encore quelques clics et on pourra se peser.


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Première étape : le téléchargement d'un petit programme. ParingWizard va permettre de connecter la balance au réseau.


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Difficile en effet, à moins de sautiller sur la balance peut-être, de saisir le mot de passe pour relier l'objet au Wi-Fi de la maison. Il faut donc relier le pèse-personne au Mac. C'est là qu'intervient le câble USB fourni par le fabricant. Tout ce qu'il y a de plus standard, ce câble pourra servir à toute autre chose ensuite (relier un appareil photo à l'ordinateur) : c'est la seule et unique fois, normalement que cette opération devra être accomplie. Le logiciel crée ainsi un fichier de configuration qui est ensuite envoyé à la balance.


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Une fois la connexion établie, il faut créer un compte sur le site de Withings. Ce compte créé, on peut créer autant de profils qu'on le veut. Dans la cas, assez typique d'une famille, on peut alors avoir un profil utilisateur. Ajouter un utilisateur, c'est indiquer son prénom, son nom (mais on a le droit de tricher), sa date de naissance, son sexe, sa taille (mieux vaut ne pas tricher sur ces derniers paramètres à moins de vouloir fausser complètement les mesures effectuées). Une fois l'enregistrement du ou des utilisateurs effectués, il n'y a plus qu'à monter sur la balance.


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La mesure se fait en quelques étapes différentes. Dans un premier temps, la balance indique le poids. Elle indique ensuite la masse de graisse avant d'afficher enfin l'IMC. La mesure faite, l'information est envoyée par Wi-Fi au serveur de Withings. Si jamais on est mal positionné sur le plateau, la balance nous en avertit. Si l'on est trop avant et trop à droite, une flèche en haut à droite de l'afficheur apparaît. Il suffit de se corriger. Que se passe-t-il s'il n'y a pas de réseau ? La balance conserve la mesure en mémoire et l'enverra dès qu'elle le pourra. Elle se met en veille automatiquement, coupant le Wi-Fi, dès qu'elle a fini de travailler.


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Dans un premier temps, la balance calcule le poids de l'individu

Une fois devant son ordinateur ou son iPhone, on peut alors prendre connaissance de l'évolution de son poids.

Mais, dira-t-on, comment la balance sait-elle à qui elle a à faire ? Comment s'y prend-elle pour distinguer un tel d'une telle ? Elle est intelligente. Elle sait reconnaître les personnes en fonction des mesures précédentes. Si n'y a qu'un utilisateur enregistré, mais que deux personnes différentes utilisent le pèse-personne, MyWithings, son espace sur le Web, indique qu'il y a incohérence et demande s'il faut vraiment tenir compte de la mesure. Si deux utilisateurs enregistrés ont un poids très proche, l'afficheur de la balance demande quel est celui qui est sur son plateau. C'est avec le pied gauche ou le pied droit qu'on lui indique alors la bonne réponse. Assez impressionnant.


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Si elle ne sait pas à qui elle doit attribuer la mesure, elle le demande, tout simplement

Découverte de MyWithings

MyWithings est donc le nom de l'espace que chaque utilisateur de la balance a chez l'éditeur. La connexion effectuée, il peut alors suivre l'évolution de quelques paramètres : son poids, bien sûr, mais aussi sa "masse maigre" (l'ensemble des muscles, os, des organes), sa "masse grasse" (le reste) et le fameux IMC ou Indice de Masse Corporelle (c'est-à-dire le rapport entre la masse (kg) et la taille (en m) élevée au carré). Ces indices s'affichent sous la forme de graphiques. Pour chaque mesure effectuée, on peut obtenir le détail dans une petite fenêtre où ces trois éléments s'affichent sous la forme d'une jauge, l'idéal étant de rester dans des limites acceptables et d'éviter de jouer au fameux yo-yo.


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Le site propose l'affichage de quelques astuces (on en a assez vite fait le tour) qui précisent dans l'ensemble ce que sont toutes ces notions absconses d'IMC, de masse maigre, etc.


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Il permet aussi de définir un objectif à atteindre : un poids idéal ou une masse de graisse. Cet objectif défini, il est désormais symbolisé sous la forme d'une ligne qui court sur tout le graphique, l'intérêt étant évidemment de faire se rencontrer le plus souvent possible cette ligne et les petits points qui symbolisent, eux, le poids atteint ou la graisse visée. Un clic sur l'un de ces petits points et le détail correspondant à la mesure s'affiche.


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Un même compte permet, on l'a dit, de gérer plusieurs utilisateurs. Il suffit alors de cliquer sur le nom de chacun pour suivre son évolution. L'éditeur a toutefois prévu ce qu'il faut pour assurer la confidentialité des données. Un utilisateur peut choisir de cacher ses informations. Son nom apparaît certes dans la liste des profils, mais ses informations demeurent fermées aux autres (à moins qu'on en décide autrement). Dans ce cas, celles des autres lui sont également interdites.


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Comme le montre cette capture, on peut également choisir de partager ses données avec les autres utilisateurs de la balance possédant leur propre compte. On peut aussi choisir de publier ses informations sur le Web. Un lien est généré automatiquement. Un autre permet même, à l'image d'une vidéo YouTube de l'embarquer sur son blog ou son site personnel.

Mais suivre son poids peut se faire aussi d'une autre façon…

Découverte de WiScale

Suivre l'évolution de son poids, de sa masse de graisse peut aussi se faire avec son iPhone ou son iPod touch. On peut alors utiliser Safari Mobile, certes, mais Withings propose une application dédiée : WiScale. Si l'on n'a jamais relié la balance à un ordinateur, on peut la paramétrer depuis un iPhone. Dans ce cas, on n'utilisera pas de câble USB, évidemment, mais l'emplacement concave qu'on évoquait plus haut. La balance retournée, il faut placer le téléphone sur l'emplacement prévu. On ne peut que louer ce petit détail, dans les faits, on imagine assez bien que s'il faut retourner la balance, c'est surtout pour appuyer sur le bouton de jumelage qui se trouve en effet au dos de l'appareil. Le jumelage se fait alors en trois étapes successives : identification, sélection du réseau Wi-Fi et entrée des données qui permettront de s'y connecter.


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On utilise ensuite le logiciel WiScale comme on utilise MyWithings. Le programme offre deux vues différentes selon qu'on tient l'iPhone en position verticale ou en position horizontale. Dans le premier cas, ce sont les indications de poids, de masse maigre et de masse grasse qui sont données. Une molette permet de changer de date et de mesure.


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Dans le deuxième cas, c'est le graphique marquant l'évolution du poids qui s'affiche. Il suffit de faire défiler vers le haut pour que le graphique de la masse grasse prenne le relais ou de faire défiler vers le bas pour que la courbe de la masse maigre s'affiche. Faire défiler vers la droite ou vers la gauche déplace la ligne du temps. On peut également zoomer sur élément particulier. Il suffit, comme de bien entendu, de pincer et d'écarter les deux doigts.


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Pour changer d'utilisateur, il faut en passer par les préférences de l'application et sélectionner le profil qu'on veut afficher. On ne peut pas, en revanche, créer de nouvel utilisateur de la balance.

Le compagnon iPhone est ainsi bien conçu. On peut d'ailleurs importer les données qu'on peut gérer avec un programme similaire comme WeightBot. Dommage toutefois qu'on ne trouve pas là également des conseils (qui sont d'ailleurs un peu chiches sur le site MyWithings). Dommage qu'on ne puisse pas définir d'objectifs depuis WiScale. Dans une prochaine version, peut-être.

Le mot de la fin

À dire le vrai, on est un peu bluffé par la balance Withings. Évidemment, l'objet est un peu cher (129 € tout de même), mais il est assurément élégant. Il y a également quelque chose de magique à voir apparaître ainsi sur l'écran de son ordinateur ou sur celui de son iPhone des informations qu'on peut suivre dans le temps. En fait, ce qu'on doit vraiment juger ici, c'est plutôt de l'intégration de ces trois éléments que sont l'ordinateur, le smartphone et le pèse-personne. Sur ce point, c'est une vraie réussite. Pas de doutes.

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Pénurie de dock

Arnaud de la Grandière |

Les docks universels ont semble-t-il disparu des Apple Store en ligne européens, mais sont toujours disponibles sur le Store US.

Sachant qu'il est livré avec une Apple Remote, et que celle-ci a été modifiée récemment, peut-être que le dock va se voir adjoindre la nouvelle version. Cependant, l'Apple TV qui est également livrée avec l'Apple Remote est toujours disponible.

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