Alors que Dailymotion s'apprête à publier sa propre application pour iPhone (voir notre article Dailymotion en beta-test), la société française souffre d'un handicap sur la plateforme mobile d'Apple : contrairement aux vidéos hébergées par YouTube, les contenus de Dailymotion embarqués dans les pages web ne se lancent pas directement dans le lecteur QuickTime de l'iPhone ou de l'iPod touch, et affichent en lieu et place une icône de plugin non supporté, comme pour tous les contenus Flash. Moralité, tous les sites qui souhaitent être entièrement accessibles à l'iPhone préféreront utiliser les vidéos de Youtube plutôt que celles de Dailymotion.
Les vidéos de Dailymotion sont pourtant disponibles au format H264 tout comme sur YouTube, comme le démontre la version réalisée spécialement pour l'iPhone de leur site internet, qui était d'ailleurs disponible dès juillet 2007(alors que l'appareil n'était pas encore disponible en France).
Pour contourner le problème, il aurait fallu qu'Apple, tout comme elle le fait pour YouTube, intègre un cas particulier à Safari pour Dailymotion. Cette dernière a d'ailleurs demandé une modification de cet ordre, qui aurait permis également à d'autres hébergeurs (Yahoo, Vimeo, Veoh, etc) d'afficher leurs contenus sur iPhone, sans obtenir de réaction de la part de la firme de Cupertino… Il est vrai que celle-ci a plusieurs accords avec Google, dont les technologies sont au cœur d'iPhone OS (recherche Google, Google Maps, YouTube).
En conséquence, Dailymotion a étudié l'éventualité de modifier ses tags permettant d'embarquer ses vidéos sur n'importe quel site web, mais cette solution a posé malgré tout quelques problèmes de compatibilité, notamment sur les liens existants qui eux ne fonctionneront pas à moins d'être modifiés, et sur certaines plateformes de blog comme WordPress, Skyblog, ou d'autres CMS propriétaires.
Moralité, à moins d'un changement du côté d'Apple, c'est l'impasse pour toutes les plateformes de vidéo en dehors de YouTube, ainsi que pour leurs utilisateurs. Un blocage d'autant plus regrettable que l'iPhone aurait été un bon moyen pour Apple d'affaiblir Flash au profit du H.264, puisqu'il n'est nul besoin du plugin d'Adobe pour lire ces vidéos nativement sur iPhone.
Permettant d'accrocher simplement l'iPhone au pare-brise de votre véhicule et de le basculer en mode paysage ou portrait, ce dock intègre également un micro et un haut parleur, permettant les appels mains libres et un volume plus élevé pour les instructions lues à voix haute, ainsi qu'une sortie audio pour votre auto-radio. En outre, il offre une meilleure réception du signal GPS en zones difficiles (comme les grandes villes ou les forêts).
On n'avait plus entendu parler de nouveaux cas depuis l'entretien entre le Secrétaire d'Etat au Commerce et le directeur commercial d'Apple France, après une vague sans précédent de cas plus retentissants les uns que les autres durant l'été (voir notre article : IPhone craquelés : Apple sort de son mutisme)
Si la fréquence s'est largement tassée depuis, il y a cependant un nouveau cas intrigant : Marianne Reynaud, l'adjointe au Maire de Cognac, et l'attachée parlementaire de sa mère, la députée Marie-Line Reynaud, déclare avoir vu son iPhone se craqueler, après avoir entendu un bruit bizarre. Elle aurait laissé l'appareil tomber, de stupeur, ce qui aurait ajouté une fissure plus importante à l'appareil.
Elle indique avoir contacté Orange et avoir envoyé des photos de son appareil, suite à quoi l'opérateur lui aurait indiqué que les fissures n'étaient pas dues à la chute (nous avons contacté Orange pour obtenir confirmation de leur part, nous vous tiendrons informés de la réponse de l'opérateur).
Cependant l'appareil n'étant plus sous garantie, Orange a renvoyé la jeune femme vers son assurance.
On a également des nouvelles du cas déclaré en Belgique, un jeune de 15 ans qui aurait vu son appareil se fendiller spontanément vers la mi-août. Celui-ci aurait reçu un nouvel appareil en remplacement, et se serait même vu proposer 2.100 € d'indemnités de la part de «l'assureur d'Apple» (pour avoir passé la journée à l'hôpital, accompagné par son beau-père qui a pris un jour de congé).
Ce dernier a d'ailleurs déposé une plainte pour « coups et blessures involontaires et non-assistance à personne en danger ». L'administration judiciaire aurait demandé à obtenir l'appareil pour analyse mais son propriétaire l'avait déjà envoyé à Apple, ce qu'il regrette aujourd'hui.
Il est très compliqué d'expliquer l'histoire de Worms. Le jeu n'a pas vraiment d'épopée extraordinaire à conter, ni même un filet de scénario à revendre. Vu le concept, il est très difficile d'y faire naître une belle histoire remplie de rebondissements.
Pour faire bref, vous devez exterminer l'équipe ou les équipes adverses aux commandes d'un groupe de vers. Pour se faire, une panoplie d'armes impressionnantes et des plus destructrices est à disposition. De ce côté-ci, pas de grandes nouveautés, voir même aucunes. Depuis la première version sortie en 1995, Worms n'a jamais vraiment évolué. Un essai loupé par la 3D et un retour immédiat sur la 2D a permis au jeu de rester culte sur la quasi-totalité des consoles sans gros effort pour
les équipes de développement. Il est important de savoir que cette version pour iPhone OS est largement inspirée de ce qui se trouve actuellement sur la Nintento DS.
La technique de jeu
Avant de parler de la technique de jeu proprement dite, il est important de noter que la toute première version de Worms n'était pratiquement pas jouable à cause de trop nombreux bugs et une gestion des caméras catastrophiques. Depuis, une mise à jour est sortie et corrige en partie ces petits défauts, mais ne rend pas le jeu parfait pour autant.
Comme beaucoup de logiciels pour iPhone OS, Worms utilise uniquement des contrôles tactiles et n'intègre pas de gestion des capteurs de mouvements. Un peu frustrant, car le jeu aurait pu prendre une tournure différente, voir même plus fun avec ceux-ci.
Pour le moment, il faut donc se contenter de toucher des icônes qui apparaissent sur l'écran selon l'action désirée. Rien de bien compliqué, certes, mais très vite limité tout de même. Le premier problème de cette technique se trouve dans la difficulté à voir ce que l'on fait. Avec les doigts en permanence sur l'écran et des vers minuscules, il n'est pas facile de régler et d'utiliser certains types d'arme avec précision. Il faut très souvent rectifier une ou deux fois ses trajectoires avant d'en être satisfait, le problème étant que pendant ce temps, le chronomètre tourne.
Car ne l'oublions pas, Worms dispose d'un type de jeu dit "tour à tour", un peu comme un RPG. C'est-à-dire qu'on exécute une action et qu'ensuite il est nécessaire d'attendre que l'adversaire exécute la sienne sans pouvoir riposter ou se défendre.
Le point fort de Worms, depuis ses balbutiements, se trouve dans la grande variété des armes à dispositions et le côté complètement déjanté du jeu. Le fait de partir en guerre avec des vers de terre et d'exterminer ses adversaires à coup de moutons explosifs a toujours réussi à faire de Worms une idée incroyablement prenante. Le mode de jeu principal est à rechercher dans les défis, ceux-ci sont progressifs. Les premiers seront tout particulièrement faciles, mais approchant la 50e, il devient presque impossible de terminer les niveaux. Il faudra alors de nombreux essais et une grande recherche stratégique pour arriver à bout de tous les commandos ennemis.
Worms devient très vite une drogue malgré ces nombreux petits défauts encore. Il est très difficile de ne pas continuer à jouer tant que la mission n'est pas réussie, ce qui peut durer des heures certaines fois. C'est pourquoi il n'est pas possible de parler de durée de vie dans Worms, car le jeu n'est réellement terminé qu'au moment ou vous vous en lassez. Il n'y a probablement pas meilleur passe-temps que ce type de jeu quand pour vaincre l'ennui.
Dans la catégorie des bugs, la version que nous avons testée, la 1.0.1, en possède une grande panoplie. Les plus courants sont les vers ennemis coincés face à la limite de leur intelligence ou les problèmes liés à l'audio, qui perd complètement les pédales en jouant des sons qui n'ont rien à voir avec l'action en cours. C'est-à-dire qu'au lieu d'avoir un bruit de saut, vous aurez par exemple un bruit d'explosion.
Il est certain que ces petits défauts seront corrigés dans une prochaine mise à jour, mais pour l'instant, même en essayant d'ignorer ces problèmes, ceux-ci se révèlent très désagréables.
Le mode multijoueur n'est rien d'autre qu'un gag, car il ne permet pas de relier deux iPhone entre eux via WiFi ou Bluetooth. Les joueurs seront invités à utiliser le même iPhone en se le transmettant entre les différents tours. Autant dire que la fonction est loin d'être au point, mais l'édition Nintendo DS, qui offrait un vrai mode sans-fil était loin d'être utilisable. C'est pourquoi celui-ci n'a peut-être pas été développé sur l'iPhone OS. Là encore, il est probable qu'une mise à jour majeure amène une vraie fonction multijoueur.
Les graphismes
De très beaux graphismes viennent agrémenter le jeu tout le long des tours. Avec ce côté légèrement rétro, mais extrêmement efficace, Worms ne souffre plus de problème de ralentissement depuis la mise à jour en 1.0.1. Visuellement, le jeu est identique à la version Nintendo DS, mais avec des graphismes beaucoup plus fins. Le potentiel de l'iPhone étant bien plus élevé que la DS, il n'y avait pas de raison de trop compresser les textures. À part les fonds d'écran, il n'y a pas vraiment de compression d'images visibles. Mais ceux-ci sont cachés par les terrains qui viendront en premier plan, donc ce n'est pas vraiment gênant.
Les vers, leurs armes ainsi que les explosions sont tout particulièrement réussis. Les effets sont des plus jolis, mais très légers, car le jeu garde son côté simple et sobre des débuts. Graphiquement, Worms est très bien réussi, il ne fallait ni plus, ni moins.
L'ambiance sonore
L'un des plus gros délires du jeu se trouve dans les voix et les exclamations de tous les vers. Autant en français que dans les nombreuses autres langues, les vers placent des phrases et des cris tout particulièrement drôles. Évidemment, ceux-ci seront vite relégués en bruit de fond, mais ils représentent un bon point de départ à tout l'humour résidant dans le jeu.
La musique de fond peut être celle de votre librairie se trouvant dans votre iPhone. Par défaut, il s'agit plus tôt d'une bande-son relative au lieu de l'action pas très attrayante. Mais celle-ci vous placera dans l'ambiance et ne vous déconcentrera pas au moins.
La conclusion
Il est très difficile de juger Worms dans sa version actuelle, car le jeu en lui-même, l'idée ainsi que le délire complet méritent à mon avis une très bonne note. Mais les nombreux bugs restants, l'absence d'une vraie version multi ainsi que le démarrage raté de la première version plombent légèrement sa moyenne. Ce qui est certain, c'est que d'une fois les défauts acceptés et les commandes entièrement maitrisées, Worms devient une vraie drogue.
La VoIP reste bien prévue, mais l'opérateur ne paraît pas disposé à ouvrir toutes grandes les vannes "Le réseau mobile GSM/WCDMA n'est pas optimisé pour faire de la VoIP sur du mobile" nous a répondu Orange "du fait d'une mauvaise Qualité de Service et de coûts réseaux supplémentaires comparé à de la voix sur circuits. Raisons qui justifient de ne pas proposer ce service dans nos offres mobiles actuelles. Néanmoins, nous étudions actuellement la possibilité de donner accès aux services de VoIP via des offres spécifiques."
La VoIP a effectivement des contraintes techniques, mais qui se voient peu à peu gommées, comme l'expliquait cet été un spécialiste de France Télécom dans une interview au site Techniques Ingénieur (le contexte toutefois était celui de la VoIP en milieu professionnel).
S'agissant de SFR, l'opérateur est au diapason de Bouygues Télécom : il étudie ce dossier, mais ne s'engage pas plus avant. "On y réfléchit. Du fait de l'existence d'applications de VoIP c'est une question qui se pose depuis déjà un certain temps" explique Isabelle Naufle du service de communication de l'opérateur "Mais il y a plusieurs choses à regarder par exemple au niveau du réseau, sur le modèle économique, etc. Tout cela est à l'étude, mais il est trop tôt pour annoncer quoi que ce soit."
A ce sujet il faut rappeler que si AT&T a annoncé aux États unis l'ouverture prochaine de la VoIP pour ses clients iPhone, il n'en a pas encore précisé les conditions d'utilisation.
Tweetie 2.0 a fait son apparition sur l'App Store en fin de semaine dernière avec son lot de bonnes et de mauvaises surprises. Le logiciel a été réécrit en profondeur, et cette version est payante même pour ceux qui ont fait l'acquisition de la version 1. Mais au final, que vaut cette mouture ? Réponse dans notre test de Tweetie 2.0
Si vous avez commandé un iPhone 3GS chez Orange en renouvellement, vous avez peut-être bénéficié de l'offre de remboursement de 100 €. Celle-ci était adressée aux personnes qui disposaient de moins de 2400 points et qui devaient par conséquent payer le prix fort.
Ce week-end, nous avons reçu un SMS de confirmation d'Orange indiquant que le dossier avait été traité et que le remboursement serait effectué prochainement.
