Google a dévoilé Project Bloks, un effort visant à aider les plus jeunes à découvrir les rudiments de la programmation. Cette thématique a le vent en poupe, que ce soit au niveau politique ou chez les éditeurs qui y vont tous de leurs solution. Apple a montré la sienne lors de la WWDC, avec l’app Swift Playground sur iPad (gratuite, sortie à l’automne).
Chez Google, il s’agit d’inculquer les fondements de la programmation en utilisant des objets physiques, puisque les enfants adorent assembler et construire de petits objets.
L’ambition du projet est de créer une plateforme matérielle et logicielle qui serve de référence aux fabricants de jouets, aux designers et développeurs qui pourront s’appuyer dessus pour créer leurs propres produits. Avec à la clef, espère Google, une riche collection de solutions toutes différentes mais compatibles.
Project Bloks repose sur trois éléments qui s’additionnent pour ensuite piloter des objets comme des jouets, des robots, des équipements de domotique, etc.
Le Puck est l’unité la plus basique, cela peut être un bouton, un interrupteur, un variateur… il représente l’équivalent d’une action dans un programme (avancer, allumer, tourner à droite, etc). Il peut être conçu dans toutes sortes de matériaux, du plastique au carton. Il ne contient pas d’électronique, juste une “signature” capacitive pour transmettre son information.
Elle est reçue par un capteur capacitif intégré à un Base Board qui va reconnaître la commande. Il pourra y réagir en allumant une diode d’une certaine couleur ou par un retour haptique.
L’information déchiffrée par le Base Board est envoyée au Brain Board qui est, comme son nom l’indique, le “cerveau”. Construit autour d’un Raspberry Pi Zero, il interagit avec le Base Board (lui fournit son alimentation) et dispose d’une puce Wi-Fi, d’un haut-parleur et d’un amplificateur. C’est lui qui va communiquer in fine avec d’autres objets.
Ces éléments rappellent quelque peu les LittleBits, des kits de construction électroniques pour les enfants composés de modules que l’on assemble avec des aimants et qui peuvent communiquer par Wi-Fi avec d’autres équipements.
Google ne donne pas de date de disponibilité pour une première version de cette plateforme. Elle est en phase d’évaluation avec des enseignants, chercheurs et développeurs.