Apple ne veut pas d'utilisateurs qui se contentent de peu
Apple ne peut pas et ne veut pas être partout. « Nous ne sommes pas la “Everything Company“ », comme l’explique Craig Federighi dans la longue interview qu’il a accordée avec son collègue Eddy Cue, à FastCo. Le site a déjà consacré un article roboratif sur le sujet en début de semaine, et il livre aujourd’hui l’interview complète des deux vice-présidents (lire : La culture de l’erreur : Apple esquisse une autocritique).
Les duettistes sont revenus plus en profondeur sur la culture de l’entreprise, qui ne se vit donc pas comme une société capable de tout faire, et de tout faire bien. « Le petit nombre de choses que nous faisons, nous les faisons très bien, et nous trouvons cela assez gratifiant », déclare Federighi. Tout n’est pas parfait évidemment, et l’épisode Plans, lancé en 2012 sous les quolibets, a permis au constructeur de revoir sa manière de fonctionner.
L’intelligence collective au service de Plans
L’interview est l’occasion pour les deux dirigeants d’expliquer le fonctionnement du service de cartographie. « Voici un bon exemple : un parcours de golf », détaille Eddy Cue. « Comment savons-nous qu’un golf vient d’ouvrir ? Nous ne parcourons pas le monde pour surveiller les parcours de golf. Mais nous savons que [le nouveau golf] est là, parce qu’il y a toutes ces applications qui sont utilisées sur les parcours de golf. Si nous voyons que toutes ces apps sont utilisées à un endroit particulier, un lieu qui n’est pas identifié comme un parcours, nous avons sans doute un problème. Vous pouvez le découvrir assez rapidement ».
« La vérité », poursuit-il pour élargir son propos, « c’est que nous n’avons pas besoin que quelqu’un vous dise qu’un pont est fermé. Dès que ce pont ferme, vous en voyez immédiatement les conséquences ». Craig Federighi reprend la balle au bond : « Si tout à coup les téléphones arrêtent de bouger dans cette direction… ». Apple exploite donc les données recueillies par les smartphones de ses clients, mais de manière anonyme. « Nous ne voulons pas qu’Apple sache quand vous allez au travail. Cette “intelligence“ reste dans l’appareil, mais nous pouvons retracer anonymement des données comme le trafic ».
Tout cela a un prix, et Plans coûte cher, indique Cue. « Nous avons des milliers de personnes qui travaillent sur Plans. Ils construisent l’architecture, ils s’occupent de l’automatisation, de l’intelligence, du volume de données que nous enregistrons. C’est très très cher, et ça ne génère aucun revenu direct ». Seules de très grandes entreprises comme Apple ou Google peuvent se permettre d’investir à fonds perdus dans ce type de service très large, présenté par Federighi comme une plateforme.
Erreurs et solutions
Le fiasco de Plans a mis en lumière les lacunes d’Apple dans un secteur nouveau pour l’entreprise, mais l’affaire a aussi écorné la réputation du constructeur qui avait habitué ses utilisateurs à un meilleur suivi de la qualité. « Nous devons être honnêtes avec nous mêmes », convient Cue. « Nous ne sommes pas parfaits, nous pouvons faire des erreurs. Il y a un nombre toujours plus important de problèmes que nos clients soulèvent pour lesquels nous n’avons pas encore trouvé de solutions. Mais nous voulons les corriger ».
Plus généralement, Apple compte « plus d’utilisateurs, plus d’appareils [en circulation] ». Eddy Cue : « Nos produits présentent moins de problèmes qu’auparavant je pense, c’est ce que nous disent les remontées d’infos ».
Cette exigence, c’est ce qui fait se lever Eddy Cue le matin (et sans doute aussi ses collègues). « J’aime quand les gens attendent beaucoup de nous, et qu’ils se préoccupent des petites choses qui les ennuient. Pour d’autres produits [d’autres marques], ils ne s’en occuperaient pas (…) Avec nous, ils veulent la perfection, ils veulent le meilleur, et c’est ce que nous voulons aussi ». On pourrait ajouter qu’aux prix pratiqués par Apple, cette exigence est aussi la moindre des choses.
Quand nous étions la “société du Mac“, si un problème touchait 1% de nos clients, cela se mesurait en milliers d’utilisateurs. Désormais, si un problème frappe 1% de nos clients, cela se mesure en dizaines de millions de personnes (…) Nos produits sont bien meilleurs que par le passé, mais la barre est plus haute, et ça me va.
Cue et Federighi préfèrent se placer du côté des utilisateurs exigeants, plutôt qu’avec ceux qui pensent qu’Apple n’est pas aussi visionnaire que Google. « Un monde où les gens ne se préoccupent pas de la qualité de leur expérience n’est pas un monde très intéressant pour Apple », enchérit Federighi. « Un monde dans lequel les gens s’inquiètent sur des détails et qui vont s’en plaindre est un monde où brillent nos valeurs ».
Au service de l’innovation
L’interview permet aussi de creuser le sujet de l’innovation, que beaucoup estiment en panne ou, à tout le moins, en stagnation à Cupertino. Malgré les trompettes et les tambours, l’Apple Watch n’est pas perçue comme un produit de rupture, par exemple. Eddy Cue réplique : « Hé bien, l’iPhone n’était pas non plus perçu ainsi. Et l’iPod non plus. Regardez les chiffres : ces produits n’ont pas été des succès dès leur lancement. Un baladeur à 500 $ ? Mais ces gens sont vraiment stupides ! ». L’histoire a montré effectivement que la plupart des nouveaux produits lancés par Apple demandaient du temps avant de devenir des best-sellers.
S’il existe, dans certaines entreprises, un côté innovant et un côté plus plan-plan qui consiste à vendre des produits ou des services reposant sur des acquis, ce n’est pas le cas pour Apple, assurent les dirigeants. « Ce n’est pas comme ça chez nous », assure Cue. « Regardez le Mac. Nous faisons toujours beaucoup d’efforts [pour les ordinateurs], et ça depuis 30 ans. Si vous regardez OS X, c’est la même chose ».
L’iPhone est l’opportunité pour Apple d’innover toujours plus, indique Federighi. Et c’est aussi le cas pour les développeurs. « Donc, ce n’est pas “Mettons nous en mode maintenance pendant que nous faisons quelque chose de nouveau“. L’iPhone reste un pilier de ce que nous faisons, ce n’est pas le seul, mais c’est celui qui ouvre le plus d’opportunités de création de valeur pour nos clients ».
Image une : Toshiyuki IMAI, CC BY-SA
@franckh :
Bah oui les "Papas" ont un salaire et peuvent, s'ils le veulent (question de priorité), s'offrir un iPhone. Pour les jeunes de 15-25 ans, c'est plus compliqué...
@horfilas
Non, l'iPhone est devenu has been, un streetphone, quelque chose de banal. Même les chinois s'y désintéresse.
@Horfilas :
Rien à voir avec l'argent.
J'ai du Apple par goût et choix, pas parce que les revenus me permettent de débourser pas mal d'argent.
Je connais des personnes ayant les mêmes revenus que moi, et certains beaucoup plus que moi, qui s'achètent du hdg Android: du Samsung S7 ( au prix de l'iPhone ), du OnePlus ( un de mes clients), du Sony.
Résumé IPhone= aisé et Android = pauvre c'est stupide.
Surtout qu'on croise un paquet de smicard avec des iPhones. Même des chômeurs.
Sur l'iphone , je dois chercher des vieilles App pourri pour pouvoir télécharger un fichier du net ou extraire un son d'une vidéo. Night shift jauni l'écran mais pas assez. L'app music est vraiment bizare et pousse à l'achat sur le store. Il n'existe toujours aucun jeu sur mac (sur mac, on rigole pas ! ) , mes amis se moque de ma carte graphique depuis 15 ans, il parait que les logiciels devront passer tous par MacAppStore (?).
Bref le mac deviens un gros iPhone Edge.
@feefee :
Je suis d'accord avec rigaton ce n'est pas normal de mettre un disque dur sur une telle machine, même pour l'entrée de gamme apple. On le sais tous qu'apple est plus cher et que les composants ne sont pas forcément dernier cri et ça ne pose pas de problème étant donné que le système est optimisé pour.
Mais proposer une technologie " dite de pointe par apple" à savoir un écran retina et à côté mettre un disque dur c'est du foutage de gueule. Même un simple Ssd de base (2,5") aurait été juste, mais pas un disque dur stp.
De même que sur le macbook pro superdrive resté encore 4 ans après sa sortie au catalogue aurait mérité d'avoir un Ssd de base pour un ordi surement largement rentabilisé et encore vendu plus de 1000 euros. (Et pour en avoir eu un avec Ssd et 8go de ram il n'avait rien à envier à mon mbpr de 2014)
En faisant ça l'expérience utilisateur est complètement changée. Que disent les gens qui viennent d'acheter leur premier ordi apple et qu'il ram des le début?? N'est t'il pas plus judicieux de proposer des ordis qu'il renouvellerons moins mais au moins qu'ils aient envi de racheter du apple?
@ecosmeri
Bon ben je double aussi ma réponse:-)
je vais encore me faire démonter parce que je vais emettre des nuances quant aux SSD mais je suis plus à çà près :-) (celui là de smiley c'est spéciale dédicace pour rigat0n)
Les SSD pour moi ne se justifie que couplé à une deuxieme disque (mecanique), POUR L'INSTANT.
le SSD accèlère grandement le chargement de l'OS et des applications (quoi que ca reste à discuter une fois le premier lancment effectué).
Mais mettre toutes ses données sur un SSD et compter dessus à 100% j'ai , pour l'instant de gros doutes sur le long terme.
Ca c'est comme au début des CD, allez y graver sans compter , blabla
Comnbien ont eu des mauvaise surpises apres quelques années de vois leurs sauvegardes illisbles ...
Donc pareil pour les SSD, on a pas assez de recul mais ca risque de piquer à un moment donné pour certains.
Après pour ma part, et suite à une panne de mon iMac 2011 (carte graphique) , j'ai pris pour dépanner un PC de base HP avec disque dur processuer de base AMD, W10, etc, bref, le prix bas avant tout, j'en ai pour mon argent pas plus :-(
Ralant quand même sur la lenteur de chargement ou d'éxécution parfois, j'ai foutu un SSD dedans , clonage de l'OS avec l'utilitaire founri, tout nickel.
le demarrage n'a plus rien à voir mais quand il s'agit de l'éxécution voire meme juste de la navigation internet, c'est loin d'etre transcendant.
Surtout que le PC est mis en veille mais rarement arrété complétement.
Fait important, je n'ai rien dit à la famille quant au changement du disque par un SSD, et bien tu me croiras pas mais personne ne m'a dit : "Houuaaa il est plus rapide l'ordi !!"
Après bien sur je généralise pas mon cas !! bien lire cettte dernier phrase
ça ferait monter le prix au détriment de la capacité (et un 7200rpm n'apporte pas grand chose à la cible de ce MB superdrive).
Et en plus, c'est la seule machine où l'utilisateur peut y coller un SSD de son choix, voire 2!
@xdave
Pure connerie ça.
Minimum 100/150€ de différence entre les deux HD de base vs SSD à disons 500/750 Go.
Et oui, tu peux mettre 2 HDS ou SSD dans ce MacBook.
Sachant que les prix ont bien chuté côté SSD en un an.
Et évidemment, je dis ça en considérant qu'Apple aurait mis un 250Go SSD donc un truc à la con aussi.
tiens, un fil des lamentations pour tant de frustrations et de rancœurs accumulées
@béber1 :
Non ça c'est parce que tu avais perdu l'habitude :-)
feefee
c'est surtout que je crois encore en l'évolution positive. Illusion des vacances heureuses.
Vivement la rentrée maugréante
Plan est cool pour s' amuser et admirer le 3d sur les paysage comme les villes ,
A part ca des qu 'il faut être fonctionnel rapide efficace , les propositions qu ils donnent sont toujours ridicules ... et t envois encore au Texas, en Albanie, ou au Nepal , alors que tu cherches un truc dans le coin .... La navigation aussi est déplorable , lorsque tu l'actives. Ça y est tout est verrouillé et tu ne sais pas dans forcement dans quelle direction commencer ton chemin.
Pas du tout mon expérience, donc si je comprends bien, ce genre de service nécessite un ENORME travail et un sacré stock de données en perpétuelle mise à jour.
C'est bien ce qu'ils disent d'ailleurs, non?
Et avec un Mea Culpa (et non un Méat coule pas), que demande le peuple.
Quelqu'un parlait plus haut de sa rue pas mise à jour...
Pour l'exemple, j'ai vécu jusqu'à il y a peu dans une rue d'une commune dont le maire, il y a quelques années, a par une étrange lubie, décidé de changer le sens de numérotation.
Supposons, tout le monde change ses petites plaques.
Sauf que PERSONNE, AUCUNE entreprise technologique n'a suivi la perte réforme de Monsieur.
Ni France Telecom, ni Free et consorts (par voie de conséquence), ni aucun GPS utilisés.
Il y a 10 numéro d'écart entre l'actuel et le référencé, au point que certains courriers n'arrivaient jamais.
Tout ça pour dire que, si c'était si simple, ça se saurait. Et Google effectivement a une énorme avance et a investi énormément, ne serait-ce qu'avec ses Google Cars qui se baladent partout et qui au lieu de se fier à ces données sus-citées, les réctifie juste pour que leur Street View serve à quelque chose.
Apple et Google sont les seuls à mettre la bonne info de mon exemple.
"Apple ne veut pas d'utilisateurs qui se contentent de peu" Quand j'ai lu le titre je me suis précipité pour lire comment ils peuvent sortir une telle ânnerie et l'argumenter...
- Les pros avec des gros besoins on droit à "Une créature pour créateurs" (dixit Apple) aka le MacPro. Je vous refait l'histoire de cette "Créature"?
- Les autres ont droit à des iMac et des MBP dépassés en terme de rapport qualité/Prix
- Il est vrai que le MacBook est de loin le top des… TabletPC, surtout en terme de prix
- l'iPhone rien à dire si ce n'est qu'entre 700€ et 1.000€ le bouzin il ne se démarque pas réellement de la concurrence.
- Les iPads, on est d'accord, c'est assez top par rapport aux autres
- La Watch? vaste fumisterie
LE vrai produit TOP d'Apple c'est OS X!!! Le meilleur OS au monde.
@Poco
+100
Je ne peux qu'adérer à tes propos.
Ce site est vraiment devenu un bac à merdeux anti. Ca donne vraiment envie d'aller voir ailleurs...
@bonnepoire :
Si tu veux que des gens du même avis que toi et ne sont pas en mesures d'émettre des critique même sur quelque chose qu'ils apprécient...Fait une secte
On peut discuter sans lire votre mépris. Ça n'est jamais constructif. Il n'y a que rancoeur, haine et d'égouts dans certains posts. Ça fait peur d'être aussi engagé personnellement contre une marque...
Dégoûts et des douleurs....
Ceux qui aiment le Mac paisiblement, le pratiquent sans venir traîner sous ces contrées peuplées d'adorateurs béats et engagés dans un combat (comme Bonnepoire) et les trolls et autres goublins...
Rien de franchement neuf... Comme chez Apple !
Dans le fond, tout cela est assez normal et compréhensible.
Comment demander à des footballeurs millionnaires et hyper rassasiés de se donner à fond pour gagner l'Euro comme si leur existence en dépendait ? No way.
De même, ceux qui sont à la tête de la Pomme aujourd'hui sont repus puissance 10. Ils n'ont plus rien à prouver, leur retraite et celle de leurs enfants sont assurées, ils ne se battent plus que pour conserver leur pouvoir et leurs "avantages acquis". Qui se souvient que Phil, lors de son fameux "Can't innovate, my ass", avait la veille converti une vingtaine de millions de $ ? Ca peut paraître peu, mais c'est comme si vous alliez chercher un peu de liquide au distributeur du coin.
A ce niveau, la boîte qui se battait pour trouver sa place dans un univers technologique impitoyable n'est plus. Personne n'a plus faim à Cupertino, çà, c'était l'antiquité. Alors forcément, s'ils se plantent, ils s'en foutent royalement, car plus rien à perdre, et pas grand chose de plus à gagner anyway.
Les clients ? Who cares ? Ils raquent, et la boîte croule sous le poids de sa fortune, que demander de plus ?
Voilà pourquoi Apple était mieux avant :)
On parle aussi d'El Capitan qui lague sur les écrans Retina ?
Au travers de ces interventions qui semblent se multiplier ces derniers jours, on sent un assez gros malaise de l'équipe dirigeante. Ils doivent avoir une assez grosse pression en ce moment (les critiques sont nombreuses et les ventes semblent momentanément marquer le pas). Ils veulent montrer que tout n'était pas rose avant (d'où le fait d'insister sur les problèmes de Plans qui est un projet démarré sous et par Jobs) et le fait qu'ils se rattachent au mantra de la société (on veut faire le bien de nos clients) avec cette insistance. Comme si cela n'allait plus de soi.
L'ére Jobs a été couronnée du succès planétaire de l'iPhone. Sa forte personnalité (avec ses bons et ses mauvais aspects) était la colonne vertébrale de la boîte. Cook est totalement différent. Il a rendu Apple moins hautaine et plus pragmatique (quitte à manger son chapeau à plusieurs reprises).
Ils n'ont peut-être pas la capacité de vision de Jobs et l'arrogance qui allait avec (surtout qu'il avait souvent raison) mais je trouve qu l'Apple actuel est plus humain. Après, ce n'est peut-être pas la bonne méthode pour augmenter les ventes, je n'en sais rien :-)
@Ast2001 :
Au contraire je trouve Apple plus arrogante que jamais en ce moment.
Disons qu'il faut que certains dirigeants (Ive, Cue au hasard) reviennent un peu sur terre. Mais je pense que Cook ou Federighi par exemple plus pragmatiques, moins arrogants. Ils reconnaissent leurs erreurs. C'est déjà énorme. Je ne me rappelle pas de Jobs s'excuser pour une erreur commise (c'était même l'inverse - pas de problème de réception avec l'iPhone, c'est l'utilisateur qui le tien mal :-) ).
Ast2001
l'arrogance n'est pas le problème, sauf pour ceux qui se soucient ou qui sont sensibles de l'image ou la com d'une société commerciale.
Et là, c'est une muleta imparable pour certains, notamment pour les plus critiques et les détracteurs d'une marque X (ou d'une équipe sportive, ou autre), vers laquelle ils foncent avec plus ou moins de délectation en s'en servant comme exutoire.
Toutes les coms d'entreprises ne sont finalement que de la posture par rapport à une stratégie commerciale donnée. De l'écume à médias et à images dans un jeu d'actualités plus ou moins subi ou orchestré.
Et donc il ne faut pas, je trouve, en être plus dupe que ça.
Ce qui compte, ce ne sont pas les slogans (parce que si on écoute ceux des assurances, des banques ou des partis politiques.. J'avais travaillé un temps pour la com de EDF, et il s'agissait "d'apporter la Lumière au Monde") des rodomontades, les fanfaronnades, les postures modestes, cool, sympas (qui peuvent être d'une hypocrisie absolue) les assurances, les mea culpa divers ou autres,
ce sont la qualité attendue et vérifiée des produits & services d'une société, la qualité de sa politique de SAV reconnaissant les erreurs, etc.. qui doivent déterminer le plus clair et le plus net des verdicts : l'achat ou pas du client.
De mon point de vue, la posture d'"arrogance" d'Apple insufflée par Steve était positive, parce que c'était pour lui un moteur, un aiguillon puissant pour pousser sa société vers l'excellence.
Elle se devait d'être à la hauteur des postures/exigences qu'elle avait elle-même déclarées
Donc là où certains par le passé y voyaient de la bouffonnerie insupportable , c'était un moteur qui a dans sa mesure poussé l'industrie de la micro, puis du monde mobile, vers du plus soigné, du plus efficace et simplifié, donc vers du plus fonctionnel etc.
L'équipe d'aujourd'hui me semble embarrassée par cette posture/exigence, et ne sait probablement plus comment l'assumer et la reprendre à son compte.
"Apple ne veut pas de personnes qui se contentent de peu"
>> C'est bien pour cela qu'ils font chier à l'Apple store..
Si Apple nous lit il devrait être content car ceux qui critiquent sont ceux qui aiment encore Apple et l'achètent !
En revanche quand on ne critique plus c'est que l'on sait que ça ne servira à rien parce qu'Apple n'a pas envie de changer dans ses dogmes. Alors ceux-là passent à autre chose !
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