En Nouvelle-Zélande, les douaniers peuvent exiger le déverrouillage des appareils d'un voyageur
Un nouveau règlement est entré en vigueur en Nouvelle-Zélande qui permet aux douaniers de demander aux voyageurs les déverrouillages de leurs appareils électroniques (code, mot de passe ou identification biométrique).
Les officiers peuvent procéder à une recherche de fichiers sur le smartphone, mais ils n’iront pas fouiller « dans le nuage » : l’examen se réalise avec l’appareil en mode Avion, explique le porte-parole des Douanes.
Cette nouvelle législation va encore plus loin que la précédente, les forces de l’ordre aux frontières avaient déjà la possibilité de saisir l’équipement informatique des visiteurs.
Les douaniers doivent toutefois nourrir de fortes suspicions avant d’exiger d’un voyageur qu’il s’identifie sur son appareil. Cela ne sera pas d’un très grand réconfort pour ceux qui tiennent à la confidentialité de leurs données privées… En cas de refus, une amende de 5 000 $NZ (environ 2 800 €) devra être payée par le récalcitrant qui se verra saisir son matériel de toute façon, et ses données copiées.
Les douanes Néo-Zélandaises expliquent dans un communiqué que cette nouvelle disposition est un changement « positif » bon pour les entreprises et le grand public. Elles assurent aussi que les voyageurs ne verront pas grande différence aux frontières…
En France, les douaniers n’ont pas l’autorité de demander le déverrouillage des appareils. En revanche, on retrouve ailleurs des dispositions similaires à ce qui se pratique désormais en Nouvelle-Zélande. Entre novembre 2017 et mars 2018, les douanes canadiennes ont ainsi procédé à l’examen du matériel électronique de 4 529 voyageurs (pour un total de plus de 20 millions de personnes qui ont franchi la frontière).
Aux États-Unis, ce sont 30 200 « fouilles » d’appareils qui ont été réalisées en 2017, contre 8 503 deux ans plus tôt. Cela comprend des examens basiques mais aussi plus poussés, pour lesquels les officiers des douanes peuvent copier et analyser le contenu des appareils.
@Bigdidou
Oui, j’ai bien dit que toi et toi seul as cette impression (de sacralisation)... face à des gens qui réclament les garanties démocratiques !
@Abd Salam
« réclament les garanties démocratiques ! »
Quelles garanties ?
De pouvoir faire entrer n’importe quoi sur un territoire qui n’est pas le sien ?
@Bigdidou
Exactement ! joue avec les mots...
@Abd Salam
« Exactement ! joue avec les mots... »
Non, juste garder le sens de ces mots.
Eh bien, je ne suis par pour que n’importe qui entre en France sans qu’on contrôle ses projets et ce qu’il y fait entrer.
Je ne vois pas pourquoi les Néo-zélandais devraient penser autrement.
Le contrôle aux frontières est nécessaire au maintien des libertés à l’intérieur et aussi un moyen de mieux accueillir ceux qui sont entrés.
On va en arriver à avoir une partition officielle et une partition officieuse mais sur iPhone c’est difficile. Il y a déjà des logiciels sur ordinateur qui permettent d’avoir une partition chiffrée quasiment indétectable. Un VPN avec la maison ou une micro SD cachée quelque part sont d’autres solutions.
Comment le douanier effecue son choix pour fouiller :
Une blonde à forte poitrine passe
“Mademoiselle déverrouiller votre smartphone que je mate un peu vos photos privées “
Il suffit d’effacer son iPhone à l’atterrissage puis de le restorer une fois at la maison / hôtel....
Vous savez c'est assez simple finalement
Une sauvegarde iCloud avant de voyager
Et effacer contenu et réglage à l'atterrissage .
Voilà !
On peut ajouter qu’un douanier a deja l’autorisation de mettre a poil n’importe qui n’importe quand et n’a pas besoin de se justifier (et c’est tant mieux quand on sait ce qui franchit les frontieres). L’article ne dit pas non plus que:
“En 2017, les douanes néo-zélandaises ont fouillé 537 appareils électroniques, a indiqué M. Brown, en précisant que l'archipel avait reçu 6,6 millions de visiteurs étrangers.”
537/6,6 Millions, c’est 0.008% de fouille numerique pour les visiteurs. Faut vraiment etre pas net pour se faire fouiller numeriquement.
“Faut vraiment etre pas net pour se faire fouiller numeriquement” ?
Sinon c’est vrai que ça fait relativiser
@Paquito06
Avec fouille annale ? ?
Avec ou sans vaseline ?
@lepoulpebaleine
“Avec fouille annale ? ?
Avec ou sans vaseline ?”
Je n’ai jamais experimente la chose ?
@Paquito06
"Faut vraiment etre pas net pour se faire fouiller numeriquement."
Ou faut juste pas avoir l’air net, genre basané et pauvre ?
@pat3
“"Faut vraiment etre pas net pour se faire fouiller numeriquement."
Ou faut juste pas avoir l’air net, genre basané et pauvre ?”
Je n’ai pas connaissance des criteres des douaniers neo-zelandais mais ta remarque stereotypee est assez deplacee. Enfin je ne suis plus tellement choqué de lire cela depuis l’etranger ?
@Paquito06
Je veux bien que tu me donnes les critères de « pas avoir l’air net ». Ça ressemble à quoi, un air pas net?
@pat3
“Je veux bien que tu me donnes les critères de « pas avoir l’air net ». Ça ressemble à quoi, un air pas net?”
Quelqu’un de recherché qui correspond au profil signalé? A tout hasard hein.
Ça tombe bien, mon mot de passe en voyage est « e kai nga tutae me e mate ». J’espère que les douaniers seront des pakeha politiquement corrects sachant tchatcher le te reo.
La fouille doit être motivée, ça veut dire en langage douanier que le profil est surveillé. Si on vous demande d'ouvrir votre téléphone, d'après moi, c'est que vous êtes surveillé, et qu'on est en manque de data sur vous. Aussi l'ouverture de ce téléphone permet la copie des données, je pense que c'est ça le plus important. Je serais curieux de savoir si l'administration a passé un contrat avec Palantir, la fameuse boite qui nous veut du bien, en tout cas, elle y a un bureau. Il y'a plein de truc sympas à lire ou voir sur le net sur cette fameuse boite. Donc pour moi c'est une loi pour fournir des données au système de Palantir.
@bunam
Les abus de pouvoir sont sûrement motivés par de bonnes raisons.
Je n’en doute pas une seule seconde.
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