Pixel C : un joli magnet de frigo au système d'exploitation mal adapté

Mickaël Bazoge |

Google avait promis un lancement avant la fin de l’année de la tablette Pixel C, le moteur de recherche a tenu parole… tout juste. L’appareil est en effet en vente sur le Google Store au prix de 499 € pour la version 32 Go, 605 € pour la déclinaison 64 Go, auquel il faudra joindre 169 € pour le clavier-socle pratiquement indispensable pour la meilleure expérience utilisateur. À toutes fins utiles, rappelons que l’iPad Air 2, la tablette visée par la Pixel C, est proposée à partir de 499 €, mais avec 16 Go seulement.

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La tablette est équipée d’un écran de 10,2 pouces (2 560 x 1 800, 308 pixels par pouce), d’un processeur Tegra X1, 3 Go de RAM, des appareils photo de 8 mégapixels au dos et 2 mégapixels à l’avant, d’un port USB Type-C, et d’aimants suffisamment puissants pour que l’appareil se maintienne sans support particulier sur la porte d’un frigo (via) :

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Sur le versant matériel, Google semble avoir bien fait les choses, la Pixel C s’inscrivant dans la droite ligne de la famille haut de gamme Pixel. En revanche, au contraire des Chromebook de la gamme, la tablette ne fonctionne pas sous Chrome OS (en sursis) mais sous Android. Et c’est sans doute là où le bat blesse : le système d’exploitation est peut-être très bien sur un smartphone ou une phablette, mais il s’adapte mal aux grands écrans des tablettes.

Tous les testeurs le soulignent à l’envi : il n’est pas très agréable d’utiliser une application conçue à la base pour un smartphone sur un grand écran. Le multitâche (de type Split View sur iPad) y est notoirement absent. Bref, Google — tout comme Apple — a encore du pain sur la planche pour faire d’Android un OS véritablement productif.

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