L'arrivée de Xiaomi sur les marchés européen et américain n'est pas encore pour tout de suite, mais c'est bien au programme. « Je pense que nous devons être présent sur le marché occidental d'ici la fin de l'année prochaine », a déclaré Hugo Barra, la figure publique du fabricant chinois, à CNET. « Nous ne pouvons pas attendre plus longtemps », a-t-il reconnu.
D'ici cette véritable expansion — Xiaomi est seulement présent dans une partie de l'Asie et au Brésil —, le fabricant tente de se forger une réputation sur les nouveaux marchés qu'il veut conquérir. C'était le but de sa présence au MWC, où il a présenté son nouveau smartphone phare, le Mi 5 (lire : Xiaomi Mi 5, un smartphone bien rempli et pas cher).
Un smartphone qui, à l'inverse des générations précédentes, ne ressemble pas à l'iPhone... mais a furieusement un air de Galaxy S6/S7. Dans une interview accordée à The Verge, Hugo Barra se défend d'avoir copié Samsung, en faisant valoir que le Mi Note, sorti l'année dernière, était le premier à avoir des bordures arrondies au dos. Par contre, pas de justification pour le bouton d'accueil qui est une copie quasi conforme de ceux des Galaxy S.
Quoi qu'il en soit, Xiaomi veut être considéré à l'avenir comme un leader dans tous les domaines, déclare Hugo Barra, y compris le design... et peut-être même les processeurs. Selon une information de Reuters, le fabricant cherche à concevoir ses propres processeurs. Il aurait embauché pour cela 200 à 300 personnes. Actuellement, il utilise des processeurs Qualcomm et MediaTek.