Lancée en Nouvelle-Zélande et au Canada depuis déjà plusieurs semaines, l’adaptation iOS de la franchise SimCity arrive enfin sur l’App Store français, juste à temps pour y passer des heures au coin du feu, pendant que les autres ouvrent les cadeaux.

SimCity BuildIt reprend l’univers visuel du dernier épisode sorti en début d’année dernière sur PC et Mac. Même si on garde le réalisme de la série, le tout fait tout de même un peu plus « cartoon », ce qui n’empêche pas le jeu de proposer autant d’options que son grand frère. On peut notamment construire un vaste éventail de bâtiments. Il ne s’agit pas pour autant d’un portage en tout point fidèle, puisque SimCity BuildIt est free-to-play.

Il faut donc faire avec des achats in-app, mais aussi de nouvelles façons de construire un bâtiment. Lorsque vous allez construire une maison au sein d’une zone résidentielle, vous devrez disposer de clous pouvant être créés au sein d’une boutique de matériaux. Cela nécessite du temps, sauf si vous disposez de SimCash qui peuvent être gagnés via les taxes payées par vos Sims, ou en passant à la caisse. Les clous ne sont pas le seul matériau que vous devez avoir : rapidement, il va vous falloir du métal, et ainsi de suite afin de monter en niveau et faire évoluer votre ville. Certains matériaux en nécessitent d’autres (les clous demandent du métal, etc.).

Durant nos premiers pas, nous n’avons pas été harcelés par les achats in-app. Cela semble très raisonnable, on se rapproche ainsi davantage de ce qui se fait du côté Simpson : Springfield que de Dungeon Keeper. On peut aussi visiter la ville d’un voisin Maire afin de récupérer un cadeau tous les jours, et payer le tout avec des SimFlouz, l’autre monnaie du jeu qui n’est pas premium, mais qui peut s’acheter avec des SimCash.

Il faut donc prendre un peu son mal en patience, mais ça ne veut pas dire pour autant que l’expérience ne s’avère pas satisfaisante : si vous êtes déjà un amateur de jeux freemium, SimCity BuildIt a le mérite d’être relativement complet. En revanche, si vous souhaitiez une vraie adaptation du concept créé à l’origine par Will Wright , il va falloir ronger son frein : ce n’est pas dans ce jeu que le salut du freemium est présent.