Affaire HEY : Apple n'a pas l'intention de céder

Mickaël Bazoge |

C'est l'heure de l'offensive pour Apple dans le contentieux HEY : la version 1.0 de l'application d'e-mails n'aurait pas dû être validée, et les futures mises à jour n'obtiendront pas leur feu vert tant que l'éditeur Basecamp ne proposera pas son abonnement à même l'application. Autrement dit, Apple tient à sa commission de 30% (15% dès la deuxième année d'abonnement).

Basecamp a reçu un courrier très clair de la part de l'App Review Board, l'instance qui juge les appels contre les décisions de l'App Store. Celui formé par l'éditeur est rejeté : « l'application HEY est présentée comme une app d'e-mails, mais quand l'utilisateur la télécharge, elle ne fonctionne pas. L'utilisateur ne peut pas se servir de l'application pour accéder à ses e-mails (…) à moins d'aller sur le site de Basecamp pour acheter une licence [sic] qui permet d'utiliser l'application ».

HEY n'est donc pas considérée comme une app « reader » comme le décrit la règle 3.1.3(a) des guidelines, qui permet à des plateformes comme Netflix, Spotify et Dropbox de s'affranchir de proposer des abonnements depuis leurs applications. HEY est une app qui requiert de l'utilisateur un achat pour accéder à des fonctions, en vertu de l'article 3.1.1, et elle doit donc vendre ses abonnements ou ses achats intégrés avec le système de facturation de l'App Store.

Apple conseille donc à Basecamp d'offrir le support des services IMAP ou POP, avec la possibilité de configurer en option une adresse avec le service HEY. Un conseil qui tombe complètement à plat, le principe même de HEY étant justement de proposer une alternative aux protocoles traditionnels des courriels.

Le courrier d'Apple est très maladroit, ou très cynique. Le constructeur écrit que les applications développées par Basecamp ces huit dernières années ne proposent aucun achat intégré, et que par conséquent, elles n'ont pas contribué au chiffre d'affaires de l'App Store 🙄 Venant d'une entreprise qui pèse 1 500 milliards de dollars, c'est assez spécial.

L'émotion que cette affaire suscite chez les développeurs, alors qu'Apple est l'objet d'une enquête formelle de la part de la Commission européenne sur les pratiques de l'App Store, est d'autant plus forte que la WWDC débute lundi prochain. C'est sans doute la raison pour laquelle Phil Schiller — grand patron de l'App Store et du marketing — y est allé de son explication de texte à TechCrunch. Bien sûr, il défend la position de l'entreprise : « Nous n'envisageons aucun changement dans les règles ».

On en reste au statu quo : « Il y a beaucoup de choses [que Basecamp] peut faire pour que leur app fonctionne selon nos règles. Nous adorerions qu'ils le fassent ». Il répète qu'après le téléchargement de l'app, rien ne se passe si ce n'est l'affichage d'un panneau de connexion, « ce n'est pas ce que nous voulons sur l'App Store ». C'est pourtant ce qui se passe avec Netflix, mais la plateforme de streaming est dans un cas particulier : c'est une app « reader ». « L'e-mail n'est pas et n'a jamais été une exception à cette règle ».

L'« imbox » de HEY, en version web.

En fait, la version macOS de HEY a été rejetée du Mac App Store pour les mêmes raisons. Le fait que l'app iOS ait reçu le feu vert est « une erreur », martèle-t-il. Sur Mac, le Mac App Store n'est pas l'unique canal de distribution logiciel : Basecamp peut tout à fait proposer le logiciel depuis son site web. Mais c'est impossible sur iOS, puisqu'il est obligatoire d'en passer par l'App Store.

En guise d'alternative, Phil Schiller propose par exemple une version gratuite de l'app avec des fonctions basiques, avec la possibilité d'accéder à des fonctions plus évoluées à acheter depuis le site web de l'éditeur. Ou encore de vendre l'abonnement depuis l'application, majoré des 30% ponctionnés par Apple… Mais est-ce le rôle du constructeur de définir le modèle économique d'une application ?

Cette histoire prend un tour assez savoureux, ou ironique, quand on entend Brad Smith, le président de Microsoft — la même société condamnée pour abus de position dominante —, demander aux régulateurs américain et européen de serrer la vis aux boutiques de distribution d'applications. Durant un événement organisé par Politico, il a déploré que ces plateformes « imposent des exigences » qui font en sorte qu'il n'existe qu'une seule porte pour y accéder. « Dans certains cas, le prix du péage est très élevé, 30% de vos revenus doivent être versés au responsable du péage ».

avatar fransik | 

@r e m y

...nawak.

L’animation au centre présente le service.
C‘est juste au dessus du bouton de souscription, impossible à louper.

En haut à droite, il y a deux menus.
Aide + Confidentialité

(Et j‘avais installé Netflix juste pour comprendre pourquoi ils peuvent eux rester, et la raison est simple, ils,proposent une fonctionnalité à minima, n‘en déplaise à r e m y)

avatar r e m y | 

@fransik

Installez Hey et vous constaterez que c'est strictement la même chose:
Demande de saisie des identifiants et possibilité d'afficher des écrans présentant le service, la politique de confidentialité, qui ils sont, ...

avatar fransik | 

@r e m y

Il n‘y a aucune présentation du service dans l‘application, uniquement un menu/ second écran permettant de les contacter par courriel(!)
C‘est moins que pour Netflix qui présente au moins son service, que ce soit ressenti comme injuste ou non.

Une fois encore, les règles de l‘AppStore sont claires dans ce cas.
Et je ne dis pas que le méchant Apple a raison, ni que le gentil Basecamp est en tord, simplement que l‘exemple de Netflix ne tient pas.

Et les applications de messageries vendant des services existent aussi, i.e. FastMail ou GMX que j‘avais cités plus tôt, les abonnements se faisant également via leur sites.

En revanche, l‘AppStore n‘est pas internet, tout juste une partie, un service via internet.
Sur internet, le web, tout à chacun est parfaitement libre de présenter ses services et produits dans la limite de la légalité.
Celles/ Ceux qui ne le font pas connaissent souvent quelques ennuis également.

Bref, si quelqu’un choisit de développer pour une plate-forme, peu importe laquelle, il y a un certain nombre de règles à respecter.
Techniques, et commerciales, entre autres.

Idem à fortiori lorsque l‘on s‘adresse à une enseigne, un magasin ou un réseau de distribution.
Et chacun est parfaitement libre de s‘en passer, ou non (Sans préjuger de l’équité des règles, ou pas), c’est définitivement un choix économique et je ne vois aucune raison pour que ce ne soit pas le cas (Sauf à vouloir désavantager la,concurrence, ce qui est interdit).

Maintenant pour celles/ ceux qui comparent à la grande distribution/ aux grandes surfaces: l‘AppStore a ses défauts, une opacité dans les décisions qui leur dessert probablement, mais ces règles existent...

Un tuyau pour r e m y
https://apps.apple.com/fr/app/bescherelle-conjugaison/id444077285?l=en

avatar lufffy447 | 

@fransik

Oui mais non.

Netflix en tant que tel ne respecte pas le service minimum accessible gratuitement. Hey et Netflix sont exactement dans la même situation à ce niveau là.

Ce qui change c’est que Netflix appartient à la catégorie des apps lecteurs qui est autorisée à ne proposer qu’un écran de connexion avec un abonnement hors du store. Même chose pour Spotify par exemple (même si Spotify, elle, propose bien du contenu accessible gratuitement en parallèle. Mais dans l’idée elle pourrait proposer une app accessible uniquement aux utilisateurs premium).

Dans le cas de hey, les apps d’emails n’appartiennent pas à la catégorie des apps lecteurs et donc ne peuvent profiter de cette dérogation.

avatar byte_order | 

@fransik
> Bref, si quelqu’un choisit de développer pour une plate-forme, peu importe laquelle,
> il y a un certain nombre de règles à respecter.
> Techniques, et commerciales, entre autres.

Oui. Mais des 2 cotés !
Comme tout contrat, les 2 parties doivent respecter les clauses.
Mais ces clauses doivent également respecter les lois en vigueur.

> Idem à fortiori lorsque l‘on s‘adresse à une enseigne, un magasin ou un réseau de
> distribution.
> Et chacun est parfaitement libre de s‘en passer.

Pas quand y'a que _une_ enseigne, non.

avatar Tatooland | 

Putain mais mes prochains appareils ne seront plus du matos Apple, ça fait quelques temps que j’y réfléchis mais maintenant j’en suis convaincu.

C’est devenu une put*ain de mafia avec leurs “propositions que l’on ne peut refuser”... bien sur qu’on ne peut pas les refuser leurs propositions, Apple contrôle la plateforme, le contenu et les interactions et ça va même jusqu’à finalement impacter le modèle économique des developers.
Même chose pour Apple Pay, le Bluetooth, le NFC etc...

Vivement que les amendes tombent et vivement que les lois passent.

avatar Krysten2001 | 

@Tatooland

Wow le troll... ça ne vous change absolument rien. Maintenant vous n’aimez pas utiliser Apple Pay,...?🤣

avatar Tatooland | 

@Krysten2001

Bolosse.

avatar Krysten2001 | 
avatar Chris K | 

@Tatooland

Et bien tu vois, aucune raison de s’énerver : tu es libre de choisir le matos / marque que tu veux.

avatar byte_order | 

@Chris K
Il a dit pour le *prochain*.
Pour son actuel, non, il n'est pas libre de choisir, puisque son investissement, il l'a *déjà* fait.
Et c'était avant de se rendre compte à quel point le verrouillage allait contre son intérêt.

Si vous achetez une BMW en acceptant le surcout à l'achat et même ensuite en pièce de rechange etc par rapport à la concurrence, c'est pas pour autant que si BMW un jour active à distance qui ajoute 30% au prix de l'essence sinon le réservoir est bloqué, vous n'aurez pas franchement l'impression d'être libre de choisir !
Vous aurez l'impression de vous faire de plus en plus racketer.

Certes, vous changerez de marque, mais cela n'aura pas été un choix "libre" mais contraint pour fuir un racket.

avatar dams229 | 

@byte_order

> Et c'était avant de se rendre compte à quel point le verrouillage allait contre son intérêt.
Bien sûr, car les 30% d’Apple, c’est nouveau et ils l’ont toujours caché

avatar byte_order | 

@dams229

A votre avis, quelle proportion des propriétaires d'iPhone connaissent le taux de commission pris par l'AppStore sur le prix d'achat d'une app, et donc sur les recettes du développeur de l'app !? Combien le savaient *avant* l'achat de leur premier iPhone ?!

Les fabricants de pièces / accessoires/ pompistes / développeurs d'apps iOS, ok, mais les propriétaires de vehicules / d'iPhones avant l'achat ?...

avatar dams229 | 

Je n'en ai aucune idée, j'imagine que vous le savez. Quelle est la proportion qui s'en fout ? Une immense majorité.
Je parlais de la personne en question ci-dessus, qui ne devait sûrement pas l'ignorer, mais apparemment vous la connaissez bien mieux que moi aussi.

avatar byte_order | 

@dams229

Relisez mon commentaire auquel vous avez réagit avec votre "il ne pouvait ignorer ces 30%".

Dans mon commentaire, je parle de celui qui a acheter la plateforme. Le propriétaire d'une voiture ou d'un appareil iOS, donc.
Il était suggéré que si ce propriétaire n'était pas content de devoir payer des apps iOS ou des services premium accessibles depuis iOS plus cher, il n'avait qu'à changer de marque.
J'ai réagi à ça. La personne "ci-dessus", c'est bien le propriétaire de la plateforme.

Vous avez réagit en affirmant qu'il ne découvrait pas l'existence de cette taxe de 30%.

Le propriétaire d'un appareil iOS l'ignore dans la très grande majorité. Vous dites qu'il s'en fout probablement, c'est débattable, mais ce qui l'est moins c'est qu'en moyenne il paye plus cher, mais, encore pire, la disponibilité de certaines apps car ce monopole absolue empêche une mise en concurrence, et ça c'est contre son intérêt de consommateur.

Si vous vouliez parler du développeur, il fallait le dire, car dans ce fil de commentaire, qui remonte à @Tatooland, il est question de propriétaire d'appareil iOS, il est question de "oh ben si t'es pas content, change de marque, t'es libre". Sauf que l'achat est *déjà* fait majoritairement avant que le propriétaire découvre les contraintes liées à l'AppStore.

Les gens qui achetent un iPhone ignorent majoritairement la réalité tant financière qu'en terme d'entraves derrière l'AppStore. Alors que cela est contre leurs intérêts.

avatar dams229 | 

Quand ils ont commencé à assouplir les règles pour Netflix et autres c’était certain que ça allait râler chez les autres...
N’empêche, ça fait beaucoup de pub pour une app qui a pas l’air super propre, ils doivent pas être mécontents chez Basecamp.

Sur les 30%, je suis mitigé. Oui, Apple abuse de son monopole, mais refuser de proposer une alternative 30% plus chère depuis l’app ça ressemble à un combat de coqs. Medium le fait très bien, tu passes par le web si tu veux payer moins cher. D’accord Apple gagne des milliards mais ça ne justifie pas qu’elle fasse tout gratuit, beaucoup beaucoup de monde gagne de l’argent (et beaucoup d’argent) grâce à iOS et à l’app store, vouloir le beurre et l’argent du beurre c’est un peu facile.

avatar byte_order | 

@dams229
> Oui, Apple abuse de son monopole

Le fait qu'on puisse trouver des méthodes de "contournement" de cet abus n'est qu'un paliatif. Qui, en plus, à le défaut de faire perdurer l'abus, par "tolérance".

L'abus doit être dénoncé comme tel, et donc objet d'une plainte juridique.
Point.

> D’accord Apple gagne des milliards mais ça ne justifie pas qu’elle fasse tout gratuit,

Qu'est-ce qu'elle fait de *gratuit* ?
C'est une vrai question, hein. Je veux un exemple de moyen de se faire de l'argent grâce à quelque chose que Apple fait gratuitement.

> beaucoup beaucoup de monde gagne de l’argent (et beaucoup d’argent) grâce à iOS

Non, avec seulement iOS, personne à part Apple ne gagne de l'argent, non.
C'est avec des apps pour iOS. Développées par Apple ? Non.

> et à l’app store,

Cela serait probablement tout pareil avec d'autres stores aussi.
La demande d'apps complémentaires pour les appareils iOS des consommateurs serait là tout autant, hein.

> vouloir le beurre et l’argent du beurre c’est un peu facile.

C'est pas ce que fait justement Apple depuis des années, avec ses verrous, ses règles entravant ouo carrement bloquant toute concurrence ?

C'est un peu facile aussi de gagner en étant le seul sur le ring, hein !

avatar dams229 | 

@byte_order

> Je veux un exemple de moyen de se faire de l'argent grâce à quelque chose que Apple fait gratuitement.

Tu connais une seule société qui permet aux autres de se faire de l’argent gratuitement ?
Basecamp (et d’autres) ont le beau rôle : ils voudraient gagner de l’argent en développant des apps dégueulasses et en profitant des outils mis à disposition par Apple sans jamais rien payer. En gros s’en mettre plein les poches sans rien donner, c’est facile.

Je suis désolé mais j’estime gagner ma vie grâce à Apple. Bien sûr, j’apporte de la valeur ajoutée avec mon dev, mais on me fournit la matière, les SDK. Si je ne suis pas content, je n’ai qu’à aller bosser sur Android ou faire du React si c’est si génial et libre.
Mais surprise, Google applique les mêmes règles.

Toutes les entreprises qui apportent de la valeur ajoutée prennent une commission. Le monopole est bien plus important pour des acteurs comme Booking, La Fourchette, Doctolib et pourtant personne ne se plaint car ils apportent de la valeur ajoutée, au même titre que l’app store.

avatar webHAL1 | 

@dams229

Ah. Voilà. Basecamp (et les autres) développent des applications "dégueulasses". Et, bien sûr, les utilisateurs d'iOS vont payer ces applications "dégueulasses". C'est bien connu. Les clients adorent dépenser leur argent pour des produits "dégueulasses".

Et sinon, non, Google n'applique pas les mêmes règles. Peut-être que si c'était le cas, HEY formulerait les mêmes reproches vis-à-vis de Google. Peut-être, hein.

avatar dams229 | 

@webHAL1

Alors pour le dégueulasse, c’est mon point de vue, chacun est libre d’acheter ce qu’il veut et je ne juge pas. Il n’empêche, Basecamp gagne de l’argent grâce à l’écosystème Apple.

Et oui, Google applique les mêmes 30%, ils sont juste moins regardant sur la validation, mais si quelque chose ne leur plait pas ils retirent l’app du jour au lendemain tout aussi brutalement.

avatar r e m y | 

@dams229

Google applique ces 30% uniquement à ceux qui CHOISISSENT d'utiliser le système de paiement du Google PlayStore. Mais pour ceux qui n'en ont pas besoin, Google autorise à ce qu'une app disponible sur le PlayStore (ou distribuée directement par son developpeur) intègre le système de paiement du développeur en question.
C'est ce que fait Hey sur toutes les plateformes (macOS, Windows, Linux, Android) où on peut souscrire un abonnement auprès de BaseCamp directement au sein de l'app, mais pas sur la version iOS où c'est interdit.

Donc oui Google applique les mêmes commissions qu'Apple, mais laisse le choix d'utiliser ou pas ses services (en en payant le prix donc seulement si on en éprouve le besoin). Ça fait toute la différence.

avatar webHAL1 | 

@dams229

Ah bon, Basecamp gagne de l'argent grâce à l'éco-système d'Apple ? Première nouvelle. Je pensais qu'un éditeur gagnait de l'argent grâce aux clients qui achètent ses applications. Applications qui peuvent être disponibles sur de nombreuses plate-formes, soit dit en passant. Mais bon, je devais me tromper.

Quant à Google, r e m y ci-dessous a très bien répondu. Non, Google ne fait pas pareil. C'est ce que pas mal de personnes qui cherchent à tout prix à défendre Apple affirment régulièrement, mais ça n'en reste pas moins faux.

avatar dams229 | 

@webHAL1

Clients qui achètent leur application pour... développer des apps iOS pour une part.
Pas la peine d’employer un ton condescendant, t’as le droit d’avoir ton point de vue sans prendre les autres pour des fanboys. C’est facile aussi comme argument...

Je dis juste que l’herbe est pas plus verte chez Google. Il y des avantages comme des inconvénients à leur modèle, mais pour avoir eu affaire à eux, ils font tout autant la pluie et le beau temps. Que ceux que l’eco système d’Apple dérange ne travaillent qu’avec Google, je ne pense pas qu’on les regrette.

avatar byte_order | 

@dams229
> Clients qui achètent leur application pour... développer des apps iOS pour une part.

Des clients achètent des apps sur l'AppStore pour... développer des apps iOS !?
Depuis quand on peut développer une app iOS avec une app iOS ?
Va falloir expliquer là.

> Je dis juste que l’herbe est pas plus verte chez Google. I

Et cela reste toujours faux.
Elle est un peu plus verte, puisque y'a moins de truc imposé, en commençant par la distribution via PlayStore elle même, mais aussi d'utiliser le paiement via le PlayStore ou un autre moyen, y compris intégré à l'app.

> mais pour avoir eu affaire à eux, ils font tout autant la pluie et le beau temps.

Et cette affirmation reste également toujours fausse.

Ils ne font pas *tout autant* la pluie et le beau temps, puisqu'il est possible de se passer d'eux pour la distribution, pour le paiement in-app.

> Que ceux que l’eco système d’Apple dérange ne travaillent qu’avec Google,
> je ne pense pas qu’on les regrette.

*On* verra bien.
Par contre, ce que l'on voit déjà, c'est le nombre d'apps qui sont dispo des deux côtés. Et ça, cela réduit l'attractivité un temps exclusive de iOS...

Mais j'adore comment cela se termine quasiment à chaque fois par le désormais classique "si vous êtes pas content, cassez-vous !".

My way or the highway. Currieux de voir comment cela se défendra en justice, ça.

avatar dams229 | 

> Des clients achètent des apps sur l'AppStore pour... développer des apps iOS !?
Depuis quand on peut développer une app iOS avec une app iOS ?
Va falloir expliquer là.

Juste que beaucoup de boites utilisent Basecamp pour collaboration autour d'interfaces pour créer des apps iOS, je ne sais pas si vous connaissez le produit.

>> mais pour avoir eu affaire à eux, ils font tout autant la pluie et le beau temps.
> Et cette affirmation reste également toujours fausse.

C'est génial, vous avez dû aussi avoir affaire à eux à ma place pour savoir que c'est faux. Bien sûr que si une app ne leur plait pas, ils la virent sans ménagement, sans explication et il est même encore plus compliqué de les contacter qu'Apple, un comble ! Je ne fais pas l'apologie du système de validation d'Apple, il a ses nombreux défauts, mais faut arrêter de dire que Google ce sont des saintes-nitouches.
Certes il existe des stores alternatifs, la "liberté" et tant mieux, mais se passer du Play Store, c'est se passer de 90% (ou plus) de revenus sur Android.

> Par contre, ce que l'on voit déjà, c'est le nombre d'apps qui sont dispo des deux côtés. Et ça, cela réduit l'attractivité un temps exclusive de iOS...
J'ai pas compris. Vous voulez dire que les apps sont plus nombreuses sur Android ? Ça fait un long moment que c'est le cas, ça n'en fait pas des apps qualitatives.

avatar byte_order | 

@dams229
> Juste que beaucoup de boites utilisent Basecamp pour collaboration autour d'interfaces
> pour créer des apps iOS, je ne sais pas si vous connaissez le produit.

Vaguement.
Mais je vois pas où vous allez avec ça.

Si j'utilise, moi, Word sous iOS pour travailler sur un développement d'une app iOS avec des collègues, alors Microsoft devrait être taxé par Apple parce qu'ils profitent de "l'écosystème" d'Apple !?

Quel rapport entre les outils utilisés pour développer une app iOS et les conditions de sa distribution !?

> Certes il existe des stores alternatifs, la "liberté" et tant mieux, mais se passer du
> Play Store, c'est se passer de 90% (ou plus) de revenus sur Android.

1) uniquement si le revenu est fait sur la vente de l'app
2) dans le cas d'un service, justement, non, peu importe comment l'app cliente gratuite a été obtenue, les revenus seront sur le service de la même manière.
3) y'a par contre moins d'exposition, 90% des utilisateurs Android ne visitant que le PlayStore en effet.

A comparer avec les 100% de perdus sur iOS si on se passe de l'AppStore, quand bien même les recettes seraient faites sur le service et non sur la vente d'une app iOS : le service n'est pas accessible sans l'app cliente.

D'où "votre affirmation comme quoi c'est pareil" est fausse.
C'est pas le paradis en face, mais la situation n'est pas *aussi* radical, et cela change tout.

> J'ai pas compris. Vous voulez dire que les apps sont plus nombreuses sur Android ?

Des "deux" cotés. Un temps "exclusive" de iOS.
=> y'a de moins en moins d'apps qui ne sont disponibles *que* sur iOS, ce qui réduit l'attractivité.

En terme qualitatif, faut arrêter de croire que toutes les apps de qualité sont sur iOS et que sur Android y'a que de merdes. Vu les volumes considérés, la proportion de merdes est probablement très similaire de chaque côté.

avatar dams229 | 

@byte_order

> En terme qualitatif, faut arrêter de croire que toutes les apps de qualité sont sur iOS et que sur Android y'a que de merdes. Vu les volumes considérés, la proportion de merdes est probablement très similaire de chaque côté.

Il y a de très bonnes apps sur Android comme il y a de belles merdes sur iOS aussi. Par contre, sans validation a priori sur le Play Store, la proportion de merdes et d’apps dangereuses sur Android est indéniablement plus élevée. Ça n’est pas forcément grave en soi, mais dire le contraire c’est avoir des œillères.

avatar webHAL1 | 

@dams229

Je n'ai pas compris votre première phrase.

Et sinon, votre affirmation est toujours fausse. L'herbe est plus verte chez Google, et vous avez beau essayer de prétendre le contraire, ça n'en restera pas moins toujours faux.
Après, ça ne veut pas dire que tout est parfait du côté de Google. Le monde n'est pas noir ou blanc. Typiquement, le contrôle exercé par Google sur Android ET sur le Play Store rend les choses potentiellement biaisées. Epic Games s'en est d'ailleurs plein avec Fornite. Sauf qu'ils n'ont pas intenté une action en justice. Contrairement à plusieurs éditeurs sur iOS. Et je crois même qu'Epic a comme projet de lancer sa propre boutique Android.

Et sinon, puisqu'apparemment vous avez eu des soucis avec le Play Store, pourquoi n'avez-vous pas développé une Web app à la place ? Il me semble que c'est le conseil sur vous donnez à ceux qui de plaignent de l'App Store d'Apple...

avatar dams229 | 

@webHAL1

C’est exactement ce que je dis, le monde n’est pas noir ou blanc. On peut jouer avec les mots, effectivement l’herbe est peut-être 0,10% plus verte chez Google, mais la situation est quasi la même.

Epic n’a pas porté plainte pour la même raison qu’elle est présente sur l’app store : elle doit faire avec.

Quand à vos conseils de web app, permettez moi de remettre les choses en perspective : ce n’est pas moi qui me plains des règles, j’essaie juste d’apporter un équilibre car comme vous savez si bien le dire, tout n’est pas tout blanc ni tout noir. Et d’ailleurs, qu’est-ce qui vous dit que je n’ai pas suivi mon conseil ?

avatar webHAL1 | 

@dams229

Sauf que non. Contrairement à ce que vous semblez penser, les sociétés qui sont clairement en position de faiblesse face à Apple et Google ne doivent pas simplement "faire avec". Elles peuvent saisir les instances en charge de veiller au respect des lois de protection de la concurrence. Si la Commission Européenne a ouvert une enquête sur les pratiques d'Apple avec sa boutique applicative, ce n'est peut-être pas par hasard.

avatar dams229 | 

@webHAL1

Vous comprenez comme ça vous arrange.
Aujourd’hui, les sociétés doivent faire avec si elles veulent publier sur ces stores. Je ne dis pas que c’est bien ou mal, que c’est figé et encore moins qu’elles n’ont aucun recours pénal. Merci, on vit encore dans une démocratie.

avatar webHAL1 | 

@dams229

Qu'est-ce que le fait de vivre dans une démocratie a à voir avec le reste ?

avatar byte_order | 

@dams229
> je ne juge pas

Dit celui qui a qualifier de 'dégueulasse' 15 mots plus avant...
Mais pas de jugement, hein ^_^

> Basecamp gagne de l’argent grâce à l’écosystème Apple.

Non. Son service est rendu par ses serveurs sur Internet.
Sans eux, Basecamp ne gagne rien, écosystème d'Apple ou pas.

C'est comme pour Netflix ou Spotify ou autres. Sans leurs services premium sur Internet, l'écosystème d'Apple ne leur ferait gagner absolument rien. Aucun abonné ne payera quoi que ce soit pour avoir le luxe "premium" de pouvoir regarder/écouter/lire sur son iPhone... et bien, rien.

Par ailleurs, les terminaux n'appartiennent plus à Apple.
Hors ce sont bien *sur* les appareils des propriétaires d'iPhones que la monétisation peut se faire, pas sur ceux appartenant encore à Apple, dormants éteints quelques parts sur un quai... chinois probablement.

Ou alors qu'Apple achète des abonnements à Netflix/Spotify pour les revendre ensuite.
Là, cela sera bien *via* son écosystème.

Là, ce que vous appelez "grâce", c'est en fait "en payant la taxe d'entrée imposée" à l'entrée du magasin de distribution en position de monopole absolue, seule façon d'atteindre les iPhones des consommateurs réels.

> Et oui, Google applique les mêmes 30%,

*Quand* on accepte d'utiliser le paiement in-app via Google PlayStore.
Ce qui n'est PAS obligatoire.
Renseignez-vous mieux. Bis.

> mais si quelque chose ne leur plait pas ils retirent l’app du jour au lendemain
> tout aussi brutalement.

App qui reviendra alors via d'autres app stores, puisqu'ils en existent d'autres possibles sur Android.

Non, ce n'est pas *pareil* de l'autre côté. Le monopole de la distribution n'y est pas aussi absolu que pour celui des apps iOS.

avatar dams229 | 

>> je ne juge pas
> Dit celui qui a qualifier de 'dégueulasse' 15 mots plus avant...
Mais pas de jugement, hein ^_^

Euh, faudrait pas tout sortir de son contexte, ma phrase c'était :
"Alors pour le dégueulasse, c’est mon point de vue, chacun est libre d’acheter ce qu’il veut et je ne juge pas." J'ai le droit de trouver une app pas à mon goût et le dire, c'est pas pour autant que je vais juger ou empêcher les autres de l'acheter, je croyais qu'on était libre dans votre monde ?

>> Basecamp gagne de l’argent grâce à l’écosystème Apple.
> Non. Son service est rendu par ses serveurs sur Internet.
Euh, oui, c'est pas un peu de la mauvaise foi ? Dans ce cas là, c'est grâce au fournisseur d'électricité. Et oui, sans Apple, je maintiens que Basecamp gagnerait bien moins d'argent. Vous connaissez un peu la société ou vous cherchez juste à la défendre contre le grand méchant Apple ?

> *Quand* on accepte d'utiliser le paiement in-app via Google PlayStore.
> Ce qui n'est PAS obligatoire.
> Renseignez-vous mieux. Bis.
Hors contexte. Bis. Je sais très bien que vous avez l'air à cheval sur l'obligatoire, et c'est vrai. Mais dans les faits, une app qui ne propose pas d'abonnement in-app perd une partie de ses revenus.

> Mais j'adore comment cela se termine quasiment à chaque fois par le désormais classique "si vous êtes pas content, cassez-vous !".
Moi j'adore comme ça se termine par "de toute façons vous êtes que des fanboys". Mais oui, si vous êtes à ce point mécontent, je ne sais pas ce qui vous retient, à part le plaisir de vous plaindre.

avatar r e m y | 

@dams229
Sur Android on peut proposer un abonnement in-app mais sans passer obligatoirement par le système de paiement du PlayStore.
Le paiement in-app peut se faire en utilisant le système de paiement de l'éditeur de l'app (c'est le cas pour Hey, mais aussi pour Netflix, Spotify, word, excel, PowerPoint....)

Donc sur Android on peut conserver un abonnement in-app sans pour autant devoir acquitter la commission que prend Google sur les paiements passant par le PlayStore. C'est laissé au libre choix de l'éditeur de l'app

avatar dams229 | 

@r e m y

Alors pourquoi Epic Game est obligé de verser 30% à Google ? Y’a un truc que j’ai pas saisi (en toute bonne foi hein, est-ce que c'est une obligation pour les jeux uniquement ?) ?

avatar r e m y | 

@dams229

Non c'est un choix de l'éditeur. Soit il trouve un intérêt à utiliser le système de paiement du GooglePlayStore et dans ce cas Google prélève sa commission, soit il préfère intégrer dans l'app son propre système de paiement et là Google ne prélève rien (car il ne fournit aucun service à l'éditeur)

Ceci uniquement pour les achats in-app. Pour l'achat initial de l'app (quand elle n'est pas gratuite), si cette app est vendue sur le playStore, c'est au PlayStore, donc à Google, que l'on paye et Google prélève sa commission.

avatar webHAL1 | 

@r e m y

Et c'est ce que Spotify, Netflix, HEY, l'éditeur de Tinder et d'autres demandent : pouvoir utiliser leur propre infrastructure (ou celle d'un tiers) pour les achats intégrés et les abonnements dans l'App Store.

Exactement comme c'est le cas sur le Play Store (malgré les affirmations régulières qu'on peut lire ici comme quoi "c'est partout pareil").

Exactement comme c'est le cas pour d'autres applications comme Amazon, Uber ou Airbnb (qui gagnent aussi de l'argent via l'App Store mais sur lesquelles Apple, pour des raisons totalement arbitraires, ne prélève pas de commission).

Exactement comme c'est désormais le cas pour Amazon Prime Video, Altice One (le service américain de TV d'Altice, maison-mère de SFR) et Canal+, SANS AUCUNE JUSTIFICATION.

Apple agit avec l'App Store de manière complètement déloyale et incohérente, ajoutant et modifiant des règles à la volée, n'en faisant appliquer d'autres que lorsque ça l'arrange (applications de contrôle parental autorisées jusqu'à ce que la fonctionnalité soit intégrée à iOS ou applications de jeux en ligne permises jusqu'au lancement d'Apple Arcade), et abusant de façon flagrante du monopole de sa boutique en ligne.

avatar dams229 | 

@webHAL1
@r e m y

Je constate que vous avez habilement esquivé ma question : pourquoi Epic doit-il payer les 30% à Google pour ses achats in-apps ? Car ils ne savent pas mettre en place leur solution alternative ? Ou parce que Google, comme Apple, agit sur son Play Store comme ça les arrange ?

avatar r e m y | 

@dams229
Je n'esquive rien du tout! Je ne sais pas si Epic doit payer 30% à Google sur les achats in-app de leurs jeux. Qu'est-ce qui vous fait dire ça?
Et si c'est bien le cas, il faut poser la question à Epic! Probablement qu'ils ont opté pour le système de paiement du PlayStore plutôt que d'implémenter le leur. J'ignore pourquoi ils ont fait ce choix.

avatar webHAL1 | 

@dams229

Peut-être parce qu'ils estiment que c'est le plus simple pour eux le temps qu'ils développent leur propre boutique sur Android, ce qu'ils semblent vouloir faire ?
Je vous laisse aller leur poser la question, je ne peux pas répondre à leur place.

avatar byte_order | 

@dams229
> Alors pourquoi Epic Game est obligé de verser 30% à Google ?

Elle n'est pas obligée.
Elle tire ses revenus des achats fait par les joueurs *durant* le jeu. Le niveau d'intégration du mécanisme d'achat se doit donc d'être le plus rapide et transparent possible. Le plus simple et pour le jouer et pour l'app serait effectivement d'utiliser le paiement intégré de Google Play. Mais, là, elle perd 30% en effet.

Il se trouve que Epic Game a d'abord choisi de ne pas distribuer Fortine, en utilisant son propre mécanisme de paiement intégré à son app.

Par contre, ce faisant, elle a perdu le bénéfice de l'exposition massive du PlayStore, sans parler des gens qui se méfient, à raison, du side-loading d'apps Android. Et y'a eu évidement des versions vérrolées de l'apk Fortnite qui ont circulés.

Du coup, il semble qu'ils on décidé de créer leur propre app de store Android, pour vendre d'autres jeux et pas uniquement Fortnite, mais qu'en attendant Fortnite est redistribué sur le PlayStore, question d'exposition.

Je ne suis pas sûr pour autant que le mécanisme de paiement in-app utilise désormais Google Play. Pas certain du tout. D'autant plus qu'ils avaient intégré le leur dans l'app, qui est commune à toutes les plateformes où est dispo Fortnite (sauf iOS, évidement) j'aurais tendance à penser que c'est pas le cas, qu'ils utilisent encore leur propre systeme d'achat in-app dans Fortnite pour Android.

Si, vous, vous avez une preuve qu'ils utilisent Google Play, alors ils l'ont *choisi*.
Car ce n'est pas une obligation.

avatar byte_order | 

@dams229
> Euh, faudrait pas tout sortir de son contexte, ma phrase c'était :
> "Alors pour le dégueulasse, ...

Ca c'est le contexte de votre *défense* sur votre jugement.
Le tout premier contexte de votre jugement est celui-ci :

"Basecamp (et d’autres) ont le beau rôle : ils voudraient gagner de l’argent en développant
des apps dégueulasses"

C'est un jugement. De valeur. Vous êtes libre de l'avoir, hein.
Je soulignais plutôt ce que vous faites depuis l'avoir fait : vous niez avoir fait un jugement. Je ne comprends pas pourquoi ce déni.

> Euh, oui, c'est pas un peu de la mauvaise foi ?

Non, c'est factuel.
Sans leurs serveurs, y'a 0 argent de fait, ni pour Basecamp ni Apple.

> Dans ce cas là, c'est grâce au fournisseur d'électricité.

Que Basecamp paye car indispensable pour espérer gagner de l'argent de son service.
Ils ont probablement un choix de plusieurs fournisseurs possibles. Et y'a toujours le choix possible de l'auto-production de leur besoin électrique.

Le mot important ici c'est "choix".

> Et oui, sans Apple, je maintiens que Basecamp gagnerait bien moins d'argent.

Et je maintiens que pour toute app iOS en moins dans le catalogue, Apple gagnerait un peu moins d'argent également. Pourquoi toutes ces apps iOS gratuites restent dans l'AppStore, sinon !?
Cela ne marche pas autant dans un seul sens que vous semblez l'affirmer.

> Je sais très bien que vous avez l'air à cheval sur l'obligatoire, et c'est vrai.

Et pour cause, c'est LE point central. Sans lui, le choix devient possible, et chacun peut alors devenir acteur, à son échelle, du développement de stores concurrents, d'une concurrence de tarif, d'une concurrence de l'offre et de la demande dans ces stores...

Alors que là, y'a pas de choix, mais un péage à payer.

> Mais oui, si vous êtes à ce point mécontent, je ne sais pas ce qui vous retient,
> à part le plaisir de vous plaindre.

Voilà. Cassez-vous, on vous refuse le droit de critiquer.
Joli.

avatar byte_order | 

@dams229
> Tu connais une seule société qui permet aux autres de se faire de l’argent gratuitement ?

C'est vous qui disiez que Apple faisait des trucs gratuitement, pas moi.

> ils voudraient gagner de l’argent en développant des apps dégueulasses

Un service, pas une app. L'app iOS n'est qu'un client du service parmi d'autres apps clientes.
Et si les utilisateurs trouvent cela trop dégueulasses, ils ne gagneront pas d'argent, car 70% d'un abonné perdu c'est 0 (mais 30% de zero c'est aussi pas d'argent non plus pour Apple)

> et en profitant des outils mis à disposition par Apple

*imposés* par Apple.

> sans jamais rien payer.

Un Mac, obligatoire pour développer, ou au moins pour publier sur l'AppStore.
+99 euros par an.
Et une app de plus au catalogue "y'a une app pour ça", celui qui fait partie de l'attractivité de l'iPhone, qui fait que Apple en vend toujours. Le prix de cette partie n'est pas connu, mais il n'est pas de zéro.
Sinon, suffirait de virer toutes les apps gratuites de l'AppStore, hop.
Qu'on voit un peu si ce sont les développeurs d'apps gratuites ou Apple qui profitent le plus dans cette affaire...

Etrangement, Apple, si spécialiste de la réduction des couts et de la maximalisation des marges, n'a toujours pas décider d'interdire les apps gratuites sur son AppStore. Se pourrait-t-il qu'elle trouve le bilan positif pour elle quand même !?

> Mais surprise, Google applique les mêmes règles.

Surprise... c'est faux. Renseignez-vous mieux. Apple Music sur Android, par exemple, n'utilise pas le paiement in-app de Google, car c'est pas imposé, non. Du coup, pas de -30% imposé de ce côté là.

Le monopole de Booking etc n'est pas absolu. Y'a moyen de le contourner.
L'AppStore, non.

avatar dams229 | 

> C'est vous qui disiez que Apple faisait des trucs gratuitement, pas moi.

Ah oui ? où ça ?

> Un service, pas une app. L'app iOS n'est qu'un client du service parmi d'autres apps clientes.

Si ce n'est qu'un service, pas besoin de faire une app. Une progressive webapp et tout le monde est content (ce n'est pas bloqué par Apple il me semble ?).

avatar byte_order | 

@dams229
>> C'est vous qui disiez que Apple faisait des trucs gratuitement, pas moi.
> Ah oui ? où ça ?

Remontez au premier commentaire de ce fil, le votre :

"D’accord Apple gagne des milliards mais ça ne justifie pas qu’elle fasse tout gratuit"

> Si ce n'est qu'un service, pas besoin de faire une app.
> Une progressive webapp et tout le monde est content (ce n'est pas bloqué par Apple
> il me semble ?).

En effet.
Et c'est probablement ce qui se passera de plus en plus à chaque blocage d'Apple.
Avec le risque que petit à petit, finalement, la plateforme n'ait plus trop d'importance en soit.
C'est un risque qu'Apple devrait surveiller un peu plus...

avatar Nesus | 

Ça me fait bien marrer les gens qui s’offusquent de la brutalité du commerce et de la vision d’Apple. C’est exactement la même chez tous les gens chez qui vous achetez votre votre bouffe. Les centrales d’achat de la gms c’est exactement ça. En pire, parce que si vous n’êtes pas assez performant assez rapidement ils vous jettent comme des malpropres et tout ce que vous avez investi va directement à la poubelle.

avatar oomu | 

@Nesus

mais cela offusque.

Ici on parle d'informatique et oui, ces services grands publics sont d'avantage sous notre nez.

Mais toute personne concernée par la grande distribution et qui partage son vécu, aura plein de gens offusqués aussi.

Les centrales d'achats, devant une pression contre les fournisseurs, sont offusquantes.

Ce sont des rapports de force, et je ne suis pas partisan de celui qui domine et abuse d'une situation.

-
Notons que la même critique s'applique sur les fabricants de console de jeu et leur tentative de contrôle des éditeurs et politique éditoriale. Là aussi on a un rapport de force entre un EA et Sony et entre un Nintendo et le petit indépendant.

-
revenons à Apple,

le seul soucis que j'ai, le seul et unique et le reste peut être jeté par la fenêtre, c'est que l'obligation de l'App Store est un frein pour l'utilisateur : moi. Cela donne trop de contrôle à Apple et je ne suis pas toujours aligné sur les besoins stratégiques d'Apple. Or, les besoins d'Apple je m'en fiche.

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Amusant, le coup des centrales, c'est une discussion que j'ai eu avec le gérant du "ex-franprix" de ma rue, gros contentieux. et c'était "offusquant". Voyez :)

avatar Nesus | 

@oomu

Je vois parfaitement et je comprends, mais soyons honnête, ce n’est pas un hasard si ce schéma se répète à l’infini. Il faut accepter que pour que ça fonctionne, il doit y avoir un acteur qui contrôle et met la pression. Et donc un acteur qui s’enrichisse pour que l’ensemble puisse fonctionner.

avatar byte_order | 

@Nesus

C'est pas parce que c'est pourri (et illegal pourtant au regard du droit de la distribution) ailleurs que cela légitime le cas d'Apple pour autant.

D'autant que là, vous n'avez pas la possibilité de tenter de distribuer votre production auprès d'autres distributeurs, vu qu'Apple empêche leur existence même.

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