Revenir au bureau après la crise sanitaire n'a rien d'évident : il s'agit de trouver un nouvel équilibre entre les mesures de distanciation physique indispensables pour éviter les contaminations, et le travail en collectivité. Le gouvernement devrait d'ailleurs prendre de nouvelles mesures ce vendredi durant un nouveau Conseil de défense où planera la déclaration alarmiste du Conseil scientifique : selon lui, des « décisions difficiles » devront être prises dans les prochains jours, à la lumière de la recrudescence des cas de coronavirus.

Pour réduire autant que possible le stress au travail en temps de COVID-19, l'application Mind The Gap propose d'alerter le salarié lorsqu'il est trop proche d'un collègue. L'app détecte les appareils iOS ou Android environnants grâce au Bluetooth et à des ultrasons inaudibles, mais qui affinent le calcul des distances entre les terminaux (c'est le temps de vol des ultrasons qui permet de le déterminer avec une précision de 6 à 8 cm). Ces distances peuvent être personnalisées en fonction des règles sanitaires en vigueur.

En cette période vraiment bizarre, après tout pourquoi pas ? Pour autant que cela reste une option dans l'entreprise, et que les données restent confidentielles. Selon l'éditeur de Mind The Gap, l'app ne trace pas les utilisateurs et aucune information n'est collectée ni partagée. Les employeurs ne seront donc pas en mesure de suivre les mouvements de leurs salariés.

Le tout n'est pas sans évoquer le Spacing Companion d'Invoxia, qui a recyclé son GPS Tracker pour le transformer en objet connecté de respect des distances. Une simple application mobile qui fait ce boulot est bien vue, tout le monde ou presque ayant déjà un smartphone. En revanche, l'entreprise devra casquer : Mind The Gap est en effet proposée sur la base d'un abonnement à 3,18 £ (3,44 €) par personne et par mois, jusqu'à 499 utilisateurs. Les prix sont dégressifs en fonction du nombre d'employés.