L'App Store des Pays-Bas va rencontrer de nouveaux systèmes de paiement 🆕

Florian Innocente |

Mise à jour 17/01 — L'ACM, l'autorité de la concurrence néerlandaise, va désormais rencontrer les éditeurs des apps concernées pour déterminer si les modifications proposées par Apple leur conviennent. Si l'App Store va leur permettre d'intégrer des systèmes de paiement alternatifs, les conditions sont drastiques : les éditeurs devront compiler une application spécifique distribuée uniquement aux Pays-Bas, et Apple prélèvera une commission, y compris sur les achats réalisés via les mécanismes alternatifs. Le constructeur n'a pas précisé le pourcentage.


Article original, 15/01 — Pour la première fois, Apple va permettre à des éditeurs d'apps sur l'App Store de proposer d'autres systèmes de paiement. Ce sera toutefois limité aux Pays-Bas et aux apps de rencontres. Ce n'est pas de son propre chef qu'Apple introduit cette souplesse — elle reste vent debout contre ce principe — mais à la suite d'une décision du régulateur néerlandais l'ACM (Autoriteit Consument & Markt).

Dans l'immédiat elle est tenue de s'y conformer, toutefois elle a fait appel auprès de la Haute Cour. Apple estime que cette nouvelle règle « n'est pas dans l'intérêt de [ses] utilisateurs » et de redouter que « ces changements compromettent l'expérience utilisateur et créent de nouvelles menaces pour la vie privée des utilisateurs et la sécurité des données ».

Les Pays-Bas exigent l

Les Pays-Bas exigent l'ouverture de l'App Store aux systèmes de paiement alternatifs

Pas résignée mais tout de même obligée, Apple va prochainement proposer 3 options aux développeurs de ces apps de rencontre — et uniquement ce type d'apps.

Soit les éditeurs continuent d'exploiter le système de paiement de l'App Store et en ce cas ils n'ont rien à faire. Soit ils intègrent un lien qui emmène l'utilisateur vers leur site pour effectuer des achats, ou bien enfin ils incluent directement dans l'app le système de paiement de leur choix.

Dans les deux derniers cas, Apple continuera de percevoir une commission sur les ventes mais il y a fort à parier que le taux sera revu à la baisse. Elle prévient toutefois que les éditeurs choisissant de renoncer à son système devront gérer eux-même les éventuelles demandes de remboursement, l'historique des achats et autres choses dont Apple s'occupe habituellement.

Enfin, les éditeurs qui ont une présence internationale devront compiler une app spécifique pour l'App Store néerlandais puisque ce changement ne concerne que ce marché.

Corée du Sud : Apple proposera d

Corée du Sud : Apple proposera d'autres méthodes de paiement sur l'App Store

Correction sur la partie du versement d'une commission. Apple continuera d'en collecter.

avatar byte_order | 

@shaba
> Ce qu’Apple facture c’est la visibilité de l’Apple store.

Apple est *déjà* payé pour cela : à chaque fois que quelqu'un a acheté un iPhone, c'est parce qu'il ya un large catalogue d'apps disponibles. Elle en vendrait nettement, nettement moins sans cela, pour ne pas dire plus aucun depuis longtemps.

Les ventes des iPhones n'ont décollé que lorsque des apps tierces ont été proposé.
Sans l'existence de ces apps, et donc sans les efforts des développeurs pour élargir incroyablement les capacités de l'appareil bien au dela de ce que Apple pouvait faire par elle même, les iPhones ne seraient *jamais* devenus des terminaux polyvalents, raison du succès des ventes à partir du "y'a une app pour ça aussi".

Apple a *déjà* été payé pour la visibilité d'une app, car c'est la visibilité de chaque app qui fait vendre les smartphones.

Par ailleurs, ici on ne parle pas des apps elles même, mais des achats depuis des apps.
La visibilité de ce qui fait l'objet de ce type d'achat, ce n'est pas celle de l'app mais celle de ce qui est acheté. Fortnite par exemple n'a jamais eu besoin de la visibilité apportée par l'AppStore, le jeu était déjà un carton depuis plus d'un an sur les PC et les consoles !
Hors les achats in-apps depuis ce jeu, c'est l'achat de skins tendances, des skins conçus et financés intégralement par Epic Games, Apple n'ayant contribué en rien ni pour payer les droits d'exploitation des franchises à la mode style Star Wars, Avengers etc, ni pour concevoir les skins ni pour les distribuer, ni pour faire la promotion pour ces skins.
Apple ne participe en rien à la visibilité qui fait vendre des skins pour Fortnite, ni à celle qui fait vendre des abonnements Netflix, Spotify, Tinder etc.

Vous ramenez tout aux apps alors que l'immense majorité sont gratuites et ce qui fait l'objet de paiement repose sur la visibilité d'un service payant, pas l'app qui n'est qu'une app d'accès.

avatar shaba | 

@byte_order

Désolé mais ce n’est pas aussi simple que tu le dis. La popularité de l’iPhone est due en partie au nombres d’apps dispos mais l’inverse est également vrai. C’est un équilibre qu’Apple à réussi à créer et pourquoi ne pourrait-elle pas gagner de l’argent des deux côtés ? Elle aurait tort de s’en priver…

avatar byte_order | 

@shaba
> La popularité de l’iPhone est due en partie au nombres d’apps dispos mais l’inverse
> est également vrai.

Si c'était vrai, la courbe des ventes des iPhones n'aurait pas explosé que après l'ouverture de l'AppStore (que Steve Jobs ne voulait pas initialement, pour rappel...), la courbe aurait été croissante dès le départ.

Hors ce n'est pas ce qui s'observe. Après un bon initial, la croissance des ventes des premiers iPhone a rapidement ralenti. Elle n'est reparti dans une hausse de plus en plus exponentiel qu'après l'arrivée des apps tierces, durant la phase logiquement marketé par Apple sous le slogan "y'a une app pour ça aussi".

https://www.google.com/url?sa=i&url=https%3A%2F%2Fwww.statista.com%2Fstatistics%2F263401%2Fglobal-apple-iphone-sales-since-3rd-quarter-2007%2F&psig=AOvVaw2HahRNGRiElj3y-Bpe9D_N&ust=1642522995566000&source=images&cd=vfe&ved=0CAsQjRxqFwoTCJCP8JOZufUCFQAAAAAdAAAAABAD

Remarquez vous l'énorme saut entre le Q3'08 et Q1'09 ?
mestre 2009.

> C’est un équilibre qu’Apple à réussi à créer

Vous venez de reconnaitre qu'elle ne l'a pas créer seule, puisque vous dites que la popularité des iphones, selon vous, est due en partie aux apps mais que l'inverse est également vrai. Donc que c'est une co-dépendance, par définition à part égale.

Mais pourtant vous accordez le crédit *uniquement* à Apple. Pourquoi ???

> et pourquoi ne pourrait-elle pas gagner de l’argent des deux côtés ?

Parce qu'elle ne peut avoir seul les mérites des deux côtés, l'autre côté, celui des développeurs, est le leurs.

> Elle aurait tort de s’en priver…

On dit cela aussi de toute situation d'impunité. Cela ne la rend pas pour autant sans tort.

Et de toute façon on sait déjà qu'elle n'a clairement pas fait, jamais, le choix de se priver de tout profit qu'elle a put faire, légitiment ou en abusant de sa position.

avatar Appleseed | 

@byte_order
"Ben tiens, c'est logique de toucher une commission sur une transaction alors que vous ne fournissez aucune prestation en échange !?"

Oui c’est pas comme si Apple hébergeait les applis, qu'elles les distribuaient, s'occupait de la gestion des transactions, développait le soft pour les créer etc ... non vraiment, y'a aucun service ... rien, nada !

---

"Apple est *déjà* payé pour cela : à chaque fois que quelqu'un a acheté un iPhone, c'est parce qu'il ya un large catalogue d'apps disponibles. Elle en vendrait nettement, nettement moins sans cela, pour ne pas dire plus aucun depuis longtemps."

L’œuf ou la poule ?
Dans le cas présent l’œuf !
ll est toujours amusant de vous voir tenir cette argumentation en oubliant que sans l'iPhone pas d'appli à mettre dessus.
Donc les développeurs en vendraient nettement nettement moins.
Le fait est que l'iPhone est arrivée avant les applis compatible (logique, mais manifestement pas pour vous).
Vous voulez vous remémorer le marché des applis sur mobiles avant l'iPhone ?
Ca pourrait être amusant tant il était rachitique !

Si votre théorie était juste vu qu'il y a plus d'applis sur Android, tout le monde achèterait des tél sous Android et pourtant ... comme quoi le nombre d'applis ne fait pas tout.

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"Vous ramenez tout aux apps alors que l'immense majorité sont gratuites et ce qui fait l'objet de paiement repose sur la visibilité d'un service payant, pas l'app qui n'est qu'une app d'accès."

Vous êtes au courant que toutes les applis payantes ne sont pas des applis de services ?
Il y a un paquet d'applis qui se suffisent à elle même.
Pas besoin d'un abonnement ou d'un compte.
Vous les achetez, vous les lancez, elles fonctionnent.

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"Ben non. Vu que cette situation n'est pas possible actuellement pour les producteurs d'apps iOS, ils ne peuvent vendre ni en direct ni, d'autre part, dans *plusieurs* supermarché."

Quoi ???
Spotify ne peut pas vendre d'abonnement en dehors de l'App store ?
Netflix non plus ?

avatar byte_order | 

@Appleseed

> Oui c’est pas comme si Apple hébergeait les applis, qu'elles les distribuaient,
> s'occupait de la gestion des transactions, développait le soft pour les créer etc ...
> non vraiment, y'a aucun service ... rien, nada !

Si vous pouviez faire une seule fois attention de lire correctement !
Les abonnements et autre achats in-app permettent de débloquer des fonctions, en général dans le cloud, ou contenus, eux aussi dans le cloud. Ces trucs là ne sont pas des apps. Ils ne sont pas distribué par Apple. Ils ne sont pas développés avec les outils d'Apple.

Un exemple simple : l'abonnement au contenu de Netflix.
Démontrez-nous en quoi Apple le distribue. En quoi elle participe à sa création. En quoi elle fourni du soft indispensable pour cela (le même contenu est accessible depuis d'autres plateformes...) ?

La seule chose qu'elle "contribue", c'est d'imposer de devoir passer par elle pour réaliser le paiement de l'abonnement depuis l'app. Ce que Netflix a refusé, envoyant une fin de non recevoir qu'Apple a bien du accepter sous peine de voir le contenu de Netflix inaccessible depuis une seule plateforme, la sienne, dégradant fortement son attractivité...

Pour UNE fois, merci de répondre à ces questions, plutôt que de retomber encore et encore dans la confusion entre distribution de l'app cliente et distribution du contenu ou service payant distribué par des tiers vers les apps cliente, toute plateforme confondue.

> L’œuf ou la poule ?
> Dans le cas présent l’œuf !

Ce n'est pas ce qui dit la courbe de la croissance des ventes d'iPhones. Qui a stagné après le bon initial jusqu'à ce que le catalogue d'apps de l'AppStore et le slogan "y'a une app pour cela aussi" devienne le moteur de la croissance des ventes.

> Si votre théorie était juste vu qu'il y a plus d'applis sur Android,

Y'a plus de clones d'apps, surtout.

> tout le monde achèterait
> des tél sous Android et pourtant ...

Ben... ~80% de part de marché...

avatar Appleseed | 

@byte_order
"Si vous pouviez faire une seule fois attention de lire correctement !"

La poutre, la paille, l’œil et tout et tout ...

---

"La seule chose qu'elle "contribue", c'est d'imposer de devoir passer par elle pour réaliser le paiement de l'abonnement depuis l'app."

Depuis l'appli, oui.
Si vous allez sur le site web de la boite à qui appartient l'appli Apple ne touche strictement rien.
Il y a donc bien des solutions pour ne rien donner à Apple sur ce genre d'appli.

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"Ce n'est pas ce qui dit la courbe de la croissance des ventes d'iPhones. Qui a stagné après le bon initiale jusqu'à ce que le catalogue d'apps de l'AppStore et le slogan "y'a une app pour cela aussi" devienne le moteur de la croissance des ventes."

Vous êtes quand même assez fort dans le sophisme.
Les iPhone ne sont donc pas sortie avant les applis compatibles iPhone.
Très fort !
Dans le cycle de l’œuf ou la poule, c'est bien l’œuf iPhone qui a ensuite généré la poule.
Souvenez vous donc de ce à quoi ressemblait le marché des applis sur mobiles avant, ce sera risible tant il était ridicule.
Apple à totalement boosté ce marché rachitique avec l'iPhone.
Non seulement en donnant à quasiment n'importe quel développeur la possibilité de développer et diffuser une appli à des millions de personnes de façon très simple, mais aussi en faisant pression sur les opérateurs pour qu'ils proposent des forfais plus adaptés à une utilisation moderne de la mobilité.
Mais là encore faut il avoir bonne mémoire et ne pas vouloir passer son temps à dire: Apple méchant !!!

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"Y'a plus de clones d'apps, surtout."

Ou comment essayer d'avoir raison même quand on a tort ...

avatar byte_order | 

@Appleseed
> La poutre, la paille, l’œil et tout et tout ...

Ce n'est pas parce qu'il à chacun d'avoir mal compris un sujet que ici, quand vous vous focaliser uniquement sur la commission sur la distribution des apps et non pas sur la commission sur la vente de services accessibles depuis des apps, vous n'êtes pas celui qui, ici, dans ce fil de commentaire, êtes à côté du sujet.

> Depuis l'appli, oui.
> Si vous allez sur le site web de la boite à qui appartient l'appli Apple ne touche strictement rien.

*Uniquement* pour *certaines* catégories d'apps. Ce n'est pas autorisé pour *toutes* les apps.
Je l'ai déjà dit, ça.

> Il y a donc bien des solutions pour ne rien donner à Apple sur ce genre d'appli.

Et pour les autres types d'app, comme ici celles de type apps de rencontre, Apple souhaite imposer que ces apps ne puissent toujours pas le faire sans passer par l'oeil d'Apple, sous la forme d'un StoreKit spécial, qui lui permet d'exiger une commission sur une transaction, alors qu'elle ne réalise aucune prestation dans la transaction, ni facturation, ni suivi de la commande, ni risque juridique, ni, évidement, aucune prestation sur la réalisation du service objet de la transaction.

Mais pour comprendre cela, faudrait déjà que vous ayez lu correctement l'article.

> Les iPhone ne sont donc pas sortie avant les applis compatibles iPhone.

Si.
Mais les ventes ont vite stagné, comme la courbe le démontre.
Vous parliez de la cause du succès, pas de chronologie des événements.

> Dans le cycle de l’œuf ou la poule, c'est bien l’œuf iPhone qui a ensuite généré la poule.

Chronologiquement, oui.
Causalement, non, la courbe montrant bien que la croissance n'est pas linéaire, qu'elle change très notablement qu'après l'arrivée des apps.

L'iPhone arrive chronologiquement avant. Sans app, l'iphone serait encore un produit dont on parlerait encore selon vous ? Pourtant, il est arrivé *avant* !!!

La chronologie n'est pas la raison du succès.

avatar byte_order | 

@Appleseed
> Souvenez vous donc de ce à quoi ressemblait le marché des applis sur mobiles avant,
> ce sera risible tant il était ridicule.
> Apple à totalement boosté ce marché rachitique avec l'iPhone.

Les plateformes mobiles n'étaient pas techniquement assez puissance pour cela avant.
Il faut rappeler que le prix moyen des dumbphones en 2008 étaient bien inférieurs à celui de l'iPhone 3G, sans oublier que l'accès en mobilité à Internet était encore pas réduit tant en débit qu'en couverture, en particulier à l'échelle mondiale.

> mais aussi en faisant pression sur les opérateurs pour qu'ils proposent des forfais plus adaptés
> à une utilisation moderne de la mobilité.

Comme si ce n'était pas dans son intérêt à elle en premier lieu, pour vendre plus d'iPhones 3G puis iPhone 4, etc.A vous lire, elle a fait tout cela sans jamais avoir été payé en retour, que c'est par sacrifice qu'elle a fait tout cela, juste par bonté pour les "gens"...

En 2007, y'a l'arrivée d'un 4eme opérateur de téléphonie mobile en France. Qui a complètement casser non seulement les tarifs sur le marché français, mais également imposé le forfait "data" *sans* engagement. Selon vous, qu'est-ce qui a plus pousser à l'adoption des smartphones, et à cette époque donc l'iPhone : la pression d'Apple sur Orange, Bouygues et SFR, ou le fait qu'il est devenu possible d'avoir un iPhone avec un forfait "data" sans engagement à 20 euros par mois, là où avant c'était le double ?

Ce prisme de tout lire uniquement à travers Apple est assez sidérant. Mais pas surprenant quand on est à ce point un évangéliste bénévole de la plus riche entreprise étrangère de technologie.

avatar Appleseed | 

@byte_order
"Ce prisme de tout lire uniquement à travers Apple est assez sidérant. Mais pas surprenant quand on est à ce point un évangéliste bénévole de la plus riche entreprise étrangère de technologie."

Ok, je vais en rester là pour cette discutions LOL
En fait vous êtes un combattant de la grande et méchante Apple, entreprise étrangère de technologie à la portée mondiale ... que c'est maaaaaaaaaaaaal ... houuuuuuuuuuuuuuu !!!

Juste pour info, le seul produit Apple que j'ai c’est un iPhone.
ça le fait moyen pour un "évangéliste" récitant tous les matins et tous les soirs son "je vous béni Apple" ...
Ce genre d’argumentaire est une bonne solution pour ne pas se remettre en question et se persuader d'avoir raison.

avatar Appleseed | 

"Ben... 80% de part de marché..."

Donc pas tout le monde !
Que me demandiez vous un peu plus haut ?
Ha oui: "Si vous pouviez faire une seule fois attention de lire correctement !"

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"Vous êtes au courant que le sujet ici c'est les paiements in-app, pas les apps payantes !?"

Selon qui ?
Vous par ce que vous orientez l'essentiel de votre discourt la dessus ?
Le sujet ce sont les paiement alternatifs sur l'app store, in app ou pas.

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"Mais cela confirme bien que vous faites la confusion entre la distribution des apps et la distribution du services accessibles via certains types d'apps. Confusion involontaire, par paresse intellectuelle ou par argumentation à côte de la plaque car de mauvaise fois, je ne saurais trancher..."

Non ça c’est votre discourt de mauvaise fois.

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"Pas en direct, non, c.a.d. depuis *leur* app, qui est pourtant bien un truc qui leur appartient."

Donc c’est possible sans payer quoi que ce soit à Apple.

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"Hors, non, on ne peut pas vendre d'apps en dehors de l'AppStore. Même quand le prix est 0, on ne peut pas la donner en dehors de l'AppStore."

Et c’est vous qui demandez de ne pas mélanger appli et service ...
Manifestement ça ne vous pose pas de problème quand ça vous arrange.
Votre discourt s'oriente sur les services, pas de problème.
Peut on vendre un service accessible sur une appli IOS en dehors de l'app store ?
Oui.
Vous pouvez tourner ça dans tous les sens que vous voulez ça n'y changera rien !
Le fait est que c'est possible.

avatar byte_order | 

@Appleseed
> Vous êtes au courant que toutes les applis payantes ne sont pas des applis de services ?

Vous êtes au courant que le sujet ici c'est les paiements in-app, pas les apps payantes !?
Vous avez fait au moins l'effort de comprendre de quoi parlait l'article, le sujet, la réglementation exigée par la justice néerlandaise !?

Mais cela confirme bien que vous faites la confusion entre la distribution des apps et la distribution du services accessibles via certains types d'apps. Confusion involontaire, par paresse intellectuelle ou par argumentation à côte de la plaque car de mauvaise fois, je ne saurais trancher...

>> "Ben non. Vu que cette situation n'est pas possible actuellement pour les producteurs
>> d'apps iOS, ils ne peuvent vendre ni en direct ni, d'autre part, dans *plusieurs* supermarché."
>
> Quoi ???
> Spotify ne peut pas vendre d'abonnement en dehors de l'App store ?
> Netflix non plus ?

Pas en direct, non, c.a.d. depuis *leur* app, qui est pourtant bien un truc qui leur appartient.

Par ailleurs, cette remarque était en réaction à une analogie de @shaba sur la distribution des apps.
Hors, non, on ne peut pas vendre d'apps en dehors de l'AppStore. Même quand le prix est 0, on ne peut pas la donner en dehors de l'AppStore.

avatar sachouba | 

@Appleseed

99$/an — ce que paie chaque développeur sur l'App Store – c'est évidemment insuffisant, pour héberger une application de 20 Mo sur les serveurs d'Apple.

Apple ne pourrait pas atteindre l'équilibre financier sans, en plus, toucher une commission sur chaque achat effectué en dehors de son store. 🙃

avatar fte | 

@Appleseed

"Le fait est que l'iPhone est arrivée avant les applis compatible (logique, mais manifestement pas pour vous)."

Une question plus pertinente serait : les ventes de l’iPhone sont-elles arrivées avant ou après les applications pour iPhone.

La réponse est un peu différente.

avatar Appleseed | 

@fte
"Une question plus pertinente serait : les ventes de l’iPhone sont-elles arrivées avant ou après les applications pour iPhone.

La réponse est un peu différente."

Avant.
Pas d'iPhone, pas d'applis à programmer dessus.
Mais, sans applis par d'augmentation exponentielle des ventes d’iPhones.
C'est ce que je disais.
Les deux ce sont bénéficié mutuellement.
Malheureusement quelqu'un comme byte_order ne peut concevoir ceci vu que dans sa logique:

Apple: méchant
Développeur: gentilles victimes

---

"Non, ils ne peuvent pas. Et pire."

Heu si ils peuvent ...

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"L’app Spotify ne peut proposer une page d’inscription et d’abonnement. L’app Netflix ne peut indiquer le tarif AppStore et le tarif Netflix. L’app Spotify ne peut indiquer le tarif AppStore et la commission Apple. L’app Netflix ne peut proposer un lien vers le site Netflix."

Ce qui n'a rien à voir avec le fait de pouvoir souscrire un abonnement au service Spotify ou Netflix en dehors de l'app store utilisable ensuite depuis une appli IOS.

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"L’App Store, c’est fight club. On ne parle pas du fight club. Mais on a obligation d’y venir de faire casser la gueule."

Non.
Il n'y a aucune obligation à venir au fight club.
Ce que vous présentez s’apparente plutôt à la huitième règle qui n'a de valeur que pour ceux qui y viennent: si c'est votre première soirée au Fight Club, vous devez vous battre (si vous publiez sur l'app store, on prends un bénéf sur ce qui passe par l'app store).
C’est du commerce.
Il n'y a aucune obligation à venir chez Apple ou dans l'app store.
Apple propose un service et y adjoint des règles.
Si le service et ses règles ne vous conviennent pas, il n'y a aucune obligation à les utiliser.
Il y a d'autres stores sur le marché des applis sur mobiles (android, samsung, amazon etc ...)
Les développeurs qui ont publiés des applis sur l'app store l'ont fait par choix.

avatar fte | 

@Appleseed

"Quoi ???
Spotify ne peut pas vendre d'abonnement en dehors de l'App store ?
Netflix non plus ?"

La question est amusante.

Non, ils ne peuvent pas. Et pire.

L’app Spotify ne peut proposer une page d’inscription et d’abonnement. L’app Netflix ne peut indiquer le tarif AppStore et le tarif Netflix. L’app Spotify ne peut indiquer le tarif AppStore et la commission Apple. L’app Netflix ne peut proposer un lien vers le site Netflix.

Or rappelons que ces applications ne sont pas développées par Apple, ni payées par Apple, ni vendues à Apple, ne tournent pas sur des téléphones appartenant à Apple, n’utilisent pas les services de streaming d’Apple… et pourtant Apple s’octroie un droit parachuté d’on ne sait où d’exploiter pour son profit la propriété et le travail d’autres.

L’App Store, c’est fight club. On ne parle pas du fight club. Mais on a obligation d’y venir de faire casser la gueule.

avatar Insomnia | 

@shaba

Encore un qui pense à sa petite personne, faudrait arriver à comprendre que certains développeurs y gagneraient plus à proposer une autre solution de paiement et le client aussi car certains ajoutent les 30% de Apple sur les prix, on t’oblige pas à passer outre alors pourquoi tu obligerais les autres à passer par la même solution que tu souhaites…

avatar shaba | 

@Insomnia

Les développeurs ont tendance à cracher dans la soupe. Sans l’AppStore beaucoup n’exerceraient même pas ce métier. Il est absolument logique qu’Apple en tire une commission. C’est sur le montant qu’il faut s’entendre. Quant à «certains ajoutent les 30%… » c’est l’évidence même puisque pour la quasi totalité d’entre eux c’est le seul canal de vente il est logique qu’ils prennent en compte les frais dans le prix de vente.

avatar fte | 

@shaba

"Les développeurs ont tendance à cracher dans la soupe. Sans l’AppStore beaucoup n’exerceraient même pas ce métier."

Et alors ?

Sans les physiciens, il n’y aurait pas de transistor, donc personne chez Apple ne ferait le job qu’ils font.

Apple pourrait verser 30% de son chiffre d’affaire aux physiciens.

"Il est absolument logique qu’Apple en tire une commission."

Non. Ça n’est pas logique du tout.

"C’est sur le montant qu’il faut s’entendre."

Je m’en fout du montant. C’est sur l’imposé qu’il faut s’entendre.

"Quant à «certains ajoutent les 30%… » c’est l’évidence même puisque pour la quasi totalité d’entre eux c’est le seul canal de vente il est logique qu’ils prennent en compte les frais dans le prix de vente."

Je n’ai rien compris. Je ne vois rien de logique ou d’évident. Seul canal de vente par contre oui, je comprends, et c’est clairement un problème.

avatar shaba | 

@fte

Jamais entendu parler de brevets et de licences ? Apple et les autres paient bien pour exploiter les technologies qu’ils utilisent.
Et pourquoi ça ne serait pas logique ? Ils ont mis en place tout un écosystème, offert une visibilité jamais vue aux développeurs, permis à des dizaines de milliers de personnes de trouver un emploi. Qu’on verse une commission pour être référencé est tout naturel comme dans n’importe quel secteur d’activité. Apple ne facture pas uniquement sa commission car elle sert d’intermédiaire de paiement, elle offre de la visibilité, un cadre sécurisant pour l’acheteur, des statistiques, un hébergement etc.

Si tu ne comprends pas le dernier point il faut retourner en sixième que veux-tu que je te dise. Un prix de vente tient compte des frais occasionnés pour produire le bien ou service et donc notamment de la commission d’Apple. Ce qui ne veut pas dire que le service en question serait moins cher si vendu en direct ou en tout cas pas dans la mesure des 30%.

avatar fte | 

@shaba

"Jamais entendu parler de brevets et de licences ? Apple et les autres paient bien pour exploiter les technologies qu’ils utilisent."

J’ai entendu parler de ces "trucs".

Qui sont facturés sur le prix d’achat des iPhone. Qui sont vendus donc. Accompagnés d’une licence d’usage du système. Pas gratuite, vendue avec le téléphone.

Vendus. Propriété transférée et droit d’usage octroyés.

avatar shaba | 

@fte

Et oui, de la même façon que les développeurs répercutent la commission sur le prix de leurs apps, Apple inclut le coût des licences dans le prix de vente de ses produits. Et donc ?

avatar fte | 

@shaba

"Et donc ?"

Et donc Apple facture quoi avec sa commission sur les ventes entre éditeurs qui ne sont pas Apple et des clients propriétaires de leurs appareils qui ne sont pas Apple en utilisant des moyens de paiements qui ne sont pas Apple et sans services financiers aucun de la part d’Apple utilisant des technologies dont les brevets et licences ont été payées par la vente à confortable marge des appareils ?

La distribution par un canal unique sans concurrence et imposé dont on a pas les métriques d’efficacité ?

avatar shaba | 

@fte

Visiblement tu es de mauvaise foi et je ne vais donc pas chercher à te ré expliquer les choses puisque je l’ai fait auparavant. Si tu ne comprends pas ce qu’Apple facture c’est un vrai problème.

avatar fte | 

@shaba

"Visiblement tu es de mauvaise foi"

Ad personam.

Dommage.

avatar shaba | 

@fte

Absolument pas, je constate juste que l’on tourne en rond puisque je t’ai expliqué dès le début qu’Apple ne facture pas uniquement une prestation d’intermédiaire. C’est comme un producteur qui vend d’une part en direct et d’autre part en supermarché. La grande majorité sait que sans une taille critique permettant d’atteindre des grands volumes en direct, la visibilité offerte par le supermarché est une garantie non négligeable. Et c’est pour ça également que seuls quelques grands développeurs contestent l’AppStore et que les gouvernements s’en servent comme un écran de fumée en ces temps agités. La situation convient au plus grand nombre sans cela.

avatar fte | 

@shaba

"Absolument pas, je constate juste que l’on tourne en rond"

Absolument si, hélas.

Je suis de mauvaise foi. Tu ne souhaites pas ré-expliquer parce que je ne comprends pas. Je ne veux pas être d’accord avec toi, malgré des arguments (auxquels j’ai répondu), donc pas la peine de discuter, je refuses de voir la lumière et je suis un crétin.

Est-ce si difficile d’admettre qu’on puisse avoir des avis différents sans que l’un ou l’autre ait tort ? Tu as ton point de vue, j’ai le mien, tu as tes raisons d’avoir le tien, j’ai mes raisons d’avoir le mien.

"puisque je t’ai expliqué dès le début qu’Apple ne facture pas uniquement une prestation d’intermédiaire."

Et Apple facture quoi ? Qui ne soit pas facturé déjà en vendant l’iPhone et la licence iOS, et qui ne soit pas imposé sans concurrence possible ? Tu as échoué à le dire.

"C’est comme un producteur qui vend d’une part en direct et d’autre part en supermarché."

Non, ce n’est pas comme ça. Le producteur est obligé de passer par le supermarché ici. Et il n’y a aucun autre supermarché. Et pas de vente directe.

"La grande majorité sait que sans une taille critique permettant d’atteindre des grands volumes en direct, la visibilité offerte par le supermarché est une garantie non négligeable."

La visibilité du supermarché n’est pas mesurable car les chiffres de conversion ne sont pas communiqués. Il n’y a aucun besoin de les communiquer pour se distinguer de la concurrence parce qu’il n’y a pas de concurrence.

"Et c’est pour ça également que seuls quelques grands développeurs contestent l’AppStore et que les gouvernements s’en servent comme un écran de fumée en ces temps agités. La situation convient au plus grand nombre sans cela."

Ces relents de complot…

Sources ? Qui montrent sans le moindre doute qu’aucun éditeur pas grand conteste ? Que tous les gouvernements ne font que de la fumée ? C’est qui le plus grand nombre, et combien ? Et "convient" veut dire quoi ? C’est oui ou non, ou oui mais est une option, ainsi que non mais pas le choix ? Est-ce binaire ? Est-ce que ne pas être visible dans les médias est considéré comme convient à 100% ?

Tu perds les pédales. Ça devient du grand n’importe quoi cette argumentation.

Je ne suis pas un grand développeur, je conteste l’App Store. Divers collègues de petite taille contestent l’App Store. Des développeurs de moyenne taille contestent l’App Store. Et quelques gros en effet contestent l’App Store. Et le procès Epic a montré que les règles ne sont pas identiques pour tous. Les législateurs de plus en plus de pays ont des enquêtes en cours. Des législations se mettent en place ici et là. Apple a sans le moindre doute des postures très critiquables, sur le droit à la réparation par exemple.

Mais seuls quelques gros contestent et les législateurs fument.

Wow.

avatar bibi81 | 

C’est comme un producteur qui vend d’une part en direct et d’autre part en supermarché. ... la visibilité offerte par le supermarché est une garantie non négligeable.

De quelle visibilité tu parles ? Moi dans le supermarché à côté du prix du kilo de tomates il y a écrit "Origine France", c'est ça la visibilité dont tu parles ?
Tu crois que les producteurs vendent aux supermarchés pour avoir de la visibilité ?

avatar shaba | 

@bibi81

La visibilité pour un producteur de légumes c’est la fréquentation et le volume qu’ils peuvent espérer réaliser. Pour une petite marque qui vend des produits emballés ça permet d’exposer la marque. La plupart vendent aux supermarchés faute d’alternative crédible, d’autres par choix pour se faire connaître.

avatar byte_order | 

@shaba
> C’est comme un producteur qui vend d’une part en direct et d’autre part en supermarché.

Ben non. Vu que cette situation n'est pas possible actuellement pour les producteurs d'apps iOS, ils ne peuvent vendre ni en direct ni, d'autre part, dans *plusieurs* supermarché.

C'est donc comme un producteur qui n'a d'autre choix que de vendre tout dans *un* seul supermarché.

> La grande majorité sait que sans une taille critique permettant d’atteindre des grands volumes
> en direct, la visibilité offerte par le supermarché est une garantie non négligeable.

La visibilité offerte par *les* supermarchés. Les. Pas le, les. Plusieurs.

Vous comparez la visibilité d'un supermarché en situation de monopole à celles de plusieurs, comme si cela n'avait aucun impact sur sa "facturation" que le supermarché soit exposé à la concurrence ou pas, comme si cela n'avait aucun impact que le producteur puisse choisir de faire distribuer ses produits plutôt par un supermarché qui lui propose des conditions financières plus intéressantes pour lui plutôt que par un autre.

> Et c’est pour ça également que seuls quelques grands développeurs contestent l’AppStore

Non, la raison pour laquelle les grands développeurs la contestent (publiquement), c'est parce que eux ils ne risquent pas trop facilement de se faire virer de l'AppStore unilatéralement sans conséquence notable pour l'image d'Apple. Tandis que les moins solides développeurs, eux, c'est une épée de Damoclès qu'ils auront du mal à exposer publiquement.

> et que les gouvernements s’en servent comme un écran de fumée en ces temps agités.

Les gouvernements décident des règles de leur marché. Pas Apple.
Les gouvernements ont donc toutes légitimité de contester tout comportement sur leur marché économique qu'ils jugent contraire à leurs intérêts.

Ils sont juste très lent à réagir, et cette sorte d'impunité initiale longue laisse croire qu'il n'y a rien à contester.

avatar webHAL1 | 

@byte_order :
« Non, la raison pour laquelle les grands développeurs la contestent (publiquement), c'est parce que eux ils ne risquent pas trop facilement de se faire virer de l'AppStore unilatéralement sans conséquence notable pour l'image d'Apple. Tandis que les moins solides développeurs, eux, c'est une épée de Damoclès qu'ils auront du mal à exposer publiquement. »

C'est toujours hallucinant à quel point les défenseurs des géants technologiques ignorent soigneusement ce point.
Pour ne prendre que l'exemple d'Apple, puisque nous sommes sur MacG, elle détient le contrôle absolu sur :
1. La distribution des applications sur iOS et iPadOS.
2. Les règles régissant sa boutique en ligne App Store, qui ne sont nullement fixes mais varient au fil du temps et sans qu'un développeur n'ait aucun moyen d'en connaître les évolutions.

Ceci considéré, comment peut-on un seul instant imaginer qu'un développeur de petite ou moyenne taille envisage de prendre le risque d'entrer en conflit avec la Pomme, sachant que cette dernière pourra en représailles reléguer la/les application(s) mobile(s) de ce développeur au fin fond de l'App Store, faire en sorte qu'elles n'apparaissent plus lors de recherches, bloquer la validation de nouvelles versions et mises à jour, empêcher la publication de nouvelles applications, etc.
Bref, Apple peut, sans la moindre conséquence pour elle-même, anéantir un développeur.

Mais, bon, on peut évidemment tout à fait envisager que cela n'a aucune conséquence sur le fait qu'un développeur critique ouvertement ou non Apple et décide d'entrer en confrontation avec elle, hein...

avatar byte_order | 

@shaba
> Apple et les autres paient bien pour exploiter les technologies qu’ils utilisent.

Pas toujours, non. Ou, du moins, pas pendant des années, des années à faire des profits importants, de quoi, *ensuite*, financer un procès et négocier soit même le montant des compensations, ce qui est toujours plus sympa que de devoir payer réellement les royalties tel qu'ils auraient dpu l'être depuis le début.

Vous noterez que pendant ces années d'impunité, le détenteur du brevet gagne rien. Pire, il doit dépenser de l'argent pour défendre ses intérêts en justice. Alors que pendant le même temps, les profits rendus possibles via ce brevet, eux, ils tombent chaque mois, remplissant la caisse dédié aux procès pour violation de brevet.

La méthode est hyper connue, et très répandue dans les très grosses boites.

avatar byte_order | 

@shaba
> Ils ont mis en place tout un écosystème

Pas seuls, non. Les iphones ne seraient jamais vendus sans les développeurs d'apps. Apple n'aurait jamais peu, seule, créer de toute pièce un catalogue d'apps couvrant rapidement un large spectre des fonctionnalités et services complémentaires accessibles depuis son iPhone, qui aurait nettement moins polyvalent, et donc attractif.

> offert une visibilité jamais vue aux développeurs,

C'est pas offert, c'est payé 30% de leurs recettes !

> permis à des dizaines de milliers de personnes de trouver un emploi.

Et allez, encore ce mythe de gens qui n'auraient pas trouvé d'emploi si l'iPhone n'existait pas. Comme si sans Apple tout l'industrie de l'informatique se serrait arrêté et aurait cessé de proposer quoi que ce soit de nouveau..

> Qu’on verse une commission pour être référencé

Pour *devoir*. Y'a pas le choix de ne pas l'être, y'a pas le choix de qui vous référence, y'a pas de concurrence de référenceurs donc pas de concurrence sur la commission.

> est tout naturel comme dans n’importe quel secteur d’activité.

Non, ce n'est pas naturel que dans un secteur d'activité un seul acteur impose sans aucune concurrence sa commission comme incontournable, non.

> Apple ne facture pas uniquement sa commission car elle sert d’intermédiaire de paiement,

Pas "sert", impose.

> elle offre de la visibilité,

C'est pas offert, puisque que c'est imposé et facturé 30% sur vos recettes

> un cadre sécurisant pour l’acheteur,

Mais pas au développeur, qui lui a une épée de Damoclès, Apple pouvant le virer unilatéralement.

> Un prix de vente tient compte des frais occasionnés pour produire le bien ou service

Et donc quels frais sont occasionnés à Apple quand le service est produit par un tiers, distribué par un tiers, et le paiement et son suivi est assumé par un tiers !?
On parle de ça, une commission sur un paiement géré par un tiers d'un service tiers, rendu par le tiers.

avatar Appleseed | 

@byte_order
"C'est pas offert, c'est payé 30% de leurs recettes !"

Faux !
C'est payé 30% si ils vendent sur l'App store.
Si une appli fonctionne sur un abonnement et que ce dernier est pris en dehors, Apple ne touche rien.
Vous allez me dire: mais Apple empêche les développeurs de dire que vous pouvez achetez un abonnement en dehors de l'app store.
Oui et ?
Quelque chose empêche les développeurs de faire à leur frais une campagne de pub pour le faire savoir ?
Quelque chose les empêche de faire une web app sur laquelle Apple ne touchera rien ?
Apple devrait par pure bonté d'âme permettre à un vendeur de venir dans son magasin, d'y exposer son appli, et au dernier moment de dire: si vous allez acheter en dehors de ce magasin, directement dans le mien, vous payerez un peu moins cher (clin d’œil).
Vous en connaissez beaucoup vous des commerçants qui accepteraient que chaque marque, mette dans leur magasin un moyen de paiement qui lui est propre, sur lequel le magasin qui hébergent leurs produits ne toucherait rien ?
Comment un commerce pourrait il faire des bénéfices si il ne touchait rien sur les ventes faites chez lui ?
Imaginez également le délire quand vous feriez vos courses.
Vous achetez du jus d’orange, vous payez votre jus avec le moyen de paiement de Tropicana
Du soda, celui de coca.
Du café, celui de Jacques Vabre.
Du PQ, celui de Lotus.
etc ...

---

"Non, ce n'est pas naturel que dans un secteur d'activité un seul acteur impose sans aucune concurrence sa commission comme incontournable, non."

Un seul acteur, aucune concurrence ?
Google n'existe pas avec son Android ?
Samsung non plus ?
Amazon non plus ?
Je dois avoir des problèmes de vue ...

---

"Mais pas au développeur, qui lui a une épée de Damoclès, Apple pouvant le virer unilatéralement."

Au vendeur de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier.
C’est une règle de commerce de base.

avatar byte_order | 

@Appleseed
> C'est payé 30% si ils vendent sur l'App store.

Certes, mais c'est pas "offert", ma remarque portait sur l'usage du verbe offrir. Apple n'offre pas, elle se paye une part en échange de sa prestation.

Encore heureux que quand on ne passe par elle, elle n'obtient pas de l'argent quand même !
C'est justement l'objet de ma réaction principale ici : Apple (et Google a priori) annonce qu'elle prendra une commission sur une transaction gérée par un tiers entre un utilisateur et un fournisseur tier, qui en échange fournira (et donc distribuera) le service ou contenu dématérialisé sans aucune prestation fournie par Apple pour cela.
Et pourtant Apple veut une commission dessus ! C'est ça que je conteste.

> Quelque chose empêche les développeurs de faire à leur frais une campagne de pub
> pour le faire savoir ?

Seuls *certains* types d'apps sont autorisés à permettre des achats externes, c'est pas ouvert à tout type d'apps !

> Apple devrait par pure bonté d'âme permettre à un vendeur de venir dans son magasin,
> d'y exposer son appli, et au dernier moment de dire: si vous allez acheter en dehors
> de ce magasin, directement dans le mien, vous payerez un peu moins cher (clin d’œil).

Encore une fois la confusion sur l'app, souvent gratuite, et l'objet du paiement, le contenu.
Apple accepte de distribuer des apps gratuites. Des apps gratuites permettent de recevoir, sur paiement complémentaire, du contenu ou fonctionnalité supplémentaire, qui est produit et distribué ou servi intégralement par des tiers, aucunement par Apple.

Si un magasin accepte de distribuer gratuitement des bouteilles vides gratuites, et que le fabricant de ces bouteilles proposent de vendre en direct du contenu a mettre dedans, en quoi le magasin est en droit d'exiger une commission sur le contenu qu'il ne produit pas et qu'il ne distribue pas ?!

Il n'a qu'a refuser de distribuer gratuitement des bouteilles vides, point barre.
Ou produire son contenu.

avatar Appleseed | 

@byte_order
"Certes, mais c'est pas "offert", ma remarque portait sur l'usage du verbe offrir. Apple n'offre pas, elle se paye une part en échange de sa prestation."

En somme c'est du commerce classique.
Un contrat entre deux entités commerciales.
Et donc ou est le problème ?
Aucune des deux n'a obligé l'autre à bosser avec elle.

---

"Encore heureux que quand on ne passe par elle, elle n'obtient pas de l'argent quand même !"

Nous sommes d'accord !

---

"C'est justement l'objet de ma réaction principale ici : Apple (et Google a priori) annonce qu'elle prendra une commission sur une transaction gérée par un tiers entre un utilisateur et un fournisseur tier, qui en échange fournira (et donc distribuera) le service ou contenu dématérialisé sans aucune prestation fournie par Apple pour cela.
Et pourtant Apple veut une commission dessus ! C'est ça que je conteste."

Non ce n'est pas ce que vous contestez.
Ce que vous dites depuis le départ c'est que Apple devrait gracieusement ouvrir son app store à tout le monde et que tout le monde devrait pouvoir y mettre en vitrine ses applis sans que Apple ne puisse éventuellement toucher quoi que ce soit sur les applis payante.

Sur le point que vous évoquez, c’est à nuancer.
Apple reste le distributeur de ces applis.
Apple pourrait donc par exemple avancer le fait que c'est elle qui héberge les applis et les distribuent et qu'il est donc normal qu'elle touche une commission pour ces services.

avatar byte_order | 

@Appleseed
> En somme c'est du commerce classique.
> Un contrat entre deux entités commerciales.
> Et donc ou est le problème ?

Quand c'est en échange d'aucune prestation. Comme c'est le cas ici : le paiement se fait par un tiers entre un tiers et un service tiers, mais Apple exige quand même une commission alors qu'elle ne réalise aucune prestation dans ce qui fait l'objet du paiement, pas même l'intermédiaire de paiement.
Apple le dit elle même, puisqu'elle souligne qu'Apple n'assure aucune prestation ni de paiement ni de suivi de facturation, de support client, de remboursement ou même de garantie.

Cela pose un problème quand y'a rien en échange.

> Aucune des deux n'a obligé l'autre à bosser avec elle.

Si, justement, ici, Apple force les développeurs d'apps de rencontres qui veulent gérer eux même où via des fournisseurs tiers le paiement, suivi facturation, support client, etc, de devoir *quand même* passer par une API imposée par Apple pour pouvoir le faire, ce qui permet à Apple de tracker ces paiements auquels elle n'apporte aucune prestation en échange afin de pouvoir quand même leur facturer une commission. Sa seule prestation ici est d'imposer une commission, tout le reste est géré par d'autres.

> Non ce n'est pas ce que vous contestez.
> Ce que vous dites depuis le départ c'est que Apple devrait gracieusement ouvrir son app store
> à tout le monde

Non, ça c'est ce que vous dites, vous.
Depuis le départ, je vous ai dit que vous répondiez sur la commission sur la distribution des apps via l'AppStore, alors que le sujet est ailleurs, il est sur une commission sur des achats in-app de services ou contenus fournis par des tiers, methodes de paiement et suivi des clients y compris.

C'est vous qui ramenez systématiquement cela aux apps, alors que le sujet c'est les services payants de tiers, produits et distribués par des tiers, payés par des systèmes tiers.

avatar byte_order | 

@Appleseed
> que tout le monde devrait pouvoir y mettre en vitrine ses applis sans que Apple
> ne puisse éventuellement toucher quoi que ce soit sur les applis payante.

Non, ce que je dis c'est que le terminal n'appartenant pas à Apple, d'autres stores devraient pouvoir y accéder, que l'exclusivité qu'Apple s'auto-attribue sur le bien d'autrui pour y faire du commerce et un système de péage d'accès à ce qui ne lui appartient plus pourtant, le terminal, est du squattage.

Par contre, dès lors que c'est par choix, c'est logique que les développeurs payent la prestation rendue par l'AppStore. Quand y'a le choix. Quand y'en a pas, c'est un péage incontournable, pas un choix.

> Apple reste le distributeur de ces applis.

Non. Apple *impose* de rester le distributeur de ces apps.
C'est toute la nuance.

> Apple pourrait donc par exemple avancer le fait que c'est elle qui héberge les applis

Parce qu'elle l'impose !
Avancer qu'en raison d'une situation qu'on impose de force on s'estime légitime à en recevoir en échange de l'argent, cela porte un nom.

Si y'avait d'autre moyen de distribuer les apps, même très alternatives, je serais d'accord, la notion de consentement du développeur alors qu'il existe un autre choix de distribution tiendrait debout.
Mais là y'a pas consentement, y'a pas le choix.

> qu'il est donc normal qu'elle touche une commission pour ces services.

Ce n'est normal que si y'a consentement aux conditions de distribution, et donc qu'il existe un choix de distribution des apps. Hors y'en a pas.

Et uniquement parce que Apple l'empêche.

Vous ne pouvez pas exiger une commission sur une activité passant par vous *parce que* vous avez imposer de force, au propriétaire du terminal comme au fournisseur de l'activité, qu'elle passe par vous.

C'est comme imposer une tranche de 30% à toute personne qui déclare leurs revenus parce qu'elles utilisent le système de déclaration de revenus !!!

avatar Appleseed | 

"C'est pas dans le magasin du commerçant, c'est dans le produit de la marque. In-App. Vous ne comprenez pas ce que c'est, vraiment, hein ?!"

Ca c’est ce sur quoi vous axez votre discourt, mais qui concerne en fait toutes les ventes d'appli de l'app store.
C'est ça le sujet (même si ça ne vous arrange pas): les paiement alternatifs de l'app store.
Si Apple touche de l'argent sur les achats in app, c’est afin d’empêcher que des applis soient des coquilles vides qui vendraient ensuite quantités de choses in app une fois l'appli téléchargée.
Apple se retrouverait alors dans la situation que vous semblez vouloir: devoir diffuser gratuitement par pure bonté d'âme des applis sur son store sans rien pouvoir toucher dessus.

---

"Apple touche 30% des "ventes" de chaque app Spotify, Netflix, etc.
Si Apple ne veut pas d'apps gratuites, elle n'a qu'à agir."

Mais Apple veut des applis gratuites !
Ce sont des produits d'appels qui attirent les clients vers ensuite éventuellement les applis payantes.
Apple adore les applis gratuites !
Ce que veut Apple c'est toucher un bénéfice à partir du moment ou une transaction commercial à lieu en passant par son store.
Il me semble logique qu'un commerçant touche un pourcentage sur ce qu'il vends dans ses locaux.

avatar Appleseed | 

"Par contre, chaque abonnement pour du contenu Netflix, Spotify, comme ces abonnements sont gérés en direct, et que le service ou le contenu est réalisé par des tiers, pas Apple, non, elle n'a pas légitimité à une part. "

Ce n'est pas une question de légitimité, c'est un accord commercial.
Les abonnements qui sont pris via l'appli IOS doivent voir Apple toucher un pourcentage.
Apple était en position de force sur ce sujet vis a vis de ses partenaires commerciaux, elle a fait valoir ses arguments.
Certains ont acceptés, d'autres pas.
A l'heure actuelle vous pouvez très bien proposer gratuitement une appli sur IOS et vendre des abonnements en dehors du store d'Apple sans aucun problème.
Par contre vous ne pouvez pas faire de pub pour votre propre magasin dans le magasin d'Apple afin de dire venez directement chez moi vous payerez moins cher.

avatar Appleseed | 

"Un supermarché qui distribue des lecteurs DVD serait légitime à exiger une commission sur les abonnements au club vidéo du quartier, à la vidéothèque de la ville, à Sony qui produit des DVD de films !?"

Les commerces peuvent tenter de passer toutes sortes d'accord commerciaux pour tout ce qui se vends dans leurs locaux.
Si votre vidéoclub ou votre vidéothèque ont une annexe dans le supermarché, oui, ce dernier peut passer un accord commercial avec eux.
Ils peut arguer le fait que c'est lui qui a drainé les clients et qu'il est légitime qu'il touche un pourcentage sur les ventes faites auprès de ceux ci.
C’est à l'appréciation des entreprises commerçant ensemble.
Apple est dans ce cas.
Si vous souscrivez un abonnement en dehors de l'app store elle ne touche rien de rien dessus.
Idem pour les produits physiques dans les applis.
Si dans l'appli Amazon j'achète un produit de la marque tartampion, Apple ne va rien toucher de la marque tartampion.
Par contre Apple aurait très bien pu tenter de demander un pourcentage à Amazon.
Ca n'aurait été qu'un accord commercial.
A l'inverse, si vous passer par chez Apple, Apple palpe.
Même pour le in app car l'appli a été téléchargée sur leur store, et qu'elle tourne sur leur système.
Sans Apple, il n'y aurait donc rien a commercer sur ces applis car elle sont liées au système qui est 100% propriété d'Apple.

---

"Non, d'une, en fait vous, consommateur, vous payez avec votre carte de crédit à chaque fois, peu importe que Tropicana gère l'achat via le Credit Lyonnais, BNP ou que sais-je, cela ne change rien pour vous."

Si.
Ca change le nombre de fois ou je paye, les conditions générales de ventes qui peuvent changer d'un vendeur à un autre, de l’enregistrent de mes données perso etc ...

avatar Appleseed | 

"Mais surtout, de deux, vous continuez à confondre l'achat de de qui est distribué par Apple avec l'achat de ce qui N'est PAS distribué par Apple."

Je ne confonds rien.
C’est vous qui axez votre discourt uniquement sur ce point car ça vous arrange.
Le sujet, encore une fois, c’est les achats sur l'app store par des moyens de paiements alternatifs.
Peut importe que ce soit du in app ou pas.

---

"Le service qui fait l'objet d'un achat depuis une app N'est PAS distribués par Apple."

L'appli est téléchargée sur le store d'Apple, et a besoin d'IOS pour fonctionner.

---

"Le magasin distribue gratuitement. C'est son choix. Personne n'oblige Apple d'accepter de distribuer gratuitement des apps gratuites, elle peut parfaitement moduler ses conditions de distribution sur d'autres paramètres, plus conforme à la réalité de ce que cela coûte à Apple de les distribuer."

Et personne n'oblige les développeurs à proposer à la vente ou à la distribution leurs applis sur IOS.
Et donc ?
C'est Apple la méchante et les développeurs les pauvres victimes consentantes ?

Ce que vous dites, Apple le fait déjà.
Elle module ses conditions de distribution sur d'autres paramètres.
Sa rémunération sur pas mal d'appli, elle la fait sur les achats

Il n'y a pas de réalité.
C’est du commerce.
On ne vends pas quelque chose par rapport à son cout de fabrication mais par rapport à son prix potentiel de vente auprès d’une clientèle cible.
C’est là que se trouve les bénéfices.
Libre ensuite à vous de cibler la clientèle que vous voulez pour obtenir la marge que vos souhaitez.

avatar byte_order | 

@Appleseed
> Vous en connaissez beaucoup vous des commerçants qui accepteraient que chaque
> marque, mette dans leur magasin

C'est pas dans le magasin du commerçant, c'est dans le produit de la marque. In-App. Vous ne comprenez pas ce que c'est, vraiment, hein ?!

> Comment un commerce pourrait il faire des bénéfices si il ne touchait rien
> sur les ventes faites chez lui ?

Apple touche 30% des "ventes" de chaque app Spotify, Netflix, etc.
Si Apple ne veut pas d'apps gratuites, elle n'a qu'à agir.

Par contre, chaque abonnement pour du contenu Netflix, Spotify, comme ces abonnements sont gérés en direct, et que le service ou le contenu est réalisé par des tiers, pas Apple, non, elle n'a pas légitimité à une part.

Un supermarché qui distribue des lecteurs DVD serait légitime à exiger une commission sur les abonnements au club vidéo du quartier, à la vidéothèque de la ville, à Sony qui produit des DVD de films !?

Le commerçant n'a qu'a pas distribuer gratuitement des lecteurs DVD gratuits, point barre.

avatar byte_order | 

@Appleseed
> Imaginez également le délire quand vous feriez vos courses.
> Vous achetez du jus d’orange, vous payez votre jus avec le moyen de paiement de Tropicana
> Du soda, celui de coca.
> Du café, celui de Jacques Vabre.
> Du PQ, celui de Lotus.

Non, d'une, en fait vous, consommateur, vous payez avec votre carte de crédit à chaque fois, peu importe que Tropicana gère l'achat via le Credit Lyonnais, BNP ou que sais-je, cela ne change rien pour vous.

Mais surtout, de deux, vous continuez à confondre l'achat de de qui est distribué par Apple avec l'achat de ce qui N'est PAS distribué par Apple.

Le service qui fait l'objet d'un achat depuis une app N'est PAS distribués par Apple.

C'est comme si votre magasin acceptait de "vendre" gratuitement des bouteilles de coca *vide*, mais voulait vous interdire de la remplir auprès de revendeurs de boisson type cola sans que le magasin reçoive 30% du prix de chaque remplissage de bouteille, mais pire, que le paiement de chaque remplissage se fasse forcément dans son magasin, alors que le remplissage a lieu ailleurs !

Le magasin distribue gratuitement. C'est son choix. Personne n'oblige Apple d'accepter de distribuer gratuitement des apps gratuites, elle peut parfaitement moduler ses conditions de distribution sur d'autres paramètres, plus conforme à la réalité de ce que cela coûte à Apple de les distribuer.

Mais le contenu distribué sans elle, elle n'a aucune justification de coût pour elle qui tienne.

avatar byte_order | 

@Appleseed
> Un seul acteur, aucune concurrence ?
> Google n'existe pas avec son Android ?

Depuis quand Google est en concurrence de l'AppStore !?
Les développeurs d'apps pour iPhone peuvent les distribuer via Google ? Depuis quand ?

> Samsung non plus ?
> Amazon non plus ?
> Je dois avoir des problèmes de vue ...

je confirme. Vous confondez concurrence des plateformes et concurrence des magasins.

Les développeurs d'apps n'ont pas *un* produit : un fichier hybride IPA/apk contenant une app qui marche pareille sur iOS et sur Android, peu importe que le fichier soit distribué par l'AppStore, le PlayStore, Amazon ou le store d'Amazon !

Non, les développeurs ont plusieurs produits. Une app pour iOS, qui ne peut être distribué que par l'AppStore. Eventuellement une app similaire (mais pas 100% le même code, c'est techniquement impossible) pour Android, qui peut être distribué, là, en effet via plusieurs canaux, y compris en direct via le sideloading.

Vous faites comme si Apple n'avait qu'une seule activité : vendre des iPhones.
C'est faux. Apple a d'autres activités, dont celle de la distribution d'apps iOS.

Et là, oui, elle est en situation de monopole, sans concurrence, car c'est Apple qui vend des iPhones qui utilise son contrôle de iOS pour bloquer dans iOS tout concurrence à son activité de distribution d'apps pour iOS.

> Au vendeur de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier.

Mais ils ne demandent que ça, justement : ne pas devoir mettre tous leurs oeufs dans le panier d'Apple.

> C’est une règle de commerce de base.

Une autre règle de commerce de base c'est que tout abus de position d'une activité A pour entraver la concurrence afin de renforcer la profitabilité d'une autre activité B est illégale.

Ici A est le contrôle de iOS, B est l'AppStore, la concurrence étant Netflix, Prime Video (vs AppleTV+), Spotity, Deezer, Quoba, Tidal (vs Apple Music), etc...

avatar Appleseed | 

@byte_order
"Depuis quand Google est en concurrence de l'AppStore !?"

Depuis les débuts d'Android.

---

"Les développeurs d'apps pour iPhone peuvent les distribuer via Google ? Depuis quand ?"

Non, mais il peuvent développer pour Google qui est sur le même marché.

---

"je confirme. Vous confondez concurrence des plateformes et concurrence des magasins.

Non, je parle de marché.
App store, playstore, c'est le même marché.
Celui des applis sur mobiles.
Vous trouverez d'ailleurs des applis de l'un sur l'autre et inversement.

---

"Et là, oui, elle est en situation de monopole, sans concurrence, car c'est Apple qui vend des iPhones qui utilise son contrôle de iOS pour bloquer dans iOS tout concurrence à son activité de distribution d'apps pour iOS."

Des magasins ayant des exclus y'en a toujours eu et il y en aura toujours.
Apple à l'exclu de son app store qui fonctionne sur système propriétaire dont elle a également l'exclu.
Ce n'est pas pour autant que l'app store est le seul magasin du marché des applis sur mobiles.
La concurrence est là.
Une boite comme Samsung à suffisamment fait de pub comparative avec Apple pour s'en souvenir facilement.
Android rappel régulièrement qu'il a plus de part de marché qu'Apple.
Désolé mais je ne vois pas ou se trouve le manque de concurrence.

---

"Mais ils ne demandent que ça, justement : ne pas devoir mettre tous leurs oeufs dans le panier d'Apple. "

Ce qu'ils peuvent déjà faire en développant pour d'autres plateformes qui cumulée écrase Appel en terme de client potentiel.
Ou est donc le problème ?
Avez vous un problème avec Android, Samsung ou Amazon ?

avatar byte_order | 

@Appleseed
>> Depuis quand Google est en concurrence de l'AppStore !?
> Depuis les débuts d'Android.

Android permet de distribuer des apps iOS !?

>> "Les développeurs d'apps pour iPhone peuvent les distribuer via Google ? Depuis quand ?"
>
> Non, mais il peuvent développer pour Google qui est sur le même marché.

Ben non, puisqu'il faut (re)développer pour un autre magasin, PlayStore.

Vous confondez avec la concurrence entre iOS et Android.
Sur la distribution d'apps, comme aucun store d'apps n'est multiplateforme, non, aucun store n'est en concurrence avec l'AppStore.

A la limite, PlayStore, malgré son quasi monopole, est en concurrence avec d'autres stores (ceux de Samsung, Xiaomi, F-Droid, etc).
Mais l'AppStore, non, y'a pas de concurrence.

Vous développer une app pour une plateforme. Si pour pouvoir la distribuer sans passer par le vendeur de la plateforme vous devez redevelopper une autre app pour une autre plateforme, c'est la preuve double que :
- y'a une concurrence entre plateforme
- y'a pas de concurrence sur la distribution d'apps pour la première plateforme.

Vous développez un carburant compatible uniquement avec les moteurs Renault. Si pour pouvoir le distribuer sans passer par Renault vous devez redévelopper un carburant compatible uniquement avec les moteurs Peugeot, y'a pas de concurrence sur la distribution de carburant pour moteur Renault, y'a juste concurrence entre (vendeurs de) moteurs.

La vente d'iPhone est une activité distincte de la distribution d'apps. Même le comptable d'Apple sait ça.

> App store, playstore, c'est le même marché.

Donc une app Android, je peux la distribuer via l'AppStore, et une app iOS sur le PlayStore !?

C'est la même catégorie de marché (apps pour smartphones), mais pas le même marché. Les vendeurs ne peuvent changer de store (supermarché), les consommateurs non plus. Ils doivent changer d'appareil (ville/pays), qui est un autre marché, celui des smartphones.

avatar Insomnia | 

@shaba

Tu oublie l’inverse, faut cesser de faire croire que c’est Apple qui a tout fait, sans développeurs l’Apple store n’en serait pas là. Apple a bien profité de ces 30% pour permettre de se développer maintenant que c’est largement rentable il serait tant de remercier les développeurs et de réduire celle ci et c’est pareil chez Google et je vais reprocher aux devs d’ajouter les 30% au final sur le consommateur.

avatar shaba | 

@Insomnia

Ah bon quand on est rentable on peut vouloir l’être moins ? Apple aurait dû baisser sa comm pour s’éviter tous ces emmerdes mais pas par bonté d’âme oui. Mais si les développeurs ont afflué en masse c’est qu’ils ont trouvé chez Apple ce qu’ils n’avaient pas ailleurs. Et c’est toujours le cas, les utilisateurs iOS dépensent plus que ceux sur Android.

avatar fte | 

@shaba

"Mais si les développeurs ont afflué en masse c’est qu’ils ont trouvé chez Apple ce qu’ils n’avaient pas ailleurs."

Ils ont trouvé pas chez Apple, ils ont trouvé chez les propriétaires qui ne sont pas Apple d’iPhone qui n’appartiennent pas à Apple ce qu’ils n’ont pas trouvé en une aussi grande concentration chez les propriétaires qui ne sont pas Google de smartphones Android qui n’appartiennent pas aux constructeurs de smartphones.

avatar shaba | 

@fte

Ils ont trouvé un parc d’appareils uniformes, opérant en grande majorité sous un OS de même version et prêt à dépenser. Ça n’existe pas sous Android.

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