Le billet n'aborde pas en revanche la question de la publicité, toujours absente. La charge de trouver un moyen de faire rentrer de l'argent, sans s'aliéner les utilisateurs, incombe depuis quelque mois à une ancienne de Facebook et de Google, Emily White.
Instagram a aujourd'hui 50 employés, deux personnes pour l'analyse du trafic et quatre pour les relations avec les marques. Tous les grands comptes présents sur Instagram ont été répertoriés et des rencontres plus régulières ont lieu, voire des coups de main techniques - sans rétribution financière - dans le cas d'opérations marketing.
La difficulté consiste à trouver un moyen de monétiser l'utilisation d'Instagram auprès de ces entreprises qui s'en servent aujourd'hui mais sans bourse délier. Il faut, pour cela, leur fournir des données d'utilisation et de visite pour chiffrer la valeur réelle de ce réseau social et l'impact possible d'une campagne.
Parmi les exemples et lieux possibles d'intégration de la publicité, l'article cite la fonction Explorer dans laquelle figurent des photos populaires ainsi que le moteur de recherche. Il y a aussi l'idée de rendre cliquables des photos d'annonceurs, mais il faut dans ce cas qu'un effort soit fait de leur côté pour proposer un vrai site mobile derrière le clic. L'objectif principal, explique Emily White est de faire « simple ». Quelle que soit la formule retenue, la vente d'espaces publicitaires devrait pouvoir commencer l'an prochain.