Instagram : 150 millions d'utilisateurs aujourd'hui et de la pub en 2014

Florian Innocente |

Instagram a dépassé les 150 millions d'utilisateurs. Au moment de son acquisition par Facebook en avril 2012, le service avait une vingtaine de millions de membres. Sur son blog, Instagram précise que 60% de ses utilisateurs sont maintenant situés en dehors des États-Unis. Instagram se rapproche peu à peu de Twitter qui a dépassé les 200 millions de personnes en mars dernier.

Le billet n'aborde pas en revanche la question de la publicité, toujours absente. La charge de trouver un moyen de faire rentrer de l'argent, sans s'aliéner les utilisateurs, incombe depuis quelque mois à une ancienne de Facebook et de Google, Emily White.

À son arrivée chez Instagram, raconte le Wall Street Journal, la start-up ne comptait que 32 personnes, surtout penchées sur le logiciel et l'infrastructure le faisant fonctionner. Aucun n'était affecté à l'analyse des données générées par le service et une seule était en relation avec les marques qui utilisent Instagram dans leurs opérations marketing.

Instagram a aujourd'hui 50 employés, deux personnes pour l'analyse du trafic et quatre pour les relations avec les marques. Tous les grands comptes présents sur Instagram ont été répertoriés et des rencontres plus régulières ont lieu, voire des coups de main techniques - sans rétribution financière - dans le cas d'opérations marketing.

La difficulté consiste à trouver un moyen de monétiser l'utilisation d'Instagram auprès de ces entreprises qui s'en servent aujourd'hui mais sans bourse délier. Il faut, pour cela, leur fournir des données d'utilisation et de visite pour chiffrer la valeur réelle de ce réseau social et l'impact possible d'une campagne.

Parmi les exemples et lieux possibles d'intégration de la publicité, l'article cite la fonction Explorer dans laquelle figurent des photos populaires ainsi que le moteur de recherche. Il y a aussi l'idée de rendre cliquables des photos d'annonceurs, mais il faut dans ce cas qu'un effort soit fait de leur côté pour proposer un vrai site mobile derrière le clic. L'objectif principal, explique Emily White est de faire « simple ». Quelle que soit la formule retenue, la vente d'espaces publicitaires devrait pouvoir commencer l'an prochain.

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