La stagnation des cartes d’Apple face à Google Maps

Nicolas Furno |

iOS 6 n’a pas été la refonte graphique complète du système mobile d’Apple, mais cette mise à jour a été très importante pour une autre raison. L’app Plans n’affichait plus les cartes de Google comme c’était le cas depuis le premier iPhone, mais celles d’Apple qui venait de mettre au point un concurrent.

Retour en juin 2012 : iOS 5 avec Google Maps à gauche, iOS 6 avec les cartes d’Apple à droite. Cliquer pour agrandir

À l’époque, le service était largement en retrait par rapport à Maps, mais l’entreprise de Cupertino débutait tout juste et on pouvait tolérer ce retard au lancement. Cela fait cinq ans maintenant que Plans existe et il a largement été amélioré. Pour autant, Google n’est pas resté les bras croisés dans l’intervalle et on ne peut pas dire qu’Apple a rattrapé son retard en matière d'informations cartographiques. Pire, alors que Maps évolue constamment et rapidement, Plans stagne et l'écart se creuse.

Un an d’évolutions pour Plans et Maps

C’est ce que montre très bien cette étude qui a comparé les deux services sur l’année qui vient de s’écouler (Justin O'Beirne avait fait une première analyse il y a un an). La comparaison est criante : alors que Google n’a de cesse d’ajuster et d’enrichir ses cartes, Apple se contente de quelques modifications très mineures. Et à l’arrivée, la différence est terrible pour le service des créateurs de l’iPhone : la carte est moins complète et elle passe même à côté du parc au centre de cette section choisie à San Francisco.

Crédit : Justin O’Beirne

Il serait injuste de dire qu’Apple ne fait rien et on voit bien sur l’animation qu’il y a des modifications. Les points d’intérêt changent, certains apparaissent et d’autres disparaissent. C’est le cas des deux côtés d’ailleurs, et c’est bien normal, il y a constamment des commerces qui ouvrent et qui ferment.

Justin O'Beirne a compté les retraits et ajouts sur ce même quartier de San Francisco et il a fait un constat intéressant. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, c’est du côté d’Apple qu’il y a le plus de mouvements, deux fois plus que chez Google pour être exact. Les données dans Plans bougent sans cesse, ce qui pourrait être une bonne nouvelle, si cela ne cachait pas un gros problème.

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En regardant dans le détail, on note en effet que la carte d’Apple hésite parfois entre plusieurs options pour un même point d’intérêt. En guise d’exemple, regardez ce qui se passe sur les bâtiments au milieu de cette zone. Google Maps a identifié d’emblée trois commerces différents et le service ajuste plus précisément leur position au fil des mois.

Plans n’affiche qu’un seul point d’intérêt et alterne entre les trois commerces qui se trouvent en fait sur place. Apple réagit probablement en fonction des remontées des utilisateurs, mais au lieu de corriger correctement l’information, l’entreprise affiche des données partielles et partiellement fausses. Vous avez une chance sur trois de ne pas trouver ce que vous cherchez avec l’app d’Apple, ce qui est tout de même gênant.

Crédit : Justin O’Beirne

Cette analyse montre très bien qu’Apple n’a toujours pas rattrapé Google en matière de collecte de données. Le parc qui n'est pas dessiné au milieu de la première carte s’explique par les mauvaises données de base utilisées par l’entreprise de Cupertino, qui repose toujours essentiellement sur les cartes de TomTom. Ces données sont bonnes dans l’ensemble, mais elles sont souvent inférieures à celles de Google dans le détail.

Pourtant, les deux entreprises n’exploitent pas qu’une seule source de données, mais des dizaines de sources pour affiner les cartes dans chaque pays. Pour la France, par exemple, Apple utilise les données de Michelin, Google celles de l’IGN. Néanmoins, l’information de base compte énormément et sur ce point, Plans est encore parfois à la traîne.

Apple exploite les données de TomTom depuis le départ, mais elles ne sont pas aussi précises et fiables que celles de Google. Crédit : Justin O’Beirne. Cliquer pour agrandir

Pour placer les différents points d’intérêt, Google a aussi un avantage considérable sur Apple : Street View. Ce service permet de se déplacer virtuellement dans les rues du monde entier (99 % de couverture aux États-Unis), mais il sert aussi à améliorer les données de Maps. En prenant des photos des bâtiments, l’entreprise peut ensuite affiner la position des commerces et autres lieux d’intérêt en croisant les coordonnées et les images.

C’est précisément ce qui permet à Google Maps d’afficher correctement les trois commerces dans l’exemple évoqué plus haut. Seule une photo de la rue permet de savoir qu’ils sont alignés et de connaître leur position respective. Sans cette information, Apple doit uniquement se baser sur une position théorique et dans ce cas où les points d’intérêt sont très proches, prendre le risque de confondre les trois.

Street View est la clé pour comprendre la précision de Google Maps. L’entreprise exploite ces clichés pour déterminer exactement la position de chaque point d’intérêt. Ici, les trois commerces évoqués plus haut. Cliquer pour agrandir

Rien qu’autour de ce parc de San Francisco, l’étude trouve deux exemples similaires où Google Maps distingue plusieurs commerces dans un même immeuble et où Plans alterne entre les noms au fil des mois. Autre conséquence logique, il y a plus de points d’intérêt affichés sur la carte de Google, puisque tous les commerces sont présentés et pas un seul par bâtiment.

Google Maps : de la carte routière à l’annuaire cartographique

En plus de cette analyse comparée de Maps et Plans, Justin O'Beirne remarque une évolution nette du style des cartes de Google. En un an, l’entreprise a changé en profondeur ses cartes, réduisant l’importance visuelle des routes et renforçant au contraire celle des points d’intérêt. La différence est souvent spectaculaire :

Crédit : Justin O'Beirne

L’étude détaille tous les changements apportés par Google en un an. Pour résumer, les routes ont adopté des couleurs beaucoup plus pales, ce qui fait qu’elles ont perdu en importance sur la carte. À l’inverse, les points d’intérêt sont désormais signalés par des pastilles colorées, ce qui les rend nettement plus visibles.

Ce n’est pas un mouvement récent, Google suit cette tendance depuis bien des années déjà. Les routes étaient toutes colorées et très visibles, mais elles se font de plus en plus discrètes au gré des mises à jour. Cette année, le gris qui sert de couleur de fond a été éclairci pour mettre en avant les zones d’activité, signalées en jaune.

Détail de l’évolution des routes en dix ans de Google Maps. Crédit : Justin O'Beirne. Cliquer pour agrandir

Tous ces changements prennent tout leur sens quand on pense à l’utilisation que l’on fait de ces cartes. Les premières versions de Google Maps ont été imaginées en fonction des cartes routières papier, celles que l’on avait l’habitude de garder dans la boîte à gants de sa voiture et que l’on sortait quand on devait trouver sa route. Les axes principaux devaient être bien visibles et toutes les routes devaient être représentées pour se repérer et ensuite savoir quelle voie emprunter.

Qui utilise son smartphone de la sorte aujourd'hui ? Quand on veut un itinéraire, on sort son téléphone et on demande à un assistant d’aller à tel endroit. Au pire, on saisit le nom de la destination dans un champ de recherche, mais dans tous les cas, on ne cherche pas à deviner son itinéraire à partir de la carte elle-même. L’app se charge du calcul et l’information est affichée alors dans une interface spécifique qui efface la carte.

Au départ, Google Maps affichait surtout des routes. Aujourd'hui, ce sont les points d’intérêt qui comptent… il faut dire que plus personne ne s’amuse à lire des cartes pour définir un itinéraire. Crédit : Justin O'Beirne. Cliquer pour agrandir

L’essentiel désormais, c’est de connaître sa destination. Le moteur de recherche est essentiel, mais Google optimise aussi ses cartes pour l’utilisateur qui cherche un lieu dans un quartier, sans avoir de nom en tête. Si vous cherchez un restaurant par exemple, vous pouvez facilement naviguer du bout des doigts sur la carte et choisir une adresse par ce biais.

C’est pour cette raison que les icônes associées aux points d’intérêt sont plus marquées sur la carte. Ils sont plus faciles à repérer et surtout, ils sont distingués d’emblée en fonction de leur catégorie. Les restaurants et bar sont en orange, les commerces en bleu, les hôtels en marron, etc.

Google est progressivement passé d’un simple point noir à un logo sur un fond coloré pour représenter les points d’intérêt. Par ailleurs, l’intitulé a également été agrandi pour qu’il soit plus lisible. Crédit : Justin O'Beirne.

Et Apple dans tout ça ?

Sur certains points, Apple avait saisi bien avant Google ce qui comptait le plus sur les cartes affichées sur les appareils mobiles. Si vous regardez à nouveau la première comparaison de cet article, celle de juin 2012, vous verrez la Pomme effaçait considérablement les routes par rapport à son concurrent. Par ailleurs, les pastilles colorées pour indiquer les lieux étaient présentes sur Plans bien avant Maps.

Malheureusement, Apple a oublié un paramètre dans l’équation : si les routes ne comptent pas autant, la position des points d’intérêt est cruciale. Et on a encore trop souvent l’occasion de constater que ce n’est toujours pas au point, même cinq ans après. En comparaison, la recherche de Google n’est pas infaillible, mais elle est beaucoup plus fiable.

Maps (gauche) vs Plans (droite). À cette échelle, Apple ne connaît que la Tour Eiffel dans la capitale, quand Google affiche déjà plusieurs lieux d’intérêt.Cliquer pour agrandir

Sur le plan visuel, les cartes d’Apple restent toujours plus légères que celles de Google, qui restent plus chargées. Mais ces dernières sont aussi plus complètes et ce, à tous les niveaux de zoom. Les zones d’activité de Google Maps sont aussi un bon moyen de repérer d’un coup d’œil les quartiers les plus vivants.

Maps (gauche) vs Plans (droite). L’écart se creuse entre les deux services : alors qu’Apple n’affiche toujours que des monuments, on voit directement les zones d’activités et les parcs de la ville sur Maps, ainsi que les principales stations de transport en commun. Cliquer pour agrandir

À grande échelle, Apple a aussi tendance à afficher beaucoup de noms de routes, alors que Google fait désormais le choix d’afficher essentiellement des points d’intérêt. Maps est alors plus pratique pour celui qui cherche une boutique ou un autre point d’intérêt, alors que Plans aidera davantage ceux qui veulent se repérer et se déplacer sans guidage GPS.

Maps (gauche) vs Plans (droite). C’est à cette échelle que la logique des deux apps diffère le plus. Maps mise tout sur les points d’intérêt et n’affiche quasiment aucun toponyme. À l’inverse, Plans limite les lieux indiqués et affiche tous les noms de rue, et même les passages piétons sur ce quartier. Cliquer pour agrandir

Pour résumer, Apple a toujours opté pour des cartes visuellement allégées, ce qui était une bonne intuition pour diminuer l’importance des routes elles-mêmes. Néanmoins, le constructeur a pris du retard aujourd'hui face à Maps et ses points d’intérêt parfaitement mis en avant. Sans compter que les informations proposées dans Plans sont toujours de qualité inférieure…

La stagnation du service d’Apple en la matière est l’élément le plus inquiétant. L’entreprise présentera peut-être des nouveautés la semaine prochaine, à l’occasion de sa WWDC, mais elle restera constamment en retard si elle compte uniquement sur une mise à jour annuelle. Google progresse sans cesse et Maps creuse l’écart, mais cela ne veut pas dire que la partie est terminée pour Plans.

Le constructeur a les moyens de reproduire ce que Google a fait, à savoir engager une myriade de chauffeurs pour rouler sur toutes les routes du monde entier. On sait que c’est déjà une opération qui est en cours et vous avez été nombreux à nous envoyer des photos de voitures Apple à Paris, puisque l’entreprise y circule actuellement.

L’une des voitures qui améliorent les données des cartes Apple, ici dans le dix-septième arrondissement parisien (merci François). Qui penserait encore à prendre en photo une Google Car ? Cliquer pour agrandir

Est-ce que l’entreprise de Cupertino a bien conscience de l’ampleur de la tâche à mener toutefois ? À l’été 2012, pile quand Apple présentait son concurrent, Google annonçait avoir fait rouler ses voitures sur plus de 8 millions de kilomètres dans le monde et ce nombre a considérablement augmenté depuis.

À notre connaissance, les voitures d’Apple ne sont jamais sorties de la capitale pour le moment. La France ne se résume pas à Paris (mais si, on vous assure) et à ce rythme, il va falloir plusieurs dizaines d’années pour couvrir correctement le territoire…

Google peut également compter sur une autre force : contrairement à Apple, l’entreprise n’hésite pas à exploiter les données de ses utilisateurs. Et même les faire participer directement pour améliorer les cartes. Dans Google Maps, un onglet entier est dédié à l’amélioration des données affichées sur les cartes. Le géant de la recherche vous incite à noter les lieux visités, à ajouter vos propres photos, à répondre à des questions et même directement à corriger les données.

Google Maps intègre une section complète dédiée à améliorer les cartes, ici sur un iPhone. Cliquer pour agrandir
Vous n’avez même pas besoin d’aller dans l’app : ici dans Safari, une recherche Google pour un lieu déjà visité affiche les mêmes questions chargées d’améliorer les données. Cliquer pour agrandir

Apple intègre un mécanisme qui permet de signaler une erreur, mais cette interface est cachée en bas des fiches associées à un lieu et c’est à l’utilisateur de faire la démarche, là où Google la propose. Plus gênant, les corrections rapportées ne sont pas toujours corrigées par la suite…

avatar Kriskool | 

Plans est et restera très en retard sur Google maps. C'est indéniable ! Les points d'intérêts sont souvent manquants faux ou mal placés!
J'en remonte au moins 1 par semaine à Apple !
C'est inquiétant car c'est le système de navigation unique sur CarPlay donc basé de fausses infos. Apple devrait arrêter les frais et ce concentrer sur son cœur de métier.

avatar xDave | 

Non. Apple ne restera pas à la traîne. Sauf à abandonner la chose comme Nokia et autres.
Il y aura un moment plateau où l'info sera de plus en commune et où les choses se vaudront plus ou moins à quelques lieux près.
SI, et seulement si, non tantum sed estiam, les gens sont un peu moins cons et cessent de vendre leur fondement à l'aune de la gratuité de façade.
ET, si Apple met les bouchées doubles pour faire ce qui est très largement faisable.

Ton assertion est fausse, car partiellement vraie. J'ai foultitude d'exemples où Plans est plus informé que Maps (et réciproquement) - à l'échelle de la planète, et pas de mon nombril -.

Ceci étant dit, je ne défends pas Apple -not a FanBoy-, je parle technique pure.

avatar byte_order | 

Techniquement, rien n'interdit Google Maps pour calculer un trajet mais d'exploiter OSM pour le rendu de certains artefacts absents ou mal renseigné dans Google Maps ou autre.

En pratique, un service meta-maps me semble pertinent. De plus en plus d'ailleurs d'apps web permettent de choisir le fournisseur de carte, parfois le geocoder même.

avatar Katsini | 

Bravo de toute manière pour cet excellent article particulièrement complet.

avatar poco | 

Apple est à des années lumière derrière Google Maps.

Quand à l'utilisation en mode GPS, le meilleur reste Waze (Google derrière je crois aussi).

avatar alan1bangkok | 

Quand on se rappelle la lettre de Tim Cook après la sortie de Plans, on allait voir ce qu'on allait voir..,
Force et de reconnaître que si Plans s'est amélioré , il reste quand même très loin de Google Maps . Heureusement ou malheureusement Plans est obligatoire par défaut ,,,

avatar en ballade | 

La place de la République est toujours en rénovation sur Appl€ plans!

avatar Tournicoti | 

Autre point, Maps semble plus rapide et léger que Plan.
Ayant un vieux MBP mid12 utilisé assez souvent en fixe (capot fermé avec écran, clavier et souris externes) je constate aisément que quand je dois me repérer pour des plans basiques immobiliers, Plan appelle nettement plus vite le ventilateur que Maps.
Ajouter à cela que Maps est nettement plus fluide et plus complet. Rien que défiler du nord au sud va nettement plus vite avec Maps qu'avec Plan.
Dans ma rue, Plan me donne la photo de travaux finis en 2014, sur Maps j'ai pu voir avant les travaux, plusieurs phases de travaux et l'état actuel. C'est encore plus frappant sur les DOM-TOM qui ne sont quasiment pas renseignés dans Plan.
C'est une application assez indigne selon moi.

avatar Antiphon | 

A l'évidence, Apple ne tient pas compte des commentaires des usagers pour améliorer Plans. À plusieurs reprises, je leur ai signalé que la carte du bois de Vincennes, à l'est de Paris, est inexacte. Notamment, la partie située entre l'avenue de Gravelle, à Charenton-le-Pont, l'avenue Daumesnil, à Saint-Mandé, et le Périphérique, devrait être colorée en vert. La comparaison avec Google Maps est flagrante : il manque un quart à un tiers de l'un des principaux bois de Paris…

avatar webHAL1 | 

À mon sens, Google Maps est nettement devant Apple Plans, et la situation n'est pas près de changer. C'est tellement flagrant sur les points d'intérêt et sur les transports publics. Sans parler de Street View, qui offre une réelle utilité à l'usage, là où les vues 3D de Plans permettent surtout d'en mettre plein la vue lors d'un Keynote.
La grosse différence c'est que Google a une logique de rentabilité pour Maps, là où Plans est un service "offert" aux utilisateurs d'appareils pommés. Et donc, nécessairement, Google investira nettement plus pour développer son outil, là où Apple se contente du minimum. Comme l'a relevé byte_order plus haut, si plus personne n'utilise Plans, Apple ne s'en portera pas plus mal (son intérêt étant de continuer à vendre des bidules). Mais si tout le monde abandonne Google Maps, c'est clairement une mauvaise nouvelle pour le moteur de recherche, qui verra une source de revenus disparaître.
Mais le fait d'avoir renoncé aux cartes de Google était une décision réfléchie de la part d'Apple, et son but est très certainement d'en retirer un gain financier à moyen-long terme. Peut-être d'ailleurs que ce n'est pas innocent que la Pomme ne permette pas de choisir l'application de cartographie par défaut dans iOS, je ne serais pas étonné que l'utilisation de Plans connaisse une forte baisse si cela était possible.

Cordialement,

HAL1

avatar vlsf1 | 

Quand Plans a remplacé Maps, j'avais gardé Plans sur ma page d'accueil... mais y'a quelques semaines j'ai inversé les places des icones.

Plans est trop en retard. Marre qu'il me trouve un patelin à coté de chez moi quand je cherche une grande ville, ou qu'il me mette une ville des Etats-Unis quand je chervhe quelque chose à proximité. Et je vis à Toulouse, quatrième ville dr France, pas dans un trou paumé !

Après la faiblesse des deux reste les transports en commun. Très très peu de villes... Ils attendent quoi pour racheter Transit ? Je l'utilise tous les jours, ça serait un excellent moyen de fidéliser les gens à leur application...

avatar Orus | 

Google fait disparaitre les routes pour faire ressortir les "points d'intérêts" qui eux rapportent des dollars.
Alors, Google fait-il encore de la cartographie ou un guide commercial ?

avatar Moebius13 | 

Apple pourrait largement améliorer la situation.

L'entreprise disponible de moyens financiers titanesques, il suffirait d'en investir une partie minime pour booster plans de manière considérable.

Apple pourrait déployer une flotte de véhicule deux fois plus importantes que celle de Google avec de la volonté ou même encore davantage.

Le soucis c'est que j'ai le sentiment que le logiciel est de plus en plus laissé en friche chez Apple.
On sort une application qu'on te vend comme Amazing sur le moment mais elle n'évolue pas.

Siri est un exemple frappant, le premier arrivé et désormais le moins performant, il faut attendre les mises à jour annuelles pour gagner quelques fonctions supplémentaires et basta.
À côté Google et Amazon font évoluer leurs assistants personnels à vitesse grand V.

On me rétorquera qu'Apple s'interdit d'exploiter les données Personnelles des utilisateurs mais c'est une fausse excuse, c'est handicapant certes mais dans un monde où 90% des utilisateurs de smartphone offrent volontiers ces données la bouche en cœur c'est se tirer une balle dans le pied.

Apple pourrait les exploiter sans les vendre, ils détiendraient certes beaucoup des données mais soyons réalistes, Facebook, instagram, Google, amazon, ont déjà les mêmes....

Ce que j'attends d'Apple c'est surtout une autre façon de les exploiter pour faire en sorte qu'elles permettent de mettre en place des logiciels pro actifs particulièrement efficaces au service de l'utilisateur et non pas pour lui vendre quelque chose.

Ça c'etait sur le logiciel, mais autre problème majeur, la partie matériel c'est pas vraiment ça non plus en ce moment.

J'anticipe avec anxiété les prix de l'iPhone 8 qui risquent de franchir la barrière séparant l'indécence de l'intolérable.
J'ai toujours changé chaque année parce que je suis fan et que je pouvais me le permettre mais on atteint des seuils qui ne sont plus justifiables par une quelconque avance matérielle ou en termes de design, seul iOS et les apps me font rester parce que mieux finis que sur Android, mais cette situation ne durera pas éternellement.

avatar spm | 

Globalement d'accord avec l'article, à savoir le train d'avance pour Google Maps! Par contre :
“Plus gênant, les corrections rapportées ne sont pas toujours corrigées par la suite…”: pas d'accord ! Plan et donc Apple a tenu compte de mes remarques concernant toutes les infos que je leur aie transmises sur ma ville !!!

avatar NerdForever | 

Google maps est bien installé sur mon iPhone et je n'utilise jamais Plans qui m'a déjà fait plusieurs mauvaises blagues... je peste d'ailleurs souvent que les liens s'ouvrent dans plans et pas dans Google Maps... qui est super utile que ce soit à pied en voiture ou en mode urbain ( voiture + transport en commun + pieds )

avatar Malum | 

Alors que seules les statistiques à grandes échelles peuvent donner une réalité de la performance de l'un ou l'autre des logiciels chacun y va de sa petite expérience pour prouver sa thèse, ce qui égocentrico-stupide. Pour faire comme tous voici le constat catastrophique de Google Maps dans mon village :
Un bar disparu depuis 5 ans est indiqué
Un carrossier qui a déménagé depuis deux ans est resté au même endroit sur la carte
Ne sont pas à leur place la Caisse d'épargne, un boucher, un boulanger
Pire complètement à côté de la plaque l'hôpital tout comme l'école primaire.

Pour un petit village de moins de 1500 habitants en matière de points erronés Google Maps fait très très fort. Alors tous ceux qui nous chantent que c'est précis, corrigé dans la seconde, vérifié grâce à Street View, mis à jour en permanence, ils me font bien rigoler. Si un bar disparu depuis 5 ans est encore là on voit combien la mise à jour est efficace et SW performant en permettant les corrections comme le proclame l'article.

avatar Kensei68 | 

Et à quand l'optimisation d'itinéraires à étapes multiples ? Fonction que seul "Autoroute" de MS possède à ma connaissance, mais dont le développement à malheureusement cessé en 2013...

avatar byte_order | 

C'est dispo dans GM, ça.

avatar pariscanal | 

Oui , j ai donné sa chance à plans depuis le début , j ai abandonne , hier , quand j ai tapé rue de Laumière au lieu d avenue ; je me retrouve à rodez malgré le rajoutée paris , google a compris que je cHerchais avenue de Laumière et pas rue , bref moults exemples de cet acabit , plans n a aucune "intuition "
La navigation par ailleurs en mode horizontal est caché pour moitié par les infos , très désagréable aussi

avatar Malum | 

Mais la terre entière se fout des cas personnels autocentrés qui ne signifient statistiquement rien. Il en faut de l'orgueil pour dire j'ai donné sa chance à Plans !
Il y a moins de 6 mois une expenrience aux USA entre trois GPS dont Plans, Google Maps et je crois Waze. Il s'agissait d'aller de New York à une autre ville. Avec Plans, tenant compte de la circulation et des travaux le journaliste est arrivé un peu avant Waze bien que sa route ne semblait pas la plus courte et très loin devant Google Maps. En se référant à cette seule expérience on peut en conclure - si on fait comme votre petite pomme - que Plans est beaucoup plus intuitif, réfléchi, mieux à jour, intégre les faits récents (travaux) et instantanés (circulation) que Google Maps.

Ce genre d'article est totalement bidon car :
1- il ne tient volontairement pas compte des différences de niveau de zoom et tire des conclusions frauduleusement trompeuses car Plans donne à un zoom légèrement supérieur beaucoup plus d'informations que ne laisse croire cet article
2- des erreurs de localisations il y en a pour les deux logiciels et un exemple ne donne pas la vérité (j'ai donné la preuve plus haut que dans mon village les informations erronées de GM sont innombrables avec des beaux ratés comme un bar disparu depuis 5 ans encore présent, avec un hôpital - pas un kiosque à sandwiches, un hôpital - et une école primaire - pas une garderie à 7 bambins, une école primaire avec 400 gosses - étaient à des endroits complétement faux) et un américain a fait lui une étude statistique sur 1 600 adresses et GM se trompait plus et plus en profondeur que Plans

Votre cas personnel s'oppose alors au mien et à mes expérience comme à Londres où GM m'a envoyé à 300 m et de l'autre côté de la rue, où Plans a été plus performant pour donner un trajet entre Southampton et Saint Etienne, où Plans a réagi dans la seconde lorsque j'ai changé trois fois de route pour aller d'un point à un autre, ce dernier perdu.

avatar en ballade | 

@Malum

tu prends le cas des USA, où Plans est à peu pres valable.
Tu es capable de remettre en question que la presse informatique dit ces derniers jours, que google Maps est largement au dessus de la concurrence.

Meme microsoft fait mieux que Plans.

Bref tu es trop fort.

avatar webHAL1 | 

Comme le souligne très bien cet article (merci à MacG pour la qualité de celui-ci), le véritable souci provient de la stagnation de la solution de cartographie d'Apple. Non pas qu'elle n'ait pas évolué depuis son lancement, mais elle souffre clairement de la comparaison avec Google Maps, et on ressent bien la différence de dynamisme entre les deux applications. Selon moi, le modèle d'Apple de ne faire évoluer ses applications intégrées que lors de mises à jour majeure d'iOS (donc une fois par année) n'est pas idéal.

C'est un peu triste de constater que, pour 100 exemples où Google Maps s'en sort mieux qu'Apple Plan, il n'y en a qu'un où la situation est inversée. Clairement, la recherche et la collecte de données sont deux domaines totalement maîtrisé par Google, où Apple a bien du mal à rivaliser.

Cordialement,

HAL1

avatar Kensei68 | 

@byte_order : Je pense que tu n'as pas compris ma remarque. Je ne parle pas d'organiser un itinéraire à étapes multiples mais de l'OPTIMISER.

De lui dire : je veux aller là, ici, et là, et encore là, etc... et de le laisser calculer la route afin de trouver l'itinéraire optimal.

avatar roquebrune | 

Sygic (tom tom) loin devant pour la navigation GPS avec les cartes du monde entier hors connection

Sinon ce sont toutes les app d'IOS qui sont loin derriere la concurence

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