La stagnation des cartes d’Apple face à Google Maps

Nicolas Furno |

iOS 6 n’a pas été la refonte graphique complète du système mobile d’Apple, mais cette mise à jour a été très importante pour une autre raison. L’app Plans n’affichait plus les cartes de Google comme c’était le cas depuis le premier iPhone, mais celles d’Apple qui venait de mettre au point un concurrent.

Retour en juin 2012 : iOS 5 avec Google Maps à gauche, iOS 6 avec les cartes d’Apple à droite. Cliquer pour agrandir

À l’époque, le service était largement en retrait par rapport à Maps, mais l’entreprise de Cupertino débutait tout juste et on pouvait tolérer ce retard au lancement. Cela fait cinq ans maintenant que Plans existe et il a largement été amélioré. Pour autant, Google n’est pas resté les bras croisés dans l’intervalle et on ne peut pas dire qu’Apple a rattrapé son retard en matière d'informations cartographiques. Pire, alors que Maps évolue constamment et rapidement, Plans stagne et l'écart se creuse.

Un an d’évolutions pour Plans et Maps

C’est ce que montre très bien cette étude qui a comparé les deux services sur l’année qui vient de s’écouler (Justin O'Beirne avait fait une première analyse il y a un an). La comparaison est criante : alors que Google n’a de cesse d’ajuster et d’enrichir ses cartes, Apple se contente de quelques modifications très mineures. Et à l’arrivée, la différence est terrible pour le service des créateurs de l’iPhone : la carte est moins complète et elle passe même à côté du parc au centre de cette section choisie à San Francisco.

Crédit : Justin O’Beirne

Il serait injuste de dire qu’Apple ne fait rien et on voit bien sur l’animation qu’il y a des modifications. Les points d’intérêt changent, certains apparaissent et d’autres disparaissent. C’est le cas des deux côtés d’ailleurs, et c’est bien normal, il y a constamment des commerces qui ouvrent et qui ferment.

Justin O'Beirne a compté les retraits et ajouts sur ce même quartier de San Francisco et il a fait un constat intéressant. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, c’est du côté d’Apple qu’il y a le plus de mouvements, deux fois plus que chez Google pour être exact. Les données dans Plans bougent sans cesse, ce qui pourrait être une bonne nouvelle, si cela ne cachait pas un gros problème.

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En regardant dans le détail, on note en effet que la carte d’Apple hésite parfois entre plusieurs options pour un même point d’intérêt. En guise d’exemple, regardez ce qui se passe sur les bâtiments au milieu de cette zone. Google Maps a identifié d’emblée trois commerces différents et le service ajuste plus précisément leur position au fil des mois.

Plans n’affiche qu’un seul point d’intérêt et alterne entre les trois commerces qui se trouvent en fait sur place. Apple réagit probablement en fonction des remontées des utilisateurs, mais au lieu de corriger correctement l’information, l’entreprise affiche des données partielles et partiellement fausses. Vous avez une chance sur trois de ne pas trouver ce que vous cherchez avec l’app d’Apple, ce qui est tout de même gênant.

Crédit : Justin O’Beirne

Cette analyse montre très bien qu’Apple n’a toujours pas rattrapé Google en matière de collecte de données. Le parc qui n'est pas dessiné au milieu de la première carte s’explique par les mauvaises données de base utilisées par l’entreprise de Cupertino, qui repose toujours essentiellement sur les cartes de TomTom. Ces données sont bonnes dans l’ensemble, mais elles sont souvent inférieures à celles de Google dans le détail.

Pourtant, les deux entreprises n’exploitent pas qu’une seule source de données, mais des dizaines de sources pour affiner les cartes dans chaque pays. Pour la France, par exemple, Apple utilise les données de Michelin, Google celles de l’IGN. Néanmoins, l’information de base compte énormément et sur ce point, Plans est encore parfois à la traîne.

Apple exploite les données de TomTom depuis le départ, mais elles ne sont pas aussi précises et fiables que celles de Google. Crédit : Justin O’Beirne. Cliquer pour agrandir

Pour placer les différents points d’intérêt, Google a aussi un avantage considérable sur Apple : Street View. Ce service permet de se déplacer virtuellement dans les rues du monde entier (99 % de couverture aux États-Unis), mais il sert aussi à améliorer les données de Maps. En prenant des photos des bâtiments, l’entreprise peut ensuite affiner la position des commerces et autres lieux d’intérêt en croisant les coordonnées et les images.

C’est précisément ce qui permet à Google Maps d’afficher correctement les trois commerces dans l’exemple évoqué plus haut. Seule une photo de la rue permet de savoir qu’ils sont alignés et de connaître leur position respective. Sans cette information, Apple doit uniquement se baser sur une position théorique et dans ce cas où les points d’intérêt sont très proches, prendre le risque de confondre les trois.

Street View est la clé pour comprendre la précision de Google Maps. L’entreprise exploite ces clichés pour déterminer exactement la position de chaque point d’intérêt. Ici, les trois commerces évoqués plus haut. Cliquer pour agrandir

Rien qu’autour de ce parc de San Francisco, l’étude trouve deux exemples similaires où Google Maps distingue plusieurs commerces dans un même immeuble et où Plans alterne entre les noms au fil des mois. Autre conséquence logique, il y a plus de points d’intérêt affichés sur la carte de Google, puisque tous les commerces sont présentés et pas un seul par bâtiment.

Google Maps : de la carte routière à l’annuaire cartographique

En plus de cette analyse comparée de Maps et Plans, Justin O'Beirne remarque une évolution nette du style des cartes de Google. En un an, l’entreprise a changé en profondeur ses cartes, réduisant l’importance visuelle des routes et renforçant au contraire celle des points d’intérêt. La différence est souvent spectaculaire :

Crédit : Justin O'Beirne

L’étude détaille tous les changements apportés par Google en un an. Pour résumer, les routes ont adopté des couleurs beaucoup plus pales, ce qui fait qu’elles ont perdu en importance sur la carte. À l’inverse, les points d’intérêt sont désormais signalés par des pastilles colorées, ce qui les rend nettement plus visibles.

Ce n’est pas un mouvement récent, Google suit cette tendance depuis bien des années déjà. Les routes étaient toutes colorées et très visibles, mais elles se font de plus en plus discrètes au gré des mises à jour. Cette année, le gris qui sert de couleur de fond a été éclairci pour mettre en avant les zones d’activité, signalées en jaune.

Détail de l’évolution des routes en dix ans de Google Maps. Crédit : Justin O'Beirne. Cliquer pour agrandir

Tous ces changements prennent tout leur sens quand on pense à l’utilisation que l’on fait de ces cartes. Les premières versions de Google Maps ont été imaginées en fonction des cartes routières papier, celles que l’on avait l’habitude de garder dans la boîte à gants de sa voiture et que l’on sortait quand on devait trouver sa route. Les axes principaux devaient être bien visibles et toutes les routes devaient être représentées pour se repérer et ensuite savoir quelle voie emprunter.

Qui utilise son smartphone de la sorte aujourd'hui ? Quand on veut un itinéraire, on sort son téléphone et on demande à un assistant d’aller à tel endroit. Au pire, on saisit le nom de la destination dans un champ de recherche, mais dans tous les cas, on ne cherche pas à deviner son itinéraire à partir de la carte elle-même. L’app se charge du calcul et l’information est affichée alors dans une interface spécifique qui efface la carte.

Au départ, Google Maps affichait surtout des routes. Aujourd'hui, ce sont les points d’intérêt qui comptent… il faut dire que plus personne ne s’amuse à lire des cartes pour définir un itinéraire. Crédit : Justin O'Beirne. Cliquer pour agrandir

L’essentiel désormais, c’est de connaître sa destination. Le moteur de recherche est essentiel, mais Google optimise aussi ses cartes pour l’utilisateur qui cherche un lieu dans un quartier, sans avoir de nom en tête. Si vous cherchez un restaurant par exemple, vous pouvez facilement naviguer du bout des doigts sur la carte et choisir une adresse par ce biais.

C’est pour cette raison que les icônes associées aux points d’intérêt sont plus marquées sur la carte. Ils sont plus faciles à repérer et surtout, ils sont distingués d’emblée en fonction de leur catégorie. Les restaurants et bar sont en orange, les commerces en bleu, les hôtels en marron, etc.

Google est progressivement passé d’un simple point noir à un logo sur un fond coloré pour représenter les points d’intérêt. Par ailleurs, l’intitulé a également été agrandi pour qu’il soit plus lisible. Crédit : Justin O'Beirne.

Et Apple dans tout ça ?

Sur certains points, Apple avait saisi bien avant Google ce qui comptait le plus sur les cartes affichées sur les appareils mobiles. Si vous regardez à nouveau la première comparaison de cet article, celle de juin 2012, vous verrez la Pomme effaçait considérablement les routes par rapport à son concurrent. Par ailleurs, les pastilles colorées pour indiquer les lieux étaient présentes sur Plans bien avant Maps.

Malheureusement, Apple a oublié un paramètre dans l’équation : si les routes ne comptent pas autant, la position des points d’intérêt est cruciale. Et on a encore trop souvent l’occasion de constater que ce n’est toujours pas au point, même cinq ans après. En comparaison, la recherche de Google n’est pas infaillible, mais elle est beaucoup plus fiable.

Maps (gauche) vs Plans (droite). À cette échelle, Apple ne connaît que la Tour Eiffel dans la capitale, quand Google affiche déjà plusieurs lieux d’intérêt.Cliquer pour agrandir

Sur le plan visuel, les cartes d’Apple restent toujours plus légères que celles de Google, qui restent plus chargées. Mais ces dernières sont aussi plus complètes et ce, à tous les niveaux de zoom. Les zones d’activité de Google Maps sont aussi un bon moyen de repérer d’un coup d’œil les quartiers les plus vivants.

Maps (gauche) vs Plans (droite). L’écart se creuse entre les deux services : alors qu’Apple n’affiche toujours que des monuments, on voit directement les zones d’activités et les parcs de la ville sur Maps, ainsi que les principales stations de transport en commun. Cliquer pour agrandir

À grande échelle, Apple a aussi tendance à afficher beaucoup de noms de routes, alors que Google fait désormais le choix d’afficher essentiellement des points d’intérêt. Maps est alors plus pratique pour celui qui cherche une boutique ou un autre point d’intérêt, alors que Plans aidera davantage ceux qui veulent se repérer et se déplacer sans guidage GPS.

Maps (gauche) vs Plans (droite). C’est à cette échelle que la logique des deux apps diffère le plus. Maps mise tout sur les points d’intérêt et n’affiche quasiment aucun toponyme. À l’inverse, Plans limite les lieux indiqués et affiche tous les noms de rue, et même les passages piétons sur ce quartier. Cliquer pour agrandir

Pour résumer, Apple a toujours opté pour des cartes visuellement allégées, ce qui était une bonne intuition pour diminuer l’importance des routes elles-mêmes. Néanmoins, le constructeur a pris du retard aujourd'hui face à Maps et ses points d’intérêt parfaitement mis en avant. Sans compter que les informations proposées dans Plans sont toujours de qualité inférieure…

La stagnation du service d’Apple en la matière est l’élément le plus inquiétant. L’entreprise présentera peut-être des nouveautés la semaine prochaine, à l’occasion de sa WWDC, mais elle restera constamment en retard si elle compte uniquement sur une mise à jour annuelle. Google progresse sans cesse et Maps creuse l’écart, mais cela ne veut pas dire que la partie est terminée pour Plans.

Le constructeur a les moyens de reproduire ce que Google a fait, à savoir engager une myriade de chauffeurs pour rouler sur toutes les routes du monde entier. On sait que c’est déjà une opération qui est en cours et vous avez été nombreux à nous envoyer des photos de voitures Apple à Paris, puisque l’entreprise y circule actuellement.

L’une des voitures qui améliorent les données des cartes Apple, ici dans le dix-septième arrondissement parisien (merci François). Qui penserait encore à prendre en photo une Google Car ? Cliquer pour agrandir

Est-ce que l’entreprise de Cupertino a bien conscience de l’ampleur de la tâche à mener toutefois ? À l’été 2012, pile quand Apple présentait son concurrent, Google annonçait avoir fait rouler ses voitures sur plus de 8 millions de kilomètres dans le monde et ce nombre a considérablement augmenté depuis.

À notre connaissance, les voitures d’Apple ne sont jamais sorties de la capitale pour le moment. La France ne se résume pas à Paris (mais si, on vous assure) et à ce rythme, il va falloir plusieurs dizaines d’années pour couvrir correctement le territoire…

Google peut également compter sur une autre force : contrairement à Apple, l’entreprise n’hésite pas à exploiter les données de ses utilisateurs. Et même les faire participer directement pour améliorer les cartes. Dans Google Maps, un onglet entier est dédié à l’amélioration des données affichées sur les cartes. Le géant de la recherche vous incite à noter les lieux visités, à ajouter vos propres photos, à répondre à des questions et même directement à corriger les données.

Google Maps intègre une section complète dédiée à améliorer les cartes, ici sur un iPhone. Cliquer pour agrandir
Vous n’avez même pas besoin d’aller dans l’app : ici dans Safari, une recherche Google pour un lieu déjà visité affiche les mêmes questions chargées d’améliorer les données. Cliquer pour agrandir

Apple intègre un mécanisme qui permet de signaler une erreur, mais cette interface est cachée en bas des fiches associées à un lieu et c’est à l’utilisateur de faire la démarche, là où Google la propose. Plus gênant, les corrections rapportées ne sont pas toujours corrigées par la suite…

avatar Domsware | 

L'exemple sur Paris est faux : en effet sur Plans il y a une option pour afficher les transports.
De plus les points d'intérêt sont affichés avec un zoom plus grand.

Concernant les modifications, Apple les prend en compte en ce qui me concerne. La dernière fois cela a même été très rapide.

avatar harisson | 

Et dire que Timmy a viré un bon élément historique d'Apple pour cette "connerie" de Plans qui ne rivalisent toujours pas avec d'autres services de carto (sauf sur le plan design) /o\

avatar Malum | 

Cet article est du pipeau total. Comme d'habitude la comparaison des deux serait à des niveaux de zoom différents. Le nombre de points d'intérêts croit considérablement quand on augmente le zoom même parfois de très peu. Il suffit donc d'être à un écart de zoom faible pour faire croire que Google Maps donne beaucoup plus de points d'intérêts que Plans. C'est de la pure escroquerie intellectuelle. Faites vous même expérience. Augmentez légèrement le zoom et vous verrez apparaître beaucoup plus de points d'intérêts. Il se peut qu'à un écart de 5 % de zoom on ait un affichage supérieur avec Google Maps, il suffit d'augmenter un petit peu Plans et alors l'accroissement est spectaculaire. Je viens de vérifier pour Paris (y compris à un niveau de zoom plus faible où non seulement il n'y a pas que la tour Eiffel, mais il y a plus de bâtiments que Maps pour un zoom proche par exemple l'hotel de la Monnaie qui apparaît dans Plans pas dans Maps, de nombreux musées apparaissent, c'est bidon total cet article)). Il y a effectivement plus de points d'intérêts que pour Google Maps avec un zoom très légèrement supérieur.

Parler de si grande différence quand la réalité n'est pas là n'est que de l'escroquerie et assez peu digne du journalisme qui se doit de vérifier à fond et non faire comme déjà au début des tricheries de zoom.

avatar p@t72 | 

va prendre ta tisane,ou tu vas nous faire un malaise!

avatar doczlu | 

Je constate surtout un manque de mise à jour criant avec Plan.
En ce qui concerne mon lieu d'habitation et ses alentours, Plan n'a pas été mis à jour depuis 2 ans... C'est flagrant vu tous les bâtiments qui ont été construits dernièrement sans compter les commerces qui n'existent plus et qui sont toujours répertoriés.
Et pourtant j'habite en région parisienne.

avatar Average Joe | 

Je n'ai jamais été foutu d'utiliser Google Maps en voiture pour trouver un itinéraire. Je trouve Plans bien plus user friendly dans cet usage. Par contre c'est vrai que Google Maps est plus à jour, je m'en suis rendu compte dernièrement en allant chez une copine dont le quartier tout neuf avait complètement changé. Le plus marrant toutefois est que si Maps et Plans décrivaient l'endroit différemment, ils avaient tout les deux raison à leur façon. Le quartier réel est encore un mix des deux visions. J'ai trouvé aussi que Plans est performant dans certains endroits plus qu'à d'autres, Londres notamment est bien décrit (transports). Au final, j'utilise Plans plus souvent que Google Maps, qui a toutefois pour lui son Street View bien utile.

avatar sachouba | 

@Average Joe :
"Je n'ai jamais été foutu d'utiliser Google Maps en voiture pour trouver un itinéraire"
Alors là, c'est surprenant. Comment tu peux réussir à utiliser Apple Plans si tu ne sais pas utiliser Google Maps ? Il suffit de taper sa destination dans le champ de recherche et de cliquer sur "Itinéraire" pour avoir un itinéraire...

avatar BeePotato | 

« Maps est alors plus pratique pour celui qui cherche une boutique ou un autre point d’intérêt, alors que Plans aidera davantage ceux qui veulent se repérer et se déplacer sans guidage GPS. »

Ça doit être pour ça que je préfère Plans. Marre de me farcir ces soi-disant « points d’intérêt » qui ne présentent absolument aucun intérêt pour moi alors que ce que je veux, c’est ce que le nom de l’application me promet : une carte !
Si je veux connaître l’adresse d’une boutique, je la trouve sur son site web ou dans un annuaire. Je ne vois pas pourquoi ce serait à l’application de carte de me la fournir. Chacun son truc.

En revanche, une fois l’adresse trouvée, j’attends de l’application de carte qu’elle me montre précisément où elle se trouve (histoire que je puisse y aller, mais sans forcément me faire guider par un bête système de navigation) — et sur ce point, Plans est malheureusement souvent plus délicat à utiliser que Google Maps, avec cette sale habitude de ne pas montrer le bon emplacement si on n’a pas saisi l’adresse exactement au format qu’il aime bien.
À mon avis, c’est sur ce point que devraient porter les efforts d’Apple, et non sur l’affichage de stupides « points d’intérêt » qui ne reflète l’intérêt que de certains et forcément pas de tous les utilisateurs.

avatar sachouba | 

@BeePotato :
"Si je veux connaître l’adresse d’une boutique, je la trouve sur son site web ou dans un annuaire. Je ne vois pas pourquoi ce serait à l’application de carte de me la fournir."

Quand tu veux aller à un endroit particulier, tu préfères devoir entrer manuellement l'adresse complète comme à l'époque des GPS dédiés plutôt que d'entrer simplement le nom de ta destination (par exemple : "Hôtel Ibis Évry") ? Tu préfères aussi devoir aller sur le site web de ton magasin pour en voir les horaires plutôt que de recevoir une alerte de Google Maps : "Attention, vous arriverez peut-être après la fermeture du magasin" ?

Je crois qu'il y a un conflit générationnel ici... ^^

avatar BeePotato | 

@ sachouba : « Quand tu veux aller à un endroit particulier, tu préfères devoir entrer manuellement l'adresse complète comme à l'époque des GPS dédiés plutôt que d'entrer simplement le nom de ta destination (par exemple : "Hôtel Ibis Évry") ? »

Non. Utilisant généralement des logiciels bien faits, je m’attends plutôt à pouvoir cliquer sur une adresse, quel que soit l’application où je l’ai obtenue, et me voir proposer d’afficher cet emplacement via une application dédiée à l’affichage de cartes.
La combinaison efficace d’outils complémentaires, quoi, qui aboutit souvent à de bien meilleurs résultats qu’un machin unique essayant de tout faire.

Note bien qu’on peut aussi envisager cette combinaison d’outils multiples de façon encore plus intégrée, sous forme de plugins qui permettraient de rechercher directement via l’application de carte le type d’informations qu’on veut, mais en se reposant pour cette recherche sur des logiciels dédiés à ce type d’infos.
Une approche qui permettrait, là encore, d’éviter de dépendre d’un seul machin qui tente de tout faire mais en n’arrivant ni à tout faire, ni à bien faire ce qu’il fait. Qui permettrait aussi de choisir quelles sources d’information on veut utiliser. Une approche qui ressemblerait bien plus à ce que doit être un outil informatique efficace.

« Tu préfères aussi devoir aller sur le site web de ton magasin pour en voir les horaires plutôt que de recevoir une alerte de Google Maps »

Largement, oui. D’autant plus que j’ai déjà eu, plus d’une fois, des horaires erronés via Google (et c’est parfaitement normal).

« Je crois qu'il y a un conflit générationnel ici... ^^ »

Une différence de classe, surtout (ce que confirment ces accents circonflexes se baladant tous seuls dans le vide). ;-)

avatar sachouba | 

@BeePotato :
De classe ?
Dans quel sens ? L'élégance ou la classe sociale ?

avatar BeePotato | 

@ sachouba : « Dans quel sens ? L'élégance ou la classe sociale ? »

L’élégance (je n’avais pas fait gaffe à cette ambiguïté).
Et c’était de toute évidence juste une plaisanterie (accompagnée d’une moquerie au sujet de ces horribles smileys façon manga). :-)

avatar byte_order | 

> Chacun son truc.

C'est pour ça qu'il y a une option permettant de ne pas afficher les POI, si on en veut pas...

avatar BeePotato | 

@ byte_order : « C'est pour ça qu'il y a une option permettant de ne pas afficher les POI, si on en veut pas... »

Ce n’était apparemment pas clair, mais ce « chacun son truc » signifiait plutôt « à chaque application sa fonction » (entre les applications de recherche et celle d’affichage de cartes). Un côté « chacun chez soi et les vaches seront bien gardées », quoi.

Mais tant mieux s’il y a une telle option dans les applications Google Maps pour smartphones.
Utilisant Google Maps principalement via sa version web, je n’ai jamais fait l’effort de regarder les options de l’application iOS. En revanche, en version web, je n’ai jamais vu comment se débarrasser de cette pollution visuelle des « POI » (l’option existe peut-être, mais accessible via l’approche ergonomique classique de Google, c’est-à-dire bien cachée :-) ).

avatar vlsf1 | 

J'ai du mal à voir l'intérêt d'utiliser plusieurs applications quand une seule le fait très bien. C'est erroné de prendre Maps et Plans uniquement pour une carte. C'est justement surtout la recherche qui est mise en avant.

avatar BeePotato | 

@ vlsf1 : « J'ai du mal à voir l'intérêt d'utiliser plusieurs applications quand une seule le fait très bien. »

Si une seule application le faisait très bien. ;-)

« C'est erroné de prendre Maps et Plans uniquement pour une carte. »

Ben pour moi, non. C’est pour cette fonction que je les utilise.

avatar byte_order | 

Vous utilisez 2 apps iOS différentes pour afficher un PDF et pour chercher du contenu dedans, vous ?

Une carte digitale n'a rien, techniquement parlant, de "graphique". C'est le rendu de son contenu qui l'est. Elle est, elle, constitué de plein d'informations, toute géolocalisée, dont certaines d'ailleurs sont difficiles à rendre "visuellement" parlant, mais dont l'exploitation plus ou moins performante permet des fonctionnalités bien plus avancées que la seule visualisation statique d'une zone.

avatar BeePotato | 

@ byte_order : « Vous utilisez 2 apps iOS différentes pour afficher un PDF et pour chercher du contenu dedans, vous ? »

Pour chercher dans un PDF que j'ai déjà ouvert, bien sûr que non.
Mais pour trouver, parmi tous mes fichiers, le PDF que je veux ouvrir, oui j'utilise un logiciel différent de celui que auquel j'ai recours ensuite pour afficher le contenu du PDF en question. Cet succession de tâches me semble bien plus comparable à ce dont on parlait ici, que cette histoire de chercher dans un PDF ouvert, qui n'a pas vraiment de rapport avec notre sujet.
Bref, je le maintiens : il n'est pas du tout idiot de préférer récupérer d'abord les informations d'adresse, d'horaires, etc., auprès de la source la plus pertinente et la mieux informée, avant d'aller utiliser un service de carte pour aller voir à quoi ça ressemble à cette adresse.

« Une carte digitale »

Numérique et non digitale. ;-)

« n'a rien, techniquement parlant, de "graphique". »

Les données, non. Comme pour une carte non numérique, d'ailleurs.
Mais le service d'affichage de ces données sous forme cartographique, oui, il est bien graphique.

avatar byte_order | 

> Mais pour trouver, parmi tous mes fichiers, le PDF que je veux ouvrir, oui

Sauf que vous n'avez pas tous les "fichiers" de cartographie, ces données là sont chez Google, et vous ne pouvez pas les "ouvrir" comme bon vous semble, il faut passer par l'API publique de Google pour ça.

Ceci dit, l'API de Geocoding est dispo. Je m'étonne donc qu'il n'y ai pas plus d'applications iOS qui l'utilisent juste pour proposer d'ouvrir ensuite Plans avec le résultat...

> Bref, je le maintiens : il n'est pas du tout idiot de préférer récupérer d'abord
> les informations d'adresse, d'horaires, etc., auprès de la source la plus pertinente
> et la mieux informée, avant d'aller utiliser un service de carte pour aller voir à
> quoi ça ressemble à cette adresse.

On parle de GIS, Geographical Information System, par de "carte".
La source la plus pertinente, c'est celle qui a ces données *géolocalisées*.
En aucun cas ces données sont sur votre terminal d'ailleurs (ou alors un extrait tout petit en cache temporaire), tout ça est dans des datastores énormes. Où l'essentiel du travail fait n'est absolument pas "visuel".

> Comme pour une carte non numérique, d'ailleurs.

Ben si. Les données sur un carte non numérique sont représenté sous forme visuelle. Textuel, à minima. Le seul vecteur d'exploitation de ces données c'est de les trouver visuellement, écrite ou dessinées sur la carte, et l'exploration est laborieuse, surtout si vous avez aucun indice de localisation.

Le service "d'affichage" est vraiment le haut de l'iceberg en GIS.

avatar vlsf1 | 

"Si une seule application le faisait très bien. ;-)"

Sauf que le contenu de Google Maps est le même qu'on trouve avec une recherche Google... Aller sur un site pour en trouver les horaires, c'est très risqué : un petit resto ne peut pas son site souvent à jour, ça a pas mal de chances d'être erroné, alors que Google Maps est constamment mis à jour.

Encore une fois, c'est se compliquer la vie de séparer chaque tâche. Et pour moi effectivement un conflit générationnel, un refus de procéder d'une méthode différente du bottin/carte routière, avec des outils qui sont pourtant différents.

"Ben pour moi, non. C’est pour cette fonction que je les utilise."

Comme le dit byte_order, ce n'est pas qu'une carte, c'est la juxtaposition de données (un lieu d'intérêt, du trafic, des travaux, un itinéraire...) sur une carte. Si c'est pour ne les utiliser comme une carte, la bonne vieille carte Michelin en papier suffit...

avatar BeePotato | 

@ vlsf1 : « Sauf que le contenu de Google Maps est le même qu'on trouve avec une recherche Google... »

En effet, et c'est un ça que c'est bien pratique — si on décide d'utiliser les informations fournies par Google.
Mais moi, ce que j'expliquais, c'est que je préfère autant que possible utiliser les informations fournies sur le site web de l'établissement qui m'intéresse. Du coup, je ne vois pas ce que viens faire là dedans le fait qu'il y a dans Google Maps une bonne intégration des résultats de recherche de Google.

« Aller sur un site pour en trouver les horaires, c'est très risqué »

Très risqué, rien que ça ! Ben dis donc.

« un petit resto ne peut pas son site souvent à jour, ça a pas mal de chances d'être erroné, alors que Google Maps est constamment mis à jour. »

Et Google Maps n'est jamais erroné. :-)
Il connaît d'ailleurs bien mieux que le restaurateur l'adresse de son restaurant, c'est bien connu.

D'autre part, il faut éviter de généraliser : je n'ai pas dit qu'il ne fallait absolument jamais utiliser les informations fournies par Google. Juste que j'essayais « autant que possible » d'aller directement à la source des informations plutôt que de me fier à la version Google.
Pas la peine donc de me sortir un cas particulier pour tenter de faire croire que cette approche n'est jamais la bonne, merci bien. :-)

« Encore une fois, c'est se compliquer la vie de séparer chaque tâche. »

Pour certains, il faut le croire.
Pour d'autres, ce n'est pas le cas.
Merci d'essayer de faire l'effort inouï d'imaginer que nous ne fonctionnons pas tous de la même façon, n'avons pas tous les mêmes limites, ne recherchons pas tous les mêmes données, et que pour certaines personnes et les données qu'elles recherchent, une telle approche ne représente aucunement une complication. Voire carrément imaginer que certaines personnes ont à la fois une intelligence et une expérience suffisantes pour savoir que dans leur cas cette approche est un gain. :-)

avatar vlsf1 | 

Je suis persuadé que Google est moins erroné que les sites des entreprises, oui ! Les corrections sont permanentes et très rapides. Et d'ailleurs il ne faut pas opposer ça au contenu des entreprises elles-mêmes, puisqu'elles se chargent de plus en plus de gérer ce contenu avec Google My Business...

Je ne dis pas qu'aller à la source est une approche moins bonne, mais c'est une approche plus fastidieuse et qui n'a aucune garantie d'être plus fiable...

avatar BeePotato | 

« Et pour moi effectivement un conflit générationnel »

Conflit ?
Nan, juste des habitudes différentes.

« un refus de procéder d'une méthode différente du bottin/carte routière, avec des outils qui sont pourtant différents. »

Pas un refus. Juste une façon de faire différente de celle d'autres personnes.
Quant à ces outils différents, ils ne le sont pas tellement : ils fournissent les mêmes services, et un certain nombre de possibilités en plus. Rien n'interdit de les utiliser d'une façon ou d'une autre.

« Si c'est pour ne les utiliser comme une carte, la bonne vieille carte Michelin en papier suffit... »

Ben non. Cette réflexion montre une absence… de réflexion. :-)
Il est absolument évident que, même pour un simple usage comme carte statique, une version numérique rendant accessible gratuitement l'ensemble des cartes de la planète à presque toutes les échelles, en intégrant un outil de recherche permettant de centrer la carte directement sur une adresse donnée, est largement au delà de ce que peut faire « la bonne vieille carte Michelin ». Cette remarque était vraiment du grand n'importe quoi, désolé d'avoir à le faire remarquer.

avatar vlsf1 | 

Vouloir rester fidèle à des habitudes qui n'ont plus aucun avantage face à de nouveaux modèles, c'est exactement la définition d'un conflit générationnel ^^

avatar byte_order | 

Plutôt du conservatisme, j'aurais dit.

avatar vlsf1 | 

Exact, mais le conflit générationnel est la conséquence du conservatisme, sans lui, pas de conflit ^^

avatar phantoom | 

Google à aussi mis un programme de récompense pour l'information sur les points d'intérêt récemment. On reçois une notification qui nous demande des renseignements quand on vas dans un commerce ou un lieu. Quand aux niveaux de zoom. À zoom égal Google maps affiche plus de poi. De plus le principal intérêt c'est qu'une simple recherche Google sur le nom d'un commerce. Par exemple Castorama, vous affiche la liste de tous les Castorama suffisamment proche de vous et un simple clique dessus vous permet d'en connaître les horaires, le numéro de téléphone et d'obtenir l'itinéraire directement. Enfin, c'est comme ça sur Android en tout cas.

avatar Ios_What a joke | 

Pareille sur Maps iOS, google ne fait pas de différence de features entre android et IOS car son business c'est de rendre ses logiciels accessibles au plus grand nombre. Oui, Maps>>>>Plans

avatar xDave | 

Sorry mais ce n'est pas le BUT de Google.
pas de rendre "ses logiciels accessibles au plus grand nombre". ça c'est un MOYEN.
Google vend du clic per view. Vendre de la pub, de la visibilité.
Tout se paye.
Vos POI payent pour être vus. et ceux qui utilisent le service sont des sources d'informations complémentaires.

Apple vend des appareils.
Saisissez-vous la nuance d'approche?

avatar byte_order | 

Toutafé.

La conséquence, c'est qu'une fois l'appareil vendu, les "killer-apps" d'Apple jolies dans la vitrine, vieillissent moins bien, le client étant acquis.
Tandis que le "moyen" commercial de Google, lui, continue de devoir être amélioré pour que les usagers continuent d'utiliser ce service parce que le client (l'annonceur) n'est pas acquis. Surtout si y'a moins d'audience...

avatar vlsf1 | 

Sauf que dans les deux modèles, il faut un utilisateur satisfait pour que ça marche, et donc une application performante.

avatar byte_order | 

Au moment de la vente du terminal iOS surtout, côté Apple. Une fois capté, on sait que sa dépendance à l'écosystème réduit le risque de voir le client partir ailleurs malgré des insatisfactions.

Après, petit à petit, Google distille les nouveautés de Google Maps sur les autres plateformes avant iOS, et je pense sincèrement que c'est volontaire...

avatar cosmoboy34 | 

Une nouvelle autoroute en travaux depuis plus de 3 ans à montpellier et qui vient d'ouvrir n'est toujours pas répertoriée dans Plans. Que certains POI ne soient pas répertoriés c'est une chose mais qu'une autoroute entière n'y soit toujours pas c'est à mon sens bien plus grave. Malgré mes différents signalements qui habituellement sont très vite pris en compte, l'autoroute n'apparaît toujours pas....

avatar Pascal R. | 

C'est un détail mais…
En dépit de tous les aspects abordés dans cet article à propos des caractéristiques de chacune des deux applications, et malgré les qualités que peut avoir l'application Plans d'Apple, il y a un détail d'ergonomie qui m'a toujours fait choisir Google Maps : c'est la possibilité de zoomer avec un seul doigt (et donc, de manipuler la carte d'une seule main…) !!
Dès qu'Apple ajoutera ce geste dans Plans, je commencerai à l'utiliser pour le comparer à Google Maps. Promis.

avatar ipych | 

Costco une pharmacie? ?. Vous êtes cute.

avatar PatrickQuebec | 

j'ai ri aussi (c'est une chaine d'hypermarché ou il faut payer une adhésion annuelle pour y rentrer ... en echange de super prix) .... mais .... il y a parfois une pharmacie :)

avatar lmouillart | 

Sur Google Maps on peut rentrer des informations de différentes manières, et notamment via photo (pour les horaires). C'est bête, mais cela change tout. Idem pour la vitesse de prise en compte des modifications qui va de plus en plus vite à mesure que son niveau de confiance augmente (LVL du profil). La plupart de mes modifications sont prises en compte en temps réel.

Parfois j'envoie des personnes à certaines adresses qui ne sont pas forcément bien placées, quand elles me le font remarqué, un petit tour sur streetview + maps pour corriger précisément la position du POI, et quelques secondes plus tard la personne peut recommencer sa recherche et voir le POI au bon endroit.

La mauvaise utilité de l'App d'Apple face à GMaps c'est surtout une question d’intérêt et donc de volonté d'Apple, pas de technologie dernière.

Perso je me sers de maps dés que j'ai a aller quelque part de nouveau pour vérifier la position ou les horaires du lieu. Si sur place les données sont fausses, je ne suis pas content et donc je les corrige aussitôt.

avatar NymphadoraTonks | 

Perso j'utilise les deux, et parfois Waze. Si l'un a du mal je bascule sur l'autre.
Les deux ont des qualités et défauts, mais je les trouvent vraiment pas mal du tout !

avatar Nesus | 

Intéressant comme point de vue. Donc une carte ne sert qu'à aller dépenser de l'argent. Donc seuls les points d'intérêts comptent. Je suis content qu'Apple ne voit pas les choses de la même façon. J'aimerai des cartes sans POI. C'est tellement plus clair, mais bon...

avatar macinoe | 

Vous pensez vraiment qu'Apple s'est lancée sur ce marché par pure philanthropie ?

avatar xDave | 

Apple vend des appareils, pas des données.

Voir un pue plus haut ma réponse.

L'approche est radicalement différente.

PS : Certes, depuis "peu" Google s'est mis à vendre SES appareils (ordi, smartphones pas assumés complètement), mais ça n'est pas leur cœur de métier.
Comme dit plus haut à chacun son métier, et à chacun son approche.

Pour exemple, Apple n'a pas acheté WAZE, Google l'a fait. Parce que cette approche (WAZE) colle à leur ADN mieux qu'à celui d'Apple.

avatar BeePotato | 

@ Nesus : « J'aimerai des cartes sans POI. C'est tellement plus clair, mais bon... »

Tout pareil. :-)

avatar byte_order | 

@Nesus
> Donc une carte ne sert qu'à aller dépenser de l'argent.

Ouais.
Comme dans un hôpital, une pharmacie, une station essence, une gendarmerie, un garagiste, une gare, un parc proche de sa position.
Quand on cherche ce type de point d'intérêt, c'est qu'on a une envie de dépenser son argent et que c'est la seule motivation de la recherche...

avatar huexley | 

Avantage de Maps, je pars en Islande cet été et j'ai téléchargé toute l'île en Offline et préparé et enregistrée toute mes visites… Bon courage pour faire la même chose avec Plan.

avatar byte_order | 

Quand on va en Islande avec un iPhone, on est assez riche pour s'acheter une carte Sim local à prix "touristique", voyons.

Le mode offline, c'est pour les pauvres épicétou.

avatar xDave | 

Pour en finir (de ma part), Google a pu se permettre de faire du dumping sur le marché de la carto, au grand détriment d'acteurs historiques qui n'ont pas venu venir la révolution digitale/mobile et facturaient un bras leurs mise à jour.

Maintenant, on peut avoir le choix de maintenir à niveau les choses pour éviter un monopole de fait. Seules Apple et peut-être MS peuvent lutter parce qu'elles ont les moyens de faire de la carto à perte.
ça ne rapporte rien, ou du moins ça coute moins cher que de verser une dîme à Google pour ce service.

à Apple de modéliser les données et les agréger de façon "plus" cohérentes et efficaces.

avatar byte_order | 

Euh, y'a quand même OpenStreetMap, hein...
Et croire que Apple est la mieux placée pour lutter contre l'abus d'un monopole de fait... comment dire : mouarf.

avatar xDave | 

Oui mon brave, je connais OpenStreetMap.
Figure-toi que je bosse sur la carto depuis un bail non négligeable (google en était au tout début, faisait du tout gratis mode BETA et maintenant fait payer une poignée de milliers d'Euros le même service.. Je peux détailler l'offre si tu veux).
Je te parle d'aujourd'hui.

OSM est un super projet mais encore plus loin du compte que Plans, ne serait-ce que pour les trajets.
OSM est une source de données mais n'a pas la portée que les "aveugles" Googleïsés vénèrent et alimentent même en dehors de leur plein gré, tu me suis?

Apple, ou MS, sont les seuls à pouvoir investir à perte pour lutter contre l'hégémonie de GG sur ce territoire.

avatar byte_order | 

Une beta gratis puis un service finalisé qui devient payant, c'est scandaleux !?
C'est pourtant assez habituel en matière de logiciels et services numériques.

Sinon, GM est en position de monopole de facto. Il en tombera le jour où la qualité et/ou la fraicheur des données sera moindre qu'ailleurs, aucun service créé par l'homme n'étant éternellement bon.

avatar huexley | 

@xDave c'est clair que la mise à jour du GPS qui valait le prix du GPS… Que de bon souvenir avec mon Garmin parti sur leboncoin à l'époque…

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