Le LCD ne serait pas plus fatigant que l'eInk

Anthony Nelzin-Santos |

Les utilisateurs de liseuses disent souvent préférer l'eInk au LCD car celui-ci serait plus reposant, à la manière du papier. Une étude parue dans Ophthalmic and Physiological Optics tend à montrer que le type de l'écran est en fait moins important que sa résolution.

Kobo Glo

L'étude en laboratoire a été menée sur un groupe de 10 participants, qui ont lu sur écran LCD (iPad original) ou eInk (Sony PRS-600) pendant plusieurs heures. À de multiples reprises, ils ont testé de manière objective (recherche de lettres, vitesse de lecture, réflexe photomoteur) et subjective (questions sur leur état de fatigue générale et oculaire).

Les tests objectifs ont montré de grandes similitudes entre la lecture sur écran LCD et écran eInk. Certains ont obtenu de meilleurs résultats sur écran LCD, d'autres sur eInk, mais la moyenne montre une différence minime. L'écran eInk tire néanmoins son épingle du jeu dans les tests subjectifs : beaucoup de lecteurs se sentent plus fatigués après avoir lu sur écran LCD, mais il semblerait que le poids de l'iPad influe en partie cette sensation.

Les auteurs de ce test s'avouent surpris de ce résultat, les études menées ces 30 dernières années montrant que la lecture sur LCD est plus fatigante que la lecture sur papier. Il est fort possible que la différence entre la lecture sur LCD et la lecture sur papier / eInk soit aujourd'hui moins flagrante qu'avant grâce aux progrès réalisés en matière de résolution (passée de 80 à plus de 200 ppp), de contraste et de qualité optique (lamination).

Bref, le LCD aurait rattrapé une partie de son retard technique sur le papier — ne restent pour les distinguer que les préférences personnelles, qui semblent d'ailleurs s'exprimer dans cette étude. Certains ne supportent absolument pas les écrans LCD, d'autres les poussent au contraire au maximum de leur luminosité. Et nombreux sont ceux qui refusent tout simplement de lire de manière prolongée sur un écran, quel que soit son type, et préfèrent le bon vieux papier…

[Via The Digital Reader]

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avatar ekami | 
Il y a une fatigue qui n'est pas forcément synonyme d'une moindre performance. Il est assez évident pour quiconque fait le test, même chez soi, que l'œil, ou le cerveau, est moins "excité" par du papier que par un écran LCD qui émet de la lumière. Un écran e-ink a lui aussi cet effet immédiat de "repos".
avatar arnal | 
Je lis de temps en temps sur Ipad 2 avec pour moi 2 défauts : absence de rétina poids trop lourd un ipad mini retina serait parfait pour ça. Pour ceux qui sont génés par la trop forte luminosité de l'ipad, j'avoue avoir du mal à comprendre vu qu'on peu la baisser comme on veut et qu'il y a le mode nuit et sepia ...
avatar Abudah237 | 
Hmm je travaille toute la journée sur PC, avec un bon écran LCD, et je n'ai pas l'impression d'avoir les yeux explosés à la fin de la journée. Je ne connais pas de collègue qui se plaigne de sa fatigue oculaire après avoir bossé sur écran longtemps. Les problèmes sont plus des problèmes de posture qui sont liés de façon plus générale à l'ergonomie du poste de travail. Effectivement les CRTs avaient tendance à me fatiguer les yeux. C'était dû aux reflets entre autre qui étaient bien plus forts. Je pense que lire un bon écran LCD dans une ambiance lumineuse avec beaucoup de reflets est fatiguant, mais je ne pense pas que ça soit le cas autrement.
avatar Abudah237 | 
Après c'est plutôt une question de goût. Personnellement je met une luminosité pas trop forte mais pas non plus au minimum car ça me gêne sinon ;)
avatar eipem | 
Cette étude n'est pas raisonnable. Il n'y a aucune raison de penser qu'on puisse donner une réponse définitive à la question qui est posée. Ça dépend toujours de la luminosité ambiante. Dans la pénombre d'une bougie, il ne me faut pas plus d'un quart d'heure pour choper un mal de crâne épouvantable en lisant sur du papier (ou eInk) - Si la luminosité de l'écran est trop forte c'est pareil. Idem en mode blanc sur noir ou noir sur blanc. En plein Soleil, une page de papier blanc m'éblouit tout autant, mais l'écran LCD va s'avérer illisible (surtout avec l'effet glossy des iPads/MacBook) Bref, c'est aussi pertinent de dire que la doudoune est plus confortable que le slip. J'ai envie de dire que ça dépend si t'es dans le désert ou au Pôle Nord...
avatar ThoTokio | 
@joneskind : 'Cette étude n'est pas raisonnable. ' je te rejoins. Une étude qui porte sur 10 personnes.! N'importe quoi...
avatar eipem | 
En tout cas, pour ma part je peux lire des heures sur mon iPhone en mode nuit et luminosité au minimum ou presque, selon la luminosité extérieure, pour peu qu'à aucun moment je ne me sente éblouis. Et je préfère lire sur l'iPhone (même 3GS) que sur l'iPad, probablement parce que ce dernier est trop lourd pour être confortable. Pour finir, j'ajouterai que le Retina ajoute évidemment au confort de lecture, mais que ça ne m'empêche pas de rêver d'un iPad mixte LCD/eInk.
avatar le_hobbit | 
Quelle est la méthodologie de cette étude ? Parce qu'un échantillon de 10 sujets c'est vraiment trop peu .. Si en plus elle n'est pas randomisé en double aveugle, elle ne vaut rien... De là à parler d'objectivité, y'a un monde ..
avatar le_hobbit | 
Le terme randomiser n'est pas pompeux, c'est juste le terme utilisé pour assortir les patients dans 2 groupes différents de manière aléatoire, ce qui permet d'avoir une bonne comparabilité entre ces 2 groupes. C'est pour éviter un biais de sélection. Le double aveugle est là pour qu'il n'y ait pas de biais d'attrition (de comportement différent vis à vis du produit testé). La randomisation est toujours possible, le double aveugle l'est presque toujours (et après c'est le rôle de la méthodologie de l'instaurer). Je suis étudiant en médecine, et ce sont des termes avec lesquels nous sommes habitués à jongler, et qui sont utilisés dans les études médicales (par exemple entre 2 traitements, ou entre un traitement et un placébo ..). De toute façon 10 sujets c'est trop peu pour avoir un bon niveau de preuve, l'études doit avoir une puissance très très faible. Il faudrait au moins faire l'études sur une bonne centaine de sujets, et encore ça serait très limite ...
avatar onze | 
10 personnes... Dites donc c'est une grosse étude ça ! Sérieusement, à prendre pour info, pas pour tirer des conclusions.
avatar Human-Fly | 
Pour moi il y a eu un saut qualitatif inappréciable entre l'iPad 2 et le 3. Finis les "coups de sabre" dans les yeux. En lecture d'e-books la nuit la luminosité n'est jamais trop faible, et de préférence en mode nuit. Mais je n'ai jamais rien vu de tel qu'un écran de Kindle pour ce qui est de l'agrément des yeux (je n'en ai pas toutefois).
avatar capvarou | 
Comme je lis beaucoup sur l'iPad, j'ai posé la question à une amie ophtalmo. Selon elle, il n'y a pas de contre indication. Si on trouve l'écran confortable, pas de problème on peut continuer à lire.
avatar baptiste- | 
Pour moi, la lecture prolongée sur un iPad 3 est parfaitement confortable. Ce n'était pas le cas avec le iPad 1.
avatar baptiste- | 
Oups!
avatar eipem | 
@Goundy : Mais nan voyons, c'est pour la surface. À moins que ce ne soit pour le Note 2... Ou en prévision de la nouvelle Galaxy Tab... Crétin complet...
avatar neochti | 
Le plus dur avec cette technologie, c'est son nom. Il est plus facile pour madame Michou de se renseigner à Darty sur le "LCD" que des écrans "eInk". On croirait un mot sorti du catalogue IKÉA :-)
avatar eipem | 
@philiipe : Ça se prononce i ink, ça vient de l'anglais electronic ink qui signifie encre électronique, et cette dénomination française est très largement utilisée dans le grand public, Mme Michu n'a pas de souci à se faire.
avatar mistermicro.fr | 
j'ai une théorie la dessus. je ne sais pas ce qu'elle vaut, donc je vous l'expose telle qu'elle: Sur un écran, les algos d'affichage des polices vont compenser les "marches d'escalier" en affichant les pixels des bords des lettres dans des couleurs intermédiaires entre celle de la lettre et celle de l'arrière plan. C'est l'anti-aliasing. quand les pixels sont trop visibles ( entendez par là "gros" ) l'œil, ou plutôt le cerveau, considère que c'est flou, et tente EN PERMANENCE de trouver la bonne focalisation qui donnera des lettres nettes, d'où la fatigue oculaire qui est moindre (absente ?) avec les écrans dont la résolution approche du pouvoir de séparation de l'œil. En gros, c'est comme un autofocus d'apn qui patinerait en permanence à cause d'un manque de contraste. Z'en pensez quoi? J'essaierai de trouver une image pour illustrer l'anti-aliasing.
avatar eipem | 
@f3nr1l : Ça me semble tout à fait clair, et je trouve cette tentative d'explication assez intéressante.
avatar BSG75 | 
@f3nr1l Bingo. C'est tout à fait ça. Le réglage de la luminosité influe évidemment aussi, mais c'est un facteur moins crucial. Quant à l'usage d'une liseuse, Joneskind à parfaitement résumé : en plein soleil, le LCD est illisible sous sa forme rétro éclairée actuelle. Donc eInk. Le poids joue, mais nous parlions des yeux... Et un gros pavé de plage en papier 4d et atomes certifiés peut dépasser celui d'un iPad. Les kinés et les ophtalmos sont une sorte de confrérie. Pour finir, Oomu souligne le fait essentiel : le lecture fatigue les muscles oculaires, même dans les meilleures conditions. Raison de plus pour ménager nos yeux en profitant de l'avance des techniques en matière de densité de pixels. La majorité des gros consommateurs sont encore jeunes et pas encore presbytes. Argument marketing ou pas, la totalité d'entre eux le seront un jour. Donc...
avatar Satoral | 
Approche intéressante, effectivement, mais beaucoup d'autres facteurs à prendre en compte. Je ne sais pas comment ils ont exactement mené leur étude (accès à l'article est payant), mais j'ose me poser quelques questions. Designers web ne le savent que trop bien, rendu d'une police peut grandement varier fonction du moteur de rendu, du navigateur et du système d'exploitation — par exemple, rendu d'une police peut grandement varier entre Safari OS X et Chrome OS X alors qu'ils utilisent tous deux webkit. D'expérience, je sais que rendu d'une même police sur tablettes, smartphones et liseuses souffre du même problème. C'est vraiment la croix et la bannière pour en trouver une qui soit rendue correctement partout, on peut y passer des journées entières et un mauvais choix peut être catastrophique en terme de confort visuel. Par exemple, les polices serif au trait fin type Garamond, y compris les déclinaisons retravaillées pour écrans, ont un rendu catastrophique sur Kindle (épaisseur du trait de 1 pixels, flou et "aliasing" à gogo), ce qui rend le texte presque illisible. Quant aux polices au trait épais, elles passent assez bien sur liseuses — elles améliorent même le contraste — mais sont vraiment trop grasses sur LCD. Ici, on compare quand même un iPad, dont le rendu polices n'a pas tellement évolué, à une liseuse d'il y a deux ans, qui repose sur le Reader Mobile Adobe, dont le rendu polices a été infiniment amélioré depuis — Sony ne mettant pas à jour ses liseuses, ça n'aide pas. Je passe sur les améliorations eInk, le facteur me paraît bien remarquable et remarqué. Je suis plutôt d'accord sur le fait qu'on doit utiliser les polices prévues par les fabricants. Après tout, on ne va pas utiliser du matos avec une police choisie arbitrairement alors qu'elle n'est pas mise à disposition du lecteur chez l'un… voire chez les deux. Néanmoins, fabricants clament qu'ils choisissent des polices adaptées (foutaises !) et les optimisent (re-foutaises !). Certains choix sont juste catastrophiques — de mémoire, la PRS-600 n'offre même pas au lecteur de changer de police, police par défaut dont le choix était assez discutable vu que rien n'avait été fait pour compenser le gris très sombre de l'écran, le contraste était donc très mauvais par rapport aux liseuses Sony non-tactiles sorties au même moment. D'ailleurs, les PRS de l'époque n'embarquaient qu'une seule “font” Roman, dont les traits étaient épaissis pour passer en bold et inclinés pour passer en italic (donc sans différenciation des lettres a, g, k, etc.). Caractères bold, italic et bolditalic de mauvaise qualité en résultaient donc. Déjà, ça peut avoir un impact sur les résultats, négligeable ou pas, chaque lecteur ayant sa sensibilité à la chose — toujours inconsciente toutefois. Si on prend PMN Caecilia, réellement adaptée à eInk et qui fut très longtemps la seule police de base disponible sur liseuses Kindle, lecteurs ont des réactions très souvent marquées : ce n'est pas une serif mais plutôt une slab, son épaisseur de trait correspondrait presque à du bold dans bien d'autres polices, elle est très artificielle là où la lecture est un processus dynamique, etc. Au final, certains adorent alors que d'autres sont incapables de lui trouver un confort de lecture suffisant — en plus, à la base, une Slab qui passe bien dans du texte courant, ça tient vraiment de l'heureux accident. Je soupçonne même que le moteur de rendu Kindle était encore plus mauvais qu'il ne l'est aujourd'hui, ce qui a fortement poussé vers une slab. À en juger Baskerville sur Paperwhite, Bell MT ou EB Garamond sur Kindle Classic (alors qu'elles ne posent aucun problème sur liseuses utilisant Reader Mobile Adobe, même les plus vieilles), je ne pense pas que l'hypothèse soit fantaisiste. L'anti-aliasing a donc une part à jouer, effectivement, mais il ne peut rattraper un choix inadapté. Or, c'est plus la norme que l'exception chez les fabricants liseuses, l'inadéquation. Œil (lettres avec ascendantes et descendantes) et hauteur d'x (lettres sans ascendantes et descendantes) ont leur part à jouer, épaisseur du trait aussi, formes des caractères également, et bien évidemment réglages qui sont attribués à la police comptent énormément. Ça se remarque pas mal quand on utilise TypeGenius sur liseuses Kobo, on peut vraiment vraiment améliorer le confort de lecture (visible à l'œil nu quoi) en réglant polices système à sa convenance. Encore que sur un iPad 2, je vois Georgia un peu plus floue que les autres polices iBooks personnellement. Aucun souci avec Athelas, L flous sur Iowan (mais pas tout le temps), italiques de Palatino au traits vraiment trop fins, Capitales et "bâtons" de Charter problématiques ("Il" apparaît bien bien flou). Je ne parle pas de Seravek… iOS a ouatte-mille polices système dispo, fallait que les devs iBooks ne proposent qu'une seule sans-serif, inédite, dont le choix est matière à débat. Pour le coup, y'a pas des empattements raffinés à gérer m'enfin… Problèmes éradiqués par Retina™, bien évidemment. Mais l'anti-aliasing ne peut pas faire de miracles. Suffit de voir ClearType chez Microsoft en fonction de la police et/ou de l'écran. Du coup, je serai plus intéressé par une étude HD/Retina™ vs. liseuse éclairée (Kobo Glo, Kindle Paperwhite, Nook Glowlight). Après, de toute manière, résultats joueront beaucoup sur le ressenti lecteur (subjectif).
avatar BSG75 | 
@Jiminy Panoz Oui, l'adéquation des polices est également un facteur prépondérant. J'avais oublié. Utilisateur des iPads retina mais également (beaucoup moins) ipad2, je dirais que c'est entre le retina et les liseuses type Bookeen que mon confort de lecture - je parle de tenue des yeux sur la distance, sans problèmes d'accommodation majeur avant trois ou quatre heures - trouve son meilleur compromis. Avec une préférence pour l'iPad retina, parce que la virtualisation comme l'expérience utilisateur sont bien meilleurs, mais aussi en raison de mon goût pour la lecture dans la pénombre. Sinon je regrette bien sûr le nombre ridicule de polices disponibles sur iBooks. De petites applications en offrent des centaines, et c'est d'autant plus étrange lorsqu'on se rappelle la passion de Jobs pour la typographie. Ce nombre et surtout cette disponibilité des polices sur le Mac de 84, il y a 28 ans, à profondément démocratisé l'usage d'une impression de qualité, riche et alors surréaliste d'apparaître virtualité sur un écran d'ordinateur personnel. Concept qui n'existait pas huit ans plus tôt.
avatar dje41 | 
J'ai lu les 2 premiers tomes du seigneur des anneaux sur mon iPad Retina. Aucune fatigue. Et quand on voit l'épaisseur des volumes, l'iPad est même plus pratique à manier, surtout couché dans son lit. Pour moi la transition est faite.
avatar mistermicro.fr | 
J'ai trouvé ça: http://www.smashingmagazine.com/2009/11/02/the-ails-of-typographic-anti-aliasing/
avatar Caribours | 
J'utilise un iPad 3 et un Sony Reader et pour moi y a pas photo. Le Reader est beaucoup plus confortable. En plus l'autonomie n'a rien à voir, et effectivement confort fantastique sous le soleil. Forcément pour lire le Point optimisé iPad c'est le top. Perso j'ai de gros doutes sur cette étude.
avatar YanDerS | 
voilà qui aurait fait un tabac dans les anciens scriptoriums chez les enlumineurs, en leur permettant de faire des tas d'économies de bouts de chandelles et en leur évitant par des zooms de se casser la vue avec des loupes de fonderies
avatar KreepLord | 
Rien à faire, même avec mon iPad Retina obsolète, je ne parviens pas à lire plus d'une demi-heure sans avoir les yeux fatigués. Pas de problème par contre avec ma liseuse B&N, même après deux ou trois heures d'affilé. Maintenant, j'imagine que les yeux de l'un ne sont pas ceux de l'autre...
avatar Mousse72 | 
Gros consommateur d'articles (presse Web), j'utilise souvent Readability (module pour navigateur web) avec le réglage où les caractères sont blancs sur fond gris noir. Je trouve ce mode de lecture sur iPhone et iPad particulièrement reposant. Comme dans Stanza, le lecteur d' ebooks, il devait y avoir ce réglage à effet "Négatif" par défaut dans tous les les navigateurs web et deux boutons pour le réglage de la police de caractère. Mais l'un des avènements majeurs du futur de nos tablettes seront ces fameux écrans pouvant se passer à volonté du rétroéclairage pour une bonne lecture ou du visionnage photo et vidéo en plein soleil, un rendu e-ink si on le souhaite à l'intérieur, et une grosse économie dans les usages pour la batterie. Je pense aux technologies Mirasol ou Pixel Qi...
avatar ThoTokio | 
pour moi je dirai que c'est la lecture elle même qui est fatigante ! La preuve, des que je lis un livre pendant plus de 10 ou 15 minutes d'affilé, je pique du nez et je m'endors...

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