L'avocate Serena Hedley-Hent explique que le problème vient du modèle d'agent qu'Apple a choisi : « si Apple impose les conditions, les prix, il y a collusion entre les éditeurs parce qu'ils signent tous selon les mêmes termes ».
Alors qu'Apple serait en train de boucler les contrats avec les maisons d'édition anglaises, « les éditeurs doivent être sûrs de signer un contrat d'agent sur lequel ils ont le contrôle ». Apple doit donc trouver un point moyen entre son ambition de tirer les prix vers le bas, et la nécessité que les éditeurs restent libres de fixer les conditions de vente et les prix, si elle veut rester dans les limites légales imposées en Grande-Bretagne.
Même si cela signifiait une hausse du prix moyen, ce ne serait pas un drame pour Apple : « Amazon n'a pas le même succès sur la vente d'ebooks [en Grande-Bretagne] », offrant une concurrence tarifaire moindre à Apple.