L’iPad mini arrive au Brésil

Anthony Nelzin-Santos |

Huit mois après son lancement, l’iPad mini sera enfin disponible au Brésil à partir du 25 juin. Son prix reste encore inconnu et dépendra du lieu de production des modèles vendus au pays de la samba.

La politique protectionniste du Brésil, sur fond de guerre commerciale avec les États-Unis, augmente en effet beaucoup le prix des ordinateurs, tablettes et smartphones. Ceci explique par exemple que seulement 25 % du marché brésilien des ordinateurs soit occupé par les acteurs traditionnels de l’informatique comme HP ou Dell.

Or après la Chine, le Brésil est le deuxième pays le plus important dans la stratégie de développement à long terme d’Apple. La firme de Cupertino a donc incité son partenaire Foxconn à lui construire une usine pour produire iPhone, iPad et Mac sur place et ainsi contourner les taxes.

Si l’iPad mini vendu au Brésil n’y est pas fabriqué, il sera donc vendu extrêmement cher — avant l’implantation de Foxconn, le Brésil était le pays où l’iPhone était vendu le plus cher. S’il est fabriqué au Brésil, il devrait être moins cher, mais pas forcément bon marché non plus.

On rappellera par ailleurs que le premier Apple Store brésilien devrait bientôt ouvrir ses portes, à proximité des installations des Jeux olympiques de 2016.

[Macworld Brésil via 9to5 Mac]

avatar kuban | 
@oomu : Pfff n'importe quoi... Quand un mac coutait 40 000 francs, il s'en vendait... Juste, on les changeait pas tous les ans pour suivre la mode. Bref, ceux qui en ont besoin achètent, les autres réfléchissent plus et dépensent l'argent ailleurs. Mais il y a moins de chômage ( et donc de ponctions sur les salaires pour payer les chômeurs...) et ça c'est vraiment important pour la société brésilienne. Dénigrer le peu d'exemple de courage politique que connait le monde, c'est pitoyable. Ici j'entends les décideurs politiques dire : " c'est la faute au G5, c'est la faute a l'OMC, c'est la faute à l'Europe". Ben prend tes couilles et agit, parce que le G5, l'OMC, l'Europe, c'est toi qui décide ce que ça fait, les pouvoir que ça a etc. PS : écrit avec mon appareil connecté le plus récent : un iPhone 3GS acquis peu après la sortie...
avatar kuban | 
@oomu : :D J'ai réagi parce j'ai trouvé que la réaction ne te collait pas bien... Un piti smiley ou un brin d'ironie aurait suffit pour que je ne réagisse pas. Mais bon, j'ai un rôle a jouer ici... :)
avatar alixteeth | 
@peated : Lol
avatar patrick66 | 
cèche pou alleou lé touche petit mailloa de boan Ok, je suis loin !
avatar SRC | 
@oomu: "et bien la réponse est simple: ils ne se vendent pas et les gens sont excédés par une foule de problèmes. Mais y aura du foot, et des JO." Bien vu. Simple et pertinent.
avatar nessbeal | 
@zoubi2 Tellement bien vu et pertinent qu’Apple demande à Foxcom d’investir dans des usines et compte lui-même ouvrir un Apple store... Ce n’est pas parce que les produits manufacturiers d'importation sont chers que des acteurs locaux ne fabriquent pas des produits abordables pour le marché brésilien. D’ailleurs l’article souligne bien cet aspect. Voila pourquoi Apple s'implique plus pour devenir lui même un acteur local. Et puis ne vous voilez pas la face. Si l’état ne supportait pas la consommation et d'autres pan de l'économie en France, le pays connaîtrait les mêmes disparités sociales, voire pires. Tout n’est pas parfait au brésil, mais c'est un pays qui sort du sous développement et qui a au moins une véritable stratégie pour industrialisé le pays . C’est un pari sur l’avenir qui connait quelques soubresaut certes, mais qui finira par payer . La chine a adopté une stratégie quasi similaire . L'implantation d'usine ne s'est pas faite sans contrepartie....Des années et des années de transferts technologique et de savoir faire de l'occident vers l'asie mènent aux résultats que l'on connait aujourd'hui.
avatar alexis68 | 
Au Brésil, un ordinateur en gros, deux fois plus cher qu'aux USA. Merci pour les taxes. Il n'y a que l'Union européenne qui croit encore au commerce sans taxe à l'importation. En Inde c'est 100% de taxe sur les voitures importées. Tout bénéfice pour le constructeur local Tata.

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